SELECTION DES AMIS DU LIVRE STRASBOURG 1965 1965.
Reference : 300000105
Démons et Merveilles
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Librairie Gallimard Broché 1928 In-8, (12.5x18.5 cm), broché, 252 pages, en 1925, André Gide part au Congo et au Tchad pour ce qui sera son plus long voyage. A son retour, deux récits sont publiés chez Gallimard (Voyage au Congo et Retour du Tchad) dans lesquels l'auteur décrit au jour le jour cette aventure exceptionnelle, à la frontière de l'écriture et du reportage. Marc Allégret l'accompagne, photographie et filme e périple. 'Moins le Blanc est intelligents, plus le Noir lui paraît bête.' Voyage au Congo marque une date dans l'histoire de l'anticolonialisme, de même que Retour de l'Urss, publié neuf ans plus tard, car il instilla les premiers doutes dans l'esprit de nombreux admirateurs du régime stalinien. De son long périple à travers le Gabon, l'Oubangui-Chari (Centrafrique), le Tchad et le Cameroun, André Gide rapporta un réquisitoire contre les exactions systématiques des compagnies de caoutchouc, prêtes à organiser des massacres pour garantir leurs bénéfices. Son témoignage a d'autant plus de force qu'il n'idéalise nullement les Africains et qu'il rend hommage aux administrateurs dévoués et compétents qui croisent son chemin, parmi lesquels un Guyanais promis à un avenir glorieux, Félix Eboué. Mas l'indignation ne représente guère que 10% du livre ; le reste est consacré à l?émerveillement que lui inspirent tornades, cascades, fougères épiphytes et papillons. Quant aux lecteurs, il apprécie également le spectacle cocasse de cet explorateur d'occasion. Entre les rives du fleuve Congo, il voit le plus célèbre écrivain de son époque, le maître à penser de la jeunesse, abattre des pintades, des canards ou un vautour, toréer un phacochère, échapper aux crocodiles, dépecer un hippopotame et se livrer avec un enthousiasme de gamin au 'plaisir un peu néronien d'allumer un feu de brousse'. (Marc Sénécal) ; légères traces sur les plats jaunis et légèrement piqués, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Collectif Relié In-8 (12x20 cm), relié demi-basane, titre et tomaison dorés au dos lisse, tranches mouchetés, contient : 'Adèle, comtesse de Ponthieu' par La Place (1758) - 'Agamemnon' de Lemercier (1818) - 'L'amant de retour' de Guillemain (1782) - 'L'amant par vanité' de Dupaty (1806) - 'L'amant à l'épreuve' (Chez Prault, 1784) - 'Amour et mystère' de Pain (1809) - 'Angeline ou la Champenoise' de Dartois (1819) - 'L'anglais ou le fou raisonnable' de Patrat (1788) - 'L'anglomane, ou l'orpheline léguée' ; notes à l'encre sur une trentaine de pages en début d'ouvrage, coiffes et coins un peu frottés, rousseurs à l'intérieur, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
France Loisirs Dos carré collé 2013 In-4 (16,7 x 25,7 cm), dos carré collé, 295 pages, album double contenant les chapitres 13. Point de non-retour - 14. Piégés ! ; très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
P., Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1941, in-8°, 283 pp, biblio, broché, traces de papier collant sur les gardes, bon état
"Robert Mallet entame sa démonstration par l'affirmation d'une « surindustrialisation au XIXe siècle » (p. 41), surproduction qui a entraîné la crise de 1929 et la nécessité économique d'un retour à la terre dans le monde entier. Il distingue nécessité économique, nécessité politique et nécessité morale, mais pour lui, la première est la plus importante : « La nécessité économique d'un retour à la terre est donc une nécessité de base, commune à toutes les nations, elle peut en être le seul fondement (...). A cette nécessité peuvent s'en ajouter d'autres, d'ordre moral ou politique ». De toute façon elles conduisent inéluctablement à une action économique sans laquelle ces buts ne pourraient être atteints ». Comme Victor Boret, il considère le retour à la terre impossible. L'hérédité paysanne se défait plus vite qu'elle ne s'acquiert, une classe rurale se détruit plus facilement qu'elle ne se crée. « En règle générale, il faut admettre que ceux qui ont abandonné la terre sont à jamais perdus pour elle, car il est vain de replanter un arbre déraciné quand il est mûr » (p. 256). La solution est ailleurs : disperser les industries dans les campagnes, fixer ceux qui ne sont pas encore partis, etc. Les vicissitudes des guerres entraînent donc une certitude et même plusieurs : les agriculteurs doivent être nombreux ; loin de les chasser, la modernisation poussera à leur maintien, qui est possible, alors que leur retour est une utopie. (...) Après toutes les assertions sur la primauté de la nécessité économique, Robert Mallet en vient, à propos de la France de 1941, à parler d'une nécessité économique temporaire » pour subsister et d'une « nécessité morale permanente » (p. 242-243), car on a aussi besoin de nourriture spirituelle..." (Isabel Boussard, “Les arguments économiques en faveur du retour à la terre dans le discours agrarien”, 1988)
1 placard format 26 x 20 cm, s.d. [ 1815 ]. Rappel du titre complet : Lettre des sous-officiers et soldats en congés limité et illimité de la ville d'Amiens, à son Excellence le Ministre de la Guerre. Monseigneur, La fausse interprétation de nos sentimens dans l'appel que vous venez de nous faire, exige de nous une réponse qui confonde notre imposture. Quel délire a pu vos faire dire que nous avons désiré le retour de Napoléon, lorsque, rentrés dans nos foyers par la clémence d'un bon Roi, nous n'avions d'autre but que d'y rester ? Nous sommes tous au milieude ce que nous avons de plus cher ; nous ne nous en séparerons que pour frapper, terrasser les traîtres, qui ont osé favoriser le retour du tyran usurpateur. Malheur aux vils satellites, qui oseroient porter les mains sur nous ou sur nos parens, pour les priver de la liberté ! Nous ne voulons point obéir à l'appel qui nous est fait : nous ne reconnoissons que celui du Roi, en date du 9 mars dernier ; et c'est pour sa défense que nous prendrons les armes. Dans quel avilissement les autorités sont tombées ! Naguère les premiers magistrats de cette ville nous engagoient à repousser et à anéantir le Corse, qui vient encore désoler nos familles, et apporter parmi nous tous les fléaux [... ] Braves camarades, gardons-nous de méconnoitre notre Roi légitime ; rallions-nous, et ne souffrons pas que qui que ce soit porte une main téméraire sur un seul d'entre nous, pour nous forcer de servir une cause que nous abhorrons ! (Copié sur un exemplaire envoyé par un des officiers d'Amiens à sa famille, à Paris,...... dans une lettre par la Poste)
Rare placard publié pendant les Cent Jours, et s'opposant au retour de Napoléon revenu de l'île d'Elbe.