‎Crozes Daniel‎
‎Julie‎

‎Éd. France loisirs 2000 413 pages in8. 2000. Relié. 413 pages.‎

Reference : 100058841
ISBN : 2744140325


‎Bon état - . quelques marques de lecture et/ou de stodckage sur couverture et coins mais du reste en bon état - envoi rapide et soigné dans enveloppe à bulles depuis france‎

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5 book(s) with the same title

‎Filip Naudts, Julie O'yang‎

Reference : 50826

‎Picture of Dorya Glenn Filip Naudts, Julie O'yang‎

‎, Stichting Kunstboek , 2017 Hardback, 240x170mm, 160p, 100 colour illustrations, English/ Dutch (NL) edition . ISBN 9789058565778.‎


‎Een fotograaf stalkt een schrijfster nadat hij haar portret zwaar vervormde en manipuleerde. Als een paparazzo ligt hij op de loer. Hij legt elk detail van haar dagelijkse leven vast met zijn camera terwijl zij het sci-fi verhaal schrijft dat in dit boek wordt gepubliceerd. Hij wil echter vooral weten wat voor impact de beeldmanipulatie heeft op haar psyche. Met onafwendbare gevolgen voor beiden. The Picture of Dorya Glenn is een samenwerking tussen fotograaf Filip Naudts en de Nederlands-Chinese schrijfster/beeldend kunstenaar Julie O?yang. Het resultaat is een fotografische romance noir, een donkere surrealistische sci-fi fotonovelle waarin de auteurs tevens de hoofdpersonages spelen: Julie in de gedaante van de buitenaardse Dorya Glenn, en Filip in die van zichzelf.This photo novel is a cross-cultural pollination between Chinese novelist/artist Julie O'yang and Belgian photographer Filip Naudts. The Picture of Dorya Glenn - een samenwerking tussen fotograaf Filip Naudts en de Nederlands-Chinese schrijfster/beeldend kunstenaar Julie O'Yang - is een fotografische romance noir, een donkere surrealistische sci-fi fotonovelle waarin de auteurs tevens de hoofdpersonages spelen: Julie in de gedaante van de buitenaardse Dorya Glenn, en Filip in die van zichzelf. ‎

ERIK TONEN BOOKS - Antwerpen

Phone number : 0032495253566

EUR24.95 (€24.95 )

‎STOLZ Mme de -‎

Reference : 50088

‎JULIE‎

‎Librairie liturgique-catholique, Paris, circa 1870‎


‎Un volume in-8°, demi-reliure cuir vert, dos sans nerfs mais orné de filets dorés, un des caissons porte mention du nom de l’auteure et du titre de l’oeuvre, les plats sont de couleur verte. L’ouvrage s’ouvre sur une introduction (I-III) puis compte 241 pages. L’héroine de cette histoire est une jeune fille vivant en Louisiane, un père “ voltairien” et rationaliste. Ce père a quitté sa première femme qu’il a laissée en France puis s’est trouvé veuf à la suite du décés de sa deuxième femme, laquelle lui a laissé une fille: JULIE. Devenant jeune-fille, cette JULIE entreprend de réconcilier son père , qu’elle adore, avec sa première femme. JULIE commence par renouer avec son demi-frère, lequel, songeant à devenir prêtre, éveille en JULIE une intense prise de conscience religieuse. Et puis JULIE, avec l’aide de son demi-frère, obtient que la première femme de son père quitte la FRANCE pour revenir s’installer avec lui. Pourtant, JULIE ne s’estime pas satisfaite. On la voit languir d’un mal mystérieux qui s’aggrave de jour en jour. Aucun soin n’y fait. Elle dépérit malgré un voyage en FRANCE dont on attend beaucoup. Mais elle finit par mourir et l’on apprend enfin que son projet était de mourir pour “laisser’” sa foi à son père... Il s’agit en arrière plan d’une oeuvre militante. Son auteure exprime en plusieurs endroits son opposition au divorce et son accord total avec les idéaux de l’église catholique... Mme de STOLZ (1820-1898), pseudonyme d’une femme d’origine nantaise née dans un milieu très modeste, fut une des plus célèbres écrivaines de la 2ème moitié du 19ème siècle. En une cinquantaire d’années elle écrivit plus de 100 romans dans les maisons d’éditions les plus réputées. Reliure sobre mais élégante. Exemplaire en TRES BON ETAT.‎

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Phone number : 33 01 43 47 01 20

EUR60.00 (€60.00 )

‎"LE PETIT, Nicolas;"‎

Reference : CLL-82

(1736)

‎Mémoires de Monsieur le duc de Montausier, Pair de France, Gouverneur de Monseigneur Louis Dauphin Ayeul du Roy à présent régnant. Ecrits sur les Mémoires de Madame la duchesse d'Uzès, sa fille. Par N*** Troisième Édition. Suivi de : La Guirlande de Julie, pour Mademoiselle de Rambouillet, Julie-Lucine d'Angennes, Depuis Duchesse de Montausier, première Dame d'honneur de la Reine Marie-Thérèse d'Autriche, & Gouvernante des Enfans de France. 1729.‎

‎Paris, Rollin Fils, 1736 2 volumes in-12 de (9) ff., 184 pp. - (2) ff., 132, 133-212 pp., maroquin rouge à grain long, large encadrement de filets, de torsades et de fleurons d'angle dorés, dos lisse orné d'un décor doré en long, coupes et bordures décorées, tranches dorées (Ginain).‎


‎"Élégante édition de cette vie du duc de Montausier, le concepteur de la Guirlande de Julie. Portrait frontispice du duc de Montausier gravé en taille-douce par Tardieu. Charles de Sainte-Maure, marquis, puis duc de Montausier (1610-1690) fut une des personnalités marquantes de la cour du Roi Soleil. Élevé dans la foi calviniste, il s'illustra d'abord dans les armes pendant la guerre de Trente Ans. Familier de l'Hôtel de Rambouillet, il fit une cour de 14 ans à ""l'incomparable Julie"" d'Angennes, fille de la marquise, avant qu'elle ne consente enfin à l'épouser en 1645, après sa conversion au catholicisme. La Guirlande de Julie, recueil manuscrit de madrigaux qu'il composa avec le concours des poètes familiers du salon de la marquise de Rambouillet et qu'il fit enluminer, constitue le plus beau témoignage de cet amour assidu. Apprécié par Louis XIV pour son intégrité morale, Montausier - modèle putatif du Misanthrope - fut nommé gouverneur du Dauphin, tâche dont il s'acquitta comme d'un véritable sacerdoce. À partir, des manuscrits laissés par sa fille unique, la duchesse d'Uzès, mis à sa disposition par son fils, Nicolas Le Petit composa ces Mémoires du duc de Montausier, parus originellement en 1729. C'est dans cette édition qu'avait été publié pour la première fois le texte de la Guirlande de Julie. Il est ici donné avec sa page de titre primitive, en date de 1729. Ravissantes reliures décorées signées de Ginain. Ramsden (French Bookbinders) dit de lui : ""One of the greatest and most refined binders of his day."""‎

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(CNE)

Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59

EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎DELACROIX Eugène‎

Reference : 75940

(1823)

‎Lettre d'amour autographe inédite à "Julie" (Louise de Pron) : "trompe-moi si tu veux, je te croirai, je veux tant te croire et j'en ai si besoin"‎

‎s.d. (ca 1823), 12x18,2 cm et 10x15,5cm, Six pages sur deux feuillets rempliés.‎


‎Lettre autographe presque totalement inédite du peintre Eugène Delacroix à sa passion de jeunesse, la mystérieuse «Julie», désormais identifiée comme étant Madame de Pron, de son nom de jeune filleLouise du Bois des Cours de La Maisonfort épouse de Louis-Jules Baron Rossignol de Pron et fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine et ami de Chateaubriand. 90 lignes, 6 pages sur deux feuillets rempliés. Quelques biffures et deux annotations de bibliographe au crayon en partie supérieure de la première page («no114»). Cette lettre est l'une des dernières à son amante en main privée, l'ensemble de la correspondance de Delacroix à Madame de Pron étant conservé au Getty Research Institute (Los Angeles). Seules neuf des quatre-vingt-dix lignes de cette lettre inédite furent transcrites dans le Burlington Magazine de septembre 2009, à l'occasion du long article de Michèle Hanoosh, Bertrand et Lorraine Servois dont les recherches révélèrent enfin l'identité de la fameuse destinataire. Sublime lettre d'amour d'Eugène Delacroix âgé de vingt-quatre ans, adressée à son amante Madame de Pron, de douze ans son aînée, qui déchaîna chez lui la plus vive passion. Cet épisode de jeunesse du peintre, alors considéré commel'étoile montante du Romantisme, est longtemps demeuré un mystère dans la biographie de Delacroix, qui prit soin de conserver l'anonymat de son amante grâce à divers pseudonymes: la «Cara», «la dame des Italiens», ou encore «Julie», comme dans cette lettre, en référence au fameux roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau. Pour des raisons évidentes, Delacroix ne signa aucune lettre de son nom dans sa correspondance avec la dame. Grande figure de l'aristocratie légitimiste, la destinataire de cette lettre enfiévrée est Madame de Pron, fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine, ami de Chateaubriand. Sa beauté fut immortalisée en 1818 par Élisabeth Vigée-Lebrun, qui réalisa son portrait au pastel, coiffée à l'orientale. La rencontre de Delacroix et de Madame de Pron eut lieu en avril 1822 lors de la commande du portrait du fils de celle-ci, Adrien, élève au lycée Impérial (actuel lycée Louis-le-Grand). Delacroix avait été commissionné pour le portrait par son ami intime Charles Soulier, amant de Madame de Pron, qui bien malgré lui servit d'entremetteur à Delacroix. En l'absence de Soulier parti en Italie, le peintre et la jeune femme nouèrent une relation amoureuse intense. La commande de portrait devint un prétexte à leurs tendres rendez-vous dans son atelier de la rue de Grès tandis que nulle trace de peinture de l'enfant n'a encore été retrouvée à ce jour. Leur aventure dura à peine plus d'une année, mais fut l'une des plus intenses passions de la vie de l'artiste. Notre missive doit sans doute correspondre aux derniers feux de leur relation, au mois de novembre 1823. Après une de ses visites au terme d'un hiatus de plusieurs mois, Delacroix lui réécrit sous le coup de l'émotion : «Je rentre le cur tout bouleversé, quelle bonne soirée! [...]Quelques fois je me dis: pourquoi l'ai-je revue? Dans la paisible retraite où je vivais, même au milieu des lieux invisibles que je m'étais formé [...] je parvenais à faire taire mon cur». Madame de Pron avait en effet décidé de mettre un terme à leurs relations intimes (voir sa lettre du 10 novembre 1823: «Je veux de l'amitié bien douce [...] je ne veux pas vous tourmenter», (Getty Research Institute). Perdant tout discernement et avec une dévotion aveugle, Delacroix tente de faire renaître leur liaison: «Fais-moi mentir, prouve-moi que ton âme est bien celle de la Julie que j'aie vue autrefois, puisque la mienne a retrouvé ses émotions charmantes et ses inquiétudes». Mais le peintre se heurte à Soulier et au général de Coëtlosquet, eux aussi amants de Madame de Pron. Delacroix avait évité de justesse une brouille définitive avec Soulier, qui avait failli apercevoir une lettre de Madame de Pron dans ses appartements : «J'ai feint d'avoir perdu ma clef [...] J'espère que mon tort envers lui n'influera pas sur ses relations avec... Dieu veuille qu'il l'ignore toujours!» (Journal, 27 octobre 1822, éd. Michèle Hanoosh, vol.1, p.94). Prisonnier de ce carré amoureux, Delacroix se résigne à partager l'affection de son amante, mais il lui en fait l'amer reproche: «Je crains que vous ne puissiez pas aimer parfaitement. Il s'est fait dans vos sentiments une lacune qui vous a été fatale [...] dis-moi que non, dis-le-moi de toutes les manières, trompe-moi si tu veux, je te croirai, je veux tant te croire et j'en ai si besoin». Vouvoiement et invectives familières se confondent dans l'esprit tourmenté du peintre. Ironie du sort, Delacroix séjourna fréquemment chez l'autre amant de Madame de Pron, son cousin le général d'Empire Charles Yves César Cyr du Coëtlosquet, chez qui elle logeait rue Saint-Dominique. Delacroix prendra sa revanche sur ce rival en peignant pour lui en 1826 la fameuse Nature morte aux homards (musée du Louvre), prenant soin d'y glisser de facétieuses références à l'ultra-royalisme de son commanditaire : «J'ai achevé le tableau d'animaux du général [...] Il a déjà donné dans l'il à une provision d'amateurs et je crois que cela sera drôle au Salon [de 1827-1828]» écrit-il dans une lettre à Charles Soulier. Un souvenir de la liaison de Delacroix avec Madame de Pron subsiste dans son tableau en cours, les Scènes du Massacre de Scio, révélation du Salon de 1824, qui placera Delacroix en chef de file du Romantisme et révolutionnera l'histoire de la peinture. En effet, il se procurera par l'entremise de son amante des armes Mameloukes, dont il subsiste une étude (J72) et qui figurent au flanc du spahi chargeant les femmes dans la composition finale. Aussi, un album d'aquarelles de la main de son ami Soulier le représente en train d'orner la chambre de son ancienne amante de décors pompéiens dans le château de Beffes, où il séjournera brièvement en juin 1826. L'ardeur de sa passion pour Madame de Pron est enfin révélée par cette lettre qui ne figure dans aucun essai biographique ni correspondance du peintre. Plus tard, Delacroix se rappellera au bon souvenir de son amante: «Tu diras à Mme de Pron que les Françaises n'ont pas d'égales pour la grâce» (lettre à Soulier, 6juin 1825). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR13,500.00 (€13,500.00 )

‎DELACROIX Eugène‎

Reference : 75941

(1823)

‎Lettre d'amour autographe à "Julie" (Louise de Pron) : "Je voudrais circuler avec ton sang dans les veines et aller dans ton cur, y voir si je l'occupe tout entier."‎

‎mercredi 5 novembre [1823], 19,7x29,9cm, une feuille rempliée.‎


‎Lettre autographe datée du peintre Eugène Delacroix à sa passion de jeunesse, la mystérieuse «Julie», désormais identifiée comme étant Madame de Pron, de son nom de jeune fille Louise du Bois des Cours de La Maisonfort épouse de Louis-Jules Baron Rossignol de Pron et fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine et ami de Chateaubriand. 27 lignes sur un feuillet remplié. Deux déchirures marginales à la pliure du feuillet. Discrètes déchirures en partie supérieure. Note au crayon d'un précédent bibliographe en partie supérieure droite («no 11»). Cette lettre demeure l'une des dernières à son amante en main privée, l'ensemble de la correspondance de Delacroix à Madame de Pron étant conservé au J.Paul Getty Research Institute (Los Angeles). Elle fut transcrite uniquement dans le Burlington Magazine de septembre 2009, à l'occasion du long article de Michèle Hanoosh, Bertrand et Lorraine Servois dont les recherches révélèrent enfin l'identité de la fameuse destinataire. «Aime-moi comme je t'aime, comme l'amour veut qu'on aime.» Écrivant dans le feu de la passion, le jeune Eugène laisse libre court à sa verve amoureuse dans cette véritable uvre d'art épistolaire où se mêlent désirs et souvenirs, romantisme et prosaïsme, et d'où semblent déjà sourdre les grands thèmes picturaux du génie Delacroix. En avril 1822, alors qu'il présente au Salon sa première grande toile Dante et Virgile aux Enfers, Delacroix découvre le Paradis grâce à sa rencontre avec Madame de Pron, maîtresse de son ami intime Charles Soulier qui le charge de réaliser le portrait de son fils, Adrien. Nul ne sait si ce portrait qui n'a jamais été retrouvé fut achevé un jour, mais il servit de prétexte aux rencontres secrètes des deux amants dans l'atelier de la rue de Grès. La beauté de Louise avait été immortalisée quelques années plus tôt par le trait délicat d'Élisabeth Vigée-Lebrun, qui réalisa un portrait d'elle coiffée à l'orientale dans une pose de naturelle élégance. Leur aventure dura à peine plus d'une année, mais fut l'une des plus intenses passions de la vie de l'artiste. Il ne fut pourtant pas le seul amant de cette femme étonnante dont le mari alcoolique et violent venait juste d'être interné à la maison Royale de Charenton après avoir été déclaré fou. Seule, Madame de Pron trouva réconfort dans les bras d'un aréopage d'amants, parmi lesquels Soulier, l'ami de Delacroix, et le général de Coëtlosquet qu'elle épousera après l'officialisation de son divorce en 1829. Ces liaisons scandaleuses n'auraient sous aucun prétexte pu être rendue publique; et Delacroix, dans ses lettres et ses cahiers, surnomma donc son amante «Julie» (en référence à La Nouvelle Héloïse), «J.» ou «la Cara». Sa discrétion fut telle que même ses biographes ne purent jusqu'à récemment déceler la mystérieuse identité de la plus brûlante passion de Delacroix. Le futur peintre de harems d'Alger, fut donc lui-même l'un des hommes de l'androcée de Madame de Pron. S'il respecte ses rivaux, dont l'un est un ami intime et l'autre un futur commanditaire pour lequel il peindra plus tard sa surprenante Nature morte au homard, (Musée du Louvre) Delacroix souffre cependant de la polyandrie de sa maîtresse, tandis que lui-même délaissait Émilie Robert, son amante et modèle pour les Scènes du Massacre de Scio. Les lettres de Delacroix portent la marque de cette douloureuse inconstance de «Julie», et de la précarité de cet amour fou pour une aristocrate de haute lignée, mariée, mère, de douze ans son aînée et déjà promise à son noble et riche cousin. Mais peu importe car «L'amour [...] est un tyran: il veut tout, et quand il a tout, il voudrait l'impossible». La beauté des lettres d'amour de l'amant partage avec la perfection des uvres du peintre le même secret; Delacroix en multiplie les esquisses avant de laisser sa plume et son pinceau exprimer sa passion. Ainsi lit-on dans son fameux Journal plusieurs brouillons de ses missives enflammées à «J.». Pourtant, nous n'avons trouvé nulle trace de cette incroyable déclaration éminemment picturale rédigée au retour d'une de leurs rencontres amoureuses et dont les mots et les images jaillissent de la plume du fougueux amant qui continue à croquer en songe sa maîtresse: «rentrant dans ta petite chambre adorée, et où reposent toutes tes grâces dans ce lit que mon amour jaloux ne peut partager». Telle une de ces peintures, cette lettre fait écho à la fascination du peintre pour l'anatomie des corps écorchés, «Je voudrais circuler avec ton sang dans les veines et aller dans ton cur, y voir si je l'occupe tout entier.»; traverse les cauchemars de l'auteur de La mort de Sardanapale, «Me coucher! C'est me séparer de toi une seconde fois, [...] et qui sait ce que m'apportera le vague des songes. Sera-ce ta douce image? Ou ma triste imagination enfantera-t-elle encore des monstres horribles?»; et emporte sur un carré de toile chaque parcelle du corps de son amante: «Pourquoi est-ce que je baise encore mon mouchoir qui t'a touchée tout à l'heure, qui t'a touchée partout.» Une des plus belles lettres de Delacroix, et dernières en main privée, adressée à sa maîtresse «Julie», dont l'identitéest longtemps restée inconnue des biographes du peintre. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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