‎GUILMOT A.‎
‎Villefranche-sur-Mer‎

‎Né à Maisons-Laffitte. 1889-1963. Poète, dramaturge et cinéaste. L.A.S. « Jean » à « Ma chère Margaret » [Margaret Brusset]. S.l., 20 octobre 1956. 3 pp. in-4. Enveloppe. Joint : - DESSIN PRÉPARATOIRE À LA MINE DE PLOMB PAR COCTEAU représentant une frise de motifs géométriques avec un visage de profil enté, pour la décoration de la chapelle de Villefranche-sur-Mer. (dim. : 350 x 240 mm) (quelques déchirures marginales, pliure).‎

‎ Belle et émouvante lettre de Jean Cocteau à lépouse du peintre Jean-Paul Brusset, qui fait suite au différend qui opposa les deux peintres lors de la réalisation des fresques à la chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer :…Pour une ligne sans importance dans un canard (…) votre mari a oublié que je disais à chaque personne ma gratitude pour sa gentillesse et son courage, que sans lui je ne pouvais rien. Il a oublié ma préface, plus importante, je le crois, quun article. Le pauvre Brusset ne pense pas que si jai cité Triquenot cest uniquement parce quil me la présenté, et que Triquenot ma bien signifié quil était peintre et quil ne travaillait avec moi que par exception. En ce qui concerne lodieuse phrase sur « la chapelle qui se fait toute seule », elle prouve, hélas, que Brusset na rien compris (et ne comprend rien à une phrase très belle et très émouvante), jai dit que son aide et le céramiste quil découvrait être étaient autant de miracles dictés par la chapelle qui nous donne ses ordres. Sil voit tout par le petit bout de la lorgnette, mieux vaut quil parte et quil me laisse tomber. Ce ne sera pas ma première déception du cœur (hélas)...Il ajoute un long post-scriptum, véritable cri du cœur : …Il faut que je vous dise la vérité que personne au monde ne peut croire. Je suis un pauvre. On ma toujours volé, au cinéma surtout. Sans Francine [son amie et mécène Francine Weisweiller] je ne pourrais pas vivre sur la côte 15 jours. Je nai pu payer votre séjour que par sa bonté. Si jétais riche vous pensez bien que je vous couvrirais tous dor et que je nirais pas pleurer misère à la mairie…En 1955 le peintre Jean-Paul Brusset (1909-1985) sinstalle sur la côte dAzur avec sa seconde épouse, laméricaine Margaret Tatum. Quelque temps auparavant, il avait inauguré avec Aimé Maeght la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence. Brusset travaille la céramique à Vallauris. En 1956, il retrouve Jean Cocteau sur la Côte, qui lui demande sa collaboration pour l'exécution du travail graphique des fresques de la chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer et de la salle des Mariages à la Mairie de Menton. Seul le travail de la chapelle sera exécuté car un différend va opposer Jean Cocteau à lépouse du peintre, Margaret Tatum Brusset, la destinataire de cette lettre.Jean Triquenot supervisa le travail des fresques à la chapelle, en labsence de Cocteau.‎

‎Né à Lodève. 1899-1983. Compositeur français.Un des membres du Groupe des Six aux côtés de Satie et Honegger. L.A.S. « Georges Auric » à « Mon cher Bernard Grasset » [l’éditeur Grasset]. S.l.n.d. [Villefranche-sur-Mer, 1928]. 2 pp. grand in-4. Large en-tête coloré du « Welcome Hôtel » de Villefranche-sur-Mer.‎

‎ S.D. ÉMOUVANTE ET BELLE LETTRE DANS LAQUELLE LE COMPOSITEUR GEORGES AURIC ÉVOQUE LE SOUVENIR DE RADIGUET, PUIS LE LIVRE DE JEAN DESBORDES « J'ADORE » [préfacé par Cocteau] QUE GRASSET S'APPRÊTE À PUBLIER :…Voici des années que nous ne nous sommes vus. Mais ici, où je viens de retrouver Jean Cocteau, tant de souvenirs me gagnent que je veux vous envoyer ces lignes qui vous diront ma pensée toujours fidèle. Vous savez ce qu'a été mon amitié pour Raymond Radiguet [Auric qui était un intime de Cocteau passa de longs moments aux côtés de Radiguet au Piquey (Bassin dArcachon) ou dans le Lavandou]. Je ne puis vous dire mieux que ceci : votre livre [« J'adore » de J. Desbordes], tout de suite, me fait imaginer ce qu'en aurait dit notre ami. Sa terrible lucidité confrontée à la vôtre : voilà ce que nous, qui avons si bien connu et admiré cet enfant de génie, voilà ce que nous avons le droit de nous représenter…Auric vient de terminer la lecture des épreuves du livre de Jean Desbordes et il lui apparaît déjà que…les plus magnifiques dons sont indiscutablement affirmés, à chaque page. Je vous envie d'avoir cette chance : la rencontre de la meilleure jeunesse à laquelle vous savez donner le meilleur d'une activité magique... Il lui paraît …indiscutable que ce J'adore a une résonnance, un accent du premier rang. Celui qui a écrit ce livre doit devenir un grand artiste… Il trouve intéressant que la révélation de ce jeune talent par Grasset coïncide avec…l'affirmation précise et profonde de votre vie intérieure que nous apporte les Remarques sur l'Action…Jean Cocteau fut à l'origine de la publication chez son ami Grasset du livre de son jeune amant, Jean Desbordes, qui succéda à Raymond Radiguet dans le cœur de Cocteau. Il retrouvait dans ce collier de textes ce qui avait tant brillé chez son amant terrible : une sincérité et un abandon scandaleux.Quelques années auparavant, Cocteau avait pareillement intercédé auprès de Grasset pour que soit publié le tout premier roman dun jeune poète âgé de 18 ans : il sagissait du Diable au Corps de Raymond Radiguet. Affecté par la mort brutale de Radiguet en 1923, Cocteau vint soigner sa dépression à Villefranche-sur-Mer à l'hôtel Welcome où il fit de longs séjours à partir de 1925 tentant d'y reconstituer son cercle d'intimes dont les compositeurs Auric et Poulenc. Étudiant au Conservatoire de Montpellier, le futur compositeur suit les cours de piano de Louis Combes. Puis il intègre (1913) le Conservatoire national supérieur de Paris où il suit les cours de Georges Caussade pour le contrepoint et la fugue. En 1914, il étudie la composition avec Vincent d'Indy à la Schola Cantorum.Dans les années 1915-1921, Auric fréquenta assidûment Raymond Radiguet et Jean Cocteau, Erik Satie, Braque, Picasso, Léon Bloy et Jacques Maritain. En 1918, Cocteau lui dédia Le Coq et l'Arlequin.‎

‎Thalassa n°59 mai 1992 - Colomb 92 le retour des grands voiliers - la bouteille à la mer - voile - VilleFranche-sur-mer la méditerranéenne - voyage cadix la belle andalouse - Inuit le peuple des flaces - ethnologie le petit bonhomme de l'arctique etc.‎

‎Presses de Nevers. 1992. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 82 pages - nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

‎Sommaire : Colomb 92 le retour des grands voiliers - la bouteille à la mer - voile - VilleFranche-sur-mer la méditerranéenne - voyage cadix la belle andalouse - Inuit le peuple des flaces - ethnologie le petit bonhomme de l'arctique - métiers de la mer - profession vivre de la mer - les hommes du port coeur de docker - superstitions 100 bonnes raisons de ne plus larguer les amarres ! Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

‎ [VILLEFRANCHE-sur-MER] Villefranche près de Nice. (Dép.t des Alpes-Maritimes).‎

‎Nantes, Charpentier, [1863]. 270 x 315 mm.‎

‎Belle vue de Villefranche-sur-Mer, prise depuis les hauteurs de la ville. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Léon Sabatier. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire.‎

‎ [VILLEFRANCHE-sur-MER] Port de Villefranche.‎

‎ 1891. 585 x 375 mm.‎

‎Beau plan du port et de la rade de Villefranche-sur-Mer, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.‎