Seuil 14 x 20,5 Paris 2004 Broché, 436 p., essai bibliographique, index des noms de personnes, index des organisations. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) "the anatomy of Fascism" par William Olivier Desmond (avec la collaboration de l'auteur). Typologie des mouvements fascistes. Exemplaire à l'état neuf, avec sa bande rouge de présentation.(C1) Livre
Reference : 4241
Neuf
Histoire et Société
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Seuil, 2004, in-8°, 435 pp, traduit de l'anglais, essai bibliographique, 2 index, broché, couv. illustrée, soulignures stylo, bon état
Qu'est-ce que le fascisme ? En réponse à cette question, maints historiens, sociologues ou politiques se sont employés à identifier une essence et à donner une définition abstraite du phénomène. Robert 0. Paxton. lui, a voulu partir du vécu historique. Il suit, étape par étape, comment germent les mouvements fascistes, comment ils prennent leur place dans un système politique en crise, comment ils accèdent au pouvoir, en exploitant. les difficultés d'une société aux abois et en profitant de nombreuses complicités jusqu'au cœur de l'establishment. Le chef "charismatique", les hommes de main et les propagandistes ne sont pas absents, mais relégués à leur juste place dans un phénomène politique global.
Paris : Éd. du Seuil, 2004. In-8 (22 cm), couverture souple illustrée, 435 pages, 450 gr.
Très bel état
Julliard, 1970, in-8°, 407 pp, traduit de l'allemand, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Ernst Nolte est devenu célèbre, au début des années soixante, grâce à ce livre ambitieux et remarquable où il interprètait le fascisme comme un phénomène européen dont il analysait trois variantes principales – le régime de Mussolini en Italie, le national-socialisme allemand et l'Action française. La thèse de l'auteur, qui voit dans le maurrassisme la première forme du fascisme, a suscité des polémiques en son temps. — "Le fascisme fait l'objet de nombreuses définitions : réaction de classe contre la montée du marxisme, réflexe de peur chez la petite bourgoisie menacée de prolétarisation, fer de lance de l'impérialisme. A travers les trois tomes de son ouvrage, l'historien allemand Ernst Nolte ne se contente pas de donner une analyse historico-économique du phénomène. Il entreprend une étude philosophique éclairant l'essence commune aux doctrines de Maurras, Mussolini et Hitler. Ainsi dévoile-t-il chez eux l'angoisse de certains groupes humains refusant de laisser mettre en cause, par les mutations de la civilisation, le caractère prétendu absolu de leur personnalité et la volonté de sauver celle-ci en figeant l'homme dans un modèle intangible : tel l'Aryen opposé avantageusement au Juif. Mais le fasciste ne se manifeste pas seulement par le racisme ou la xénophobie. Sa haine de l'altérité s'étend à tous ceux dont l'appartenance à un groupe social, ethnique ou religieux autre que le sien, lui fait éprouver le tragique de sa propre relativité. On discerne sans peine un sentiment analogue dans l'Action française. Sans doute, ce mouvement essaya-t-il de substituer dans l'imagination ouvrière l'ennemi racial à l'ennemi de classe. La pensée de Maurras n'en dissimule pas moins une anxiété d'origine esthétique et métaphysique. Epris de la beauté classique, il redoute que la promotion des masses ne défigure la beauté fragile de « la déesse France », beauté inséparable selon lui des positions sociales existantes et qui doit être défendue contre les adversaires de sa pureté : esprit révolutionnaire menaçant la fortune des particuliers et donc celle du pays, « métèques » corrupteurs de l'Unité nationale, romantisme allemand troublant l'harmonie des siècles antiques..." (Jean-Claude Labracherie, revue Esprit, 1972)