Sans date.
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Bon état
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Paris, Lanée, successeur de Longuet, C1860, Bon état.
Hachette, 1979, in-8°, 350 pp, préface de Pierre Goubert, sources, biblio, liste des noms de lieux cités, broché, couv. illustrée, bon état
Panorama de l'activité rurale en Brie au XVIIe siècle et analyse de la vie quotidienne des villages sous Louis XIV. — "Étude d'histoire sociale, fondée sur le Mémoire de la généralité de Paris, rédigé en 1699, et sur le dépouillement d'archives administratives, judiciaires, ecclésiastiques et notariales conservées à Melun. Après avoir décrit les cadres de la vie rurale en Brie à la fin du XVIIe siècle et la hiérarchie féodale des terres, Émile Mireaux montre que la prépondérance de la grande propriété y est récente, et qu'elle résulte d'un accaparement. Le tableau qu'il brosse de la vie et de l'activité économique des fermes et des villages, des rapports entre villageois, citadins, châtelains et gens d'Église est précis et vivant." (Revue française de science politique) — La Brie est une région naturelle située dans la partie orientale du bassin parisien, approximativement entre les vallées de la Marne au nord, de la Seine au sud et la côte d'Île-de-France à l'est. Elle couvre une superficie d'environ 5.000 km2. D'un point de vue géographique, on distingue une Haute-Brie (autour de Meaux) et une Basse-Brie (autour de Provins). Historiquement parlant, on distingue la Brie française (Brie-Comte-Robert), la Brie champenoise (Meaux) et la Brie pouilleuse (Château-Thierry). — "Aux premières pages de ce livre remarquable M. Emile Mireaux évoque l’histoire « événementielle », celle des empires, des guerres et des révolutions. Il y ajoute celle de la pensée et des lettres. Laissons la pensée qui nous obligerait à nous interroger sur sa valeur. Il suffit de constater que les « lettres » et l’objet qu’elles choisissent généralement : les modes différentes de l’amour, comptent pour peu sur le fond. M. Emile Mireaux dit : la toile de fond — de l’histoire des conditions vraies de la vie, le travail — il s’agit ici de celui de la terre, le salaire qu’en reçoivent ceux qui l’accomplissent, et le profit de ceux à qui cette terre appartient. C’est pourquoi il me semble que ce livre est important. Il l’est d’autant plus que son auteur ne peut être accusé de conclusions tendancieuses. Il expose le résultat de ses recherches ; elles rejoignent les observations que l’on pourrait faire aujourd’hui dans la Brie. L’agriculture s’y exerce au profit d’un « régime capitaliste de grande propriété et de grande exploitation ». Ce régime a commencé à s’établir à la fin du quinzième siècle pour trouver sous Louis XIV une forme que la Révolution n’a fait que confirmer. Les bénéficiaires seuls en furent changés. M. Emile Mireaux s’appuie sur une remarque de Camille Jullian qui avait vu, à la suite des troubles de la seconde moitié du troisième siècle en Gaule, que la grande propriété sort toujours plus grande encore d’une période d’anarchie. La misère issue de la guerre de Cent Ans avait dépeuplé la terre connue ; elle appartenait depuis trois siècles aux paysans qui l’avaient reçue à mesure que les défrichements créaient les parcelles cultivées de manière quasi communautaire. Un fait nouveau apparut dans la distribution des terres qui se fit au début du seizième siècle. On chercha bien à retenir le petit peuple et les artisans nécessaires à la société rurale, mais pour la première fois des baux portant sur de grandes superficies furent consentis à ceux que M. Mireaux nomme les laboureurs. Il cite en exemple : 120 arpents (47 hectares) à Sucy-en-Brie, 140 arpents (54 hectares) à Mory, 148 arpents (63 hectares) à Rozoy. Souvent un même bénéficiaire cumula plusieurs baux. Ainsi serait apparu dans la région parisienne la constitution de grandes propriétés formées par des terres tenues en roture. Les conséquences en furent nombreuses. Elles durent encore. Je ne peux pas ici suivre toutes les analyses de M. Emile Mireaux. Cette révolution, écrit-il, dura deux siècles, ce qui est peu dans l’histoire d’une nation. Les « riches laboureurs », pour parler comme La Fontaine, ou les marchands qui, à Rozoy, avaient accaparé les huit dixièmes des terres baillées à cens, eurent des héritiers qui prirent rang parmi les bourgeois et les anoblis. Ils rejoignent les rangs de la bourgeoisie parisienne, de la noblesse de cour et des hommes d’Eglise qui par achat ou par legs provoqués se constituent des placements sûrs. La terre est alors le meilleur de ces placements. En 1588, le chapitre de Notre-Dame cède à la Grande Paroisse 300 arpents de terres en friche (127 hectares) au greffier en chef du bailliage de Montereau. Ce domaine sera au dix-huitième siècle celui de M. de Trudaine, seigneur de Montigny. Chaque période de troubles donne lieu à de nouvelles distributions de la terre, allant de plus en plus au profit des classes supérieures, riches ou aisées, et au détriment de la classe paysanne qui a été progressivement évincée. Cette classe paysanne, on la retrouve dans les ouvriers de culture et les manouvriers employés par les « riches laboureurs » qui font figure déjà d’industriels. Et ceux-ci travaillent aussi pour des propriétaires qui ne résident pas et ne prennent aucune part, sauf de rares exceptions, au travail qui s’accomplit pour eux. Il arrive ainsi que la Brie paie en location quelquefois plus qu’elle ne recevra de Paris par la vente de ses produits. Les années de récolte abondante lui sont aussi désastreuses, à cause de la baisse des prix, que celles de disette où elle n’a pas assez à vendre après avoir dû prélever ce qui est nécessaire à la consommation de la ferme et à celle des bêtes. Autant que le permettent les chiffres qui résultent de ce genre de recherches, M. Emile Mireaux estime à 17,5 pour cent la part du revenu qui va aux propriétaires. Proportion considérable, écrit-il, à laquelle il faut ajouter la dîme qui est supérieure elle-même au produit de l’impôt. On lira le chapitre Revenus et niveaux de vie, qui traite de cette question. L’une des conclusions les plus intéressantes de ce livre note le renversement qui s’est fait à notre époque : la ville industrielle et commerçante prenant quelquefois en charge l’agriculture nécessaire et frappée d’anémie. Sous Louis XV, la ville était un « compartiment économiquement sous-développé ». La civilisation était agricole. La Brie, en l’occurrence, nourrissait et finançait Paris." (Robert Coiplet, Le Monde diplomatique, 1959)
Hachette, 1958, in-8°, 352 pp, 4 plans de l'époque sur 2 pl. hors texte, notes, biblio, liste des lieux cités, broché, bon état
Panorama de l'activité rurale en Brie au XVIIe siècle et analyse de la vie quotidienne des villages sous Louis XIV. — "Etude d'histoire sociale, fondée sur le Mémoire de la généralité de Paris, rédigé en 1699, et sur le dépouillement d'archives administratives, judiciaires, ecclésiastiques et notariales conservées à Melun. Après avoir décrit les cadres de la vie rurale en Brie à la fin du XVIIe siècle et la hiérarchie féodale des terres, Emile Mireaux montre que la prépondérance de la grande propriété y est récente, et qu'elle résulte d'un accaparement. Le tableau qu'il brosse de la vie et de l'activité économique des fermes et des villages, des rapports entre villageois, citadins, châtelains et gens d'Eglise est précis et vivant." (Revue française de science politique, 1959) — La Brie est une région naturelle située dans la partie orientale du bassin parisien, approximativement entre les vallées de la Marne au nord, de la Seine au sud et la côte d'Île-de-France à l'est. Elle couvre une superficie d'environ 5.000 km2. D'un point de vue géographique, on distingue une Haute-Brie (autour de Meaux) et une Basse-Brie (autour de Provins). Historiquement parlant, on distingue la Brie française (Brie-Comte-Robert), la Brie champenoise (Meaux) et la Brie pouilleuse (Château-Thierry).
Dammarie-les-Lys, Editions Amatteis, 1986, gr. in-8°, ix-235 pp, préface de Théophile Thuillier, iIllustrations de Servin, Yon, Bœtzel, Hamel, Lunel, Mansuy, Panché, etc. dans le texte et sur 18 planches à pleine page ou sur double page (comprises dans la pagination), 3 pages de chansons avec les partitions, broché, couv. illustrée, bon état. Réimpression en fac-similé (dans un plus grand format) de l'édition originale au format in-12 de Coulommiers, 1883
Etudes des moeurs briardes et coutumes villageoises dans le département au début du XIXe siècle – Les noces de nos grands-parents – Le baptême du nouveau-né – La « Veille » au village – Le vin des morts – Les O de l'Avent – La Rinette – Le gaufrier ensorcelé – La fête des vignerons – Le réveillon – Le carnaval – Les enfants de coeur et le Tartellage – L'eau bénite du maître d'école – Une journée de vendange – Le Marc – Payer à la dragonne – Battre la charrée – Le congé – Les Feux de Saint-Jean. — Enfant de Villiers sur Morin, Jules Grenier est né en 1844 d'un père vigneron. Très jeune à l'âge de quatre ans, il perd l'usage de ses jambes à cause d'une typhoîde. Après l'école primaire, malgré une mauvaise santé, il rentre comme apprenti chez un tailleur à Villiers. Il collectionne petit à petit les anecdoctes, les trditions et les dictons de la vie dans son pays tout en s'intéressant de très près à la recherche historique sur la Brie. Jules Grenier envoie ses premières notes au “Publicateur” en 1865 à Meaux en y ajoutant des des croquis de la vie quotidienne de la vie paysanne briarde. Son frère Alphonse, tambour à Crécy, part défendre Paris en 1870. Jules se fait journaliste et écrit au jour le jour dans son carnet sur le récit de l'invasion allemande. Ce qui donnera en collaboration avec son frère “Le journal d'un mobile de Seine et Marne à la défense de Paris”. Son style le fera remarquer et il collaborera à l'Almanach Historique de Seine et Marne et à l'Almanach le Briard. Curieux de tout, il s'intéresse à la sténographie et fonde en 1877 le Cercle de la Brie et une “Gazette sténographique de Seine et Marne”. En 1882, il publie chez un libraire-éditeur à Coulommiers “La Brie d'Autrefois” qui aura un grand succès. Souffrant de plus en plus, il continue malgré tout et fait ériger un monument à la mémoire du peintre paysagiste Amédée Servin, fondateur de la colonie artistique de Villiers sur Morin, qui a illustré les récits de son ouvrage. Puis il s'occupe d'un projet sur le chemin de fer local et fait éditer une brochure à ce sujet en 1887. Il meurt en 1888, à l'âge de quarante-quatre ans. — "Quel Parisien, à la fin du XIXe siècle, n'avait entendu évoquer Crécy ou Villiers-sur-Morin, Coutevroult ou Montbarbin, La Ferté-Gaucher ou Coulommiers ? Tous ces noms étaient vite devenus familiers aux citadins de l'époque, amateurs de parties de campagne et sensibles au charme de cette contrée toute proche de la capitale, vantée par les poètes, les peintres et les publicistes, pour son irremplaçable lumière et la qualité à la fois luxuriante et intimiste de ses sites. Pourtant, c'est bien loin de toute mode passagère et de tout folklore complaisant ou mythique, que Jules Grenier, l'auteur de “La Brie d'Autrefois”, travaille pendant de nombreuses années sur la Brie, sa région natale, multipliant les études et les croquis et publiant, en 1883, avec le concours (à titre gracieux) de peintres devenus ses amis, ce qui demeure son oeuvre capitale. Natif de Villiers-sur-Morin et ayant passé les quarante-quatre ans de sa courte vie (1844-1888) dans ces lieux élus par les artistes paysagistes, il a eu pour seule ambition, tout au long de son existence, de faire connaître et aimer cette Brie d'autrefois dont il s'était employé à retrouver les moeurs et les coutumes. Impossible de comprendre une région aussi attachante et aussi singulière que cette Brie des bords du Grand-Morin, ses sites naturels et architecturaux, ses fermes solidement retranchées, cette impression de puissance et de prospérité qui s'en dégageait, sans connaître les usages qui lui avaient permis de se perpétuer. Aussi les facéties pré et post-nuptiales, les gronderies de la Rinette, le vin des morts et les veilles au village, les farces de l'Accli et le peloton d'épingles qui permet le congé, le mode de payer à la dragonne et l'habitude de battre la charrée, longuement (et plaisamment) racontés ici, ne sont-ils pas les entractes insignifiants d'une vie dure et laborieuse, mais l'expression même des croyances et des mentalités séculaires du lieu. A ce titre, elles répondront sans aucun doute à la curiosité de tous les amoureux du passé." (Micberth)
Brie-Comte-Robert mprimerie E. Thomas 1899 -in-12 broché une plaquette, brochée gris souris (paperback) in-douze (12,5 x 16 cm), dos muet (spine - no title), première de couverture imprimée en noir (front cover printed in black) et illustrée d'une vignette en noir aux armes de Brie-Comte-Robert, envoi autographe manuscrit de l'auteur à l'encre brune au dos de la 1ère de couverture, orné de 5 gravures in-texte en noir, 18 pages, 1899 Brie-Comte-Robert Imprimerie E. Thomas Editeur,
tirage à part...extrait du Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Brie-Comte-Robert...................RARETE............en trés bon état (very good condition). en trés bon état