Presses universitaires de France 1956 1956.
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Furne et Cie | Paris 1836 | 13 x 21.60 cm | 10 volumes reliés
Nouvelle édition chez Furne illustrée de 47 figures (Johannot, Raffet, Scheffer) dont 27 portraits, et une grande carte dépliante du théâtre de la guerre au dernier tome in fine. Bien que l'édition ait connu de multiples rééditions après 1850, toutes les éditions des années 1830, proches de l'originale et de la première illustrée, sont beaucoup plus rares. Cette édition différe de la première illustrée par un plus grand nombre de portraits qui ont remplacé la suite réalisée par Ary Scheffer, dont se trouve présent une sélection. In-fine, le discours de M. Thiers lors de sa réception à l'Académie française. Reliure en demi veau glacé rouge cerise d'époque. Dos lisse de deux fers restauration, d'un fer en miroir central, de filets à froid et dorés, gras et maigres, de roulettes en queue et tête. Pièce de titre et de tomaison de veau noir. Tranches marbrés reprenant les motifs des contreplats. Rousseurs éparses. Traces de frottement. Bel ensemble en reliure romantique d'époque. Adolphe Thiers, le deuxième président de la République française, et le premier de la troisième République, après la chute de l'Empire, fut également un journaliste et un historien. L'histoire de la Révolution française , publiée en volumes successifs de 1823 à 1827, sera saluée par Chateaubriand, Sainte-Beuve et Stendhal et connaîtra un vif succès. C'est la première histoire complète de la Révolution française. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Félix Alcan, s.d. (1929), 3 vol. in-12, xxxii-381, 427 et 455 pp, traduit de l'anglais par Jules Roche, brochés, bon état
Dans ce livre sauvage et fou qui n’a jamais été réédité en France depuis cent ans, mais qui fut très lu en son temps, l’historien britannique Thomas Carlyle raconte la Révolution de manière peu orthodoxe. Tome I : La Bastille. Tome II : La Constituante. Tome III : La Guillotine. — Thomas Carlyle (1795-1881) est un écrivain, satiriste et historien écossais, dont le travail eut une très forte influence durant l'époque victorienne. — "Plusieurs études ont souligné la popularité et l'influence de la Révolution française de Thomas Carlyle. Paru pour la première fois en 1837, réédité à de nombreuses reprises, tiré à des dizaines de milliers d'exemplaires, ce récit a été la représentation dominante de la Révolution française en Grande-Bretagne pendant tout le XIXe siècle, et au-delà. L'ouvrage porte la marque du changement de perspective opéré pendant la décennie qui a précédé sa publication : le « souffle » de la Révolution y est rendu. Mais le peuple, la populace, y sont violents voire féroces, contribuant ainsi à entretenir un stéréotype britannique du XIXe siècle qui opposait le pacifisme du peuple anglais à la brutalité des Français. Et le jacobinisme est fustigé par une histoire dont le premier héros est Mirabeau." (Fabrice Bensimon, L'écho de la Révolution française dans la Grande-Bretagne du XIXe siècle, 2005) — "Dans le premier volume de son histoire de la Révolution française, Carlyle décrit la fameuse procession qui avait ouvert les États généraux du clergé de la noblesse et du tiers état à Versailles, le 4 mai 1789. Il invite le lecteur à jeter sur elle, comme lui, «un regard prophétique». Il isole dans la foule les personnages auxquels la Révolution réserve un bel avenir. Parmi eux, les plus importants sont Mirabeau et Robespierre. Honoré Gabriel Riquetti de Mirabeau devait devenir le leader officieux du tiers état. (...) Tout comme Louis XIV avait déclaré « L’État c’est moi », Mirabeau aurait pu dire « L’Assemblée nationale, c’est moi ». Le contraste avec l’obscur avocat d’Arras, Maximilien Robespierre, est délibérément souligné : « Mais, si Mirabeau est le plus grand, lequel de ces six cents pourrait être le plus misérable ? Signalerons-nous cet homme mince, âgé de moins de 30 ans, portant des lunettes, d’un aspect inquiet, insignifiant, les yeux ternes (lorsqu’il retirait ses verres), circonspects et attentifs, le nez en l’air, flairant avec anxiété l’incertitude des temps futurs ; le teint bilieux des hépatiques, dont la nuance finale pourrait être verdâtre. » Pour l’historien Richard Cobb, Carlyle « aborde la Révolution en quête d’un Héros ». Mirabeau, bien qu’encore très loin de le satisfaire, est son meilleur candidat, jusqu’à sa mort brutale en 1791; mais Robespierre est pour lui l’antihéros par excellence. (...) D’Edmund Burke à Simon Schama, de nombreux exégètes de la Révolution l’ont décrite comme une erreur inutile et gratuitement sanglante. Ce n’est pas l’opinion de Carlyle. Pour lui, la Révolution est un phénomène transcendant, « le Phénix du monde, consumé dans le feu et renaissant dans le feu (...) : la mort et la naissance d’un monde ». Se demander d’où elle venait et où elle allait, c’était poser des questions sans réponse. Au lieu d’analyser – tâche vaine, dans ces conditions, à ses yeux du moins –, Carlyle cherche à évoquer et à décrire. À la fin du premier volume, il dépeint dans des termes apocalyptiques, « le Sans-Culottisme, surgissant de la fumée des Enfers avec ses têtes multiples et son haleine de feu et demandant: “Que pensez-vous de moi?”». Il fait ainsi de la figure du sans-culotte un monstre inconnaissable. Dans le deuxième volume, Carlyle décrit les célébrations à Paris du premier anniversaire de la prise de la Bastille la fête de la Fédération au Champ-de-Mars, qu’il rebaptise «la fête des Piques». […] Plus loin, il compare cette fête célébrant ouvertement l’acceptation de la Révolution par Louis XVI à un mariage aussi tendre qu’insensé devant lequel, au milieu des feux d’artifice et des réjouissances, les anciens hocheraient la tête d’un air entendu, conscients que l’union serait amère et malheureuse. Moins d’un an après la fête de la Fédération, les relations entre Louis XVI et la nation étaient devenues impossibles; Mirabeau était le dernier espoir de réparation, et Mirabeau agonisait: il «ne put vivre une année de plus, pas plus qu’il n’aurait pu vivre encore pendant mille ans». Il mourut le 2 avril 1791. Carlyle n’est ni le premier ni le dernier à imaginer que la Révolution aurait pris une tout autre tournure si Mirabeau avait survécu. (...) Le troisième tome du livre s’intitule fort à propos «La guillotine», puisque c’est après l’effondrement de la monarchie que l’instrument d’exécution est installé pour la première fois près du palais des Tuileries (soit sur la place du Carrousel, soit sur la place de la Révolution, l’actuelle place de la Concorde). La première utilisation publique de cette invention, qui doit son nom au docteur Guillotin, remonte au 25 avril 1792. Mais, ce jour-là, elle avait servi à exécuter un criminel devant l’Hôtel de Ville. Ce déplacement de la guillotine à côté du palais des Tuileries recelait un symbolisme sinistre. Qu’allait-il arriver à Louis XVI ? « Il est malheureux, bien que naturel, note Carlyle, que l’histoire de cette période ait été si souvent écrite dans l’exaltation. Tout n’est qu’exagération, exécration, hurlements; et par-dessus tout, obscurité. » On ne peut pas dire que lui-même ait fait beaucoup pour ramener le calme. Assurément, lui aussi exagère et embellit. Sur Robespierre en septembre 1792, il écrit: « L’incorruptible Robespierre n’y manque pas, maintenant que le fort de la lutte est passé ; l’homme au teint verdâtre y siège à la dérobée, ses yeux de chat sont excellents dans le crépuscule ». « Pauvre Robespierre, notait Richard Cobb, qui pouvait à peine voir à la lumière du jour et qui devait porter des verres teintés. » D’où, si ce n’est de son imagination, Carlyle a-t-il tiré le détail d’un Robespierre qui, tel un chat, voyait mieux dans le noir ? Mais Carlyle est aussi capable d’une juste concision. (...) La phrase: « À l’intérieur, cette mort du roi a divisé tous les amis, et à l’extérieur, elle a uni tous les ennemis » est un condensé brillant des conséquences du procès et de l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793. (...) Quand il en arrive à la Terreur, Carlyle aborde de front la difficulté d’en écrire l’histoire. À première vue, au sujet des « horreurs de la Révolution française », il y avait « beaucoup à dire et à hurler ». Mais ces horreurs ne sont, selon lui, que l’ombre du phénomène, et non le phénomène lui-même. (...) La haine que Carlyle voue à Rousseau, et son mépris pour le rôle qu’ont joué ses idées et ses partisans dans la Révolution nourrissent l’ensemble de l’œuvre. Il conseillait à ses collègues historiens de reconnaître que la Révolution, phénomène sans précédent, avait dévoilé de nouvelles lois de la nature, impossibles à décrire avec les mots et les théories d’autrefois. Pour l’heure, les historiens devaient renoncer à la prétention de nommer ou de raconter de manière définitive la Révolution, et la regarder honnêtement, en ne nommant que ce qu’ils pouvaient, morceau par morceau. Il ne trouvait en elle rien de constructif, seulement l’évangile de Rousseau, théorème devenu credo, et dont l’application détruisit tout ce qui pouvait l’être." (Ruth Scurr, Times Literary Supplement, traduit dans BoOks 34, 2012)
s. d. [1952] | - | 12 feuillets
Manuscrit autographe de 12 pages sur feuillets à carreaux, rédigé à l'encre bleue, nombreux passages soulignés. Ensemble de réflexions inédites de Jean-Paul Sartre portant sur la structure sociale et l'idéologie bourgeoise, écrites probablement en 1952 dans le cadre d'un projet de scénario sur la période révolutionnaire. Cette série de dialogues intérieurs sur la nature du pouvoir individuel et collectif constituent une première ébauche des idées développées dans son chef-d'uvre de 1960, la Critique de la raison dialectique. à travers l'exemple de la Révolution française et de la Terreur, Sartre s'interroge sur le rôle du citoyen et de la propriété en invoquant les écrits de Kant, Marx, Rousseau, Hobbes, Saint Paul et Luther. * Cet ensemble de feuillets présente de nombreuses similarités dans son contenu et sa forme avec deux manuscrits antérieurs à 1953 et aujourd'hui conservés à l'Université d'Austin, Texas (manuscrit «?Liberté Egalité?», fonds Harry Ransom Humanities Research Center) et à l'Université d'Ottawa (manuscrit «?Scénario / Joseph Le Bon?»). Une référence dans notre manuscrit à une étude de Jean Vialatoux sur Hobbes, rééditée en 1952, corrobore davantage sa datation dans le courant de cette année. On reconnaît à travers ces feuillets le style de notation sartrien, composé d'affirmations et de notes fulgurantes s'attaquant aux systèmes et structures sociales?: «?car le bourgeois ne peut tirer son sacré que de lui-même?», «?On est sacré en tant qu'esclave du souverain qui défend chacun de ses esclaves contre les autres esclaves?». C'est l'occasion pour le philosophe de déployer de nombreux raisonnements et syllogismes, ainsi que pour le lecteur de suivre en détails son cheminement intellectuel?: «?Qu'est-ce que donc que le souverain par rapport à moi?? 1/ Ma propre volonté mais aliénée. On me la renvoie comme autre. C'est-à-dire que je la réintériorise sous la forme de commandement, de devoir et de loi. Ex?: je possède et cultive ma terre. Je donne mon droit au souverain. Il me confirme dans cette possession?». Au travers d'une série de mises à l'épreuve d'affirmations idéologiques, Sartre analyse le phénomène de la dévolution du pouvoir et la place de la volonté individuelle, et déconstruit ainsi la mystique de l'État dont Hobbes s'est fait le chantre. Le début des années 1950 correspond à une période de grande productivité de l'écrivain, qui créée au théâtre sa scandaleuse pièce Le diable et le bon dieu et se mobilise pour la libération d'Henri Martin, condamné à la suite de son action contre la guerre d'Indochine. En 1952, il se consacre à des projets biographiques avec la publication de son Saint Genet et débute également la rédaction d'un scénario resté inachevé sur la vie d'un révolutionnaire méconnu, le montagnard Joseph Le Bon, destiné à être «?une sorte de biographie philosophique filmée qui repensait les données mises en avant par l'historiographie de la Révolution?» (Philippe Gilles, Construction du personnage et argumentation philosophique (sur un scénario inédit de Jean-Paul Sartre)) dont les ébauches sont aujourd'hui conservées à l'Université d'Ottawa et d'Austin. Ces notes manuscrites font probablement partie d'un ensemble de réflexions préalables à la rédaction de ce scénario, de larges passages étant consacrés à une approche anthropologique et particulièrement novatrice de la Terreur ayant pour but de comprendre l'apparition de la violence dans l'Histoire (dans le manuscrit le «?germe de la Terreur?»)?: «?Il y a terreur quand le pessimisme se change en optimisme sans que la conception originelle de l'homme soit changée. Là alors le Mal devient une broussaille parasitaire à écarter pour retrouver le bien. Le Mal est niant. Si non partons de l'idée que l'Homme est métaphysiquement mauvais par suite d'un acte libre sur lequel on ne peut revenir, il y a pessimisme et non terreur.?» Au-delà de la période révolutionnaire abordée en quelques pages, ce manuscrit reflète les préoccupations et le débat int
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Tome I, Origine de la Révolution - son caractère vol relié demi cuir, in8, 180x140, frottements, bon état int. couvertures d'origines conservées, 488pp Paris. Auguste Vaton 1865 L'origine de la Révolution française peut être attribuée à une combinaison de facteurs politiques, économiques et sociaux qui ont contribué à créer un climat de mécontentement et de désir de changement radical. Voici quelques-uns des principaux facteurs à l'origine de la Révolution française : Crise financière : La France a connu une grave crise financière dans les années précédant la Révolution. Les dépenses excessives de la monarchie, les guerres coûteuses et l'accumulation de dettes ont contribué à l'endettement croissant du pays. Les tentatives de réformes fiscales pour soulager la pression fiscale sur le tiers état ont souvent été bloquées par les privilèges du clergé et de la noblesse, aggravant les tensions économiques. Inégalités sociales : La société française était divisée en trois ordres, avec des privilèges importants pour le clergé et la noblesse, tandis que le tiers état supportait le fardeau de la fiscalité et des inégalités sociales. Cette inégalité dans le système social a alimenté le mécontentement et la demande d'une plus grande égalité. Influences des Lumières : Les idées des philosophes des Lumières, qui prônaient les droits de l'homme, la liberté, l'égalité et la raison, ont circulé largement dans la société française au XVIIIe siècle. Ces idées ont remis en question les fondements de l'ancien régime et ont inspiré des réflexions critiques sur les structures de pouvoir en place. Crises agricoles : Des problèmes agricoles tels que des mauvaises récoltes et des pénuries alimentaires ont exacerbé les tensions socio-économiques. La hausse des prix des denrées alimentaires a entraîné des difficultés supplémentaires pour les classes populaires déjà défavorisées. Influence des révolutions américaine et anglaise : Les succès des révolutions américaine (1775-1783) et anglaise (1642-1651) ont montré aux Français qu'il était possible de renverser un gouvernement établi et d'établir des formes de gouvernement plus démocratiques. Ces événements ont eu une influence considérable sur les esprits des révolutionnaires français. Le caractère de la Révolution française était complexe et a évolué tout au long de son déroulement. Elle a commencé comme une révolte contre l'absolutisme royal et les privilèges des classes dominantes, avec l'aspiration à établir une constitution qui garantirait les droits et les libertés fondamentales du peuple. Cependant, au fur et à mesure que la Révolution progressait, elle est devenue de plus en plus radicale, avec l'émergence de factions politiques plus extrêmes. La période de la Terreur, qui a suivi l'exécution du roi Louis XVI en 1793, a été marquée par une répression brutale des opposants politiques, entraînant des milliers d'exécutions. La Révolution française a également vu l'émergence de mouvements populaires et d'organisations politiques, tels que les Jacobins, qui ont exercé une influence importante sur les événements révolutionnaires. Des réformes sociales et économiques importantes ont été entreprises, y compris la suppression des privilèges de la noblesse et du clergé, ainsi que l'abolition des droits féodaux. En fin de compte, la Révolution française a radicalement transformé la société et la politique en France, tout en ayant des répercussions durables sur l'ensemble de l'Europe et au-delà. Elle a mis en avant des idéaux tels que la liberté, l'égalité et la fraternité, tout en montrant les défis et les dangers d'un changement social rapide et turbulent. ref/c85