‎MOUSSIROU-MOUYAMA Auguste (sous la direction de) ‎
‎Les boîtes noires de Louis-Jean Calvet ‎

‎Editions Ecritures, 2008, in-8 br., 504 p., avec la collaboration de Claude Bourgeois, hommage d'Abdou Diouf, préface de Pierre Encrevé, bel envoi de L.-J. Calvet, état de neuf. ‎

Reference : QWA-13395

‎Louis-Jean Calvet est un linguiste français de renommée internationale, né le 5 juin 1942 à Bizerte, en Tunisie. Étudiant à Nice (avec Pierre Guiraud) puis à la Sorbonne (avec André Martinet), il s’intéresse aux langues africaines et publie en 1979 un essai fondateur, Linguistique et Colonialisme, à l’origine de tout un courant africain de linguistique. Professeur à l’université de Paris-V (Sorbonne), il est aujourd’hui professeur à l’université de Provence, spécialisé en sociolinguistique (L’Argot, PUF, 1994 ; Les Politiques linguistiques, PUF, 1995 ; Essais de linguistique, Plon, 2004). On lui doit aussi plusieurs ouvrages sur la chanson française, notamment des biographies de Brassens, Ferré ou Moustaki, ainsi qu’un dictionnaire, 100 ans de chanson française (L’Archipel, 2006). Il a travaillé sur les politiques linguistiques et sur l’analyse du discours politique (Combat pour l’Élysée, Seuil, 2006). Ce livre d’hommages et de mélanges dessine un portrait complet de l’homme (engagé), du linguiste (atypique) et de l’amoureux de chanson, réalisé par ses collègues, ses pairs et ses amis. En tout, quarante universitaires, écrivains et journalistes, parmi lesquels Pierre Encrevé (professeur de linguistique à l’EHESS), Abdou Diouf (secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie), Jean-Luc Pidoux-Payot (éditeur), ainsi que de nombreux universitaires étrangers (Japon, Chine, Australie, USA, Maroc, Chypre…). Le livre se complète d’une bibliographie exhaustive des travaux de Louis-Jean Calvet (établie par Claude Bourgeois) et des contributions de Georges Moustaki, Maxime le Forestier et Jean-Yves Empereur (directeur du Centre d’études alexandrines du Caire). Voir le sommaire sur photos jointes. ‎