tu vois petit ingrat.Belle estampe en couleurs format 405x307-432x567mm.Timbre de la collection Bernard Franck. Pas de mention d’éditeur.Sans date (1914/1915)
Reference : 7136
Charbonnel
M. Sylvain Charbonnel
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[LITTERATURE] - COLLECTIF (Sous la direction scientifique de Madeleine BERTAUD)
Reference : _202501132
(2003)
Boulogne, A.D.I.R.E.L., 2003 ; in-8 (161 x 240 mm), 480 pp., broché. Sommaire: Madeleine BERTAUD: Un sujet idéal pour réunir étude littéraire et histoire des mentalités, p. 7./ I. – Diable et Diableries. – Corinne COOPER-DENIAU: Le diable au Moyen Âge, entre peur et angoisse. Le motif de «l’enfant voué au diable» et la légende de Robert le diable, p. 27./ Marianne CLOSSON: L’invention d’une «littérature de la peur»: le temps de la chasse aux sorcières, p. 47./ Denis DONETZKOFF: Port-Royal et le diable, p. 65./ Colette CAZENOBE: Satan sans-culotte. Figurations romanesques de l’esprit révolutionnaire, p. 83./ Claude BARTHE: Bernanos, la peur ou l’insondable de Dieu, p. 105./ II. – Fléaux – Épidémies. – Jean-Pierre COLLINET: Les «Fables» de La Fontaine et la peur du loup, p. 125./ Margarida VASCONCELOS CARDOSO: Le tremblement de terre de Lisbonne: échos et panique, p. 149./ Sylvie BAZIN-TACCHELLA: La floraison des textes sur la peste aux XIVe et XVe siècles: les pièces en vers, p. 167./ Jacques MARX: Une avarie majeure: images de la syphilis dans la littérature du XIXe siècle, p. 187./ Anne BOUVIER CAVORET: L’épidémie de choléra dans «Le Hussard sur le Toit» de Jean Giono, p. 207./ Gilles ERNST: Sida, «peste de fin de siècle» (remarques sur quelques récits de 1987 à 1994), p. 221./ III. – Peurs mises en Scène. – Yvonne BELLENGER: Nostradamus prophète de malheur, p. 241./ Nicolas BRUCKER: L’initiation maçonnique, ou la peur mise en scène dans les «Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme» d’A. Barruel, p. 257./ Nicolas COURTINAT: Un monde de cauchemar: les «Guerres de Religion» de Michelet, p. 269./ Sylvie TRIAIRE: Dissections critiques et esthétiques: corps flaubertiens, p. 289./ IV. – Autres Temps, autres Peurs. – Luc FRAISSE: Les grandes peurs dans «Manuscrit trouvé à Saragosse», p. 311./ Marie-Anne ZOUAGHI-KEIME: Peur et sentiment d’aliénation dans quelques contes fantastiques de la fin du XIXe siècle, p. 335./ Pierre CITTI: Peurs collectives à l’âge de l’individu. Représentation littéraire de la peur à la fin du XIXe siècle, p. 349./ Éric WESSLER: La peur de l’inconscient dans la littérature du XXe siècle: l’exemple de Samuel Beckett, p. 371./ V. – Peurs des Fins. – Françoise GEVREY: Saturne libertin. La peur du temps dans les contes du XVIIIe siècle, p. 389./ Dominique MILLET-GÉRARD: Léon Bloy: «Une agonie de peur dans la Lumière», p. 407./ Antoinette WEBER-CAFLISCH: Pour en finir encore…, p. 425./ Stanislaw FISZER: Peur de l’autodestruction et désir de renaissance dans quelques romans de science-fiction du XXe siècle, p. 449./ Index des noms d’auteurs, p. 459./ Nos auteurs, p. 469./ Les membres de l’ ADIREL publient, p. 472./ Table des matières, p. 477. Quelques illustrations en noir et blanc et en couleurs.
S. l. (Paris), Guy-Victor Labat, éditeur, 1996 ; in-4, 380 pp., reliure d'éditeur plein cuir rouge, plat sérigraphié, tête dorée, sous emboîtage en papier marbré, avec trois suites des illustrations dans un emboîtage rouge séparé. Édition numéroté, sur papier vélin pur chiffon d'Arches. Raymond Radiguet est un écrivain lancé par Jean Cocteau. Il est mort à 20 ans, de la fièvre typhoïde et n'a publié que «le Diable au Corps» et «Le Bal du comte d'Orgel». Illustrations par Vincent Tailhardat (75 aquatintes, eaux-fortes, burins et pointes sèches). Avec trois suites des illustrations. Très bon état.
Épinal, Pellerin & Cie, Imprimeur, Éditeur, s.d. (vers 1900) ; in-4 (243 x 314 mm), 16 pp., broché, couverture illustrée (nombreuses traces de doigt, dernière page déchirée, à recoller).
Publié en 1785, sans l’assentiment de l’auteur, «Le Diable au corps» a été condamné à la destruction par un arrêt de la cour d’assises de la Seine, en date du 9 août 1842 et par un jugement prononcé par la 6ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine le 12 mai 1865. Londres, 1785. In-12, maroquin rouge, double filet doré, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées. Reliure de la fin du XIXè siècle. 131 x 80 mm.
Edition originale «introuvable aujourd’hui» de la première parution du «Diable au corps», imprimée dès l’année 1785, l’un des plus illustres romans érotiques parus simultanément avec les œuvres du Marquis de Sade. Ce titre sera repris par Raymond Radiguet (1903-1923) pour son roman autobiographique paru l’année de sa mort. Le Diable au corps est un tableau des mœurs parisiennes un peu avant la Révolution et ce tableau, Nerciat l'a complété par un autre: les Aphrodites, qui a lieu une quinzaine d'année plus tard, pendant les premières convulsions révolutionnaires. C'est sans aucun doute à propos du Diable au corps et Les Aphrodites que Baudelaire écrivit cette note qu'il avait l'intention de développer « La Révolution a été faite par des voluptueux ». Cette rarissime édition originale est ornée de 4 figures érotiques. Publiée de manière clandestine en 1785, sans l'assentiment de l'auteur, cette édition livre au public la première version de la première partie du Diable au corps (1803), dont le texte à l'époque était toujours en cours d'écriture par Nerciat. Ce récit très libre se présente sous la forme d'un dialogue au verbe croustillant et érotique entre plusieurs personnages: une superbe marquise, la comtesse de Motte-en-feu, véritable laidron piquant et blonde ardente qui porte un certificat non équivoque des plus nombreuses & des plus chaudes aventures, une soubrette, un prélat, etc. Le Diable au corps a été condamné à la destruction par un arrêt de la cour d'assises de la Seine, en date du 9 août 1842 et par un jugement prononcé par la 6ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine le 12 mai 1865. Si Nerciat, qui joua sur les deux tableaux (royauté ou république), souvent par nécessité financière ou par simple sécurité pour sa personne, ne fut pas aussi fin politique ou chanceux qu'un de ses illustres patrons, Talleyrand, il laissa à la postérité une œuvre littéraire autrement moins périssable. Ses romans, si raisonnables et convenables en philosophie politique, fourmillent de joie de vivre et de santé heureuse, tout à l'opposé du cynisme et de la dureté de la vie politique de son époque, particulièrement corrompue et sanglante. Si son œuvre reflète sa vie, le chevalier, subtil libertin, dut connaître à travers tant de vicissitudes professionnelles de très joyeux moments. Si elle ne la reflète nullement, cette vie chaotique dut lui être particulièrement pénible pour soutirer de lui une telle compensation imaginaire. S'il faut trancher, son œuvre est largement autobiographique et propose un miroir très fidèle des mœurs fort libres (mais sans leur corruption et leurs violences) de l'aristocratie française que la réaction, lors de la Restauration post-napoléonienne, n'avait pas encore assombri de son implacable répression des mœurs. En somme, sa vie fut aussi dangereuse que son œuvre est joyeuse. «André et Nerciat aurait écrit Le Diable au Corps quelques années avant la Révolution et l’eût fait imprimer dès 1789 ou 1790, si les évènements n’eussent entraîné l’ajournement de son projet. Il s’est plaint d’avoir été victime dès 1785 d’un contrefacteur qui, avant même que la rédaction de l’ouvrage fût achevée, en aurait publié une partie en y introduisant beaucoup de fautes et en y apportant ça et là de désastreuses retouches: «Pas le moindre écart, pas la moindre addition, le moindre retranchement qui ne soit un contre-sens, une platitude, ou du moins une faute contre le goût, sans parler des innombrables difformités purement typographiques». Cette contrefaçon, ou plutôt cette pré-façon, introuvable aujourd’hui, avait pour titre: les Écarts du tempérament ou le Catéchisme de Figaro, esquisses dramatiques. Londres, 1785, in-18, et portait en épigraphe: Et flon flon, lure lure lure, Chacun à son ton et son allure, Elle fut réimprimée quelques années plus tard sous un titre différent: les Écarts du libertinage et du tempérament ou Vie licentieuse de la comtesse de Motte-en-feu, du Vicomte de Molengin, du valet Pinefort, de la Conbanal, d’un âne et de plusieurs autres personnages. Nouvelle édition. A Conculix, chez l’abbé Boujarron, bon bretteur, 1793, in-18 de 132 pages avec gravures. Il est peu probable que la première de ces deux éditions d’une partie du futur Diable au corps ait été vraiment publiée sans la complicité de l’auteur. Il est possible, certes, qu’elle ait été imprimée sans que Nerciat ait pu se relire sur épreuves et signer le bon à tirer, mais il va de soi que l’éditeur a disposé d’un manuscrit qui n’a pu être mis en circulation que par Nerciat lui-même. Les protestations de celui-ci ressemblent un peu aux plaintes de la prostituée dont la pudeur se trouve offensée». Pascal Pia, Les livres de l’enfer.