PUF/Rieder Paris 1930
Reference : M0002966
Collection "Maitres des littératures. 50 Planches monochromes. Texte 98 p. Couverture souple état d'usage.
Le Semis (ПОСЕВ)
M. Nicolas (Николай Борисович) Jdanoff (Жданов)
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1 En feuillets, sous couverture illustrée d'une lithographie en couleurs de Kees van Dongen au premier plat. Coffret en toile violette de l'éditeur, titré au dos. Une trace d'eau sur le coffret. L'ouvrage est à l'état de neuf. 38,0 x 28,5 cm, 100-[10] p. Paris-Bièvres, Pierre de Tartas, 1964.
Edition unique illustrée de 14 lithographies originales et une illustration (en reproduction de Dunoyer de Segonzac portrait de Léon-Paul Fargue). Tirage limité à 260 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 180 ex. sur vélin de Lana avec l'état définitif des illustrations. Exemplaire signé par Jansem, Commère et Steinlen à la justification. Bon etat
[REVUE]. COMMERCE. " Cahiers trimestriels publiés par les soins de Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud ".
Reference : 10833
Collection complète, du n° 1 (été 1924) au n° 29 (printemps 1932). Nous joignons l'Index des années 1924-1928, paru sous forme de tiré-à-part joint au n° 22 (Hiver 1929). TOUS LES NUMEROS FONT PARTIE DU TIRAGE SUR VELIN PUR FIL LAFUMA (2e papier dont le nombre d'exemplaires est compris entre 150 et 300) et sont tous en bon ou très bon état. // Le n° 1 porte la mention manuscrite " Exemplaire sur Lafuma ", apposée par Auguste Morel qui a également signé cet exemplaire de ses initiales ; ce détail fait de cet exemplaire une belle pièce joycienne puisque dans ce premier numéro de " Commerce " paraît la première traduction en français d'un extrait d'ULYSSE de Joyce - traduction justement due au même Auguste Morel et à Valery Larbaud. // Rare et belle collection sur grand papier.
Textes de : Louis Aragon, Antonin Artaud, Bruno Barilli, André Beucler, Henri Bosco, Joë Bousquet, Louis Brauquier, André Breton, Georg Büchner, Emilio Cecchi, Paul Claudel, S. T. Coleridge, René Daumal, André Delons, Robert Desnos, Pierre Drieu La Rochelle, Maître Eckhart, T. S. Eliot, Max Elskamp, Léon-Paul Fargue, William Faulkner, Jean Follain, Benjamin Fondane, Roger Fry, Morven le Gaëlique [Max Jacob], Georges Garampon, Federico Garcia Lorca, André Gide, Jean Giono, Bernard Groethuysen, Thomas Hardy, Nathaniel Hawthorne, Franz Hellens, Hugo von Hofmannsthal, Friedrich Hölderlin, Henri Hoppenot, Max Jacob, Francis Jammes, Marcel Jouhandeau, Pierre Jean Jouve, James Joyce, Franz Kafka, Rudolf Kassner, Sören Kierkegaard, Pierre de Lanux, Valery Larbaud, Archibald MacLeish, Giacomo Leopardi, Georges Limbour, Louis Massignon, André Malraux, Ossip Mandelstam, Louis Massignon, Charles Mauron, George Meredith, Henry [et Henri] Michaux, D.-S. Mirsky, John-Antoine Nau, Georges Neveux, Friedrich Nietzsche, Liam O'Flaherty, Max Oehler, José Ortega y Gasset, Boris Pasternak, Jean Paulhan, Benjamin Péret, Edgar Allan Poe, Francis Ponge, A. S. Pouchkine, T.-F. Powys, Jacques Prévert, Jean Prévost, Michel Psellos, Alfonso Reyes, Georges Ribemont-Dessaignes, Rainer Maria Rilke, Jacques Rivière, Georges Roditi, Vasily Vasílievich Rózanov, Saint-John Perse, Georges Schéhadé, Maurice Scève, Edith Sitwell, André Suarès, Jules Supervielle, T'au Yuan-Ming, Jean-Baptiste Tavernier, Giuseppe Ungaretti, Paul Valéry, Roger Vitrac, Sir Thomas Wyatt, Virginia Woolf, Michel Yell, etc.
Paris, Société des amis du livre, 1975. In-8 en feuilles sous couverture à rabats, très légèrement insolée. Quelques illustrations et fac-similé in-texte en noir.
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.
Remarquable poème de jeunesse autographe signé d'André Breton, titré "Poème" et dédié à Léon-Paul Fargue, 21 vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur du 19 février 1916 et probablement composé dix jours plus tôt. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, le présent manuscrit est une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue. Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Breton multiplie avec les dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de ce poème, dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895).Ce poème fut publié pour la première fois après la rédaction du présent manuscrit dans la revue Les trois roses, n°2, juillet 1918, dans laquelle il change de titre et devient «Age» après avoir été originellement baptisé « Poème». Notre manuscrit autographe est une épreuve antérieure, telle qu'elle a été adressée par Breton à Valéry et Apollinaire en février 1916. Il y glisse à la quatrième strophe un vers supplémentaire qu'il retrancha de la publication finale : «O bras si pleins qui m'ont déçu de flexions troubles, anses lilas que rudoyait le nud tors!». L'influence de Rimbaud y est éclatante - un hommage au maître que l'on peut facilement déceler dans les vers "Aube adieu ! Je sors du bois hanté ; j'affronte les / routes, croix torrides" (v. 1-2), s'inspirant de la fin du poème de Rimbaud "L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au réveil il était midi." Valéry, après réception du poème, pardonne au jeune Breton sa fièvre rimbaldienne : «Je vois maintenant que l'illumination vous gagne. La noble maladie suit son cours. Il faut l'avoir eue, guérir, et en garder certaines traces ». Rarissime manuscrit de jeunesse, révérence rimbaldienne d'André Breton alors «au point intellectuel de fusion [...] quand le Rimbaud, le Mallarmé, inconciliables, se tâtent dans un poète» (Paul Valéry, lettre de janvier 1916). - Photos sur www.Edition-originale.com -
1948 1948. Léon-Paul Fargue: Les grandes heures du Louvre/ Editions les Deux Sirènes 1948 . Léon-Paul Fargue: Les grandes heures du Louvre/ Editions les Deux Sirènes 1948
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