Le Grand livre du mois 1998 1998.
Reference : 400025888
Bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
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1018 1992 1992. Pelham Grenville Wodehouse - L'inimitable Jeeves / 10/18 1992
Bon état
Reference : albdda3e442bdbe87b1
Fran Irene. Cleopatra or inimitable. In Russian (ask us if in doubt)/Fren Iren. Kleopatra ili nepodrazhaemaya. The lives of remarkable people. (LZL). Series of biographies. Issue 796. M. Young Guard 2004. 479 p. SKUalbdda3e442bdbe87b1.
Democratic Books. 2011. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Coiffe en tête abîmée, Intérieur frais. 191 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte. 2e plat légèrement plié.. . . . Classification Dewey : 928-Ecrivains
Classification Dewey : 928-Ecrivains
S.n., S.l. s.d. (1920), 22,5x18cm, une page recto-verso.
Lettre autographe signée du comte dandy, 55 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze dans laquelle Robert de Montesquiou, fin et confirmé collectionneur, s'insurge contre le fait que son correspondant conteste la véracité d'un dessin d'Ingres faisant partie de sa collection privée. Piqué dans son vif de collectionneur averti, il consent tout de même, en toute mansuétude reconnaissante, à ne pas en tenir rigueur à Henri Lapauze. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "7 décembre, je vous ferai tout d'abord remarquer, mon cher confrère, que me voici de votre part, en butte à cette forme d'indignité qui menace les collectionneurs complaisants, auxquels on finit par contester l'authenticité des objets d'art communiqués ou prêtés par eux, sur instante demande. Rougissez ! Le dessin est signé d'Ingres et daté de 1835. Ce qui, selon moi, et contrairement à votre insinuation, le signe davantage, c'est précisément son inimitable faire, au point que si, contre toute vraisemblance, l'oeuvre était d'un autre maître, il faudrait le regretter pour Ingres. Quant au modèle, l'attribution est moins sûre. On me l'a donnée pour un Liszt adolescent, et c'est vraisemblable. Mais je n'affirme rien, et d'ailleurs, cela m'est égal. En résumé, s'il m'avait, tout d'abord, paru regrettable que cet inique traitement me vînt de vous, je l'ai préféré ensuite, à cause de beaucoup de bons et d'inoubliés offices qui me permettent de vous pardonner. Allez et ne pêchez plus ! Cte Robert de Montesquiou. P.S. Je pourrai me procurer une indication de vente, que je vous donnerai." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Perrin, 1987, in-8°, 414 pp, 16 pl. de gravures hors texte, un fac-similé, biblio, broché, couverture illustrée d'un portrait de la comédienne, bon état (Coll. Terres des Femmes)
On l'a surnommée "le diamant de la Comédie Française". La Révolution, le Directoire et le Consulat, l'Empire, les deux Restaurations et la Monarchie de Juillet l'ont vu étinceler. Son histoire est aussi celle du théâtre et des moeurs sous tous ces régimes. — "Son père naturel, Jacques-Marie Boutet, dit Monvel, était un comédien célèbre. Sa mère, d'abord "ambulante" au Palais-Royal, s'était ensuite essayée au théâtre ; lorsque Monvel l'eut abandonné, elle l'avait remplacé par un comique : Valville. Françoise, Marie, Hyppolyte Boutet semblait donc prédestinée à faire carrière sur les planches. De fait, la sienne fut on ne peut plus brillante, à la Comédie-Française et durant plus de quarante ans : il s'agit de Mademoiselle Mars. Longtemps vouée aux "ingénuités", elle était aisément passée aux emplois de grande coquette ; son coup d'éventail, inventé pour une "sortie" de Célimène, était si réussi qu'il devint une tradition. Une élégance innée, des matières très Ancien Régime, sa bonne éducation renforçaient une grâce et un naturel que n'en finissaient pas de louer les critiques. Napoléon voyait, en elle, "la première actrice de l'Europe", et d'innombrables admirateurs étaient sous le charme d'une voix exquise de douceur et de "moelleux", qu'elle avait conquise sur la raucité originelle de son organe vocal. Du caractère : on connait ses démêlés avec Victor Hugo, à propos du fameux hémistiche d'Hernani. "Mauvaise camarade et honnête homme", a-t-on dit. Dure, assurément, lorsque sa carrière était en jeu, Mademoiselle Mars était "une amoureuse", souvent meurtrie par ses amants, peu nombreux, parmi lesquels on doit désormais compter le baron Gérard, grâce au flair et à la méticulosité de sa biographe. Attachée passionnément à faire revivre une comédienne dont elle se sent proche parce qu'elle a repris à peu près tous ses rôles, et dans ce même Théâtre-Français qui avait vu Mademoiselle Mars triomphante sous le Directoire, le Consulat, l'Empire, les deux Restaurations et la monarchie de Juillet, Micheline Boudet met également en scène tous les grands acteurs de l'époque, Mlle Contat, Talma, Mlle George, ainsi qu'une foule d'écrivains, peintres, hommes politiques qui furent les amis de l' "inimitable". Un très beau et très vivant travail d'historienne." (Le Monde, 10 avril 1987)