‎Jules Janin‎
‎VOYAGE EN ITALIE‎

‎Édition originale illustrée d'une grande vignette de titre sur bois, un frontispice et 14 planches hors-texte sur acier et papier fort, avec les serpentes. Gravures fines anglaises par Harding, Prout et Bartlett. vol relié demi cuir, 260x170, frottements, très bel état intérieur, 341pp. Paris, Ernest Bourdin, 1839‎

Reference : CZC-6745


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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 226986

‎Voyage en Italie. 1768. Deuxième volume‎

‎S.l., s.d. (1769) in-4, 175 ff., couverts d'une écriture cursive, moyennement lisible (environ 20 lignes par page), ratures et biffures, cartonnage d'attente de papier marbré, dos à nerfs Coiffes rognées, charnière supérieure entièrement fendue, coins et coupes abîmés. (reliure de l'époque).‎


‎Notre manuscrit documente la seconde partie d'un tour en Italie, laquelle se déroula du 19 octobre 1768 au 26 mai 1769, selon l'itinéraire suivant :I. Route de Florence à Rome par Lorette (ff. 1-17). - II. Route de Rome à Naples (ff. 18-22). - III. Naples (ff. 22-54). - IV. Route de Naples à Rome (ff. 55-56). - V. Rome (ff. 57-145). - VI. Route de Rome à Livourne (ff. 146-153). - VII. Livourne (ff. 154-156). - VIII. Pise (ff. 157-160). - IX. Lucques (ff. 160-162). - X. Gênes (ff. 163-171). - XI. Route de Gênes à Antibes et à Marseille (ff. 172-175). La graphie n'étant pas toujours régulière, il présente certaines difficultés de lecture pour quelques vocables.Le début du texte permet de fixer exactement l'époque du périple : "Beaucoup de personnes nous querellèrent de ce que nous n'attendions pas à Florence l'arrivée de l'Empereur qui devoit accompagner en novembre l'archiduchesse Reine de Naples. Comptant nous trouver à Rome pour les fêtes que l'on préparoit à l'Empereur, et à Naples pour celles que l'on devoit faire à l'occasion du mariage du monarque, nous avions pris note parti de renoncer à celles de Florence". Il s'agit en effet des festivités célébrées dans les différentes cours de la Péninsule pour le mariage de Marie-Caroline d'Autriche (une des filles de Marie-Thérèse) avec Ferdinand IV de Naples, qui avait eu lieu par procuration le 12 mai 1768, avant l'acheminement de la princesse dans ses nouveaux États. 1. De Florence à Rome. Les étapes de nos voyageurs sont bien fixées et classiques : Imola, Faenza, Ravenne, Forli, Césène, Savignano, Rimini, Fano, Senigaglia, Ancône, Lorette (longue description), Macerata, Tolentino, Foligno, Spolète, Terni, Città Castellana. Chacune de ces localités a droit à une description sommaire, et parfois à une anecdote se déroulant en son sein (procès à Imola, vente de vin à Forli, évidemment le pèlerinage à Lorette, les fêtes des Apennins, cascade des Marmore, etc.). Le rédacteur est bien un "Aufklärer" en tout cas, comme en témoignent ses réflexions sur les dévotions à Lorette : "À la vérité, les pèlerins donnent dans des enfantillages en faisant un certain nombre de fois le tour de la Santa Casa sur leurs genoux à nud ; mais ils sont moins blâmables que les gens instruits à la tête de la maison qui en dépend, lesquelles doivent entretenir la foy et la dévotion par de bonnes exhortations, et non en autorisant des pratiques purement extérieures".Le premier séjour romain des voyageurs ne dura que douze jours, à l'issue desquels ils voulurent profiter de la clémence de l'arrière-saison pour gagner Naples.2. De Rome à Naples. Ils passèrent donc par Frascati, et les villas Tuscolane, par le monastère du Mont-Cassin, par Capoue et Caserte. Suit la première partie principale du manuscrit, consistant en la description de Naples, méthodiquement explorée selon deux axes (d'une part, les églises, palais et autres monuments ; d'autre part, "les antiquités et les curiosités naturelles"). Les églises sont ma foi la chose la plus commune à Naples, et notre rédacteur d'égrener les visites, sans pourvoir prétendre à l'exhaustivité (plus de 500 bâtiments consacrés au culte dès l'époque baroque) : Duomo San Gennaro, Saint-Philippe-de-Néri, Saint-Laurent, Saint-François-Xavier, le Saint-Esprit, Sainte-Marie des Âmes du Purgatoire, San Paolo Maggiore, Saint-Jean-l'Évangéliste, les Saints-Apôtres, San Giovanni a Carbonara, le Gesù Nuovo (à propos duquel est annexée une longue relation de l'expulsion des Jésuites le 19 novembre 1767), Santa Chiara, Il Carmine [Santa Maria del Carmine Maggiore], L'Ascension, etc. Ici, comme cela vaudra plus tard pour les sanctuaires de Rome (cf. infra), et conformément au goût de l'époque, ce sont les tableaux exposés dans les chapelles, absides, ou sacristies, qui retiennent le plus l'attention du narrateur.Suivent les palazzi (du moins une partie) : Palais royal, Palazzo della Torre, Palazzo della Rocca, Palazzo Francavilla, etc. ; puis les monuments des environs : Chartreuse San Martino, le Château Saint-Elme, le "Tombeau de Virgile", Pouzzoles, les localités du Golfe, le Lac d'Agnano (drainé en 1870), le Vésuve (avec une relation de l'éruption des 19-20 octobre 1767, la plus récente alors enregistrée).Mention obligatoire en cette seconde moitié du XVIIIe siècle : les sites d'Herculanum ("l'ancienne Herculée") et de Pompéi occupent les ff. 48-49. Enfin, le récit se termine par la présentation (des plus sommaires) des visiteurs à la Cour de Naples : "Le Roy habitait Portici quand nous eûmes l'honneur de luy être présenté le 3 de décembre par M. de Choisieul [sic] notre ambassadeur [= Renaud-César de Choiseul-Praslin, 1739-1791]. Nous nous [?] avec deux abbés de condition, Lorrains, en face de la table où le Roy dînoit. Sa grande occupation fut de nous examiner les uns après les autres pendant plus d'une demi-heure : en sortant de table, au lieu d'entrer tout de suite dans son appartement, il se détourna à gauche, nous fit une légère inclination de tête sans nous parler et rentra sur le champ. L'on nous avoit prévenus que c'étoit la manière dont il recevoit les étrangers ..."3. De Naples à Rome. "Voulant revenir à Rome avant les grandes pluies, nous quittâmes munis de passeports Naples le 13 de décembre, enchantés de la beauté du climat. Nous prîmes la route de la poste". Elle les mena de Fondi à Velletri à travers la zone de ce qui était alors les fameux Marais Pontins (Agro Pontino). Ce n'est qu'à l'occasion de ce second séjour que le rédacteur donne une description détaillée de la ville de Rome. Il commence évidemment par les églises, qu'il chiffre à 330 ("en tout, y compris les couvents, hôpitaux et les chapelles"), ce qui semble très sous-estimé (il en existe plus de 900 aujourd'hui, et, même en retranchant les constructions du XIXe et du XXe siècle, on est loin du compte). En tout cas, le paradoxe de la situation est bien posé : "Ce nombre prodigieux de lieux saints, continuellement ouverts, beaucoup trop considérable pour le peu d'habitants, est la cause que l'on ne voit jamais que très peu de personnes dans les temples. Saint-Pierre même, où la majesté divine réside dans le sanctuaire le plus attirant, réunit à peine cent personnes à la fois dans le temps des offices." Ceci dit, il commence sa description par Saint-Pierre évidemment (ff. 60-65), continue par les palais du Vatican et le Château Saint-Ange (ff. 65-69), puis détaille un certain nombre de sanctuaires et de monuments remarquables. À savoir, dans l'ordre d'exposition (qui correspond grosso modo à une exploration en escargot depuis Saint-Pierre) : San Pietro in Montorio, et son tempietto [Janicule] ; Sainte-Marie du Transtévère ; Sainte-Cécile ; San Francesco a Ripa [Transtévère] ; San Giovanni Battista dei Fiorentini ; le Palais Farnèse ; le Palais Corsini ; le Palais Spada ; Saint-Philippe-de-Néri ; la Trinité des Monts [Pincio] ; villa Médicis ; villa Ludovisi ; villa Borghese ; villa Albani ; villa Barberini ; San Andrea al Quirinale ; Santa Maria della VIttoria ; Saint-Nicolas-des-Lorrains ; Saint-Louis-des-Français ; le palais Giustiniani ; Santa Maria in Campitelli ; Saint-Pantaléon ; Sainte-Agathe-des-Goths ; San Lorenzo in Damaso ; Saint-Romuald ; Sant'Andrea della Valle ; San Carlo ai Catinari ; Santa Maria sopra Minerva (avec la place et le Panthéon) ; Santi Ambrogio e Carlo al Corso ; Santa Maria del Popolo ; le Gésù ; Saint-Ignace et le Collège romain ; le Palais Ruspoli ; le Palais Borghèse ; le Palais Doria ; le Palais de l'Académie de France ; le Palais de Monte Citorio ; le Palais Albani ; le Palais Colonna ; le Capitole ; l'Aracoeli ; San Pietro in Carcere ; les vestiges romains du Campo Vaccino ; Saint-Jean-de-Latran et la Scala santa ; villa Giustiniani ; Sainte-Marie-Majeure ; Saint-Pierre-aux-Liens ; Sainte-Praxède ; Sainte-Croix de Jérusalem ; Sainte-Bibiane [Esquilin] ; Saint-Eusèbe [idem] ; San Stefano Rotondo [Celio] ; villa Mattei ; Sainte-Agnès-hors-les-Murs ; Saint-Laurent-hors-les-Murs ; Saint-Sébastien-hors-les-Murs ; Sant'Urbano alla Caffarella ; San Gregorio al Celio ; Saint-Paul-Hors-les-Murs et ses environs ; Sainte-Marie-in-Cosmedin et le temple de Vesta.Suit un long passage su les places publiques et les fontaines qui les ornent (ff; 119-129). Les dernières pages sont consacrées aux environs immédiats de la ville (Tivoli, Este, Albano, Castello [= Castel Gandolfo], l'abbaye de Grottaferrata).Enfin, cette partie se termine par des réflexions générales sur le gouvernement de l'État romain, le style de vie des cardinaux, de la noblesse romaine, et de la bonne bourgeoisie,le genre d'occupations des Romains (les théâtres, les opéras, une description du Carnaval, passage obligé, se trouve à la fin).Comme à Naples, les voyageurs furent officiellement présentés au pape le 27 décembre 1769. Le Souverain Pontife était alors le célèbre Clément XIV Ganganelli, qui venait juste d'être élu le 18 mai précédent, et devait se signaler par l'immortel bref Dominus ac Redemptor. Voici le détail de l'audience pontificale : "Nous fûmes présentés avec deux abbés lorrains par monsieur le chevalier de Laparelli, Florentin, maître de chambre de l'ambassade de France. Notre introducteur garda son épée ; nous autres, nous la quittâmes ; nous fîmes les trois génuflexions d'usage, et arrivés aux pieds de Sa Sainteté qui étoit assise à un bureau couvert d'un dais, nous baisâmes successivement une croix d'or brodée sur sa mule de velours rouge. Le pape, sans avoir l'air de faire attention à cet acte d'humilité auquel sont soumis tous ceux qui veulent luy parler, nous entretenoit de diverses choses relatives à notre voyage. Nous restâmes debout pendant un demi quart-d'heure. Il nous combla de bénédictions pour nous et notre famille (...). Nous le quittâmes en baisant sa mule une seconde fois, et nous nous retirâmes en arrière, en faisant encore les trois génuflexions". C'est en somme moins sommaire que le protocole expéditif de Ferdinand IV. 4. Voyage de retour.Il s'effectua à partir du 11 avril, soit après les cérémonies de la Semaine sainte (longuement décrites à la fin de la partie précédente), et passa par Ronciglione, Caprarola, Viterbe, Montefiascone, Aquapendente, San Quirico, Sienne (où les voyageurs s'attardèrent davantage, ff. 149-154), Livourne (ff. 154-156), Pise (ff. 156-160), Lucques (ff. 160-162). De Livourne, on abandonna la voie de terre pour s'embarquer en direction de Gênes (ff. 163-172), puis de Gênes à Antibes (2 mai), port-frontière entre le comté de Nice et la France (en passant, une brève description de Monaco). À partir d'Antibes, le voyage s'effectue de nouveau par voie de terre (Fréjus, Marseille, Aix, Orange, Montélimar, Valence, Vienne, Lyon, et Paris, rejoint le 26 mai au soir).En conclusion, "Notre voyage a été des plus heureux ; nous n'avons désiré de le voir achevé que pour goûter la douce satisfaction de revoir nos parents, nos bons amis et nos connaissances". Ainsi-soit-il. ‎

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‎YOUNG Arthur‎

Reference : 57043

(1796)

‎Voyage en Italie pendant l'année 1789‎

‎Chez J.J. Fuchs, à Paris 1796, In-8 (12,5x20,3cm), vij (1bc.) 376pp., relié.‎


‎Edition originale. Traduit de l'anglais par François Soules. La préface annonce que ce voyage devait faire suite au Voyage en France mais que la publication a été retardée. Reliure en pleine basane mouchetée d'époque. Dos lisse orné de 5 fers complexes et de multiples roulettes. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de tête en partie arrachée. Manques en queue. Un manque d'un cm sur le plat inférieur. Exemplaire frais. Malgré les coiffes abîmées, joli dos décoratif. La spécificité de ce voyage tient à son intérêt et son étude de l'agriculture en Italie, outre les anecdotes classiques qu'on peut lire dans une narration de voyage.les voyages à Milan, Bergame, Brescia, Plaisance, Parme, Turin, Florence, Venise, alternent avec des considérations socio-économiques sur l'Italie de la fin du XVIIIème sièce et plus particulièrement sur l'économie agricole. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎YOUNG (Arthur).‎

Reference : 42192

(1796)

‎Voyage en Italie pendant l'année 1789.‎

‎Paris, Chez J.-J. Fuchs, 1796. In-8 de VII-(1)-376 pp., veau écaille, dos lisse orné (reliure de l'époque). ‎


‎Première édition française traduite de l'anglais par François Soulès.A la suite du Voyage en France, Arthur Young partit pour l'Italie d'où il rapporta des anecdotes sur Milan, Bergame, Brescia, Plaisance, Parme, Turin, Florence, Venise, mais surtout des observations agricoles et économiques sur l'état de l'Italie à la fin du XVIIIe siècle. Très bon exemplaire. Quelques piqûres. ‎

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‎SIMOND L.‎

Reference : 58681

(1828)

‎Voyage en Italie et en Sicile‎

‎A. Sautelet et Compagnie, Paris 1828, In-8 (13,5x21,5cm), 405pp. ; 420pp., 2 tomes en un volume relié.‎


‎Edition originale, illustrée de 2 figures in-texte et deux hors-texte (répétés), ainsi que d'un tableau (mouvement de la population dans la ville de Rome). Reliure en demi veau glacé noisette d'époque. Dos à faux nerfs orné de filets gras et maigres, à froid et à chaud, roulette en queue et tête. Pièce de titre de chagrin noir. Traces de frottements. Brunissures éparses, notamment en page de titre, puis essentiellement dans les marges, mais de manière erratique. Un petit manque au mors inférieur en queue. Bel exemplaire. Voyage qui commence au lac majeur de Duomo d'Ossola, petite ville sur la frontière italienne en 1817 et s'achève en 1818 à Suze, près de Turin. Outre l'intérêt du voyage en Sicile et sur l'Etna, à Pompéi et Herculanum, l'ensemble du voyage brille de certaines résonnances politiques, puisqu'il fut fait au lendemain de l'Empire et à l'aube des révolutions italiennes. Nombreuses descriptions en rapport aux beaux-arts, intérêt pour le pittoresque et l'anecdote (chapitre sur les mendiants et les voleurs de grand chemin en Italie). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎TAINE (Hippolyte)‎

Reference : 221565

‎Voyage en Italie‎

‎Paris, Hachette et Cie, 1907; 2 vol. in-12, 413 pp. et 443 pp., bradel demi-percaline bordeaux, couvertures conservées Dos passés. (reliure de l'époque).‎


‎Reédition des déambulations italiennes de l'académicien "naturaliste" Hippolyte Taine (1828-1893). Ce récit du voyage que fit Taine en Italie en 1864 est dédié au peintre Charles Bellay (artiste à Rome).Ce "touriste" amateur d'art nous conduit donc de Naples à Rome dans le tome I, puis de Florence à Venise dans le tome II avec force détails et réflexions personnelles inspirées par son érudition et son amour de la nature. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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