Musée National d'Art Moderne, PARIS. 1949, broché sous couverture illustrée, 40 pp., (21,5 x 16 cm). lithographie originales avec la couverture dont 3 en couleurs tirés par Mourlot Frères. 9 reproductions hors-texte sur des pages de papier couleur. Textes de Jean Cassou et de Guillaume Appolinaire
Reference : AAG22C221
Dos déchiré sur 4cms depuis la coiffe de tête. Intérieur partiellement jauni. Aimable exemplaire. On joint différentes coupures de journaux relatives au travail du sculpteur anglais Henry Moore
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La Maison-Forestière 28 mai 1915 | 13.40 x 21.30 cm | 4 pp. sur un feuillet double
Fabuleuse lettre autographe du peintre Fernand Léger rédigée en première ligne durant la bataille d'Argonne, adressée au marchand d'art parisien Adolphe Basler. 92 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un feuillet double, daté par Léger du 28 mai 1915. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motif stylisé, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. La lettre a été choisie pour l'anthologie de Cécile Guilbert, Les plus belles lettres manuscrites de Voltaire à Édith Piaf, Robert Laffont, 2014. * Véritable chef-d'uvre de la correspondance, cette exceptionnelle missive de Fernand Léger révèle l'importance fondamentale de l'expérience des tranchées sur son uvre à venir. Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Léger reste deux ans en poste sur le front d'Argonne, dans le secteur de la Maison-Forestière, d'où il écrit cette lettre le 28 mai 1915, «?pendant que les obus [lui] passent au-dessus de la tête?». En toute liberté de ton et de forme, la lettre surprend par le charme célinien de son style et annonce la période «?mécanique?» de sa peinture d'après-guerre. On assiste entre les lignes à l'éveil de sa conscience politique au contact des hommes rencontrés sur le front, dont le mérite et la bravoure marquèrent durablement le peintre. Son analyse particulièrement lucide de l'inhumanité de la guerre place cette missive parmi les plus belles lettres de combattant de la première Guerre Mondiale. Fernand Léger répond à Adolphe Basler, critique d'art polonais, qui fut le secrétaire de Guillaume Apollinaire et négociant de tableaux. Basler fit probablement la rencontre de Léger autour de 1910, alors que celui-ci fréquentait la «?bande à Picasso?» et subissait fortement l'influence du cubisme aux côtés de Derain, Maurice de Vlaminck et Max Jacob. S'essayant au monochrome puis à l'abstraction, Léger applique les préceptes de décomposition des formes et de distorsions de perspectives. Son travail auprès des cubistes devient prémonitoire de l'apocalypse à venir. Quelques années plus tard, ce vocabulaire cubiste devient en effet pour Léger la parfaite illustration de la guerre, qu'il décrit ainsi à Basler?: «?C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre.?» Plus que jamais, l'innovation cubiste permet de traduire le monde contemporain oscillant entre rationalisme et chaos. Le contact des tranchées opère chez le peintre un véritable bouleversement tant intellectuel qu'artistique. Comme le remarque Blaise Cendrars «?cest à la guerre que Fernand Léger a eu la révélation soudaine de la profondeur d'aujourd'hui...?». Léger confie à Basler sa vision d'une guerre industrielle, inhumaine et dépersonnalisée?: «?Le flottement c'est fini. C'est une guerre sans «?déchet?», une guerre moderne. Tout vaut. Tout s'organise pour un maximum de rendement. Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu?». Cette pertinente analyse de Léger se traduisit dans ses toiles d'après-guerre par une véritable esthétique du calcul et de l'équilibre, un «?rendement pictural?», à l'image de la guerre moderne à laquelle il prit part. Chez Léger en effet, la leçon cubiste s'accompagne d'une profonde réflexion sur la modernité et «?les hommes modernes?» qu'il désire représenter dans sa peinture. La lettre révèle la gestation de son style pictural d'après-guerre, gardant la fragmentation cubiste tout en faisant vibrer ses toiles de couleurs et de motifs saisis au contact des tranchées. En effet, Léger donne à Adolphe Basler un aperçu de sa célèbre «?période mécanique?» des années 1920, dont on peut voir une préfiguration dans la prophétique sentence?: «?Tout cela se déclenche mécaniquement?». Les armes de de
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1957 En feuilles
Billet tapuscrit et autographe signé, 1957. Deux ans après la disparition de Fernand Léger, sa femme informe Pierre Descargues du bon déroulement de la construction à Biot du musée consacré à l'artiste, dont elle espère l'ouverture l'année suivante. JOINT : une carte de voeux de Nadia Léger et de Georges Bauquier, illustrée d'un dessin de Fernand Léger - une photo originale de Nadia Léger devant la mosaïque "La Fermière" (18 x 24 cm) - une photo de Fernand Léger dans son atelier en 1950, tirage de presse 13 x 18 cm pour l'exposition de Villeneuve d'Ascq en 1990. >Bel ensemble Très bon 0
Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1921. Grand in-4, demi-reliure moderne, étui.
Illustré de 6 gravures sur bois par Fernand Léger, dont une en couverture. Édition originale. Tirage à 112 exemplaires, un des 90 exemplaires sur Hollande van Gelder, signé par l’auteur et l’illustrateur. Premier livre d’André Malraux et premier livre illustré de gravures originales de Fernand Léger. C’est encore Max Jacob qui met en relation Kahnweiler et Malraux, alors âgé de dix-neuf ans. Lors de leurs échanges épistolaires, Jacob le cite parmi les « jeunes montants ». De fait, engagé par Simon Kra, Malraux participe au lancement des Éditions du Sagittaire, écrit dans les revues Action et La Connaissance où il publie Des origines de la poésie cubiste, y égratigne les poètes symbolistes, tout en faisant la promotion des « vrais » poètes cubistes: Apollinaire, Reverdy, Cendrars et Max Jacob dont il écrit qu’il « apportait au Cubisme une ironie fluette, un mysticisme charantonesque, le sens de tout ce qu’il y a de bizarre dans les choses quotidiennes et la destruction de la possibilité de l’ordre logique des faits ». D’ailleurs Lunes en papier est dédié à Max Jacob et, l’avertissement initial donne le ton: « il n’y a aucun symbole dans ce livre ». Trois nouvelles au ton absurde et frivole, où s’entremêlent des métaphores et des intrigues aux rebondissements étranges: foin des humains, ce sont les Sept Péchés capitaux qui décident de tuer la Mort... Kahnweiler choisit Fernand Léger pour illustrer ce deuxième livre publié à l’enseigne de la Galerie Simon. Les gravures de Léger, pour éloignées qu’elles paraissent de l’inspiration du texte, n’en créent pas moins, par contraste, une curieuse alliance: « La loufoquerie du récit [...] est accusée par la stabilité des structures que Léger propose, rencontre du feu et de la glace ». Peyré. Ici encore Kahnweiler renoue avec une couverture illustrée. Léger sera le plus actif des artistes œuvrant pour aider le marchand à faire lever les séquestres de ses biens. Hélas ses efforts seront vains et la première vente aura lieu deux mois après la parution de Lunes en papier. Skira 198; Hugues 7; Hofer 163; Pompidou p. 180; V. & A.M. 64; Chapon p. 283; Peyré 21; Galland p. 867.
Catalogue d'exposition du Musée National Fernand Léger.
Reference : 25860
ISBN : 9782711874279
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">La première édition de la trilogie d'expositions « Vis-à-vis. Fernand Léger et ses amis », a été présentée au musée national Fernand Léger de Biot en 2017, la seconde en 2018.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Le dernier volet, est accompagné de la publication de cet ouvrage, reprenant l'ensemble des artistes présentés lors des trois manifestations. Richement illustré, il est organisé selon un plan chronologique et thématique, et rythmé par des « focus » sur les amitiés majeures pour Fernand Léger, que ce soit dans le monde des arts plastiques ou du spectacle. Ainsi, pour chaque décennie, des années 1900 aux années 1950, des œuvres de Juan Gris, Albert Marquet, Constantin Brancusi, Pablo Picasso, Alexander Calder, Georges Braque, Henri Matisse, et de vingt autres artistes-amis dialogueront avec les œuvres de Fernand Léger.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Des photographies historiques et documentaires illustres les principaux événements et enjeux artistiques entre 1900 et 1950. À l'image de l'esprit ouvert et pluridisciplinaire de l'artiste, l'ouvrage est ludique, moderne, coloré et lumineux.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Destiné à un large public, il constitue tout autant un catalogue d'exposition reflétant l'atmosphère joyeuse et créative des trois expositions successives, qu'un ouvrage de référence mettant en valeur les collections du musée en les enrichissant de l'apport des autres artistes.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Exposition au musée national Fernand Léger, Biot, du 1er juin au 23 septembre 2019</span><br data-mce-fragment="1"> Paris, 2019 RMN 192 p., nombreuses illustrations couleur, broché avec rabats. 21 x 23
Neuf
Paris, Louis Carré éditeur, 1952. In-4 broché de 275 x 197 mm, 42 pp. Couverture illustrée rempliée sous papier cristal imprimé. Édition originale tirée à 1000 exemplaires sur Vélin d'Arches. Deux textes, "Mon ami Léger" par André Maurois et "Comment je conçois la figure" par Fernand Léger. Imprimé par Mourlot, illustré de 18 belles reproductions lithographiques dont la couverture, 5 en noir, 6 en deux tons et 6 en couleurs. Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition sur Fernand Léger par le galeriste Louis Carré du 6 juin au 12 juillet 1952. Assorti du feuillet volant listant les 25 œuvres exposées. "Tout de suite sa force et sa santé m'ont plu. Un vrai visage de Normand, robuste et bien taillé, comme celui de mon maître Alain. Fernand Léger ressemble à un tableau de Fernand Léger. Il est solide, placide, carré, comme les figures qu'il peint... Au début, je fus surpris de voir qu'il admirait si fort Poussin, David, Cézanne. Puis, très vite, je compris qu'il avait trouvé en eux ses maîtres. Peinture abstraite ou peinture figurative ? Là n'était pas pour lui la question. Il prenait des éléments dans la nature : machines, trousseaux de clefs, vélo, accordéon, hommes et femmes, et il les mêlait à des éléments inventés : taches et bandes colorées. Le tout affirmé avec violence. 'Pas peut-être', disait-il, 'ça et ça'." (pp.10-14)
Transfert des illustrations sur les pages en revers. À part ça, très bon état.