Desclée de Brouwer 1935 1935.
Reference : 300032147
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Précieux volume conservé dans son élégante et intéressante reliure parisienne strictement de l’époque, très proche des reliures alors réalisées pour le bibliophile de la Renaissance Marcus Fugger (1529-1597). Paris, Jean Longis, 1553. In-8 de (8), 191 ff. Les gardes et les contreplats sont couvertes d’annotations manuscrites anciennes. Veau blond, double encadrement de trois filets à froid avec petits fleurons dorés aux angles, fleuron central argenté, dos à nerfs orné de filets à froid et d’un petit fer répété, mors et coiffes restaurés. Reliure parisienne de l’époque de belle facture proche de celles réalisées pour Marcus Fugger. 166 x 102 mm.
Edition originale de la traduction française établie par Etienne de la Planche, des trois derniers livres des Apophtegmes. Les cinq premiers livres avaient déjà été traduits en français par Antoine Macault. Brunet, II, 1040 ; Bibliotheca Belgica, E392. Dédiée à Jean Brinon, seigneur de Villennes, conseiller au Parlement de Paris, elle fut partagée entre Jean Longis et ses confrères parisiens Vincent Sertenas et Etienne Groulleau. Érasme publia les « Apophtegmes » pour l’éducation des Hommes d’État. Il veut ici « célébrer l’art d’être spirituel. Il le fait en traduisant et en commentant Plutarque. La scène est presque toujours la même : on pose inopinément une question à un général ou à un homme politique de Sparte. D'autres seraient pris au dépourvu. Les Spartiates, jamais. Ils répondent avec finesse, subtilité, élégance, qualités bien notées dans les marges du recueil. Parfois, avec une certaine rosserie. Le contenu de leurs réponses n'est pas la chose la plus importante. Homme du nord, Érasme aime autant que Castiglione et les grands Italiens le plaisir des bons mots. Si on l'oublie, on réduit le sens de sa culture comique. » (Daniel Ménager). « Signe évident de succès, le recueil latin de plus de 3 000 dits mémorables qu'Érasme publia à partir de 1531 sous le titre d'Apophthegmatum opus, fut réimprimé quelque soixante-dix fois en l'espace d'un demi siècle. Et comme s'il ne suffisait pas de pourvoir aux besoins intellectuels d'un public plus ou moins érudit, voici que rapidement se mirent à fleurir des traductions à l'intention de lecteurs pour qui, apparemment, la connaissance du latin n'allait plus de soi. Ainsi, s'il faudra attendre 1672 pour voir sortir des presses une édition néerlandaise, il en parut une anglaise en 1542, une italienne en 1546 et une espagnole en 1549. Non point que les Français, quant à eux, ne s'y soient pas intéressés : dès 1536, Antoine Macault s'attaqua non pas à une traduction, qui relève de l'imitatio, mais à une translation, qui appartient à l'inventio, des cinq premiers livres ; ce labeur, Etienne de Laplanche allait le compléter dix-sept ans plus tard. Qui plus est, dans les années qui suivirent, Guillaume Haudent et Gabriel Pot devaient même prétendre y trouver matière à en tirer des poésies ! Dès lors, le nombre de compatriotes qui se sont attachés à transposer le recueil d'Érasme, aussi bien que la rapidité avec laquelle ils se sont mis au travail ont de quoi nous intriguer, au point que l'on peut se demander si, au-delà d'un désir fort louable de vulgarisation, et d'une aspiration bien compréhensible, sur les brisées d'un si illustre maître, à la gloire littéraire, d'autres ambitions plus ou moins explicitement énoncées ne se laissent pas discerner. C'est à la lecture de ces exemples que l'on se rend compte à quel point, dès le milieu du XVIe siècle, le français s'est suffisamment démarqué du latin pour pouvoir se prétendre à son tour langue littéraire à part entière. Tant s'en faut, en effet, que Rabelais ait été le seul à se livrer à la truculence verbale : Macault et Etienne de Laplanche prouvent qu'elle est en réalité le fait de toute leur époque. Pour quelque raison que ce soit, mièvrerie esthétique, pruderie intellectuelle, austérité morale ou tyrannie dogmatique, les siècles suivants, à commencer par le XVIIe, allaient se charger de canaliser, voire de brider cette énergie créatrice qui, du coup, fait précisément l'originalité du XVIe. Faut-il le regretter? Il est vrai que de la sorte, le français a perdu en spontanéité ce qu'il a gagné en longévité, au point qu'à presque quatre siècles de distance, les pièces de Corneille se lisent encore sans trop de difficulté. Et si, dès cette époque, se sont mises à fleurir des Belles Infidèles qui se sont épanouies en genre littéraire à part entière, simultanément surgit le débat de fond entre l'école et la rue. » Louis Lobbes. Etienne de Laplanche, avocat au parlement de Paris au XVIe siècle, s’est immortalisé par la traduction qu’il a donnée des cinq premiers livres des Annales de Tacite et des trois derniers livres des Apophtegmes d’Érasme. Précieux volume conservé dans son élégante et intéressante reliure parisienne strictement de l’époque, très proche des reliures alors réalisées pour le bibliophile de la Renaissance Marcus Fugger (1529-1597).
conservées dans leur première reliure estampée à froid. Strasbourg, 1523, 1525. Cologne, 1525. Argentorati, Iohannem Heruagium, 1525. [Suivi de] : Erasme. De octo orationis partium constructione libellus, tum elegans imprimis, tum dilucida brevitate copiosissimus. Erasmo roterodamo autore. A la fin « Augustae Vindelicorum, in officina D. Sigismum Grim, 11 Aout Anno 1523. » [Suivi de] : Valla. Laurentii vallae elegatiarum adeps, exeius de lingua latina libris per Bonum Accursium Pisanum studiosissime collectus. (Les élégances de la langue latine). Apud Sanctam Romanorum Colonia, 1525. Soit trois textes reliés en un volume in-8 de I/ 184 ff., le dernier blanc ; II/ (28) ff. ; III/ (1) p. de titre, 148 pp., (10) pp. d’index, (1) p.bl. Nombreuses annotations manuscrites sur les 2 derniers ff. du 1er texte. Relié en peau de truie estampée à froid sur ais de bois, dos à nerfs, attaches et fermoirs de laiton. Reliure de l’époque. 148 x 100 mm.
Réunion en éditions fort rares et très précoces de trois grands textes fondateurs de la Renaissance, en philologie et grammaire, d’Erasme et de son maître Laurent Valla. Laurent Valla, « le plus grand humaniste de la première moitié du XVe siècle » naquit à Rome vers 1407. (Guilio Vallese). « Profondément convaincu de la supériorité de la culture antique alors renaissante, dans laquelle il voyait un ferment incomparable de régénération, Valla, pour la défendre, n’hésita pas à courir le risque d’une condamnation devant le tribunal de l’Inquisition. Comme d’autres humanistes de ce temps, il se réclamait de l’antique morale rationaliste transmise dans les livres de la Sagesse, dont le Moyen Age avait appauvri ou perdu la signification même. » Le traité le plus célèbre de Valla qui avait le plus contribué à sa réputation « Des élégances de la langue latine », en six livres, se répandit rapidement dans toutes les écoles, et continua de faire texte d’enseignement pendant la plus grande partie du XVIe siècle. Erasme, qui professe, en beaucoup d’endroits de ses lettres, une vive admiration pour l’auteur et pour cet ouvrage en particulier, en avait fait, dans sa jeunesse, un extrait pour son usage, qui fut imprimé deux fois sans son consentement. Les observations de Valla portent sur la valeur de certaines formes de mots, sur celle de plusieurs termes difficiles, et plus encore sur les synonymies de la langue latine. Ce travail atteste une grande sagacité de recherches et un rare discernement. « Le roi Alphonse, auquel ce genre d’études plaisait singulièrement, ne se lassait pas d’entendre Valla, et le mettait quelquefois aux prises avec Antoine de Parlerme « inde ivae ». Il lui donna un diplôme enrichi d’une bulle d’or, dans laquelle il le déclarait illustre en presque toutes les sciences, ainsi qu’en la poétique. » Sont joints à cette œuvre phare de Valla les deux grands textes fondateurs qu’elle inspire à Erasme : -Le premier De Conscribendis epistolis dans la seconde édition strasbourgeoise de 1525. Son succès fut tel qu’elle fut, après celle-ci, réimprimée 77 fois pour le seul XVIe siècle. -Le second texte De Constructione octo partium orationis libellus imprimé pour la première fois en 1514, est ici dans l’édition achevée d’imprimer le 11 août 1523 chez Sigismon Grim. Elle fut suivie de 61 éditions pour le seul XVIe siècle. Magnifique exemplaire à belles marges conservé dans sa première reliure estampée à froid dont les fermoirs et les attaches sont conservés intacts. Il provient des bibliothèques Jacob Campana et Gaspar Campana et porte ces deux ex-libris manuscrits « Jacobi Campanae et Amicorum, 1530 » et « Gaspari Campanae et Amicorum ». Les Campana, illustre famille napolitaine, comptèrent parmi leurs membres César Campana, fin lettré du XVIe siècle.
1970 1 vol in-8 broché - 110 pages - 25ème année - N° 4 - décembre 1970
Bon état de conservation
ERASME (Didier Érasme), Érasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus)
Reference : 109469
Sans mention d'éditeur, 1757, 1 volume in-12 de 160x95 mm environ, 1f.blanc, frontispice, page de titre en rouge et noir avec large vignette, xxiv-222 pages, 3ff. (table), 1f.blanc, reliure plein veau marbré cognac, titres dorés sur dos lisse sur pièce de titre bordeaux, orné de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches rouges. Petits frottements et craquelures sur le cuir, petite galerie de ver sur le premier plat, rares rousseurs et pages brunies, trace d'ex-libris arraché sur le premier contreplat, coins dénudés. Ouvrage complet des 14 gravures hors texte (y compris le frontispice), une vignette de titre, un bandeau, et un cul-de-lampe signées Eisen, annoncées dans l'Explication des Figures. Première oeuvre importante de Charles Eisen, ses illustrations sont gravées par Tardieu, Le Mire, Pasquier, etc.
Érasme (Didier Érasme), également appelé Érasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus), né dans la nuit du 27 au 28 octobre 1466, ou en 1467, ou 1469, à Rotterdam, mort le 12 juillet 1536 à Bâle, est un chanoine régulier de saint Augustin, philosophe, humaniste et théologien néerlandais, considéré comme l'une des figures majeures de la culture européenne. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
ERASME, Erasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus) - REDER, Philippe (illustrateur) - DES ESSARTS, Emmanuel (traducteur).
Reference : 107617
Editions d'Art Sefer, 1987, 1 volume in-4 de 260x200 mm environ, 161 pages + 3 ff., reliure pleine basane aubergine, dos à nerfs portant titres dorés orné de caissons à riches motifs à froid et or, décor à froid et or sur les plats, tranche de tête dorée, gardes de soie moirée, sous étui bordé. Exemplaire N° 279/1990, un des 200 exemplaires sur vélin filigrané Arches-Sefer, contenant une suite du trait en violet amarante, signé par l'illustrateur, SANS l'illustration encadrée et SANS l'illustration hors-texte signée, avec son certificat d'authenticité. Contient des lettrines enluminées, des miniatures en couleurs sous serpente dont la page de titre du volume, la double page en triptyque, le titre en frontispice, les 8 hors-texte, et 4 in-texte pleine page de tête de chapitre, de Philippe Reder. Bon état.
Érasme, également appelé Érasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus), né dans la nuit du 27 au 28 octobre, en 1467 (ou en 1466, ou en 1469) à Rotterdam, mort le 12 juillet 1536 à Bâle, est un chanoine régulier de Saint Augustin, philosophe , humaniste et théologien des Pays-Bas bourguignons, considéré comme lune des figures majeures de la culture européenne. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.