Paris, de l'imprimerie royale, 1816, 3e éd. In-8°, xxiv-142 pp., bandeaux, intérieur frais (qqs. rares traits au crayon dans les marges, petite déch. marginale avec manque sur la p. de faux-titre). Reliure demi-maroquin noir à coins, plats de papier marbré, dos lisse titré doré avec fleurons et filets dorés (reliure frottée aux extrémités, dos insolé). Bel exemplaire sinon. RARE.
Reference : 20195
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Selon la déontologie propre à tout libraire.
Se trouve à Paris, chez De Bure frères, Libraire du Roi et de la Bibliothèque du Roi, rue Serpente, n°7. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1816.Un volume relié (13,5x22,5 cm) de xxiv pp. d'avertissement et de préface et de 142 pp. deux gravures, une sur la page de faux-titre et une autre, page 98. Caillet dans son Manuel bibliographique des sciences psychiques... (vol. III, 8235) ne mentionne pas cette gravure page 98.Reliure bradel plein papier, pièce de titre rouge. Reliure salie et abîmée, coiffe supérieure abîmée, trace de coup sur le bas du dos. Intérieur très frais.
D'après Caillet (vol III, 8236) : " le comte Ouvaroff dont le fameux catalogue sur les sciences occultes tiré à 73 ex. dit les préoccupations secrètes était un occultiste très averti... et son ouvrage sur les mystères d'Eleusis en révèle la doctrine ésotérique et le symbolisme sacré..."Serge Ouvaroff (étant jeune il signait ainsi, à la française) naquit en 1786 dans une famille ancienne mais qui nétait pas illustre. Grâce à son parent, le prince Alexandre Kourakine (1752-1818), il reçut une bonne éducation dont fut chargé un émigré, labbé Monguin ; celui-ci fit tout pour que son élève devînt un passionné de « lAncien Régime ». Le jeune Serge Ouvaroff écrivait des poésies en français et en allemand et connaissait les langues classiques. Ouvaroff se lança dans le monde et prit une part active dans la vie culturelle. Il devint un des fondateurs du cercle « Arzamace » qui réunissait des jeunes partisans de la nouvelle littérature et de la nouvelle langue. Pouchkine en était membre.En ces années-là, la jeune génération était inquiète des événements qui se déroulaient en France. Ouvaroff néchappait pas à cette préoccupation et se demandait où la Russie et lEurope pouvaient trouver les valeurs fondamentales permettant leur développement ; la réponse était selon lui dans létude de lOrient et de la culture classique antique. Sil resta indifférent à lOrient, il fut très attiré par la littérature antique, qui lui était déjà un peu connue et qui devint pour lui un objet détude et de collection.La bibliothèque de jeunesse dOuvaroff était consacrée à la nouvelle littérature, notamment la littérature française. À lâge de vingt-huit ans, il rédigea un catalogue de sa collection intitulé Catalogue des livres qui composent La Bibliothèque de Son Excellence Monsieur dOuvaroff (1814). Après son mariage en 1818 et sa nomination au poste de président de lAcadémie des Sciences (1818) et de ministre de lÉducation (1833), Ouvaroff eut la possibilité de constituer une grande bibliothèque, répondant entièrement à ses idéaux. A sa mort, sa bibliothèque était constituée de près de 70000 volumes.Il était impossible de constituer une telle bibliothèque sans laide dun bibliothécaire professionnel, dautant plus que le propriétaire travaillait à Saint-Pétersbourg et ne venait à Porétchyé que pour de courts séjours en été. Ce bibliothécaire était un Français, Auguste Ladrague. Jusquà présent nous ne possédons que très peu dinformations sur cet homme. Né « à la fin de lempire, au centre de la Champagne »9, il vint à Moscou après 1812 ; il était étroitement lié à des Français « moscovites », y compris le Chevalier François-Joseph dYsarn de Villefort. Ladrague travaillait dans la librairie Gautier quand il entra au service des Ouvaroff., dont il connut à Porétchyé deux générations. Lui-même collectionnait les livres et l'on a trouvé son ex-libris sous celui dOuvaroff. Cest lui qui prépara le catalogue intitulé « Sciences secrètes » et consacré à la partie « maçonnique » de la bibliothèque.Dans ses opinions personnelles et surtout comme bibliophile, Ouvaroff était un enfant de lépoque des Lumières ; il constitua une riche collection de livres hermétiques, maçonniques et mystiques, où les uvres du mystique allemand Jacob Boehme, par exemple, occupaient une place importante. Dans les archives de la Bibliothèque historique à Moscou, il y a des inventaires manuscrits, avec des notes de Ladrague, montrant que celui-ci se préparait à composer le catalogue des autres parties de la bibliothèque. Nous ne connaissons pas les raisons qui lempêchèrent de terminer ce travail.La collection de Serge Ouvaroff fut enrichie par son fils et sa belle-fille et en 1918, elle fut "nationalisée" par le pouvoir Soviétique et remise au Musée historique dÉtat. En 1938, elle fut transmise à la Bibliothèque historique publique comme dailleurs toute la bibliothèque du Musée historique.
Imprimerie Royale. 1816. In-8. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos à nerfs, Intérieur frais. 142 pages. Quelques rousseurs sur les premières pages. Pièce de titre marron avec titre, auteur et filets dorés. Plats et contre plats jaspé. Bon état de conservation pour l'année.. . . . Classification Dewey : 949.5-Grèce
Troisième édition revue, corrigée et augmentée. / Rare étude sur les mystères d'Eleusis, dûe au père du célèbre bibliophile. Classification Dewey : 949.5-Grèce