2006 / 111 pages + CD. Broché. Editions Arté.
Reference : SCH011C59
Très bon état.
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Paris Éditions René Kieffer 1920 In-12° (207 x 175 mm), [1] f. bl. - [2] ff. - [2] pl. - [2] ff. - 363pp. - [2] ff. - [26] pl., maroquin noir, dos lisse orné à froid à la plaque, décor à froid à la plaque sur les plats, roulette intérieure à froid, contregardes et gardes de papier marbré doré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat et avec son étiquette estampée à la première garde blanche).
Une illustration art déco des Fleurs du Mal. Un des 10 exemplaires de tête sur Japon Impérial (n° 4), agrémenté d'une aquarelle originale inédite signée intitulée « Épigraphe pour un livre condamné » et d'une suite en noir. Suivent 25 sur vélin avec un dessin original ayant servi à l'édition et une suite en noir, puis 450 exemplaires sur vélin, pour un tirage total de 485 exemplaires. Il est enrichi d'une autre aquarelle rehaussée au crayon de papier datée 1906 vraisemblablement d'une autre main, naïve, et de 3 lettres autographes signées d'André Domin à René Kieffer. Deux en 1918 au sujet de la dimension des pages pour Les Fleurs du mal ainsi que les aléas de la vie d'André Domin et une de 1930 évoquant des comptes financiers à apporter au SPAD. Il est revêtu d'une reliure éditeur à décor à la plaque à froid de fleurs inscrites dans un encadrement losangé (Sanjuan planche LI). L'édition présente 26 illustrations hors-textes au trait, colorées au pochoir avec le titre du poème au-dessous et 52 culs-de-lampes en noir. René Kieffer publie par ailleurs 100 exemplaires d'un tiré-à-part des planches de Domin. André Domin, connu pour avoir fondé avec Marcel Genevrière la maison de décoration d'Avant-garde « Dominique », exaltant la densité du matériau, fut tout d'abord illustrateur de presse et de publicité. Il participa pour les éditions Kieffer à deux ouvrages, Litanies de la Rose de Remy de Gourmont publié en 1919 (Sanjuan p. 666) et Les fleurs du mal de Baudelaire en 1920. Dans un style résolument Art déco, Domin n'hésite pas à moderniser son trait, pour au possible le dépouiller. Recueil de poèmes des plus célèbres, Les fleurs du mal est, dès le début du XXe siècle, un incontournable pour l'édition de luxe. Malgré procès et censure, il est ce jour considéré comme une oeuvre capitale de la poésie moderne. Monod 1075 ; Sanjuan 19 (planches I, II). Dos insolé, quelques légères traces violettes marginales aux pp. 186-187
Liana Levi, 2007. In-8 broché, couverture décorée, jaquette photographique. A l'état de neuf.
"En quête de l’amour idéal, l’héroïne tarde à trouver un mari. À trente ans, déjà considérée comme une vieille fille dans une Sardaigne qui connaît les affres de la Seconde Guerre mondiale, elle finit par épouser un homme taciturne, plus âgé qu’elle, parce que sa famille le lui impose. L’amour n’est pas au rendez-vous. Elle le rencontrera beaucoup plus tard, lorsqu’elle ira sur le Continent faire une cure thermale pour soigner son «mal de pierres», des calculs rénaux. Un rescapé de la guerre, qui souffre du même mal qu’elle, aura raison de son «mal d’amour». C’est à sa petite-fille qu’elle racontera quelques décennies plus tard ses émotions, ses cheminements, tout en laissant des zones d’ombre. Mais quelle est au juste la vérité? Elle ne se recomposera que beaucoup plus tard, de façon inattendue, lorsque la dernière pièce du puzzle tombera entre les mains de la narratrice."
Hatier. 2000. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 79 pages.. . . . Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
Sommaire: Baudelaire et les Fleurs du mal, Histoire et structure des Fleurs du mal, Thèmes baudelairiens, L'univers des Fleurs du mal, L'art des Fleurs du mal, Modernité des Fleurs du mal. Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
Édition originale en premier tirage, relié par Noulhac.Avec une lettre autographe à Champfleury. Paris, Poulet-Malassis, 1857. 1 vol. (120 x 190 mm) de [2] f. (faux-titre et titre), 248 p. et [2] f. (table). Maroquin brun, dos à nerfs, titre doré, double filet sur les coupes, contreplats à encadrement maroquin violine, gardes de soie assorties et double garde de papier marbré, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés (reliure signée de Noulhac), sous coffret de demi-box noir, titre doré, date en pied. Édition originale. Tirage précoce, avant les corrections au feuillet de l’avertissement, enrichi d’une lettre autographe à Champfleury, témoignage du début de leur amitié.
Baudelaire signe son premier contrat pour Les Fleurs du mal le 30 décembre 1856, s'engageant à livrer son manuscrit le 20 janvier suivant. Il ne le fera qu'en février ; s'ensuivra une impression de 23 exemplaires sur vergé de Hollande, distribués par l'auteur, et de 1300 exemplaires sur vélin d'Angoulême, mis en vente le 25 juin 1857. Ils sont imprimés, édités et diffusés par Auguste Poulet-Malassis puisque Michel Lévy, l'éditeur historique du poète qui venait de publier les volumes des Histoires extraordinaires d'Edgar Poe - traduites par Baudelaire -, avait renoncé à publier le recueil des Fleurs du mal dans la crainte de poursuites. Lesquelles seront effectivement engagées en juillet, qui voit le poète convoqué par le juge d'instruction. Dès le début de l'été, Gustave Bourdin avait sonné la charge dans Le Figaro : « L'odieux y coudoie l'ignoble ; le repoussant s'y allie à l'infect. Jamais on ne vit mordre et même mâcher autant de seins dans si peu de pages ; jamais on n'assista à une semblable revue de démons, de foetus, de diables, de chloroses, de chats et de vermine. Ce livre est un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit, à toutes les putridités du coeur ; encore si c'était pour les guérir, mais elles sont incurables ». Jules Habans, dans le même journal, lui emboîte le pas une semaine plus tard, le 12 juillet : « Lorsqu'on ferme le livre après l'avoir lu tout entier comme je viens de le faire, il reste dans l'esprit une grande tristesse et une horrible fatigue. Tout ce qui n'est pas hideux y est incompréhensible, tout ce que l'on comprend est putride, suivant la parole de l'auteur ». La veille, sentant le vent venir, le poète écrivait à Poulet-Malassis : « Vite, cachez, mais cachez bien toute l'édition ». L'éditeur dissimula alors une partie du tirage, avant brochage. Un mois plus tard, le jugement du tribunal correctionnel, par le biais du substitut du procureur impérial Ernest Pinard (qui, quelques mois au- paravant, a condamné Flaubert pour Madame Bovary) condamne le livre « pour outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs » et ordonne la suppression de six poèmes : « Les bijoux » (p. [52]-53), « Le Léthé » (p. [73]-74), « À celle qui est trop gaie » (p. [91]-93), « Lesbos » (p. [187]-190), « Femmes damnées » (p. [196]- 197) et « Les métamorphoses du vampire » (p. [206]-207). Poulet-Malassis, puisant dans le stock broché, fit alors mutiler et cartonner 230 exemplaires : une « ridicule opération chirurgicale », dixit Baudelaire, qui se plaindra de l'exécution de ces cartons réalisés sans son accord (lettre à Poulet-Malassis du 5 octobre 1857). Les pièces condamnées ne seront réhabilitées qu'en 1949, sous l'impulsion de la Société des gens de lettres et un procès devant la cour de cassation. L'on sait le soin maniaque mis avant cela par Baudelaire à corriger les épreuves. Poulet-Malassis, souvent exaspéré, lui écrivait au milieu de ces quatre mois qui lui parurent un siècle : « Mon cher Baudelaire je commence à croire que vous vous f... de moi, ce que je n'ai nullement mérité » ! Le soin attentif du poète n'empêcha pas les coquilles à l'impression et une première est repérée par l'auteur dès qu'il prend possession des premiers exemplaires, dans le poème « Bénédiction », à la page 12 : ‘s'enhardissent' pour ‘s'enhardissant' - une faute, la seule, corrigée sur la presse en début de tirage. Ces exemplaires sont les seuls que l'on peut qualifier de tout premier tirage. Notre exemplaire a cette faute corrigée. Depuis des décennies sont annoncées d'autres fautes, qui seraient caractéristiques d'un premier tirage : citons les plus fameuses comme le mot « Feurs » pour « Fleurs » aux titres courants des pages 31 et 108 ; la page 45 qui est paginée 44 ou encore le mot « captieux » pour « capiteux » à la première ligne de la page 201 ; s'y ajoutent d'autres coquilles que Baudelaire aura repérées à mesure des exemplaires qu'il offre, sur lesquels il interviendra en corrigeant à la mine de plomb jusqu'à huit fautes, au feuillet de dédicace et aux pages 29, 43, 110, 217. Une quinzaine d'exemplaires ainsi corrigés de sa main sont connus. Mais ces coquilles seront - et resteront - toutes imprimées : elles se retrouvent dans l'ensemble du tirage des Fleurs du mal et ne sauraient constituer des éléments pour une chronologie. Ces « fautes », disons-le, répétons-le une fois pour toutes, sont présentes dans tous les exemplaires. Les citations répétées du type « exemplaire du premier tirage, avec les fautes » sont donc non seulement abusives, mais trompeuses. D'autres éléments néanmoins rarement sinon jamais évoqués permettent à l'inverse de donner une chronologie de tirage : des fautes dans le texte de l'Avertissement et dans celui de la page de titre qui seront, elles, bien corrigées pendant l'impression. Ces corrections sont les seules qui puissent étayer une chronologie : - dans l'Avertissement, quatre éléments vont successivement être modifiés (sans doute parce qu'il est plus facile pour l'éditeur d'intervenir sur un texte dont il est le rédacteur et qui le concerne directement). Le premier état comporte les éléments suivants : « Les Éditeurs », avec un accent qui disparaîtra ensuite ; un grand espace avant la virgule qui suit « Ils poursuivront » ; « toutes contrefaçons et toutes traductions », qui deviendra ensuite « toutes contrefaçons et traductions » ; « Les traités », qui ne prend pas encore de capitale (« Traités »). Ces éléments sont corrigés progressivement et l'on trouve donc des états successifs d'un, deux, trois puis quatre éléments corrigés. La cinquantaine d'exemplaires que nous avons consultés permettent aujourd'hui d'affiner cette chronologie, sinon de manière parfaitement précise, à tout le moins indicative. - à la page de titre : la référence au texte d'Agrippa d'Aubigné, pour la dédicace, se termine sans point final et sans parenthèse fermante après « Les Tragiques, liv. II ». Cette double faute, repérée assez tôt, est corrigée sur la majorité des exemplaires. Notre exemplaire contient tous ces éléments fautifs et princeps, ce qui le place dans une chronologie d'impression précoce que l'on pourrait qualifier de tout premier tirage, nonobstant la correction à « s'enhardissant ». Cet état princeps est des plus rares, avant la succession de tous les exemplaires qui verront ces éléments modifiés au fil du tirage. Montée en tête : belle lettre autographe signée, adressée à Champfleury, rédigée à l'été 1845. C'est la deuxième lettre échangée entre les deux hommes. La première, qui date de mai 1845, annonce le premier article laudateur de Champfleury sur Baudelaire, pour son Salon de 1845. Dans cette deuxième missive, le poète avoue avoir fait une démarche absurde. Humilié pour son ami et pour lui-même, il a néanmoins pu sauver l'honneur et l'amour-propre de Champfleury : « Mon cher ami, j'ai fait un désordre absurde. Je me suis trouvé en face de gens d'une insolence plus grande qu'aucune que j'ai connue ; elle n'est égalée que par leur sottise. Je suis profondément humilié, pour moi et pour vous. Votre nom a suffi pour m'attirer presque des outrages ; il n'y a pas jusqu'au sieur Delange qui n'ait donné le coup de pied de l'âne. Je suis encore sous le coup d'une agitation très vive. Du reste, vous pourrez être tranquille. Votre honneur et votre amour- propre ont été parfaitement sauvegardés par moi. C. B. ». Quelques semaines plus tôt, le poète avait fait commerce chez le marchand de tableaux Delange, rue de Trévise, de deux tableaux et avait prié sa mère Madame Aupick de les lui faire livrer (cf. Correspondance, I, p. 128). C'est la naissance d'une amitié entre les deux hommes, qui ne cessera de se renforcer avec les années. En 1848, Champfleury dira passer « 12 à 15 heures par jour » en compagnie de Baudelaire ; et c'est grâce à Champfleury, et avec lui, qu'il rencontrera Poulet-Malassis, en 1850, et Eugène Delacroix, en 1851. Baudelaire sera le premier correcteur de ses Excentriques (1851) et lui offrira évidemment un exemplaire des Fleurs du mal, avec une dédicace qui n'est malheureusement pas connue : l'envoi n'est pas retranscrit dans la vente Champfleury [Drouot, 1890, n° 687] qui signale seulement un « envoi d'auteur » dans un cartonnage. L'exemplaire a disparu depuis 1945. Très bel exemplaire en reliure ancienne d'Henri Noulhac : né à Châteauroux en 1866, il s'installe à Paris en 1894, encouragé dans des travaux de type janséniste par Henri Béraldi car, nous dit Fléty, il n'était ni relieur ni doreur. Un ouvrier doreur le rejoint en 1900 dans son atelier, ce qui lui permet d'introduire dans sa production des décors à motifs floraux et des encadrements dorés autour de ses gardes de soie, comme pour cet exemplaire. Sa maîtrise irréprochable et la qualité d'exécution de ses corps d'ouvrages font de lui un maître indiscutable du genre ; après-guerre, il s'occupera de la formation technique de plusieurs relieurs en devenir, dont Rose Adler et Madeleine Gras. L'exemplaire est parfaitement établi et n'a été ni restauré, ni lavé. Il est probablement relié sur brochure et est immense de marges : le premier feuillet a même ses marges d'origine et son bord de feuillet non rogné. Une exceptionnelle condition. Baudelaire, Correspondance, I, p. 129 (pour la lettre) ; BnF, Charles Baudelaire, Exposition organisée pour le centenaire des Fleurs du Mal, Paris, 1957, n° 266 et sq. ; En Français dans le texte, 1990, n° 276 ; Desprechins, « Récapitulation de mes commentaires sur l'édition originale des Fleurs du mal », Le Livre et l'estampe, 1967, n° 51/52, p. 204 sq. ; Carteret, I, p. 118 ; Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 43 ; Launay, in Bulletin du bibliophile, 1979, IV, pp. 523-526 ; Oberlé, Auguste Poulet-Malassis, n° 212 et sq. ; Vicaire, t. I, colonne 342.
Michel Lévy frères | Paris 1868-1870 | 11 x 18 cm | 7 volumes reliés et une lettre montée sur onglet
Première édition collective en partie originale, «?extrêmement importante?» selon Clouzot?: «?De plus en plus recherchée, à juste raison, elle comporte en édition originale?: une partie des Fleurs du Mal, les Petits Poèmes en prose, les Curiosités esthétiques (sauf les deux Salons), L'Art romantique (sauf Gautier et Wagner).?» Les Fleurs du Mal est en troisième édition et dernière vouluepar l'auteur en partie originale, à la bonne date de 1868. Vingt-cinq poèmes des Fleurs du Mal paraissent ici pour la première fois, l'édition totalisant à présent 151 poèmes (contre 100 pour l'édition de 1857). Volume 1?: Les Fleurs du Mal, volume 2?: Curiosités esthétiques, volume 3?: L'Art romantique, volume 4?: Petits Poèmes en prose, volume 5?: Histoires extraordinaires, volume 6?: Nouvelles Histoires extraordinaires et volume 7?: Aventures d'Arthur Gordon Pym - Eurêka. Reliures en demi chagrin bordeaux, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, reliures de l'époque. Une très évocatrice lettre autographe de charles Baudelaire citant toutes ses uvres en courssignée «?C. B.?» et adressée à Auguste Poulet-Malassis a été montée sur onglet en tête des Fleurs du Mal. Quatre pages rédigées au crayon de papier sur un double feuillet en date du 13 juin 1859. Cette lettre a été publiée dans Les Lettres (Mercure de France, 1906). Baudelaire écrit de Honfleur à son éditeur, où il se trouve chez sa mère depuis avril 1859. Cette dernière a réservé à son fils deux pièces mansardées de sa maison et la proximité de la mer semble propice au travail?: «?Vous me direz ce que vous pensez de mon Salon. Et de mon Gautier?? Dans peu de temps, je vais pouvoir vous livrer votre Opium et Haschisch, et peu de temps après, les Curiosités complètes, qui seront suivies des Nouvelles fleurs.?» Le poète doit travailler sans relâche pour éponger ses dettes parisiennes et notamment celles contractées auprès du destinataire de cette lettre?: "Puis-je aller à Paris, sans crainte?? Sans inquiétude?? "Je fais allusion au billet de 430 [], et à la promesse de renouvellement que vous m'avez faite à Paris. [] Vous vous brouilleriez avec De Broise, si vous aviez un protêt, et si j'en avais un ici, ma mère me flanquerait à la porte. Or, je veux utiliser jusqu'à la fin de l'année la bonne disposition du travail où je suis.?» Rare et précieux ensemble en reliure uniforme de l'époque de la célèbre première édition des uvres complètes précédée de la longue et belle notice de Théophile Gautier rendant hommage à son disciple «?impeccable?», enrichi d'une belle lettre autographe dans laquelle l'Albatros évoque ses principales uvres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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