‎GLAESER Ernst ‎
‎La paix ‎

‎François Maspero, 1977, XI-314 p., in-8 br., introduction de Lionel Richard, traduit de l'allemand, coll., "Actes du peuple", très bon état ‎

Reference : QWA-3839


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Librairie de la Garenne
M Christian Boyer

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‎Kerkvliet, Gerard‎

Reference : 2957

‎Le Palais de la Paix - La Haye - Une institution du droit international‎

‎Ando, La Haye, 2004. In-12, broché sous couverture illustrée en couleur, 48 pp. Une institution vivante - I. Le siège de la paix et du droit - 2. La pierre angulaire de l'édification de la société - 3. Un palais de rêve pour la paix mondiale - 4. Une fenêtre ouverte sur le ...‎


‎Nombreuses illustrations en noir et en couleur. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com‎

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EUR14.00 (€14.00 )

‎LOUIS XIV‎

Reference : LCS-18455

‎L’Entrée triomphante de leurs Maiestez Louis XIV, roy de France et de Navarre, et Marie-Thérèse d’Austriche son espouse, dans la ville de Paris…, au retour de la signature de la paix générale (26 août 1660) et de leur heureux mariage. Enrichie de plusieurs Figures, des Harangues et de diverses Pièces considérables pour l’Histoire. Le tout exactement recueilly par l’ordre de Messieurs de Ville (par Jean Tronçon, avocat au Parlement). Edition originale de premier tirage imprimée et reliée en 1662.‎

‎Précieux exemplaire de Présent relié en maroquin de l’époque aux armes du roi Louis XIV imprimé sur grand papier enrichi du portrait de la reine Marie-Thérèse. Paris, Pierre Le Petit, Thomas Joly, Louis Bilaine, 1662. In-folio de 1 frontispice gravé à pleine page, 1 feuillet de titre, 1 portrait du roi Louis XIV gravé d’après Mignard par Van Schuppen., 1 f. de dédicace, (2) ff. d’Avis au lecteur, 7 pp., 34 pp., 28 pp., 12 pp., 14 planches sur double-page et 8 à pleine page gravées par J. Marot et Chauveau, d’après J. Le Pautre. Exemplaire enrichi du portrait de Marie-Thérèse. Plein maroquin rouge, double encadrement de triple filet doré avec larges fleurs de lys dorées aux angles, à la Duseuil, grandes armoiries royales dorées au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys, coupes décorées, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié et fleurdelysé de l’époque. 487 x 322 mm.‎


‎«On sait que le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV, roi d'Espagne, fut le couronnement de la paix des Pyrénées, signée en 1659. Le jeune roi alla chercher la jeune reine à la frontière et la ramena à Paris où ils firent une entrée solennelle, le 26 août 1660. Le cortège, les décors, les arcs de triomphe, le feu d'artifice, sans parler des harangues, donnèrent un si beau lustre à cette solennité que le conseil municipal de Paris, à cette date, c'est-à-dire le Prévôt des marchands et les échevins, ordonnèrent que « le tout serait recueilli et imprimé ». De là le livre que nous signalons et dont les gravures, au nombre de 24 dans la seconde édition, sont l'œuvre des premiers graveurs du temps : Chauveau, Jean Marot, Le Pautre, Cochin de Troyes, Flamen, et Nicolas Poilly. Ici ce dernier se distingue par un très-beau portrait de Louis XIV à l'âge de 20 ou 22 ans, d'après Mignard. Le frontispice, fort bien gravé par Chauveau, nous montre le jeune roi assis sur son trône et auquel le prévôt des marchands et les échevins présentent, à genoux, la relation de l'Entrée triomphale. Suit une épître dédicatoire au lecteur, gravée et encadrée dans des chiffres et des fleurons ; puis on arrive à la 3ème planche qui représente Leurs Majestés passant en revue (entre le bois de Vincennes et la ville) la milice de Paris. Les autres planches nous montrent : l'Arc de triomphe à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine (par J. Marot) ; — l'entrée du pont Dormant de la porte Saint-Antoine (Marot); — l'Arc de pierre sur le pont dormant de la porte Saint-Antoine (Marot) ; — la porte de la ville du côté de Saint‑Antoine ; — le Parnasse, Carrefour de la Fontaine Saint-Gervais ; — le pont Notre-Dame réparé et enrichi (Marot) ; — l'Arc de triomphe au bout du pont Notre-Dame du côté de la Cité ; — l'Arc de triomphe au Marché neuf (Marot) ; — le plan de la place Dauphine (Marot) ; — l'Amphithéâtre de la place Dauphine (Marot) ; — l'Obélisque (Lepautre ?) ; — la Façade de l'Hôtel de ville du côté de la place de Grêve (Marot) ; — le trône élevé sur le vaste emplacement nommé aujourd'hui place du Trône (Marot); — l’Hôtel de Beauvais, rue Saint Antoine, d’où la reine-mère vit passer le cortège (Marot). Les 5 planches qui suivent, si elles étaient numérotées, répondraient aux n° 18, 19, 20, 21, 22 ; elles sont consacrées au cortège qui se déroule dans l'ordre que voici : Le clergé tant séculier que régulier, l'université, les magistrats de la ville, MM. du Châtelet, de la cour des monnoyes, de la cour des aides, les membres de la chambre des comptes, les membres du parlement, les équipages de son éminence le cardinal Mazarin, les écuries du roi, la chancellerie, la maison du Roy, les seigneurs de la cour, les officiers de la couronne, le Roy, les princes du sang, princes et ducs, la reine et sa suite, les gardes du corps à cheval et les gendarmes qui ferment la marche. La représentation de ce cortège offre le plus grand intérêt au point de vue des usages, du costume et de l’histoire. La vivacité spirituelle du burin, la variété, la justesse des attitudes, voilà ce qui caractérise cette œuvre remarquable. Tout porte à croire que ces planches sont l'œuvre de Cochin de Troyes dont le talent offre beaucoup d'analogie avec celui de Callot, le célèbre graveur lorrain. L'avant-dernière se rattache au Te Deum chanté à Notre-Dame. Par dérogation à un ancien usage, ce Te Deum ne fut chanté que le lendemain, c'est-à-dire le 27 août. Des tapisseries occupent dans le chœur la place des belles boiseries qu'on y voit aujourd'hui. Cette planche est encore de Marot; enfin la dernière, toujours de Marot, représente une galère de 72 pieds de long, la pièce principale du feu d'artifice qui fut tiré le 29 d'août eu face le Louvre ». (Ernest Vinet) Précieux exemplaire royal de présent imprimé sur grand papier.‎

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EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎DAVILA, Henri-Catherin‎

Reference : LCS-16027

‎Histoire des guerres civiles de France. Contenant tout ce qui s’est passé de plus mémorable, sous le Regne de quatre Rois, François II. Charles IX. Henry III. & Henry IV. Surnommé Le Grand. Jusques à la Paix de Vervins. Escritte en Italien par H.C. DAVILA ; Et mise en François, par I. Baudoin.... Exemplaire de la duchesse de Montpensier de l'Histoire des guerres civiles‎

‎La grande histoire des Guerres de religion. Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle. Paris, P. Rocolet, 1657. 2 volumes in-folio de : I/ (2) ff.bl., (2) ff. y compris un portrait de l’auteur et un frontispice gravé, (14) ff., 654 pp., (1) f. de privilège, (2) ff.bl. ; II/ (2) ff.b l., (1) f., pp. 655 à 1281, 51 pp. de table, (2) ff.bl. Longue note manuscrite concernant Davila collée sur la garde du premier volume. Maroquin rouge, décor à la Duseuil sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys dans les caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 365 x 248 mm. ‎


‎Troisième édition, corrigée et augmentée, de la traduction française de l’Histoire des Guerres civiles de France de Davila « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite en Italien, français, espagnol et latin ». Cette édition française, rare, est restée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet ne cite que l’édition italienne parue la même année. La première édition de cette traduction avait paru chez Rocolet en 1644. L’édition fut imprimée à petit nombre par P. Rocolet, imprimeur et libraire des rois Louis XIII et Louis XIV. Davila (Henri-Catherin), naquit, le 30 octobre 1576, au Sacco, village dans le territoire de Padoue. Il s’est rendu célèbre dans les lettres par son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des guerres de religion, il dit lui-même, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en 1588, à l’ouverture des états de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’année suivante la reine, Catherine de Médicis, sa protectrice, mourut dès le mois de janvier, et Henri III fut assassiné au mois d’août. Malgré l’abjuration de Henri IV, la guerre civile durait encore. Davila se distingua dans plusieurs rencontres ; il eut un cheval tué sous lui au siège de Honfleur, en 1594, et fut blessé en 1597, d’un coup de pertuisane, au siège d’Amiens. La paix s’étant faite en 1598, il fut rappelé à Padoue par son père, qui y était retourné après la mort de Catherine de Médicis. Il ne cessa point de cultiver les lettres et de travailler, dans ses moments de loisir, au grand ouvrage qu'il avait entrepris. Il le fit enfin paraître en 15 livres, sous ce titre « Historia delle guerre civili di Francia di Henrico Caterino Davila nella quale si contengono le operationi di quattro re, Francesco II, Carlo IX, Henrico III et Henrico IV, cognominato il grande », Venise, Tommaso Baglioni, 1630, in-4. « Il n'y a qu'une opinion sur le mérite de Davila, considéré comme écrivain. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps, sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l'un à l’autre, d'introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de bataille, les faits d'armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n'est pas moins louable que son style. Il paraît enfin avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l'avoir puisée dans de bonnes sources, et l'avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n'a pu manquer d'être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et de son siècle. Un italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les protestants ; un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu'il lui avait été pour ainsi dire consacré dès sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (Michaud). Superbes volumes ornés d’une planche allégorique, d’un portrait de l’auteur, de vignettes et initiales, le tout remarquablement gravé sur cuivre par Grégoire Huret. Précieux exemplaire en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d’Orléans, dite la « grande demoiselle », fille de Gaston d’Orléans et cousine de Louis XIV. Elle était l’héritière la plus riche de toute l’Europe. « On ne connait généralement la duchesse de Montpensier, la ‘Grande Mademoiselle’, que par le rôle un peu bruyant qu’elle joua dans les événements de la Fronde ; mais à côté de l’héroïne qui rivalisa d’exploits chevaleresques avec Madame de Longueville et la Princesse de Condé, pour s’imposer, les armes à la main, à son cousin Louis XIV, le royal époux de ses rêves, il y a une autre femme, à l’esprit délicat et tendre, éprise de littérature, passionnée pour les belles choses, et dont les livres, heureusement choisis, représentent une des collections les plus remarquables du temps. Anne-Marie-Louise d’Orléans naquit au Louvre en mai 1627. Fille de Gaston d’Orléans et de sa première femme, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, qui mourut cinq jours après l’avoir mise au monde, elle fut élevée par une gouvernante estimable et pieuse [...] La duchesse de Montpensier était douée d’un esprit brillant. Segrais nous apprend que sa bibliothèque était le rendez-vous des artistes et des poètes et qu’on s’y réunissait à jours fixes [...] La grande Mademoiselle expira le 5 avril 1693, au palais du Luxembourg, âgée de 66 ans[...] Les livres de la duchesse de Montpensier passent rarement dans les ventes publiques et nous n’en connaissons que quelques-uns chez les amateurs [...] Tous sont uniformément revêtus de maroquin rouge... » (E. Quentin-Bauchart). Sur les 79 ouvrages lui ayant appartenu recensés par Quentin-Bauchard, 63 se trouvent aujourd’hui dans des collections publiques. Celui-ci est resté ignoré du bibliographe. Superbe exemplaire dont la reliure, d’une couleur et d’une élégance raffinée, peut être attribuée à l’atelier de Pierre Rocolet, éditeur de l’ouvrage. Il porte sur les titres et à la p. 61 du tome premier le cachet des Orléans. Provenance : Bibliothèques Radziwill (1866, n°1507), Mortimer L. Schiff (II, 1938, n°746) et Sir Abdy (1975, n°79).‎

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‎DAVILA, Henri-Catherin‎

Reference : LCS-17341

‎Histoire des guerres civiles de France. Contenant tout ce qui s’est passé de plus mémorable, sous le Regne de quatre Rois, François II. Charles IX. Henry III. & Henry IV. Surnommé Le Grand. Jusques à la Paix de Vervins. Escritte en Italien par H.C. DAVILA ; Et mise en François, par I. Baudoin.... La grande histoire des Guerres de religion par Davila.‎

‎Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle. Paris, P. Rocolet, 1657. 2 volumes in-folio de : I/ (2) ff.bl., (2) ff. y compris un portrait de l’auteur et un frontispice gravé, (14) ff., 654 pp., (1) f. de privilège, (2) ff.bl. ; II/ (2) ff.b l., (1) f., pp. 655 à 1281, 51 pp. de table, (2) ff.bl. Longue note manuscrite concernant Davila collée sur la garde du premier volume. Maroquin rouge, décor à la Duseuil sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys dans les caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 365 x 248 mm.‎


‎Troisième édition, corrigée et augmentée, de la traduction française de l’Histoire des Guerres civiles de France de Davila « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite en Italien, français, espagnol et latin ». Cette édition française, rare, est restée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet ne cite que l’édition italienne parue la même année. La première édition de cette traduction avait paru chez Rocolet en 1644. L’édition fut imprimée à petit nombre par P. Rocolet, imprimeur et libraire des rois Louis XIII et Louis XIV. Davila (Henri-Catherin), naquit, le 30 octobre 1576, au Sacco, village dans le territoire de Padoue. Il s’est rendu célèbre dans les lettres par son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des guerres de religion, il dit lui-même, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en 1588, à l’ouverture des états de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’année suivante la reine, Catherine de Médicis, sa protectrice, mourut dès le mois de janvier, et Henri III fut assassiné au mois d’août. Malgré l’abjuration de Henri IV, la guerre civile durait encore. Davila se distingua dans plusieurs rencontres ; il eut un cheval tué sous lui au siège de Honfleur, en 1594, et fut blessé en 1597, d’un coup de pertuisane, au siège d’Amiens. La paix s’étant faite en 1598, il fut rappelé à Padoue par son père, qui y était retourné après la mort de Catherine de Médicis. Il ne cessa point de cultiver les lettres et de travailler, dans ses moments de loisir, au grand ouvrage qu'il avait entrepris. Il le fit enfin paraître en 15 livres, sous ce titre « Historia delle guerre civili di Francia di Henrico Caterino Davila nella quale si contengono le operationi di quattro re, Francesco II, Carlo IX, Henrico III et Henrico IV, cognominato il grande », Venise, Tommaso Baglioni, 1630, in-4. « Il n'y a qu'une opinion sur le mérite de Davila, considéré comme écrivain. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps, sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l'un à l’autre, d'introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de bataille, les faits d'armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n'est pas moins louable que son style. Il paraît enfin avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l'avoir puisée dans de bonnes sources, et l'avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n'a pu manquer d'être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et de son siècle. Un italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les protestants ; un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu'il lui avait été pour ainsi dire consacré dès sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (Michaud). Superbes volumes ornés d’une planche allégorique, d’un portrait de l’auteur, de vignettes et initiales, le tout remarquablement gravé sur cuivre par Grégoire Huret. Précieux exemplaire en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d’Orléans, dite la « grande demoiselle », fille de Gaston d’Orléans et cousine de Louis XIV. Elle était l’héritière la plus riche de toute l’Europe. « On ne connait généralement la duchesse de Montpensier, la ‘Grande Mademoiselle’, que par le rôle un peu bruyant qu’elle joua dans les événements de la Fronde ; mais à côté de l’héroïne qui rivalisa d’exploits chevaleresques avec Madame de Longueville et la Princesse de Condé, pour s’imposer, les armes à la main, à son cousin Louis XIV, le royal époux de ses rêves, il y a une autre femme, à l’esprit délicat et tendre, éprise de littérature, passionnée pour les belles choses, et dont les livres, heureusement choisis, représentent une des collections les plus remarquables du temps. Anne-Marie-Louise d’Orléans naquit au Louvre en mai 1627. Fille de Gaston d’Orléans et de sa première femme, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, qui mourut cinq jours après l’avoir mise au monde, elle fut élevée par une gouvernante estimable et pieuse [...] La duchesse de Montpensier était douée d’un esprit brillant. Segrais nous apprend que sa bibliothèque était le rendez-vous des artistes et des poètes et qu’on s’y réunissait à jours fixes [...] La grande Mademoiselle expira le 5 avril 1693, au palais du Luxembourg, âgée de 66 ans[...] Les livres de la duchesse de Montpensier passent rarement dans les ventes publiques et nous n’en connaissons que quelques-uns chez les amateurs [...] Tous sont uniformément revêtus de maroquin rouge... » (E. Quentin-Bauchart). Sur les 79 ouvrages lui ayant appartenu recensés par Quentin-Bauchard, 63 se trouvent aujourd’hui dans des collections publiques. Celui-ci est resté ignoré du bibliographe. Superbe exemplaire dont la reliure, d’une couleur et d’une élégance raffinée, peut être attribuée à l’atelier de Pierre Rocolet, éditeur de l’ouvrage. Il porte sur les titres et à la p. 61 du tome premier le cachet des Orléans. Provenance : Bibliothèques Radziwill (1866, n°1507), Mortimer L. Schiff (II, 1938, n°746) et Sir Abdy (1975, n°79).‎

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EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎BALZAC, Honoré de‎

Reference : LCS-18206

‎La Fleur des Pois - La Paix du ménage [Etudes de mœurs au XIXe siècle. Tome II. Scènes de la vie privée. 2e volume]. L’édition originale de La Fleur des Pois, rare exemplaire sur papier de couleur conservé tel que paru avec sa couverture d’origine.‎

‎Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier beige. Paris, Madame Charles-Béchet, 1835. In-8 de 361 pp., (7) pp. Conservé broché, non rogné. 217 x 146 mm.‎


‎Rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine. Vicaire I, p. 196 ; Clouzot p. 21 ; Carteret, I, 68-69; Talvart, I, 153. Edition originale de La Fleur des Pois. Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier beige. Des douze volumes des Etudes de mœurs « ont été tirés quelques exemplaires sur papier de couleur, que l’on rencontre séparément et qui sont fort recherchés » (Clouzot). La Fleur des Pois : Le Contrat de mariage, sous son titre initial La Fleur des pois a été imaginé, écrit, composé, corrigé, imprimé et mis en vente entre août et novembre 1835. Le manuscrit et les épreuves sont conservés dans la collection Lovenjoul. La conception de l'ouvrage date d'août 1835, si l'on en croit la lettre du 24 août à Mme Hanska, qui comporte la première trace écrite de l'intention de l'auteur. La Revue étrangère de Saint-Pétersbourg publie les bonnes feuilles entre octobre et décembre 1835. L'édition originale est publiée par Madame Charles-Béchet. Une deuxième édition est publiée chez Charpentier en 1839. Lassé de la vie parisienne et des cours d'Europe, le comte Paul de Manerville retourne dans sa province natale, à Bordeaux, avec l'intention de se marier et de mener une vie de gentilhomme. « La Fleur des Pois » est le surnom que reçoit le dandy Paul de Manerville à son arrivée à Bordeaux. Il ne tarde pas à tomber amoureux de la jeune fille la plus à la mode de la ville, Natalie Evangelista, dont le père était autrefois très riche. Il demande bientôt sa main mais découvre assez vite que Mme Evangelista tente, avec la complicité de sa fille, de lui subtiliser sa fortune. La Paix du ménage : Le manuscrit complet est conservé dans la bibliothèque Lovenjoul. Il s'agit de l'un des textes les plus anciens de Balzac après Les Chouans et la Physiologie du mariage. L'édition originale date d'avril 1830, la seconde de 1832. Il s'agit ici de la troisième édition avant l'entrée dans La Comédie humaine de 1842. Ce court roman est placé par Balzac lui-même sous le double signe du « brillant » et de la rapidité d'action : ce « petit imbroglio », ce « petit drame » se déroule en effet en une heure à peine, au cours d'un grand bal donné sous l'Empire, chez le comte de Gondreville. Le mépris de l'avenir provoque une passion pour le luxe et les amours sans lendemain. Une inconnue, une «petite dame bleue » attire par sa beauté les regards du comte de Montcornet et du baron Martial de La Roche-Hugon. Les deux séducteurs se livrent à des paris cyniques. Précieux et rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine.‎

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