‎MARTIAL DV MANS ‎
‎LES PRATIQUES DE L' ANNEE SAINCTE Partie seconde ‎

‎Rouen Chez Lovys dv Mesnil le jeune 1652 1 vol. in - 8 ( 16,5 x 10 cm ) T. , ( 2 ) ff. n. ch. , 560 pp. . Avec Table chronologique des Saints de cette seconde partie ( de saint Calais 1er juillet à sainte Colombe 31 décembre) . Marque typographique au trigramme IHS ; lettrines . Plein vélin de l' époque . Traces de titre au dos et deux mots à l' encre au plat sup. . Des cahiers décalés et un nerf très lâche . Des pliures angulaires . Manque la dernière garde blanche . Qqs taches d' encre surtout marginales pp. 191-192 . P. 89 ch. 79 ; p. 367 ch. 387 . ( Collat. complet ) ‎

Reference : 675

‎Le père MARTIAL du Mans appartenait au couvent du tiers-ordre de saint François . De 1647 à sa mort en 1680 , il fut également l' auteur de l' Almanach spirituel " conçu comme le complément des Pratiques de lannée sainte [...] , qui sont cette fois un véritable guide de la dévotion privée, donnant pour chaque jour de lannée des éléments sur la fête du jour et des conseils pour une vie dévote." et dont la parution continua jusqu' en 1775 . " Chaque année, lavis au lecteur en tête de lalmanach incite à utiliser en parallèle ces Pratiques pour « tirer un plus grand fruit » de lalmanach lui-même et, dans ses premières éditions, son texte comporte quelques renvois aux chapitres des Pratiques . " ( V. Sarrazin , LAlmanach spirituel et le marché du livre de dévotion aux XVIIe et XVIIIe siècles in Albrecht Burkardt (dir) , L' économie des dévotions , Presses universitaires de Rennes , 2018 ) .Le Journal des savans , Table générale , vol.6 , 1756 , p. 679 signale une nouvelle édition des Pratiques , in-8 , 2 volumes , 1680 , et précise que l' auteur est " religieux Piquepusse ". En 1601 , le couvent fondé trente ans plus tôt par les capucins in loco de Piquepusse , brièvement occupé par les jésuites puis par les ermites de saint Augustin fut cédé au tiers ordre de saint François . Ce tiers ordre institué par saint François en faveur des personnes des deux sexes voulant mener une vie pénitente sans prononcer de voeux comptait alors une soixantaine de couvents en France dont Picpus et un autre à Paris ( d' après M. Ch. Pénin , " Couvent des pénitents réformés du tiers-ordre de saint François ou des pénitents (religieux ) de Picpus " , https://www.tombes-sepultures.com ) ‎