Copernic, 1979, in-4 rel. toile écrue (24 x 31), 11 p. +89 pl., préface de Pierre Sipriot, un portrait photo en front., 88 dessins h.-t., sans la jaquette, bon état.
Reference : QWA-13255
Ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition des dessins de Henry de Montherlant à la galerie de Nevers à Paris du 23 mai au 30 juin 1979.
Librairie de la Garenne
M Christian Boyer
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Paris, chez Edouard Pelletan ; chez Daniel Vierge, 1902 ; in-4 relié à la Bradel, plein vélin, plats et dos décorés de dessins à la plume de Vierge, titrage au dos, date en queue, tranches dorées, couvertures avec titre et dos conservés, étui doublé. 122 dessins. Edition originale de cette nouvelle traduction et premier tirage des dessins, un des 100 exemplaires sur papier de Chine, second papier, après 40 sur Japon, du tirage de tête (N° 138). Avec la signature de lartiste et la remarque au faux-titre. Exemplaire enrichi de la Suite de quatre aquarelles originales inédites de Daniel Vierge gravées à leau-forte par G. Noyon, en trois états dont leau-forte pure, avant la lettre avec remarque, avant la lettre avec le nom des artistes à la pointe ; relié en fin douvrage, le document de 3 ff.du prospectus rédigé par Edouard Pelletan. Le portrait en frontispice a été gravé à la manière noire. Très bel exemplaire sur chine enrichi des dessins de Vierge sur la reliure. Quelques frottements à l'étui.
Fils d'un illustrateur espagnol connu, Vicente Urrabieta Ortiz qui encouragea sa vocation de dessinateur, Daniel Vierge fut élève à l'École des beaux-arts de Madrid en 1864. Il vint avec sa famille s'installer à Paris peu avant la guerre de 1870 et commença à signer du nom de jeune fille de sa mère afin d'éviter d'être confondu avec son père. Charles Yriarte l'enrôla dans l'équipe du Monde illustré, où ses premiers dessins parurent en 1870. Illustrateur prolifique, il participa au renouveau artistique du bois gravé en reprenant la technique du bois de teinte venue de Gustave Doré et en donnant à ses dessins un graphisme expressif et vigoureux, bien supérieur au croquis de presse de l'époque. Puis il se tourna vers l'illustration des livres de Victor Hugo (édition Hugues de L'Homme qui rit en 1875 et des Travailleurs de la mer en 1876) et de Michelet (Histoire de France, en 26volumes, et La Révolution française, à partir de 1876), avec un talent qui le fit surnommé par Henri Béraldi le «Verdi de l'illustration».Cette carrière rapide d'un illustrateur prolifique prit un tour tragique lorsque, après une première attaque en 1879, Vierge fut atteint d'hémiplégie en février 1881, alors qu'il achevait les dessins du reportage sur la fête des quatre-vingts ans de Victor Hugo; aphasique et amnésique, paralysé du côté droit, il réapprit à dessiner, en utilisant sa main gauche, et poursuivit une seconde carrière au Monde illustré à partir de 1883. Ses dessins pour Don Pablo de Ségovie de Quevedo (exécutés en 1881) furent récompensés à l'Exposition universelle de 1889. Il illustra encore L'Espagnole de Bergeret en 1891, Les Aventures du dernier Abencérage de Chateaubriand en 1897 et, de Mérimée, Colomba en 1904 et Les Âmes du purgatoire en 1910. Ses dessins sont gravés sur bois par Fortuné Méaulle et Clément-Édouard Bellenger, entre autres, mais cest avec Auguste Lepère quil conduit une collaboration étroite et efficace, fondant avec lui et deux autres artiste, Félix Bracquemond et Tony Beltrand, la revue L'Estampe originale, en 1889. Dans sa dernière manière, son uvre, appréciée d'amateurs avertis tels que Roger Marx (L'Image, mars 1897), devint difficile à rendre pour les graveurs, et il fallut parfois faire appel à la reproduction photogravée, tant était grande la marge d'interprétation que sa facture large et tachiste laissait au praticien chargé de transcrire son dessin sur le bois. La librairie fermera ses portes en 2025. Des remises de 25 à 50 % peuvent s'appliquer au cas par cas.
Genève, entre 1893 et 1927. Grand album in-folio oblong relié, dos de vélin teinté vert (29 x 44,5 cm); album broché oblong (26 x 35), plus une enveloppe comptant de nombreux dessins et découpages.
Très bel et émouvant ensemble de dessins, caricatures et petits "strips" réalisés par Odette Lemaitre, née Privat, réalisés entre 1893 et 1927, au crayon, à la plume, en couleurs à l'aquarelle et quelques lettres qu'Odette, enfant a adressée à sa mère et des petites fantaisies. L'ensemble a été monté dans un album de dessins oblong du XIXe. Odette Privat relate des événements de la rue, notamment une suite de dessins représentant un incident au boulevard de la Tour où un cortège de grévistes dégénère en pugilat (en 1898); des scènes de bals, un départ au cirque, des scènes de chats, une visite du cousin, etc. Une série de 8 dessins en couleurs figure des soldats allemands (circa 1915). En effet, Odette et son mari, Auguste Lemaitre, qui est pasteur à Liévin (Pas-de-Calais) au début de la guerre de 14 sont confrontés aux événements. "Après un mois de septembre calme, Auguste et Odette sont spectateurs et témoins directs de l’avancée allemande : les "poilus" se replient en pleine débandade, laissant la place aux agresseurs qui s’emparent de la ville dans la nuit du 4 au 5 octobre 1914. Onze mois durant, les époux Lemaitre vivent au milieu des bombardements, de la souffrance et de la douleur, à quelques kilomètres du front, frôlant parfois la mort pour sauver des vies." Christian Liechti, BGE.Une grande représentation des ballets russes en découpage se trouve à la fin. Odette Lemaitre s'est servi d'un album du XIXe pour conserver ses oeuvres, album ou se trouvait déjà 5 grands dessins à la mine de plomb. Un fond important d'archives de son époux Auguste Lemaitre se trouve à la Bibliothèque de Genève.
Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution. 6 dessins ou aquarelles de format in-folio, sous maries-louises bleues, regroupés dans une boite-étui en demi-maroquin rouge signée Devauchelle. -Projet de fauteuil en cabriolet vu de trois quarts. Aquarelle, plume et encore noire. 245 x 320 mm. Signé en bas à gauche à la plume « J.D. Dugourc. Inv. Del. Paris », vers 1790. Fauteuil en cabriolet au dossier ovale décoré d’une lionne dans un semis de fleurs. Les accotoirs, dégagés du dossier, sont recouverts d’un motif de palmette, comme le coussin. -Projet de fauteuil de profil et de chaise de face. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support en deux morceaux. 197 x 330 mm. Titre « Fauteuil et chaise pour salle à manger », vers 1790. La chaise décorée d’une lionne est assortie au fauteuil et reprend les mêmes motifs. -Projet de feu à griffons. Pierre noire. Titre « Idées de Bronzes ». 190 x 255 mm. Le feu est orné de deux griffons médaillés, séparés par un autel de feu. Sur l’autel, les initiales des prénoms du Comte de Provence, à qui ces feux étaient destinés. -Projet de girandole à cinq branches. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support. Titre « 24, girandolle ». 225 x 145 mm. Girandole à cinq branches portées par deux grotesques dont le corps terminé en volute est posé sur un socle aux pieds en sabre. Ces figures sont reliées entre elles par des pendeloques de cristal. -Projet de lit à la duchesse. Plume et encre noire, rehaussée de lavis brun et de gouache blanche sur papier calque collé sur le support. Titre « Lit à la duchesse ». 510 x 308 mm. Couronnement décoré de plumets et de petits amours. -Projet de trône. Plume, encre noire et lavis gris. Un aigle, ailes étendues figure au-dessus de l’impériale, un brin de laurier au bec et le pied sur la foudre. Deux pans de rideaux retenus par des trophées tombent de chaque côté du trône aux piétements en forme de sabres courbes entrecroisés ; deux hérons buvant dans une coupe décorent le dossier du trône.
Recueil de dessins et aquarelles de projets de mobilier et ornements réalisés par Jean-Démosthène Dugourc, l’un des créateurs du néo-classicisme. Un document passionnant publié par M. Anatole de Montaiglon dans « Nouvelles Archives de l’Art français » (1877, p. 367 à 371) nous révèle la biographie de ce célèbre ornemaniste adulé par les Grands sous Louis XVI. « Dugourc est né à Versailles, en 1749, d'un père qui, depuis plus de vingt ans, était contrôleur ordinaire de la Maison de Mr le Duc d’Orléans, premier prince de sang, et jouissait de beaucoup d'aisance. Il montra dès son enfance des dispositions peu communes. A huit ans il dessinait d’après nature des académies; à dix ans il savoit la géométrie, l’architecture et perspective ; à douze, il commençait sa rhétorique au Collège de Jully, le plus célèbre de ceux des Oratoriens, lorsqu’il fut placé près du duc de Chartres pour partager ses études et ses récréations. Là il apprit la physique de l’abbé Nolet et de Brisson, l’histoire naturelle d’Aubenton, la langue française de Chateaubrun et Foncemagne, tous deux de l’Académie Française, l’histoire et l’éloquence du savant auteur du ‘Jeune Anacharsis’, l’abbé Barthélemy. Avec de tels secours il devint à quinze ans un homme que le Comte de Cani, nommé Ambassadeur extraordinaire à Rome, demanda à son père pour l’y accompagner ; mais à peine y étoit il arrivé que la mort de sa mère le força de retourner en France, ayant seulement entrevu cette ville fameuse et vu quelques moments le célèbre Winckelmann, dont l’enthousiasme lui inspira le goût de l’Antiquité, dont il s’est depuis occupé sans cesse. Revenu dans sa patrie, la fortune de son père s’évanouit par la perte d’un long procès, et, d’amateur qu’il étoit, Dugourc devint artiste. Alors la peinture, la sculpture et la gravure devinrent ses délices pendant quelques années jusqu’à ce que M. de Gribeauval, Inspecteur général de l’Artillerie, l’associât à ses travaux militaires dans son Gouvernement de Valenciennes, servant dans le corps Royal du Génie. Dugourc ne put suivre longtemps cette carrière ; les instances de son père le rengagèrent dans celle des arts. L’Antiquité devint alors le but de toutes ses recherches et, dans un ouvrage publié en 1779, il posa les premiers fondements de la réforme totale des costumes théâtraux. Dans le cours des neuf ou dix années qui précédèrent la Révolution, le premier il donna l’exemple d’employer les genres Arabesque et Etrusque, non seulement dans les décorations d’architecture, mais encore pour les dessins exécutés à Lyon par Pernon, ainsi que tous les bronzes et les bijoux présentés en cette Cour par feu Godon ont été inventés et dirigés par lui. Il peut même assurer que tout ce qui s’est fait à Paris de précieux et de recherché pendant cet espace de temps a été conduit par lui et soumis à son examen. Il partagea toujours avec Belanger, son beau-frère et premier architecte de M. le Comte d’Artois, les soins donnés aux bâtimens du Prince de Paris, Maisons, Saint-Germain et Bagatelle, bâtimens dont la dépense s’élevoit annuellement de trois à quatre millions de livres. Il fit de la même manière pour Laborde, banquier de la Cour, et pour Saint-James, Trésorier de la Marine, les deux plus riches particuliers de France, des maisons de plaisance et des jardins du genre Anglais d’une vaste étendue, et pour Mylord Schelburnn, l’un des membres les plus distingués du Parlement d’Angleterre, les projets d’un Muséum très magnifique. En 1780, il devint Dessinateur du Cabinet de Monsieur, frère du Roi, et dirigea les fêtes et les spectacles donnés à Brunoy pour la Reine et le Roy. En 1781, Dugourc fut chargé par S.M. le Roi de Suède de donner les dessins des décorations et des habits pour monter six opéras pour la salle nouvellement bâtie à Stockholm. En 1782, le Grand-Duc de Russie, depuis Paul Ier, étant à Paris, lui fit les propositions les plus brillantes pour l’emmener ; mais, marié depuis peu, Dugourc n’accepta point les offres de ce prince, pour lequel il fit depuis les dessins d’une grande galerie pour la Palais de Camenoïstrof, comme il fit, pour l’Impératrice Catherine II, les projets d’un palais pour le Général Lanscoy, l’un de ses confidents, dont la mort subite empêcha l’exécution. En 1783, la direction des décorations et des costumes de l’Opéra lui fut confiée. En 1784, il devint Dessinateur du Garde-meuble de la Couronne et Intendant des Bâtimens de Monsieur. Enfin, à l’époque de la Révolution, la place d’Inspecteur général des Manufactures de France lui était offerte, et il balençoit à l’accepter parcequ’il préféroit celle de Directeur particulier des Bâtimens du Roi, Jardins, Arts et Manufactures Royales, que la Reine vouloit créer en sa faveur pour soulager d’une partie du travail du Département Mr d’Angivillier, qui en étoit Ordonnateur Général ». Fondateur du néo-classicisme par ses références constantes à l’Antiquité, Dugourc allait insuffler des idées novatrices aux décorateurs, étendre son champ d’investigation à des domaines très divers en faisant aussi bien des suggestions aux bronziers (son projet de feu à griffons) qu’en proposant des modèles aux ébénistes (ses projets de chaise, fauteuil, lit, trône...) et en créant lui-même des motifs de décoration pure. Son projet de fauteuil illustre le génie de Dugourc qui mêlait ainsi intimement références antiques dans les lignes ou les motifs, aux sujets très nouveaux à thème de feuillage ou animalier puisés dans la nature. Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution.
Reference : 19395
Kremlin-Bicêtre, [début du XXe siècle]. Formats divers (in-8 et inf.), plus de 110 pl. (quelques taches, 3 petits manques à 3 dessins).
Ensemble de photographies, dessins et cartes postales relatif à l'histoire de l'hôpital de Bicêtre où furent longtemps internés des aliénés, peut-être dans le but d'une publication (certaines photographies comportent des numéros de figure et d'emplacement). Il est composé de 6 dessins à l'encre (parfois au lavis) représentant des patients, des estropiés et la façade de l'édifice, 2 signés des initiales A.P., 2 datés de 1918 et 1 de 1916. On y trouve également une gravure intitulée "Ancien ferrement de la chaîne des forçat, à Bicêtre. 1780" qui a paru dans la revue Le Musée des familles pour illustrer un article "La Roquette, prison des condamnés" dans son 7e volume d'avril 1850. Il comprend ensuite 2 caricatures en couleurs (une sur un tract et une sur marque-page) de Gustave Mesureur, directeur de l'Assistance publique de 1902 à 1920 ainsi qu'une caricature non identifiée; 9 cartes postales en noir du début du XXe siècle dont 1 oblitérée en août 1906. Mais le plus gros de l'ensemble est constitué de photographies. Un ensemble de 16 tirages en bistre de dessins de l'affichiste et illustrateur Georges Meunier, dont 3 sont identiques aux dessins du lot; 24 photographies en noir des années 1930 représentant les bâtiments de Bicêtre (réservoir inclus), des malades ou des enfants abandonnés; 3 petites photographies en noir représentant l'intérieur du bâtiments des années 1930; 2 portraits en médaillon d'une personne non identifiée (un docteur ?); 1 photographie en bistre d'un atelier; 31 photographies en noir de petit format représentant les bâtiments en septembre 1944 et 19 photographies en noir de format moyen représentant les bâtiments entre 1945 et 1950. Bon état. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
S.l. S.n. deuxième moitié du XIXe s. cm 17,3 x 10,4; 11,1 x 16,8; 16,7 x 6,7; 17,4 x 10,9; 17,5 x 10,2; 16,5 x 8,2; 10,7 x 8; 16 x 9,8; 11,7 x 8,6
Dessins à l'encre noire signés des initiales "E.B.", montés sur papier, légendés et numérotés à l'encre sur le montage. Ils représentent: - Campement (Afrique Centrale). Indigènes préparant le repas, avec cases et roulottes. - L'explorateur, représenté assis, avec casque colonial et fusil. - Afrique (les explorateurs et les porteurs indigènes traversent une rivière, en pirogue, à cheval ou à pieds). - Ouest-Afrique (maisons, indigène, chèvres et deux Européens). - Est-Afrique (arrivée d'une barque, taillis, maisons). - D'après Brazza (île au milieu d'un lac, petit bateau à voile). - Ndjems (Afrique). Huttes indigènes enfouies dans la végétation. - Ndjivé (Afrique). Deux indigènes marchent dans la savane. - La maison forestière (femme indigène portant un chargement sur la tête accompagnée de sa petite fille, maison, petite église de brousse au fond.Dessins d'une grande justesse, finesse et précision, ramenés par le dessinateur et aquarelliste Emile Buquet de ses voyages aux quatre coins du monde accomplis dans les années 1850-1880