Paris, Desenne, 1790 - 1791. 2 parties en un volume in-8°, demi-basane marbrée, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 500 pp ; 490 pp.
Reference : 408
Première année complète, en 52 numéros, de septembre à septembre, de ce journal modéré, visant à diffuser les idées de la Révolution dans les campagnes et exposer aux paysans, par l'intermédiaire des curés et des instituteurs, leurs droits et devoirs. Il eut rapidement de nombreux abonnés et parut jusqu'en août 1795.Ex-libris bibliothèque du Château de Mello, ancienne propriété des barons Seillière. Petites traces de ver aux mors et accroc en coiffe supérieure.
Librairie Blomet
M. Charles Henri de Boissieu
58 rue Blomet
75015 Paris
France
01 43 06 67 21
Conforme aux usages de la profession.
1790 P., Desenne, 1790-1791. 500-(11) pp,broché,manques aux plats et dos,texte non rogné. Tête de collection compléte du premier numéro publié le 30 septembre 1790 au n° 27 (31 mars 1791). Pagination continue (500 pp), plus 11 pp. de table alphabétique des matières traitées, bon état .
La Feuille villageoise avait pour but, comme l'indique d'ailleurs son titre de mettre à la portée de tous sous une forme simple et dans un style clair, l'exposé successif des lois, des événements et des découvertes qui pouvaient intéresser les campagnes. Aussi est-ce moins un journal, au sens propre du mot, qu'un recueil de leçons élémentaires et de dissertations techniques où la politique n'eut au début du moins, que la plus faible part. Ses fondateurs furent Rabaud-Saint-Etienne qui se retira d'ailleurs au bout de la première année, Philippe Grouvelle et Joseph Cerutti auquel succéda Pierre-Louis Guinguené. Parmi les collaborateurs figurent Mme de Genlis qui signait Sillery, Gilbert Romme, Kersaint, Lanthenas, Jacques Boileau et François de Neufchateau, qui y donna une notice sur Cerutti. La Feuille villageoise suspendit sa publication au n° 53 de la cinquième année (2 août 1795) mais plus d'un après et presque jour pour jour (le 10 août 1796) parut un n° 54 que M. Hatin n'a pas connu et qui doit manquer à beaucoup d'exemplaires. Sous le titre d'Adieux aux bons villageois, Guinguené y exposait les motifs de son silence et annonçait qu'il espérait bien un jour reprendre ses entretiens …
P., Desenne, 1790-1791, in-8°, 500-(11) pp, Tête de collection compléte du premier numéro publié le 30 septembre 1790 au n° 27 (31 mars 1791). Pagination continue (500 pp), plus 11 pp. de table alphabétique des matières traitées, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titre et filets dorés (rel. de l'époque), un mors fendu, plats et coupes frottés, coins émoussé, qqs annotations crayon, bon état
"La Feuille villageoise avait pour but, comme l'indique d'ailleurs son titre de mettre à la portée de tous sous une forme simple et dans un style clair, l'exposé successif des lois, des événements et des découvertes qui pouvaient intéresser les campagnes. Aussi est-ce moins un journal, au sens propre du mot, qu'un recueil de leçons élémentaires et de dissertations techniques où la politique n'eut au début du moins, que la plus faible part. Ses fondateurs furent Rabaud-Saint-Etienne qui se retira d'ailleurs au bout de la première année, Philippe Grouvelle et Joseph Cerutti auquel succéda Pierre-Louis Guinguené. Parmi les collaborateurs figurent Mme de Genlis qui signait Sillery, Gilbert Romme, Kersaint, Lanthenas, Jacques Boileau et François de Neufchateau, qui y donna une notice sur Cerutti. La Feuille villageoise suspendit sa publication au n° 53 de la cinquième année (2 août 1795) mais plus d'un après et presque jour pour jour (le 10 août 1796) parut un n° 54 que M. Hatin n'a pas connu et qui doit manquer à beaucoup d'exemplaires. Sous le titre d'Adieux aux bons villageois, Guinguené y exposait les motifs de son silence et annonçait qu'il espérait bien un jour reprendre ses entretiens, mais cette promesse comme la plupart de celles du même genre, ne fut jamais tenue." (Tourneux, II, 10571) – Voir aussi Melvin Edelstein, “La Feuille villageoise : communication et modernisation dans les regions rurales pendant la Revolution”, Bibliothèque Nationale, 1977.
Paris, Desenne, 1790-1796. 10 tomes en 10 vol. in-8, demi-basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin noir et de tomaison fauve, tranches rouges (reliure de l'époque).
Collection complète. Très rare. Hebdomadaire fondé par Rabaud-Saint-Etienne, Cerutti et Grouvelle qui comprend 52 livraisons numérotées par année, 50 pour la quatrième année et 54 pour la cinquième et dernière année. Chaque année est divisée en deux tomes (ou parties) ; les six premiers tomes sont complétés par une table alphabétique des matières. Au tome 9, le titre devient : La Feuille villageoise, adressée à toutes les communes de la République, pour les instruire des lois, des événemens, des découvertes qui intéressent tout citoyen. Tourneux : « La Feuille villageoise avait pour but, comme l'indique d'ailleurs son titre de mettre à la portée de tous sous une forme simple et dans un style clair, l'exposé successif des lois, des événements et des découvertes qui pouvaient intéresser les campagnes. Aussi est-ce moins un journal, au sens propre du mot, qu'un recueil de leçons élémentaires et de dissertations techniques où la politique n'eut au début du moins, que la plus faible part. Ses fondateurs furent Rabaud-Saint-Etienne qui se retira d'ailleurs au bout de la première année, Philippe Grouvelle et Joseph Cerutti auquel succéda Pierre-Louis Guinguené. Parmi les collaborateurs figurent Mme de Genlis qui signait Sillery, Gilbert Romme, Kersaint, Lanthenas, Jacques Boileau et François de Neufchateau, qui y donna une notice sur Cerutti. La Feuille villageoise suspendit sa publication au n°53 de la cinquième année (2 août 1795) mais plus d'un après et presque jour pour jour (le 10 août 1796) parut un n°54 que M. Hatin n'a pas connu et qui doit manquer à beaucoup d'exemplaires. Sous le titre d'Adieux aux bons villageois, Guinguené y exposait les motifs de son silence et annonçait qu'il espérait bien un jour reprendre ses entretiens, mais cette promesse comme la plupart de celles du même genre, ne fut jamais tenue ». Bel exemplaire. Ex-libris « J.B. Leclere ».Collation conforme à Walter, 469 ; Hatin, 170 ; Tourneux, II, 10571 ; Pochet-Deroche, 1428 ; La Bédoyère, 1942.
[RABAUT SAINT-ETIENNE (Jean-Paul), CERUTTI (Joseph-Antoine-Joachim), GROUVELLE (Philippe Antoine), GUINGUENE (Pierre-Louis)]
Reference : 38213
(1790)
1790 Très fort volume in-8, plein veau de l'époque, dos à nerfs fleuronnés et cloisonné, tranche rouge, 500 p., 11 p. de table et 490 p., 8 p. de table, planche gravée en frontispice. Paris, Desenne, 1790-1791.
Tête de collection et première année complète cette hebdomadaire fondé par Rabaud-Saint-Etienne qui se retira au bout de la première année, Philippe Grouvelle et Joseph Cerutti auquel succéda Pierre-Louis Guinguené. Parmi les collaborateurs figurent notamment Mme de Genlis qui signait "Sillery", Gilbert Romme, Kersaint, Lanthenas, Jacques Boileau et François de Neufchâteau.Planche gravée en frontispice: sous un chêne, un "curé patriote" lit la "Feuille" à haute voix aux villageois, hommes, femmes et enfants réunis. Chaque année est divisée en deux parties, à pagination séparée et table des matières particulière.Le sous-titre explicite l'objectif du périodique et informe sur public auquel il était destiné: de fait "La Feuille villageoise" remporta un très large succès et compta jusqu'à 18.000 lecteurs.(Hatin, 170. Martin & Walter, 'Journaux', V, 469 qui détaille le contenu. Tourneux, II, 10571).Reliure épidermée, coiffes usées, dos frotté. Intérieur très frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
[Chez Desenne] - Collectif ; CERRUTTI, Joseph-Antoine , RABAUT DE SAINT-ETIENNE ; GROUVELLE
Reference : 64254
(1790)
Proposée par souscription aux propriétaires, fermiers, pasteurs, habitans et amis des campagnes, 2 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane marbrée, dos à 5 nerfs orné, Chez Desenne, Paris, 1790-1791, 16-500-11 pp. ; 2 ff., 490 pp.
Première année de parution de ce journal, soit 52 numéros traitant de droit, d’agriculture, de découvertes industrielles, de géographie, d’histoire, de littérature, d’étymologie, etc. "Le but de cette feuille était de propager dans les campagnes les principes de la Révolution ; elle eut pendant tout le cours de sa longue durée un succès très-populaire. Ses sages principes et son ton modéré contrastaient avec la violence et la feinte exaltation de la plupart des écrits périodiques du même temps" (Hatin, 171). Fondée par Rabaut de Saint-Etienne, continuée par l’ancien Jésuite Joseph-Antoine Cerutti, cette publication attira un grand nombre d’hommes et de femmes de lettres tels que Kersaint, Lanthénas, Lequinio, François de Neufchâteau. Félicité de Genlis y a publié une correspondance intitulée "Lettres de Félicie à Mariane", dont le but était de revaloriser la condition des paysannes. Tout ce qui touchait de près ou de loin à l’agriculture faisait l’objet d’un traitement particulier dans cette publication principalement destinée aux populations rurales. Intéressant exemplaire bien complet du "Prospectus" relié en tête, en état très satisfaisant (accrocs et petits mq. en coiffes et mors, coins frottés, petite mouillure marginale, très petites piq. de vers en marge, bon état par ailleurs). Monglond, I, 1270 ; Hatin, VI, 252-270