Perrin 14 x 20,5 Paris 1991 In-8, reliure en skivertex vert de l'éditeur, 328 pp. Repères chronologiques, bibliographie, index. Notice de libraire collée sur la page de titre, exemplaire en excellent état.(C140)
Reference : 7369
Histoire et Société
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Dans la première lettre, écrite de l’abbaye aux bois après 1813, adressée au général Gérard, elle sollicite un entretien avec ce dernier au sujet de l’un de ses enfants. Elle lui assure sa « parfaite & bien haute estime. C’est l’expression du cœur de la veuve d’un ancien frère-d’armes ».Cette lettre est montée sur papier fort.Dans la seconde lettre, datée du 1er février 1835, elle demande l’assistance d’un baron pour son fils cadet le marquis d’Abrantès « un excellent et parfait sujet ». « Ce jeune homme désirerait vivement aller aux bals particuliers du Roi – Je ne sais comment m’y prendre pour cela et me voilà à vous comme à notre ange Gardien venant vous demander de m’assister encore. » Elle termine en faisant référence à l’un de ses ouvrages : « Je ne veux pas vous retenir à lire mes fatras. J’aurai l’honneur de vous envoyer demain ou après la 4e livraison Des femmes célèbres – Contenant Marie de Médicis - Lady Montague – Christine de Suède et Marie Antoinette. » Cet ouvrage est Les Femmes célèbres de tous les pays : leurs vies et leurs portraits, écrit en collaboration avec Joseph Straszewicz, parut en 1834.Rousseurs.On joint une L.A.S. de la femme de lettres Joséphine Junot d’Abrantès (180.-1888), seconde fille de la duchesse, de juillet 1838, 1 page in-12, sur papier de deuil.Cette lettre fut écrite seulement quelques jours après la mort de la duchesse d’Abrantès. Joséphine demande à son correspondant de lui accorder un instant d’audience : « Je vous en aurais une grande obligation et surtout, s’il vous était possible de prendre comme faisable, la demande que j’ai à vous adresser. »
Société Des Publications littéraires Illustrées Broché D'occasion état correct 01/01/1910 150 pages
Albin Michel, s.d. (1925), 4 vol. in-8°, 312, 315, 311 et 320 pp, introduction par Albert Meyrac, reliures demi-chagrin vert, dos à 4 faux-nerfs guillochés ornés en long, décor doré et à froid, têtes dorées, pièces de titres basane vermillon, couv. illustrées conservées (rel. de l'époque), bon état
Édition complète en 4 volumes. — Née en 1784, Laure de Saint Martin Permon (1784-1838) se trouve, dès l'enfance, mêlée aux événements tragiques de la Révolution. Élevée à la manière de l'Ancien Régime par un père et une mère attachés aux traditions, elle devient à seize ans l'épouse d'un général républicain, Junot, aide de camp et favori de Napoléon Bonaparte que sa famille et elle-même ont intimement connu dès sa jeunesse. Tour à tour, épouse du Gouverneur militaire de Paris, ambassadrice au Portugal aux côtés de Junot fait Duc d'Abrantès par l'Empereur, témoin direct des horreurs de la guerre d'Espagne, maîtresse de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris, elle vit au plus près chaque instant de l'épopée consulaire et impériale. Veuve et ruinée à la chute de l'Empire, elle n'en joue pas moins un rôle éminent sous la Restauration. Elle se met alors à écrire et ses mémoires, parus de 1831 à 1835, connaissent un succès prodigieux. Toujours le destin l'a placée ou il le fallait, et, vingt ans plus tard elle restituera ce vu et ce vécu en un récit touffu, décousu, passionnant. Avec un dédain superbe de la chronologie, elle va, vient, vagabonde, anticipe, retourne en arrière, ressuscite le passé. Témoin irremplaçable de l'épopée consulaire et impériale, elle plante le décor, brosse une fresque immense, fourmillante de petits faits pris sur le vif, de détails piquants, de portraits malicieux qui donnent le ton de l'époque et lui restituent sa saveur première. Il faut dire qu'à presque chaque page s'y profile la silhouette de Napoléon. Elle l'a vu penché sur son berceau, elle a suivi de près son ascension, elle lui doit sa fortune, sa gloire, son nom même. Qui mieux qu'elle pouvait peindre Napoléon ? — “Célèbres mémoires qui doivent beaucoup à Balzac et dont Chateaubriand, Victor Hugo et Alexandre Dumas firent grand cas. C’est dire le prestige de ces souvenirs riches en anecdotes curieuses et en portraits piquants.” (Tulard, 5) — "Les travailleurs appliqués à l'histoire du Consulat et de l'Empire savent le crédit qu'il faut accorder aux Mémoires de la duchesse d'Abrantès – ou plutôt qu'il ne faut pas leur accorder, mais ce n'est point à eux que s'adresse la présente édition, destinée, semble-t-il, à un public qui apprécie surtout dans l'histoire, les historiettes d'alcôve." (Jean Bourdon, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1929)
À la Cité des Livres, 1928-1931 7 vol. in-8°, xvii-308, 337, xx-329, 324, 309, 305 et vii-308 pp, brochés, bon état. Exemplaires numérotés sur Vélin du Marais
Complet de tout ce qui est paru : I. Souvenirs historiques sur la Révolution et le Directoire (2 volumes) – II. Souvenirs historiques sur le Consulat (4 volumes) – III. Souvenirs historiques sur l'Empire (1 volume). — "Célèbres mémoires qui doivent beaucoup à Balzac et dont Chateaubriand, Victor Hugo et Alexandre Dumas firent grand cas. C'est dire le prestige de ces souvenirs riches en anecdotes curieuses et en portraits piquants. Le succès fut considérable. Il convient toutefois de n'utiliser qu'avec précaution ce témoignage de la duchesse d'Abrantès que Théophile Gautier a surnommé, non sans raison, la duchesse d'Abracadabrantès. La très bonne édition de La Cité des Livres est malheureusement inachevée et s'arrête aux premières années de l'Empire (7 vol. parus)." (Tulard, 5)
1932 Paris, Albin Michel, 1932, In-huit,14*21,8, 4 Tomes , Tome I 312 pp, Tome II 315 pp, Tome III 305 pp , Tome IV 320 pp, broché, en très bon état, sans annotations, dos en liège, couverture en demie-percaline verte,
Tome I : Les coulisses du Consulat, Tome II : Bonaparte intime, Tome III : Les coulisses de l'Empire, Tome IV : Napoléon intime et familier. Avec notes et commentaires par Albert Meyrac.