Tout le théâtre d’André Gide Tome 1: 186 pages, 10 lithos ; SAÜL, PHILOCTÉTE. Tome 2: 186 pages, 6 lithos ; LE RETOUR, LE ROI CANDAULE, BETHSABÉ, AJAX. Tome 3: 228 pages, 10 lithos ; LE RETOUR DE L’ENFANT PRODIGUE, ANTOINE ET CLÉOPATRE. Tome 4: 164 pages, 7 lithos ; AMAL, ŒDIPE, PERSÉPHONE, PROSERPINE. Tome 5: 178 pages, 4 lithos ; LES CAVES DU VATICAN, LE TREIZIÈME ARBRE, Tome 6: 146 pages, 5 lithos ; ROBERT OU L’INTÉRÊT GÉNÉRAL. Tome 7: 208 pages, 5 lithos ; HAMLET. Tome 8: 128 pages, 2 lithos ; LE PROCÈS. 8 volumes brochés, format 16 x 23 cm, édition Ides et Calendes, 1947/49, un des 3500 exemplaires sur vergé ivoire numéroté 2596, chaque volume terminé par une notice de Richard HEYD. Les lithographies sont de Maurice BRIANCHON. Une belle édition, et une des rares du théâtre d’André Gide. Certains volumes non coupés.
Reference : 111113GT
Livres anciens et d'occasion
M. Jean-Claude Neant
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Editions Cercle D'Art Paris 1956 In-8 carré ( 270 X 210 mm ) de 152 pages, broché sous couverture rouge imprimée rempliée ( GISCHIA a composé la couverture de l'ouvrage ), chemise et étui. Décors et costumes illustrés en couleurs et en noir, dans et hors-texte par LEGER, COUTAUD, GISHIA, LABISSE, PIGNON. Un des 150 exemplaires numérotés sur papier d'Arches comportant une suite de quatre lithographies originales signées de leurs auteurs: Lucien COUTAUD, Léon GISCHIA, Félix LABISSE et Édouard PIGNON. Très bel exemplaire.Hélène PARMELIN ( 1915 Nancy - 1998 Paris ), de son vrai nom Hélène Jurgenson, est une journaliste, romancière et critique d'art française, elle était l'épouse d'Édouard PIGNON. Cet ouvrage est un recueil d'esquisses et de dessins de décors et de costumes de théâtre et d'Opéra, représentés par artistes, accompagné d'une chronologie des différentes pièces auxquelles ils ont participé et agrémenté d'une sélection de dessins : l'Opéra Bolivar par Fernand LEGER, Protée à la Comédie de Paris, Élisabeth d'Angleterre au Théâtre Marigny, Les Oiseaux à la Comédie de Genève, Médée à l'Opéra de Cherubini, Comme il vous plaira aux Jardins Boboli à Florence, Le Soulier de satin à la Comédie Française, par Lucien COUTAUD, La mort de Danton, Meurtre dans la cathédrale, Ruy Blas et Lorenzaccio au Palais de Chaillot, Le Cid au IIIe Festival d'Avignon et au Petit Festival de Suresnes, Le Prince de Hombourg au Théâtre des Champs-Elysées, par Léon GISCHIA, Les pièces Le Procès, Les nuits de la colère et Partage de Midi au Théâtre Marigny, le ballet Paris-Magie au Théâtre National de l'Opéra Comique, Faust à l'Opéra de Liège, Jehanne à la Comédie Caumartin, La farce des Ténébreux au Théâtre du Grand Guignol, le Ballet Piège de Lumière, La Symphonie Fantastique par Félix LABISSE, Shéhérazade aux Jardins d'Urbain V à Avignon et au Théâtre Édouard VII, La Mère Courage et ses enfants au Festival de Suresnes et au Palais Chaillot, et La Mandragore au Palais Chaillot illustré par Édouard PIGNON.
Librairie De Firmin Didot Frères, Fils Et Cie Paris 1863 - 1875 3 volumes in-8 ( 225 X 140 mm ) de XLI-552 IV-668 et XL-572 pages, brochés. Bon exemplaire, pur, Rare complet des trois volumes parus. Despois et Mesnard : 221.- Tome premier: Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne comédies et notices sur Quinault, Boisrobert, Montfleury, Chapuzeau, Raymond Poisson, etc. - Tome second: Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne ( suite ) Théâtre de la Cour ( Ballets et Mascarades ). - Tome troisième: Théâtre du Marais et Théâtre du Palais-Royal ( comédies de et notices sur Tristan l'Hermite, G. de la Tessonnerie, Rosimond, Scarron, Donneau de Visé, Perdrou de Subligny, etc.
Paris librairie de Charles Gosselin 1832 2 tomes reliés en 1 vol. in-12° (175 x 111 mm), [1] f., [2] pl., [1] f., 145 pp + [1] f., [2] pl., [1] f., 163 pp., maroquin bleu, dos à cinq faux-nerfs orné, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure postérieure, fin du XIXe siècle, signée P.-R. [Paul-Romain] RAPARLIER)
PIERROT ET LE BOULEVARD DU CRIME. Seconde édition de cet ouvrage consacré au "Boulevard du crime" et au mime Jean-Gaspard Deburau. L'originale, parue la même année, n'avait été tirée qu'à 25 exemplaires de luxe au format in-8°. Envoi autographe signé de l'auteur réalisé au dessus du titre sur la couverture de papier à motif de damier : "a Monsieur Corte, hommage bien [...] d'estime et d'amitié. L'auteur J. J." seule la partie de la couverture supportant le titre et l'envoi (97 x 46 mm), découpée, a été contrecollée sur un feuillet blanc précédant le faux-titre. L'ouvrage est illustré de 2 frontispices : au tome 1, Deburau en Pierrot gravé par Porret daprès Auguste Bouquet ; au tome 2, Deburau en cordonnier gravé par Cherrier daprès Bouquet. Il comprend également 2 titres gravés (par Porret d'après Aimé Chevanard) ainsi que 2 lettrines, 2 vignettes (l'une gravée par Porret d'après Tony Johannot, l'autre signée Bouquet) et un cul-de-lampe. Les pp. 3-4 et 13-14 du t. 2 (avec la lettrine et la signature de Deburau en fac-similé) sont décrites comme des cartons par Asselineau. Avec son Deburau, Janin entend éreinter le classicisme en louant les spectacles populaires du "Boulevard du crime" au détriment du Théâtre Français : "Autrefois l'Art Dramatique avait ses fêtes de la nuit, ses arrêts du matin, des princes et des rois à ses genoux, un palais au Palais-Royal ; aujourd'hui, l'Art Dramatique mange des pommes de terre frites sur le boulevard du Temple, il raccommode ses bas troués à la porte de son théâtre, il s'enivre chez le marchand de vin ; il avait du fard autrefois, il a de la farine à présent. Autrefois il s'appelait Molé ou Talma, aujourd'hui il s'appelle tout simplement Deburau. Tout se compense". (T. 1, pp. 13-14) Le "prince des critiques" consacre une importante partie de l'ouvrage au mime Jean-Gaspard Deburau, étoile du Théâtre des Funambules et créateur du personnage de Pierrot. Déjà encensé par Charles Nodier, Deburau gagne encore en notoriété suite à la publication de l'ouvrage de Janin, qui fait de lui "l'acteur du peuple, l'ami du peuple, bavard, gourmand, flaneur, faquin, impassible, révolutionnaire comme est le peuple." (t. 1, p. 104) : Théophile Gautier et Théodore de Banville compteront parmi ses admirateurs.Asselineau pp. 36-37. Dos et pourtours des plats légèrement passés, rares rousseurs éparses.
Paris Dorbon-Aîné 1913 In-4° (270 x 205 mm) 135 pp., broché, non coupé.
AVEC L'EAU-FORTE RÉSERVÉE AU TIRAGE DE TÊTE. Édition originale de ce recueil de réflexions sur le théâtre, 2e volume de la collection « Les bibliophiles fantaisistes : To the Happy Few » qui en comporte 10. Un des 25 premiers exemplaires sur Japon Edogawa (celui-ci le n°XXIV) réimposés au format in-4° et illustrés en frontispice d'une eau-forte originale anonyme (allégorie du théâtre) réservée au tirage de tête. Suivent 500 exemplaires numérotés. « Voyez-vous, jamais il na été aussi téméraire quaujourdhui de parler de théâtre. Jamais on na été exposé à dire sur ce sujet des choses plus vagues et plus provisoires. Cela tient à ce que, jamais non plus, lauteur dramatique na eu à porter sur la scène une époque aussi difficile à observer et à peindre que la nôtre. » (p. 22) Romancier, journaliste et critique (il contribua notamment au Gaulois, à L'Écho de Paris, à L'Illustration et au Figaro, dont il fut rédacteur en chef), Capus composa également de nombreuses pièces pour la théâtre de boulevard.
Paris Cailleau 1786 In-12° (183 x 135 mm), [2] ff. - 231 - [3] pp., maroquin rouge, dos lisse orné, encadrement d'un triple filet sur les plats, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Une démarche unique dans les annales du théâtre Rare édition originale de cette première publication de l'auteur composée de 4 tragédies, Sédecias, Isabelle de Valois, Hécube et Polixène et Le Fils cru ingrat. Elles ne furent apparemment pas représentées.Sur le fait curieux que l'ouvrage soit imprimé au profit de la belle-mère de l'auteur, L'historien Henri d'Alméras dit qu'il croit « le fait absolument unique dans les annales du théâtre » 1. Une note contre Ronsin, de la main de Boudin des Ârdennes 2 indique : « Rabaut Saint-Étienne prit le plus vif intérêt à cet ouvrage, et ce fut lui et Pieyre l'ainé qui en recommandèrent l'avis aux journaux et notamment à celui de Nîmes. Les protestants de cette ville souscrivirent en assez bon nombre, et le produit de cette souscription fut versé dans les mains de Pieyre, lui même protestant. [...] Les protestants depuis quelques années ont pris des anglais l'usage de faire des souscriptions en faveur de ceux qu'ils veulent favoriser. Ce moyen réussit toujours lorsque leurs chefs de meutes le recommandent, et il est d'autant plus agréable pour eux, qu'il les dispense de porter des atteintes trop réitérées à la boîte de Perrette » Charles-Philippe Ronsin, (1751 - guillotiné le 24 mars 1794), dramaturge et précepteur devenu général de la Révolution française fit représenter plusieurs pièces patriotiques dans les théâtres de la capitale entre 1790 et 1792. En avril 1792, il s'installe dans la section du Théâtre-Français, où il fréquente le club des Cordeliers. Adversaire du modérantisme, il défend devant les Cordeliers l'appel à l'insurrection des Hébertistes, avant de se rétracter. Soupçonner de préparer un complot militaire, visant à remplacer le gouvernement révolutionnaire par une dictature militaire, il est guillotiné avec ces derniers. PROVENANCE : « De la bibliothèque de Marc Hypolite de Camelin », ex-libris gravé armorié. Vicaire à Saint-Louis de Versailles (1804), curé d'Angerville (1811), puis curé de Saint-Basile d'Etampes (1815). Quelques marques et un coup sur les plats, quelques rousseurs