‎Aurélie Pol, Laure Bougon, Fabrice Bourrée, Clémence Piet et Laurence Thibault, sous la direction de cette dernière Thibault‎
‎Imprimeurs et éditeurs dans la Résistance (Les cahiers de la Résistance)‎

‎Format 18 x 24 cm, 231 pages, édition conjointe AERI-La Documentation française 2010. Préface de Raymond Aubrac. Sommaire : préface, préambule, introduction. 1ère partie : difficultés et censure (la censure de la presse, les listes d’ouvrages interdits, les difficultés de l’édition, le financement et la diffusion). 2ème partie : des imprimeurs deviennent résistanrs (les journaux clandestins, les revues littéraires et poétiques, les éditions clandestines, l’engagement dans les maquis, réseaux et mouvements). 3ème partie : des résistants deviennent imprimeurs (les faux-papiers, les tracts, Défense de la France, Combat, Groupe Maintenir, Groupe de la rue de Lille, des imprimeurs allemands antinazis, la presse clandestine juive). Conclusion, bibliographie, abréviations, index, repères chronologiques, remerciements, crédits photographiques. ‎

Reference : 160512TI

‎« Malgré l’étroite surveillance des presses d’imprimerie à qui le papier et l’encre étaient soigneusement comptés, les journaux tirés pendant les quatre années d’occupation ont représenté près de cent millions d’exemplaires, sans compter les centaines de millions de tracts, les affichettes, les papillons… » « Pour la Résistance, les journaux clandestins étaient une arme offensive. Les faux papiers une arme défensive. Les premiers s’adressaient au public pour informer et pour convaincre. Les seconds s’adressaient à la police pour la tromper et se protéger. Les militants actifs n’étaient pas seuls à avoir besoin d’une cuirasse (en carton et en papier). C’était aussi le cas de ceux que pourchassaient les polices de l’époque : étrangers réfugiés, juifs, tsiganes, francs-maçons, prisonniers évadés, et bientôt les jeunes réfractaires au STO. La demande était considérable…. » Ce livre nous offre une description quasi exhaustive et nouvelle de ce monde du travail où oeuvraient les « soutiers de la gloire »‎