Curieux ouvrage satirique, rédigé par Cavé et Dittmer, deux libéraux de la Restauration et rédacteurs au journal saint-simonien Le Globe, sous le pseudonyme de Fongeray. L'histoire se déroule dans la banlieue parisienne de Neuilly, où se tiennent des soirées mondaines et élégantes. Les pièces jouées explorent la vie sociale et les intrigues de la haute société de l'époque. Il met en scène des personnages de la noblesse et de la bourgeoisie, ainsi que leurs interactions, leurs amours et leurs rivalités. Ce sont des dialogues et pièces de théâtre, qui ne sont pas destinées à être jouées, truffés de savoureuses anecdotes. Contient: Les alliés ou l'invasion - Une conspiration de province - Les conversions - Les Français en Espagne Volume in8, 20x14, pleine veau époque, accrocs, très bel état intérieur, tranches jaspées, 364pp, orné d'un fac similé de son écriture. ( le portrait de l'éditeur n'est pas présent) Paris Moutardier 1827 ref/266
Reference : CZC-10943
Livres anciens & Autographes
M. Pascal Poidevin
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2 volumes in-8, demi-veau rouge de l'époque, dos lisses ornés de filets dorés, (4), 364 p. et (4), 426 p., planche de H. Monier représenta un caricature de Stendhal et fac-similé de lettre. Paris, Moutardier, 1828.
Quatrième édition augmentée d'un volume, illustrée d'un frontispice gravé représentant une caricature en pied de Stendhal, gravée par H. Monnier, présentée fictivement comme celle de "M. de Fongeray"."En 1827 paraissaient 'les Soirées de Neuilly' (...), M. de Fongeray, fantaisiste et pittoresque figure, cachait deux amis, un ancien officier, Dittmer, un collaborateur du Globe, H.-A. Cavé. On y voyait revivre, dans les Alliés ou l'Invasion, les souvenirs de 1815, les rancunes contre les émigrés; dans les Conversions, on reconnaissait les aigres railleries des Béranger, des Courier, de la Minerve, contre la restauration..." (cf. P. Moreau, 'Le Romantisme', p. 119).(Asselineau, p. 257. Carteret, I, 218. Vicaire, III, 275).Rousseurs, qqs piqûres et auréoles.Exemplaire bien relié.
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[Moutardier] - FONGERAY, M. de ; [ DITTMER, Adolphe ; CAVE, Hygin-Auguste ]
Reference : 64347
(1828)
Ornées du portrait de l'éditeur et d'un fac-similé de son écriture, deuxième édition, 2 vol. in-8 reliure in-8 demi-basane marron, dos lisse orné, Moutardier, Paris, 1828, 415 pp., 2 ff., 364 pp. avec portrait et fac-similé
Le portrait présenté comme étant celui de l'éditeur est en fait la caricature en pied de Stendhal, par Henri Monnier. On trouvera notamment dans le second volume une pièce de théâtre : "Malet, ou Conspiration sous l'Empire". Les autres textes évoquent l'Empire et la Restauration : "Une Conspiration en Province", "Les Alliés ou l'Invasion", "Les Français en Espagne".... Officier de cavalerie puis officier des Haras français, Adolphe Dittmer (1795-1847) fit la campagne d'Espagne en 1823. Etat très satisfaisant (dos un peu frotté, des rouss.)
Paris, Moutardier, 1828. 2 volumes in-8, 2ff.-364pp. - 2ff.-427pp.- frontispice & fac-similé. Demi-chagrin olive, dos à nerfs, non rognés. (Reliés vers 1880).
Les Soirées de Neuilly, suite de proverbes dramatiques, tirèrent tout leur succès des allusions politiques qu'elles renferment. Sous le pseudonyme de Fongeray se cachent A. Dittmer (Londres, 1795 - 1846) et son confrère A. Cavé (Caen 1794 - 1852), tous les deux rédacteurs au Globe, l'organe de l'opposition libérale. Le "portrait de M. Fongeray" serait, d'après ce que son auteur H. Monnier aurait rapporté à Asselineau, celui de Stendhal "légèrement chargé". Imprimé sur papier vergé. - Reliures sobres, mais de qualité. Agréable exemplaire.
Paris : Moutardier, 1827 In-8, (4)-364 pages et 2 planches. Demi-veau de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge.
Déchirure au faux-titre sans manque, planches roussies. Edition originale, ornée d'un frontispice d'Henry Monnier. Le prétendu portrait de M. de Fongeray ne serait rien de moins que celui de Stendhal (Escoffier n° 652).« Une des idées les plus curieuses de Dittmer et Cavé fut d'avoir senti que l'histoire récente, et, en particulier, les événements et les personnages de l'époque révolutionnaire et impériale, offraient un intérêt pariticulier. Les thèmes satiriques sur lesquels ils aiment à travailler n'appartiennent déjà plus au roman de mœurs puisqu'il s'agit du passé et n'appartiennet pas encore au roman historique […] Ce recul variable entre dix et vingt ans est d'autant plus intéressant à souligner qu'il sera précisément une des "distances" favorites de Balzac dans son histoire des mœurs […]. Les physionomies qu'on rencontre dans les Soirées de Neuilly sont, en effet, celles que Balzac placera lui aussi dans cette génération historique de la Comédie humaine…» (M. Bardèche, Balzac romancier) Vicaire II, 274 ; Quérard, Littérature française contemporaine, III, 521.