Robert Laffont 2003 2003.
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Bon état
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Chez Jacques Bremond, 2010. Livre d'artiste unique, au format 21 x 21,5 cm, sous couverture de coton coloré "maïs du moulin de Larroque en Dordogne", achevé dans l'atelier de Mon(t)frin-du-Gard par Jacques Brémond sur ses presses typographiques à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de Bernard Noël, illustré de dix dessins originaux à pleine page ou à double page peints au fusain et à la gouache par Sarah Chabert, petite-fille de Claude Gilioli qui a initié cet ouvrage sous le pseudonyme de "Mon(t)joy". Tirage au petit nombre, les exemplaires sont numérotés et signés.- Bel exemplaire, pour ce texte qui fait référence à une histoire très intime de l'auteur : "Histoire de chien est ma vie".
P., chez tous les libraires, s.d. (1883), in-12, xv-332 pp, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec pièce de titre basane havane, fleuron et double filet dorés en queue (rel. de l'époque), bon état. Edition originale sans mention
Marie Colombier, amie de Sarah Bernhardt l'accompagna en Amérique lors de sa tournée. Mais après une brouille entre les deux amies, Marie Colombier publia cette virulente biographie satirique décrivant une Sarah Barnum à la vie décadente, qui meurt d'une surdose d'absinthe. Elle fut poursuivie pour outrages aux bonnes mœurs, condamnée à trois mois de prison et 1.000 francs d'amende, et le livre saisi et retiré de la vente. L'éditeur le réédita ensuite dans une version expurgée, sans les passages incriminés et avec une lettre explicative de l'auteur... Voir Pascal Pia, “Les livres de l'Enfer”, pp. 473-474, qui consacre plus d'une page à cette affaire qui défia la chronique : "Marie Colombier et Sarah Bernhardt avaient débuté à peu près en même temps au théâtre et dans le demi-monde..." — Marie Colombier (1844-1910) débute au Théâtre du Châtelet le 26 mars 1864 dans le rôle de Paolo dans La jeunesse du Roi Henri. En 1870, elle est repérée par George Sand qui la fait embaucher pour jouer sa pièce L'Autre dont le rôle principal est tenu par Sarah Bernhardt, au Théâtre de l'Odéon. En 1880, Sarah Bernhardt l'emmène pour une tournée théâtrale de huit mois aux États-Unis et au Canada. Marie Colombier en tire deux pamphlets : “Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique” en 1881, puis “Les Mémoires de Sarah Barnum” en 1883. Le scandale est énorme. Octave Mirbeau, très ami avec Sarah Bernhardt, provoque en duel le préfacier du livre, Paul Bonnetain, et le blesse légèrement. Sarah Bernhardt entraîne son fils et le poète Jean Richepin dans une expédition punitive pour saccager l'appartement de Marie Colombier, rue de Thann... « Sarah Bernhardt eût mieux fait de rester chez elle, de s'envelopper dans sa dignité de grande artiste et de laisser le dédain public faire justice d'un livre abominable. Maintenant, le mal est fait ; le volume dont personne n'avait parlé s'arrache ; c'est Sarah qui l'aura voulu ainsi, la colère est toujours mauvaise conseillère. » (Albert Wolff du Figaro, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) ; « Avant le scandale, on avait fait de “Sarah Barnum” un tirage de dix mille. En trois jours, Paris a acheté ces dix mille volumes. La maison Marpon, qui s'était faite l'éditeur anonyme du livre, ne s'était jamais trouvée à pareille fête. (...) le succès de ce mauvais ouvrage est le plus grand succès de librairie de l'année. Et cela va continuer. L'éditeur a été forcé de suspendre la vente avant-hier soir, pour cause d'épuisement de l'édition (...) Les commissionnaires en librairie d'Allemagne, à Leipzig, Stuttgart, Berlin, ont déjà fait des commandes qui se montent à quinze mille exemplaires ; l'Italie en demande autant ; la Russie davantage. Et nous ne parlons pas de la province qui réclame par centaines de télégrammes des envois énormes qu'on ne peut lui faire. (...) La diffamation dont se plaint très justement celle qu'on a voulu peindre aura donc une publicité énorme. Et qui a fait autour de cette diffamation toute cette publicité ? La diffamée, la victime. » (Mermeix dans Le Gaulois, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) . Marie Colombier sera condamnée pour « outrage aux bonnes mœurs » en 1884, et le livre retiré de la vente... — 1862-1883 : Marthe Pigeonnier, comédienne, suit les déboires financiers de Sarah Barnum, comédienne également. Femme entretenue, mais l'argent lui brûle les doigts, elle est toujours "dans la dèche". Extravagante, autoritaire, orgueilleuse, égoïste, sans coeur, jalouse, vulgaire, menteuse, s'évanouissant ou crachant du sang avec ruse, faisant du chantage au suicide, piquant ses amants à sa petite sœur Reine, avec "sa meute de créanciers et d'amants" qui l'entretiennent. Sarah Barnum a une proposition de tournée au Mexique, elle engage sa soeur comédienne également, mais celle-ci tombe malade : elle se rabat sur Marthe Pigeonnier avec le contrat d'Antoinette : "c'est une question de vie ou de mort". Bonne pâte, celle-ci accepte. Le jour de la paye, naturellement, le contrat n'est pas respecté. “Roman” très intéressant sur la (à peine cachée) grande Sarah Bernhardt. La bonne copine, Marthe Pigeonnier est, bien sûr, Marie Colombier, actrice, qui fit effectivement la tournée avec Sarah. Ce livre fit scandale : oser toucher à l'intégrité de la déesse des planches à son apogée ! Les 10.000 livres édités furent confisqués par l'État, un procès fut intenté à l'auteure qui fut condamnée. Le préfacier Paul Bonnetain fut provoqué en duel par Octave Mirbeau, ami de Sarah. Alors, qui est la menteuse ? Marie Colombier, qui aurait pu être jalouse du succès de Sarah, et surtout de son maigre paiement de la tournée de 1881, ... ou Sarah Bernhardt, gloire nationale, proche du duc de Morny, et de Victor Hugo, amante de plusieurs hommes français de premier plan, politique ou littéraire, un "monstre sacré", d'après Jean Cocteau...
Editions Albin Michel 1919. In-12 broché de 280 pages au format 12 x 19 cm. Belle couverture illustrée par S. Meunier. Dos resté assez carré, partiellement recollé, avec infimes manques et petites fentes au bas. Infimes frottis et très légères traces de pliure aux coins. Intérieur frais. Très bel état général, pour ce livre fragile. Exemplaire sans mention. Rare édition originale, ornée d'une cordiale dédicace, autographe, signée, de André de Lorde à Victor Ullmann, directeur du Théâtre Sarah Bernhardt .
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Plon, Omnibus, 1993. In-8 broché, 1077 pages, excellent état.
LES MÉMOIRES DE SARAH BARNUM ( Sarah Bernhardt ) Marie Colombier avec une préface de Paul Bonnetain vol. in8, 180x120, relié demi cuir, 332pp, complet, bon état intérieur Paris chez tous les libraires 1883 Marie Colombier débute au Théâtre du Châtelet le 26 mars 1864 dans le rôle de Paolo dans La jeunesse du Roi Henri3. En 1870, elle est repérée par George Sand qui la fait embaucher pour jouer sa pièce L'Autre dont le rôle principal est tenu par Sarah Bernhardt, au Théâtre de l'Odéon. En 1880, Sarah Bernhardt l'emmène pour une tournée théâtrale de huit mois aux États-Unis et au Canada. Marie Colombier en tire deux pamphlets : Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique en 1881, puis Les Mémoires de Sarah Barnum en 1883. Le scandale est énorme. Octave Mirbeau, très ami avec Sarah Bernhardt, provoque en duel le préfacier du livre, Paul Bonnetain, et le blesse légèrement. Sarah Bernhardt entraîne son fils et le poète Jean Richepin dans une expédition punitive pour saccager l'appartement de Marie Colombier, rue de Thann. ref/c27/2