‎VILLEMESSANT(H de) et BOURDIN (G)‎
‎L’Autographe ‎

‎années 1864 et 1865.Deux premières années en deux volumes in 4 à l’italienne,(300x470mm),reliure éditeur,demi toile rouge, plats cartonnés avec titre dans cartouche,dorés sur le premier.Du n°1 au n°47en 408 pages.N°1 du samedi 5 décembre 1863 au n°24 du 15 novembre 1864 et du n°25 du 1er décembre 1864 au n° 47 de Novembre 1865.Faux–titre,titre illustré,208 pages,puis faux-titre, titre illustré,pages 209 à 408. Nombreux fac-similés de signatures,de personnages célèbres,comédiens,inventeurs peintres écrivains,science, religion,etc.avec des illustrations.par Belloguet,Jules Gras,etc.Le numéro double 46/47 relate les évènements du Mexique, de Cochinchine etc.Paris H de Villemessant et G Bourdin 1864 1865.Edition originale Coins légèrement émoussés sinon très bon état ‎

Reference : 7879


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Charbonnel
M. Sylvain Charbonnel
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‎MALLARME (Stéphane)‎

Reference : 9906

(1981)

‎?Le manuscrit autographe des poésies de Stéphane Mallarmé‎

‎Paris, Editions Ramsay, 1981. 2300 g Grand in-4, pleine toile mauve de l'éditeur sous étui, 177-[2] pp., [3] ff.. Fac-similé du manuscrit de Mallarmé avec la retranscription en regard, suivi de deux textes : Notice du scoliaste présent, par Jean Guichard-Meili ; et Mallarmé scribe de lui-même, par Raymond Gid. Ouvrage tiré à 1000 exemplaires numérotés sur vélin pur fil de Lana. . (Catégories : Littérature, )‎


Phone number : 06 17 93 27 81

EUR90.00 (€90.00 )

‎(OCCITAN)‎

Reference : 19410

‎36 ouvrages et plaquettes en occitan, la plupart en éditions originales et quelques uns avec envoi autographe signé‎

‎ 36 volumes. ‎


‎1- PESTOUR (Albert). Le Livre de Claribèle. Tourcoing, Georges frère, 1944. In-12, 77 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale (minuscules déchirures marginales)2- PESTOUR (Albert). Épîtres. S.l., Les Amis de Chante-Merle, 1936. In-12, 148 pp., broché, couverture originale illustrée. Édition originale, un des 230 exemplaires sur papier de châtaignier, édition hors commerce (minuscules déchirures marginales). 3- PESTOUR (Albert). Una Nuech demest las Nuechs. Périgueux, Club du Livre Limousin-Perigordin, 1958. In-12, 32 pp., broché, couverture originale illustrée. Édition originale. 4- PESTOUR (Albert). Lous Jocs dezei mais dau dezaire. Périgueux, Les Cahiers du Limousin et du Perigord, 1934. In-12, 44 pp., broché, couverture originale illustrée. Édition originale bilingue, exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur (insolation). 5- PESTOUR (Albert); SALVAT (Joseph). Remise d'un jeton de vermeil. S.l., s.n., 2 mai 1960. In-12, 16 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale de cette plaquette de l'Académie des Jeux floraux. 6- FOURNIER (Marcèu). Banas d'or. Périgueux, imp. Joucla, 1954. In-12, 51 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale. 7- FOURNIER (Marcèu). Las Grandas Dolors. Périgueux, imp. M. Bousquet et fils, 1964. In-12, 43 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale bilingue. 8- FOURNIER (Marcèu). La Taupo. Périgueux, imp. Joucla, 1956. In-12, 47 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale (insolation). 9- FOURNIER (Marcèu). La Fenno chanjado en chabro. Périgueux, imp. Joucla, s.d. In-12, 35 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale (insolation). 10- PERBOSC (Antonin). La Debanadora. Toulouse, "OC" aux éditions du Travail, 1924. In-12, 82 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale, exemplaire enrichi d'un envoi à Joseph Loubet avec un poème autographe signé de l'auteur (insolation, petit manque au dos, dos partiellement fendu, on joint deux exemplaires du même titre). 11- PERBOSC (Antonin). Le Livre des oiseaux. Toulouse, éditions Occitania, 1924. In-12, 194 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale bilingue, un des 300 exemplaires sur Alfa, enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à Paul Mespler, accompagné d'un poème manuscrit et d'un portrait photographique de l'auteur (petits manques et déchirures). 12- PERBOSC (Antonin). Second Livre des oiseaux. Toulouse, éditions Occitania, 1930. In-12, 215 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale bilingue, un des 300 exemplaires sur Alfa (minuscules déchirures à la couverture). 13- PERBOSC (Antonin); CANAL (Séverin). Coutumes de Gourdon. Toulouse, éditions Occitania, 1924. In-12, 24 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale, enrichie d'un envoi autographe signé de l'auteur à Joseph Loubet (insolation). 14- PERBOSC (Antonin) Remembransa. Rennes-lo-Castel, Biblioteca Occitana, 1902. In-12, 21 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale enrichie d'un envoi autographe signé de l'auteur à Antonin Delluc (insolation). 15- PERBOSC (Antonin). Las Cansons del pople. Toulouse, edicions de la revista muzicala occitana, 1923. In-12, 13 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale enrichie d'un envoi autographe signé de l'auteur à Julie Mommejà. 16-PERBOSC (Antonin). Las Femnas reguèrgas. Toulouse, édicions "Occitania", 1924. In-12, 14 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale (quelques petites taches). 17- PERBOSC (Antonin). Lo Gòt occitan. Toulouse, Édouard Privat, 1932. In-12, 14 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition bilingue. 18- BERGERAC (Méry de). Countes a la fretisso - Contes bergeracois. Bergeracimp. de "l'Indépendant", s.d. In-12, 111 pp., broché, couverture originale illustrée. Édition originale bilingue. 19- BERGERAC (Méry de). La Repatriado. Bergerac, éditions les Abeilles, 1934. In-12, 16 pp., broché, couverture originale illustrée. Édition originale bilingue. (petites rousseurs). 20- FROUMENT (Paul). A Trabès Régos. Villeneuve-sur-Lot, imp. del Bitor Delbergé, 1895. Bergerac. In-12, 70 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale enrichie d'un envoi autographe signé à Tavan (manque à la couverture, quelques petites taches, on joint un deuxième exemplaire). 21- [FROUMENT (Paul)] MESPLÉ (Paul) Complément aux derniers poèmes et à la fin tragique de Paul Froment. Toulouse, imp. toulousaine, 1954. In-8, 70 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale tirée à part des Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et Belles-lettres de Toulouse. 22- GANHAIRE (Jean). Lo Libre dau reirlutz. Périgeux, Novelum, 1979. In-12, 80 pp., broché, couverture originale illustrée. Édition originale (quelques petites taches). 23- Armanac de la Gascougno. Auch, Hebrard, 1957. In-12, 80 pp., broché, couverture originale. Édition originale (légère insolation, une déchirure et un pli à la couverture). 24- LESFARGAS (Bernat). Bergerac et autres lieux. Bergerac, Librairie la Brèche, 1993. In-12, 80 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition originale bilingue. 25- FORESTIÉ (Édouard). LA Cabreta blanca de cabrairet. Montauban, imp. Forestié, s.d. In-12, 80 pp., broché, couverture originale imprimée. Édition bilingue 2 exemplaires (rousseurs). 26- FOURNIER (N.). Lou Pount de Gimel. S.l., s.n., s.d. In-12, 4 pp. 27- CHADEUIl (Michel). Lo Cor e las dents. Creuset, traces-magazine, 1968. In-12, 27 pp., broché, couverture originale. Édition originale. 28- CASTELA (J.). Mous cinquanto ans. Montauban, imp. Forestié, 1878. In-12, 110 pp., broché, couverture originale. Édition originale enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à Camille Delthil, daté de 1881 (taches). 29- TOULZE (Sylvain). À la recherche de Clément Marot. Cahors, imp. Coueslant, 1962. In-12, 21 pp., broché, couverture originale. 30- GARY (Justin). Lou Mortyre de Sento Esperio. Cahors, imp. Laytou, 1881. In-12, 15 pp., broché, couverture originale illustrée. Édition originale enrichi d'un envoi autographe de l'auteur (petites taches, insolation). 31- BOSC (Zefir). Laus del Majoral : Pèire-Auguste Miremont. Santa Estèla de Sant Sever, s.n., 1981. In-12, 31 pp., broché, couverture originale. Édition originale enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à Jacques Loubière, on joint une carte autographe signée de l'auteur (une petite tache). 32- DELLUC (Louis); CERVANTES. La Guerra dels Ases. Traduction de don Quichotte. Bordeaux, Le Périgourdin de Bordeaux, 1957. In-12, 15 pp., broché, couverture originale illustrée. Envoi autographe signé de Delluc à J. Loubière. 33- Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR300.00 (€300.00 )

‎Serstevens, Albert t'‎

Reference : 7633

(1920)

‎Correspondance autographe signée‎

‎ 1920 1920-1924, 1949. 18 pages. Encre noire. CORRESPONDANCE AUTOGRAPHE SIGNÉE COMPOSÉE DE 11 LETTRES. - 7 lettres sont adressées à l'historien et bibliographe Louis-Raymond Lefèvre et traitent du travail d'écrivain de t'Sertevens, inspiration, écriture, publication - 4 sont adressées à un couple très proche de l'auteur, Joachim et Marcelle (Lefèvre ?). Deux longues missives datant de l'été 1924, traitent d'une virulente brouille au sujet d'une maison de vacances dans laquelle t'Serstevens avait fait d'importants travaux. La dernière lettre, écrite de Tahiti en 1949, montre un écrivain apaisé, très détaché du milieu littéraire et éprît de voyages. - Lettre autographe signée, Lerici, 15 juin 1920, 2 pages et demi, in 8 : "Votre lettre me fait cher confère le plus grand plaisir. Jaurais tort, nest-ce pas ? De dissimuler sous des phrases conventionnelles la joie que jéprouve à sentir que mon travail et mon désintéressement matériel mapportent tout de même une récompense morale et que je commence à avoir des amis inconnus. Mais ne me parlez pas trop didéal. Cest un point que nous atteignons que par hasard, à condition que nous ne le cherchions pas. Je me le suis souvent dit en étudiant, à Sienne, les uvres de Duccio, qui fut le plus Gand peintre de la Toscane : il fait des chefs duvre et des des médiocres avec la même inconscience. Certes, lorsquil a crée cette sublime descente de croix, dont je vous montrerai un jour la photographie, il ignorait absolument la valeur incomparable de son uvre et lui préférait peut-être son Hérode qui ne vaut rien. Nous navons, de plus, contre nous, nétant pas religieux ni moines, la vie âpre et tenace daujourdhui. Il nous faut quelquefois - en dehors de livre qui est notre rituel - écrire des choses que nous nécririons pet-être pas si nous nen tirions de quoi écrire dans la paix les pages que nous aimons. Cest mon cas du moins, étant pauvre et nayant que ma plume pour vivre. Il faut donc me pardonner quelques pages qui ne paraîtront jamais en volume ; jessaie de men tirer par le style, la bonne humeur et la méchanceté. Ce sont évidemment ces pages-là de ma main que le public préfère. Elles me coûtent malheureusement un temps considérable, jusquà 20 et 30 heures de travail, car je ne leur donne pas moins de soins quà celles que jaime et que jécris en toute piété. [] Un apostolat qui vient de paraitre dans la Revue de Paris, sortira, en volume, en septembre, chez Albin Michel. Je publierai le même moi, chez Camille Bloch, «Les Petites Trilogie» recueil de poèmes en prose qui ont paru à droite et à gauche. Jaurai grand plaisir à vous envoyer des deux volumes, avec le rappel de mon amitié. [] -Lettre autographe signée, Mercredi soir, une page et demi in-8 : Je suis rentré depuis quelques jours et me voilà déjà pris dans lengrenage littéraire. Je vous est fait ce matin la dédicace et lenvoi de Un Apostolat qui vous recevrez bientôt. Cest un livre sur lequel je compte beaucoup. Écrit de front avec Les Sept à partir de janvier 1913, il en diffère totalement par le style, le décor et la méthode. Cette antithèse- je nai pas besoin de vous le dire - est voulue, dautant plus quil sagit de deux livres écrits en même temps. Jespère montrer par là ce que peut la volonté portée dans des sens différents, à la même époque. Un Apostolat nest , au surplus, quune autre face du problème des Sept, lindividu contre la société. Mais ici cest la société qui triomphe, tandis que dans les Sept cest lindividu qui triomphait. [] -Lettre autographe signée, 8 novembre 1920, une page et demi in-4 : "Au milieu des articles certes toujours aimables mais pas toujours compréhensifs que ma valu «un Apostolat», je me palis à relire le vôtre, mon cher ami, et tout ce quil renferme de sympathique et debien vu. Car il ny a pasde plus grande voie pour un écrivain dont le faible est de philosopher un peu, que celle de se sentir compris comme mon livre lest pas vous. Votre conclusion surtout «Dans les Sept lindividu triomphait. Mais à côté de la société et non contre elle ! Marcel chante surtout « jai tuer mon amour de lhomme» , Pascal pourrait dire : LHomme à tuer mon amour pour lui. Voilà bien la différence morale des deux livres, et vous êtes mon cher ami, le premier à le voir. [] Jai été très ému aussi de ce que vous dites au commencement de votre belle étude. Nous nous retrouverons sur le terrain de la détresse, car cest évidemment de là que tout le livre est parti.[] -Lettre autographe signée, 1er Mars 1921, une page et demi in-8 : - Votre article ma été au coeur, mon cher oui , parce que vous êtes un vrai poète, avec la sensibilité et les moyens de lexprimer, et je suis heureux que mon petit livre ait été loccasion de très beau poèmes que vous nous donnez sous forme de critique. Certes, il ne sera jamais parlé de mes poèmes en prose avec lindispensable grâce que vous y avez mise ! Je dis indispensable parce que jaime mieux le silence quune forme différente de la votre. Singez aussi que presque personne nest capable de discerner la poésie de la prose française, et tout ce quelle renferme de musique délicieuse, en sorte que jamais instrument plus parfait ne fut donné à un artiste. Vraiment, jai aimé les minutes qui ont suivi laccomplissement de ces petits morceaux dont certains mont couté des semaines de travail (La Sirène à 47 pages de brouillon) et peut-être y a-t-il là plus de moi-même que dans tout ce que jai écrit dautre part.[] - Lettre autographe signée, Rovello 13 août 1921, deux pages in-8: Je suis très touché, mon cher ami, du bel article que vous mavez consacré à propos de mes soliloques. Cela va, vous pensez bien, au delà de la satisfaction damour propre, car le bien ou le mal que lon dit de moi ne change rien à la manière de penser que jai à mon propre sujet, et qui est une complète ataraxie. Je suis, en ce qui me concerne, plus pyrrhonien que Trouillogan lui-même. Cest ainsi, comme cous le dites si bien, que jai trouvé la paix. Mais je suis touché bien plus vivement pas votre amitié qui ne perd jamais une occasion de sexprimer, et par la générosité de votre esprit qui vous porte à savoir faire une étude sur un poème de 15 lignes aussi bien que sur un roman de 400 pages. Cela est beaucoup plus curieux que vous ne le pensez. [] - Lettre autographe signée, Bonassola - 16 mai 24, deux pages in-4: Pour Joachim,Mon cher Vieux, Comme nous ne voulions plus retourner à Lerici, parce que la terre est belle à découvrir, nous avons dû chercher misérablement. Je vous assure que trois ou quatre fois nous avons failli rentrer à Paris : nous ne trouvions jamais ce que nous cherchions. [] Eh bien, nous avons trouvé, ou pour mieux dire, Marcelle a trouvé, []. Cest un grand Palazzo dont nous occupons tout un étage. Tout autour sétend un jardin de citronniers chargés comme des lustres. Je pense que le paese na jamais vu un étranger. Nous avons la plus belle bonne qui soit au monde, une ragazza de dix-sept ans, fraîche comme un abricot et aussi blonde de chair : cest aussi Marcelle qui la trouvée. Mes yeux len remercient, car pour le reste, je nai pas lintention de gâter mon séjour en courant le jupon. Je me contente de regarder vivre ce bel animal coloré par le soleil, et dune grâce un peu lourde, et je vous assure que cest aussi délicieux que si je la caressais. -Lettre autographe signée, Paris 9 juillet 1924, deux pages et demi in-4 : Faits moi, mon cher Joachim, le crédit de penser que je nai adressé à Marcelle que la juste part des reproches que je métais proposé de lui faire, et que je vous en réservais un bonne partie. Ne vous ayant pas trouvé à Paris, je nai parlé de vous quincidemment, me proposant de vous prendre à partie quand vous rentreriez. Vous devancez cette entrevue. Je vous laisserai donc mémoire de ce que jai à vous dire à lun et à lautre.Il y a eu dans votre conduite à notre égard (aussi bien à légard de Marcelle Sch.) un ensemble de petits mensonges, réticences, dhypocrisies, dont je ne consentira jamais à maccommoder. Si vous aviez quelques reproche à me faire, il est de la plus simple amitié de men faire part : nous ne sommes pas parfait. Au lieu de cela, cest étonnant ce quil y a eu de lettres perdues, doccupation accablantes, de contre temps fâcheux, de retards postaux, de sais-je ! Toute la kyrielle de petits prétextes est rentrée en jeu. Enfin, il y a laffaire des Chaumettes, dont je vous rends responsables lun et lautre, par défaut de connaître le véritable.[] Tout cela me navre au tréfonds de moi-même. Cest misérable et petit bourgeois. Cela me ramène aux considérations dune misanthropie qui nest nullement maladive mais le résultat de quelques incursions dans le domaine saharien de lamitié. Puisque vous tenez tout à «compter pour quelque chose» prenez de ces reproches la part qui vous revient. - Lettre autographe signée, Paris 11 juillet 1924, un page in-4 : Je suis très heureux de vous avoir amené à baisser le masque et à me dévoiler la vieille rancune que vous aviez contre moi. []Cest un peu le sentiment que Rousseau devait avoir pour lErmitage. Vous ne lavez pas compris. Vous avez été pris de je ne sais quelle peur panique, comme si je voulais vous dépouiller de cette propriété : cest ce sentiment que jai le droit dappeler vil et petit bourgeois. [] - Lettre autographe signée, Tahiti, Février 1949, 2 pages in-4 : [] Jai terminé le 26 janvier le livre sur les îles qui à 900 pages-machine. Jy ai travaillé 9 mois et qqs courtes évasions aux Australes jusquà Rapa et aux atolls du centre des Tuamotu, ce dernier voyage en cotre. Toujours avec Amandine, bien entendu, car elle est une voyageuse parfaite. Il est bien amusant le destin de cette parisienne, née à Paris de toute une ascendance de Parisiens de Paris, qui navaient quasiment pas quittés la France (Baleares, Londres) et qui devient du premier coup globe-trotter, navigue sur des sabots, partout à cheval Moorea, les Marquises, vit familièrement avec les indigènes et va rendre visite au cannibales de Malicolo. Elle a bien de la chance davoir encore de nombreuses années à vivre pour se délecter dincomparables souvenirs. Il est evident que la rencontre du monde tropical et des races primitives modifient profondément nos manières denvisager lexistence. Cest une inimaginable révélation et un complément indispensable à la compréhension de lêtre humain. Il devient impossible de considérer comme essentielles toutes les choses qui, en Europe, occupent les esprits.[] Je ne crois pas rentrer à Paris allégresse. Je me suis terriblement détaché de tout ce qui mappartient, y compris des livres. Je rentre parce quil faut bien mais ce ne sera que pour préparer un nouveau voyage.[] Tse, dit Tetvini Toato papa parau, cela veut dire Homme qui écrit des mots, belle définition de lécrivain. Bel ensemble. ‎


‎ Signé par l'auteur ‎

Phone number : 09 88 40 55 75

EUR400.00 (€400.00 )

‎MUGNIER, Abbé ; (MUGNIER, Abbé Arthur) ; (PIERLOT, Baronne)‎

Reference : 64928

(1894)

‎Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎

‎Ensemble d'environ 80 pièces autographes signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1894 - 1943 ] dont nombreux pneumatiques ("petit bleu"), cartes postales ou lettres sous enveloppes affranchies. Contient : Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎


‎Très bel et passionnant ensemble de lettres autographes signées ou beaucoup plus rarement de lettres signées, adressées par l'Abbé Mugnier (1853-11844) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. La belle famille de Claudel était en effet liée anciennement à la baronne, et il dû la rencontrer peu après son mariage en 1906. L'abbé Mugnier évoque plusieurs fois Claudel dans cette correspondance, mais on y croise aussi les figures de George Sand, Anna de Noailles, Maurice Barrès, Paul Valéry, et même le chancelier Otto von Bismarck, croisé par l'abbé Mugnier au bains de Bade ! Bel ensemble non séparable. On joint à cet ensemble un télégramme envoyé par l'abbé Mugnier, une L.A.S. de la baronne Pierlot, la photo d'une tombe et un petit billet autographe signé par l'abbé, datée de mars 1943 et évoquant la figure de la chère disparue.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎CARÊME (Maurice).‎

Reference : 46405202

‎Correspondance adressée à Norge. 1937 - 1960 et RECUEIL DE POÈMES AUTOGRAPHE.‎

‎ MANUSCRIT AUTOGRAPHE. Cahier in-4 de 62 pages, broché, couv. muette noire. Cycle de poèmes sans titre et sans date. Dialogues en vers entre le Poète et la Lointaine.- Carte postale montrant la Meuse, timbre adresse, cachet d’Hermeton, septembre 1936. Nous sommes restés 4 semaines à Gochenée et nous venons terminer nos vacances à Hermeton (...) Il me vient comme une soif de quelques bonnes discussions poétiques, les seules où l’on sache - surtout avec vous - se mettre le cœur à nu (...)”- Carte autographe signée, 2 pp. in-16, adresse, timbre, cachet de Bruxelles le 16 déc. 1937. Invitation à dîner avec les Vandercammen. “Je me réhabitue mal à ma vie quotidienne depuis que je suis revenu ; il me reste encore dans la bouche de ce beau sable croquant qu’est la solitude...”- Longue L. A. S. non datée de 4 pp. in-4. Vers 1940. Lettre pour s’expliquer après que M. Carême et Caprine (sa femme Andrée Gobron (1897-1990)) avaient fait un scandale chez les Norge du fait de la présence d’Hubert Mottard (1910-1984), un poète liégeois. Norge et sa femme (Denise Perrier) avaient l’habitude d’organiser des réunions littéraires au “grenier” à leur domicile de Bruxelles. Ce Mottard s’était présenté à Carême en se recommandant de Georges Linze pour lui emprunter des livres et de l’argent avant de disparaître en laissant une fausse adresse. Les époux Carême ont écrit à son père pour récupérer leur dû, ce qui mit Mottard en rage. “Quand j’ai revu Mottard chez toi mon sang n’a fait qu’un tour (...) Allard commit là une bévue de première grandeur. Il savait que j’étais en conflit avec Mottard et il aurait pu s’arranger pour que l’explication eût lieu ailleurs que dans le grenier (...) Et c’est Andrée qui - outrée de mon attitude - a préféré un éclat à mon ignoble veulerie. (...) Tu avoueras après cela qu’il m’était particulièrement pénible d’avoir à te présenter des excuses - De même qu’à Denise à qui je n’ai pu dire au revoir sans énervement.” Carême profite de sa lettre pour faire part de ses critiques sur la direction prise par “Les Cahiers Blancs” et justifie son désabonnement. Parmi les personnes mentionnées dans cette lettre : Heux, Jublou, Allard, Linze, etc. Il termine sa lettre en disant combien l’amitié de Norge lui est précieuse et l’espoir qu’elle ne sera pas compromise par cette histoire.- L. A. S. du 18 mai 1941, 2 pp. in-4, enveloppe. Longue lettre au sujet de recueil de Norge, Joie aux âmes. “Joie aux âmes ! Cela pourrait devenir actuellement le cri de ralliement e tous ceux qui n’ont pas perdu foi en l’homme, foi dans la destinée de l’homme. Ah tu as bien fait d’éditer ton livre ! C’est maintenant que nous avons besoin de paroles hautes et fières, maintenant que nous avons besoin d’entendre la voix de ce convive qui rompt le pain desséché et en donne à chacun. “Prenez et hâtez-vous d’en manger car une affreuse disette s’est abattue ici, ô gens de ventre et de mâchoire”. C’est maintenant que nous avons besoin du poète (...) c’est maintenant plus que jamais qu’il faut jeter au vent du ciel, afin qu’il la porte où bon lui semble, la graine la plus pure. Mais on ne se lasserait pas d’extraire de ton recueil des phrases qui semblent avoir été dictées par une sorte de voyance, de pressentiment de l’époque troublée que nous allions vivre (...)” Suit une intéressante critique des vers que Carême a trouvé faibles ou prosaïques. À la suite, dans la marge, note amicale signée de “Caprine” de 9 lignes, au sujet des critiques de Maurice Carême.- Carte postale autographe signée montrant une vue de Redu, 1 p. in-16, vers 1940. Carte de vacances.- L. A. S. sans date, 2 pp. in-8. Intéressantes considérations sur la poésie inspirées par la lecture d’un recueil de Norge.- Carte de vœux montrant un tableau de Brueghel contenant 2 pp. in-16 autographes signées de M. Carême et 1 p. de Caprine Caraême. Carte amicale envoyée peu après l’installation de Norge en Provence.- Carte autographe signée s. d. de 2 pp. in-16. Remerciements après un séjour chez Norge et Denise à St.-Paul-de-Vence.- Carte autographe signée s. d., 1 p. in-16. Écrite par Caprine et Maurice, signé par Maurice seul, en-tête de M. Carême adressée Norge et Denise à St.-Paul-de-Vence qu’ils espèrent rencontrer lors d’un séjour à Villefranche.- C. P. autographe signée montrant une rue d’Aix-en-Provence, datée 1957 (cachet), timbre, adresse de Norge au Mas Amadou. Lettre cossignée par G. Mounin chez qui Carême séjourne près d’Aix.- L. A. S. du 30 novembre 1958, 2 pp. in-8 au sujet de Madeleine Ley (1901-1985). “Je n’ai eu, de nulle part, jusqu’à présent, confirmation de la mort de Madeleine Ley et Jean, avec qui j’ai bavardé hier, était lui aussi, embarrassé car il voudrait consacrer une émission à Madeleine et il ne voudrait pas faire d’impair. J’ai lu évidemment, comme toi, l’article de Flouquet qui parlait de Madeleine Ley à l’imparfait... mais contre toute vraisemblance, j’espère encore qu’elle est en vie. (...) comment parler de la vitre invisible qu’est son style ? tout semble dit simplement, ingénument, avec des mots de tous les jours - et pourtant la suggestion joue à plein - et c’est l’enchantement d’un autre monde que l’on devine sous le monde apparemment direct qu’elle évoque. Rien de plus typique à ce sujet que La vieille fée que j’ai souvent relu pour essayer de trouver l’extraordinaire don de Madeleine Ley. Et avec d’autant plus d’acharnement que je voudrais réussir un jour à l’égaler. Tu vas d’ailleurs recevoir dans quelques jours Pigeon vole où je tente, une fois de plus, de résoudre le problème que pose une poésie d’imagination et de sensibilité à la fois accessible aux enfants et aux grandes personnes (...)” Note amicale signée de Caprine dans la marge.- L. A. S. de Bruxelles, le 18 février 1958, 2 pp. in-8. Pour recommander Sofia Noël qui souhaite composer un recueil de poètes belges. Il rapporte une soirée de lectures de poèmes à Paris à la Société des Gens de Lettres.- L. A. S. de Bruxelles, le 8 mars 1958, 1 pp. et demie in-8. Au sujet d’un article sur Mélot du Dy et de ses recueils en cours : Heure de Grâce et A Pigeon vole.- L. A. S. de Bruxelles, le 31 décembre 1958, 4 pp. in-8. Lettre de vœux dans laquelle il donne des nouvelles rassurantes de Madeleine Ley, de lui-même, de Jean et de Flouquet.- Carte autographe signée du 16 mars 1960, 2 pp. in-16 pour annoncer la mort de Roger Desaise.- Caprine CARÊME [Andrée, née Gobron, dite]. 1 carte de vœux, 1 L. A. S. de 3 pp. in-8, 1 photographie la montrant à Cavaillon légendée au dos, et 1 carte postale, le tout dans 2 enveloppes à l’adresse de Norge, datées de 1981-82.‎


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