Paris, Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle éditeur, 1899. In-12 en demi-chagrin rouge au dos à faux nerfs orné de fleurons dorés. Faux-titre et titre, 751 pp. Même année que l'édition originale avec mention de vingt-neuvième mille. Dos assombris, papier bruni.
Reference : DEZ-6126
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Aide à l'Eglise en Détresse. 2004. In-8. Broché. Etat passable, Couv. convenable, Dos frotté, Intérieur acceptable. 100 pages. Papier légèrement jauni. Nombreuses photos en couleurs, in et hors texte. Texte sur deux colonnes.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Sommaire: Fécondité des Eglises martyres et souffrantes d'Afrique par Christine du Coudray- La Fécondité des martyrs de Russie par P. Vladimir Zielinsky- Jean-Paul II, les martyrs et la mission de l'Eglise par Robert Royal- L'expérience des martyrs pour la génération contemporaine par Oleh Tury- L'ecclésiologie du martyre par Père Mychajlo Dymyd- etc. Classification Dewey : 200-RELIGION
SOCIETE NATIONALE POUR L'ETUDE DE LA STERILITE ET DE LA FECONDITE
Reference : 35790
(1972)
Couverture souple. Broché. 414 pages.
Livre. Colloque de la Société nationale pour l'étude de la stérilité et de la fécondité. Rapporteur : C. Thibault. Editions Masson, 1972.
Paris Charpentier 1899 Paris, Charpentier, 1901 ; 1903. 3. [2] ff. - 751 pp ; [2] ff. - 666 pp. ; [2] ff. - 749 pp.. Reliures du début du XXe siècle en demi-maroquin bleu, dos à nerfs orné de filets dorés, titres dorés sur pièces de maroquin rouges, décor d’un filet doré sur le plats, têtes dorées, signets. Couvertures conservées sans les dos. Dos insolés aux volumes «Fécondité» et «vérité»; Papier uniformément bruni. Quelques notes au crayon aux vol. 2 et 3. ÉDITIONS ORIGINALESdes Quatre Évangiles, dernier cycle romanesque conçu par Émile Zola. Tirages courants sans mention. ENVOIS AUTOGRAPHES SIGNÉS sur les deux premiers volumes,Fécondité et Travail, à l'écrivain Henri Demesse : A Henri Demesse son dévoué confrère Emile Zola A Henri Demesse son amical confrère Emile Zola Naturaliste prolixe, Demesse, avec Hector Malot et Gustave Toudouze, promut l'élection de Zola comme membre la Société des gens de lettres "non pas à bulletin secret, mais à main levée, à l'unanimité et par acclamation, sans rapport préalable" (Mitterand, Zola, T. II p. 1016). Zola en devint le président le 6 avril 1891. Vérité, troisième volet du cycle, parut dans L'Aurore dès le 10 septembre 1902. Dix jours plus tard, Zola mourait d'une intoxication dans son appartement de la rue de Bruxelles, laissant sur son bureau les notes éparses de Justice, dernier volume demeuré à l'état d'ébauche. Dès la fin de sa publication dans L'Aurore en février 1903, Vérité, tiré à 60 000 exemplaires, parut sous un couverture de deuil encadrée d'un bandeau noir. Exemplaires en reliures uniformes bien établis au début du XXème siècle. Couverture rigide
Edition originale Signé par l'auteur
Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1899 2 volumes in-18 réimposés in-8 (24 x 17,5 cm), brochés, couverture papier décoré imprimée en rouge, exemplaire à l'état proche du neuf, entièrement non coupé (jamais lu). ÉDITION ORIGINALE. CELUI-CI, 1 DES 50 EXEMPLAIRES SUR JAPON.Il a été tiré en outre 250 exemplaires sur papier de Hollande. Les Quatre Évangiles est le dernier cycle romanesque conçu par Émile Zola de 1898 à sa mort en 1902. Il est inachevé puisque seuls les trois premiers romans de la série, Fécondité, Travail et Vérité ont été publiés. Justice, le dernier projet du romancier, n'a été qu'ébauché.
Fécondité, le premier opus du nouveau cycle, est un roman dans lequel Zola expose ses thèses natalistes. Zola avait exposé ses thèses natalistes dans un article en 1896. Il y évoquait le projet d'un roman sur ce thème, provisoirement intitulé Le Déchet dans lequel il se proposait de s'élever contre la limitation volontaire des naissances qui provoquait selon lui « une tragédie morale et sociale ». La natalité était en effet à la veille de la Revanche, une problématique nationale. Le roman est basé sur une opposition stricte et rigoureuse entre le couple Froment et leur douze enfants, incarnant le bonheur, et ceux qui se limitent volontairement à une petite progéniture, voire ceux qui la refusent totalement. À ceux-là, la déchéance sociale et les malheurs de la vie. Il expose toute une série de problématiques liées à la dénatalité comme l'abandon des enfants et leur traitement par l'Assistance publique, la contraception, l'avortement, l'infanticide, qu'il met en scène dans des épisodes mélodramatiques. Le roman est publié en feuilleton dans L'Aurore de mai à octobre 1899, puis en volume le 12 octobre chez Fasquelle, en pleine tempête issue du nouvel épisode de l'affaire Dreyfus après la nouvelle condamnation du capitaine. C'est la valeur morale de l'œuvre qui est remarquée, plus que ses qualités littéraires, bien que fortement critiqué par la droite nationaliste. Le livre fut remarqué par Sigmund Freud, qui le rangea parmi les dix ouvrages les plus intéressants qu'il ait lus. (source : Wikipédia). "Le dernier degré de l’horreur était franchi, il ne pouvait descendre plus bas. C’était bien l’enfer suprême de la maternité. Il se rappelait ce qu’il avait vu chez Mme Bourdieu, la maternité coupable et clandestine, les servantes séduites, les épouses adultères, les filles incestueuses venant accoucher en secret, sans nom, de tristes êtres ignorés qui tombaient à l’inconnu. Puis ici, chez la Bouche, c’était le crime hypocrite, le fœtus étouffé avant d’être, ne naissant que mort, ou par la violence expulsé, encore incomplet, expirant au premier souffle d’air. Puis, ailleurs, partout, c’était l’infanticide, le meurtre avoué, l’enfant né viable étranglé, coupé en morceaux parfois, plié dans un journal, oublié sous une porte. Le chiffre des mariages n’avait pas décru, la natalité avait baissé d’un quart, et tous les égouts de la grande ville roulaient des petits cadavres. Dans ces bas-fonds de la déchéance humaine, il sentait maintenant l’obscure infamie, le vent de tant de drames, de tant d’assassinats cachés, lui passer sur la face. Et l’épouvante, c’était que cette femme, cette basse et lâche assassine parlait haut, semblait convaincue de sa mission, lui disait des vérités qui le bouleversaient. La maternité ne tombait à cette folie meurtrière que par l’abomination sociale, la perversion de l’amour, l’iniquité des lois. On salissait le divin désir, la flamme immortelle de la vie, et il n’était plus que le rut qui engrosse au hasard les femelles qui passent. Le tressaillement des mères, au premier coup de l’enfant, devenait un frisson de terreur, la crainte de mettre au jour le fruit redouté d’un malentendu, le besoin de le détruire dans son germe, comme une herbe mauvaise dont on ne veut pas. Un cri d’égoïsme montait, plus d’enfant, rien qui vienne détruire les calculs d’argent ou d’ambition ! Mort à la vie de demain, pourvu que la jouissance d’aujourd’hui soit ! Toute la société agonisante le poussait, ce cri sacrilège, qui annonçait la fin prochaine de la nation." (extrait du chapitre V). BEL EXEMPLAIRE TEL QUE PARU DU RARE TIRAGE SUR JAPON.
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Paris,Fasquelle, 1899-1903 3 volumes in-12,demi-reliures à coins,dos à nerfs,têtes dorées.Couvertures conservées, Fécondité: édition originale sur papier courant les deux autres sont des retirages de l'année de l'édition originale
Les Quatre Évangiles est le dernier cycle romanesque conçu par Émile Zola de 1898 à sa mort en 1902. Il est inachevé puisque seuls les trois premiers romans de la série, Fécondité, Travail et Vérité ont été publiés. Justice, le dernier projet du romancier, n'a été qu'ébauché.