Clamecy, City Editions, 2023. In-8 broché 267 pp. Bon état.
Reference : DEZ-8614
Librairie Lang
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, , 1806-1831. Manuscrit in-8 carré de (49) pp., texte copié à l'encre brune, sur papier bleuté et blanc, écriture cursive bien lisible jusqu'en janvier 1818 mais plus difficile à déchiffrer les dernières pp. 47-49, titre et signature inscrits à l'encre sur la première page, deux cahiers cousus, sous couverture d'attente muette, documents conservés dans un emboîtage demi-chagrin bleu moderne. Couverture salie, quelques mouillures.
Le journal manuscrit de Pierre-Jean-Baptiste Adine (1776-1832), musicien militaire et ancien membre de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois à Paris, constitue une précieuse source historique, retraçant le parcours de cet homme au service des armées françaises sous l'Ancien Régime, la Révolution et l'Empire. Entré en 1787 dans le Régiment des Gardes Françaises du Roi, il servit jusqu’à la dissolution de cette unité en août 1789. Par la suite, il rejoignit les Gardes nationales parisiennes, puis les armées révolutionnaires et impériales, d’abord comme musicien au sein de l’Armée du Rhin et de l’Armée du Nord, où il excella en tant que clarinettiste.Le voyage transatlantique et la carrière militaire. Le journal consigne en détail son retour de Cayenne à bord de la goélette suédoise L’Hermignone, commandée par le capitaine Bigard, en l’an XIII (1805). Adine décrit chaque étape du périple, notant les escales aux Îles du Salut, en Martinique, en Guadeloupe et aux Açores, ainsi que des rencontres avec des corsaires anglais. De retour en France en mai 1806, il poursuit son récit des affectations militaires et des déplacements de son régiment, le 112 régiment d’infanterie de ligne. En 1807, il quitte l’armée pour entrer au service des Douanes, où il est affecté à divers postes en Savoie, dans le Piémont et le sud de la France. Adine relate les conditions locales avec minutie, par exemple en décrivant le village pauvre de Gréolière, niché dans un vallon des Alpes-Maritimes.Une documentation riche et variée. Ces documents complètent le journal en fournissant des preuves officielles des étapes clés de la carrière d’Adine, confirmant ainsi la véracité et l’ampleur de ses expériences.Le journal est enrichi de douze documents annexes, témoins essentiels du parcours de cet homme :Certificat de service du Régiment des Gardes Françaises du Roi, daté du 30 août 1789.Certificat de service du Département des Gardes Nationales Parisiennes (en-tête de la Municipalité de Paris), daté du 1 janvier 1792.Congé de licenciement, Garde du Roi (en-tête de la Garde du Roi), daté du 1 janvier 1792.Certificat de présence au service, Armée du Nord, Compagnie de musique, daté du 14 octobre 1794.Duplicata du certificat de service, 3 bataillon de la 72 brigade d’infanterie de ligne, daté de Bréda, le 18 thermidor, an VI.Congé de l’Armée du Rhin (en-tête de la République française), daté de Strasbourg, le 7 germinal, an VII.Ordre de route, 27 demi-brigade légère, daté de Strasbourg, le 12 germinal, an VIII.Certificat de service, Armée du Danube, daté du 17 frimaire, an VIII.Duplicata du certificat de service, 72 demi-brigade d’infanterie de ligne, daté de Bruges, le 16 frimaire, an X.Attestation rétrospective du Directeur du Conservatoire de musique de Paris, datée du 5 nivôse, an X.Congé délivré par le 112 régiment d’infanterie de ligne, daté du 1 mai 1807.Signalement et détail des services (1807-1831), précisant la nature des emplois, les appointements, les dates de nominations, avec une mention ajoutant : « Cet employé est mort le 11 avril 1832, après vingt-quatre ans, onze mois et onze jours de service ».Une vie de service et d’observation. Le manuscrit met en lumière le quotidien d’un musicien militaire, ses responsabilités artistiques et administratives, ainsi que les conditions des campagnes militaires et des missions douanières. Au-delà des récits de voyages et des événements militaires, il illustre les préoccupations d’un homme attentif aux réalités locales, aux particularités des régions traversées et aux difficultés des populations rencontrées. Le journal, véritable témoignage de la mobilité et des expériences d’un individu sous l’Empire, enrichit notre compréhension des parcours personnels au sein des armées napoléoniennes.
City éditions (6/2024)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782824622156
9 lettres autographes signées rédigées de 1883 à 1888, adressées à son ami Gustave Lévy. Les lettres avaient été montées sur onglet, et deux lettres sont restées contrecollées, sans respect de l'ordre chronologique : [ Lot de 9 lettres autographes signée ] 1 LAS datée de Cannes le 31 Janvier 1883 : "Tu serais bien gentil de demander pour moi, au fils de l'Amiral Garnand, l'autorisation qu'il m'a si gracieusement offerte, alors qu'il est venu me voir : la permission de visiter 'escadre du Golfe Juan, pour moi et quelques membres de ma famille. Si cela offrait quelques difficultés, dis-le moi franchement, ceci entre nous - et je m'adresserais à mon ami Miot [ ... ] ; 1 LAS datée de Cannes le 21 avril 1883 : [ ... ] "Je t'adresse un mot pour Garnand en te priant de le lui faire parvenir. Je voudrais aussi envoyer ma carte à la personne qui m'a présenté au Capitaine Michel [ ... ] ; 1 LAS datée de Paris le 25 Février 1885 : [ ... ] Il y a environ dix-huit mois que je suis allé, avec mon ami Miot, à ton ministère où je t'ai vu pour savoir s'il y avait des petits canons de marine. Tu dois te souvenir de cela ? Il n'y en avait point. Aujourd'hui on m'affirme qu'il y en a. Je viens te demander le service de vérifier le fait et de m'en écrire un mot le plus tôt possible, car je suis bien pressé par mon tableau du salon prochain, qui tu le sais représente un débarquement. [... ] J'irai dîner demain au Cercle de la Presse. Tâche d'y venir tu verras Arban, Lami et d'autres ex-copains des malheureux anti-libéraux !!..." ; 1 LAS datée de Paris le 4 mars 1885 [ Il invite son correspondant à Sevran pour venir voir son tableau ] ; 1 LAS datée de Paris le 29 mars 1888 [ Il expose une sollicitation pour un jeune homme dont les parents sont d'Egreville en Seine-et-Marne ] "Nous travaillons ferme à une entreprise qui, si elle réussit, réunira à nouveau tous mes anciens camarades..." [... ] ; 1 LAS datée d'Egreville (Seine-et-Marne) le 27 juin 1888 : [ Il demande pour une famille d'un marin décédé sa montre, et sollicite pour un autre moisson un congé d'un mois "au moment des moissons, c'est-à-dire vers la fin de Juillet. Je sais que cela s'accorde car je viens de l'obtenir pour un soldat du 76e de ligne". Il invite son correspondant Gustave Lévy à Egreville où il pourra dormir "dans la chambre du Commandeur (Nicham !) qu'on te réservera" ] ; 1 LAS datée du Château d'Egreville le 16 septembre 1888 : [ Il le sollicite encore pour son soldat et continue : ] "Quand donc t'aboucheras-tu avec Edouard Philippe - dont j'ai à faire un petit portrait - pour venir me voir à Egreville" [ ... ] ; 1 LAS datée de Paris, le 4 décembre 1888 : "Mon Cher Vieux, Comment je ne t'aurai pas répondu pour te remercier du dernier service, que je t'avais demandé et que tu m'avais fait obtenir ? Comment ? Eh ! bien je t'avoue franchement que je suis un cochon. Toutefois, il faut avoir un peu d'indulgence, et me pardonner : je t'ai tellement écrit pour te réclamer quelque chose que, ma foi, j'ai cru sincèrement t'avoir écrit pour te remercier. Puis mon intention très-ferme était d'aller te serrer la main aussitôt mon retour à Paris, mais Patatra ! Voilà environ trois semaines que je suis arrivé et je n'ai pas eu une heure à moi. Je suis rentré dans la fournaise, et j'ai repris ma sale existence vertigineuse de la Capitale. [ Il l'invite à dîner au Cercle de la Presse pour rencontrer ses vieux copains Philippe, Lami, Arban, etc... ] ; 1 LAS du 13 décembre 1888 : "Mon Cher Vieux, c'est encore moi. Tu sais mon protégé le soldat-marsouin Chevrillon, celui pour lequel je t'ai si bien remercié... Eh bien ce pauvre diable qui vient d'avoir la fièvre typhoïde ainsi qu'on t'en avait informé n'est pas encore bien chic [ Il sollicite pour un lui un renouvellement de congé. Il a regretté de ne pas le voir au Cercle de la Presse avec Arban, Lami et Crémieux. ] "Nous avons énormement causé de toi avec de Marçai, chez Bloch" [ il évoque l'Amiral Besnard "lequele entre parenthèses ne m'a pas l'air d'être fort commode" qu'il a également sollicité indirectement en vain... ]
Photographe, peintre, graveur et illustrateur, Etienne Berne-Bellecour (1838-1910) se spécialisa dans la peinture militaire et notamment de marine. Il évoque dans cette correspondance un tableau de débarquement de marine, probablement le sujet vendu en 2011 chez Artcurial : "Débarquement de troupes de Marine Française dans des chaloupes" daté de 1885 (à moins qu'il ne s'agisse là que d'un travail préparatoire). Prix du lot, non séparable
PARIS MATCH. 17 décembre 1992. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 138 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : J'étais bagnard au Goulag des enfants, Jacques Yves Cousteau : je suis formidablement heureux parce que je suis amoureux, Alexandre Arcady : je veux surtout apprendre la tolérance a mon fils, Somalie : le débarquement, Quoi, toute cette mobilisation internationale pour si peu s'exclame le chef du guerre somalien par Patrick Forestier Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Michalon (5/2024)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782347003388