nouvelle édition conforme au texte de l’exemplaire de Bordeaux avec les additions de l’édition posthume, les principales variantes, une introduction, des notes et un index par Maurice RAT. Trois volumes in 8 broché. Premier livre suivi d’un appendice sur Montaigne et La Boëtie : faux-titre, titre, XLIII, 444 pages, non coupé. Exemplaire n°160 sur papier vélin à la forme pur chiffon Livre deuxième suivi ‘un appendice sur les sentences inscrites dans la librairie de Montaigne : faux-titre, titre, 578 pages, non coupé. exemplaire n°156 sur papier vélin à la forme pur chiffon Livre troisième suivi d’un appendice sur les livres de Montaigne : faux-titre, titre, 488 pages. Exemplaire n°160 sur papier vélin à la forme pur chiffon. Classique GARNIER 4 décembre 1941- 18 décembre 1941- 6 janvier 1942. Très bon état
Reference : 11963
Charbonnel
M. Sylvain Charbonnel
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«Edition originale de l’œuvre majeure de Gobineau, rare et de plus en plus recherchée» (Clouzot) tirée à 500 exemplaires en 1855 aux frais de l’auteur. Superbe exemplaire en reliure de l’époque. De la bibliothèque B. Loliée. Gobineau, Joseph Arthur, comte de. Essai sur l’inégalité des races humaines. Paris, Firmin Didot Frères, 1853-1855. 4 volumes in-8 de I/ (2) ff., xi pp., (1) p., 492 pp., (1) f. d’errata ; II/ (2) ff., 512 pp., (1) f. d’errata; III/ (2) ff., 423 pp., (1) p.; IV/ (2) ff., 359 pp., (1) p. Demi-chagrin bleu foncé à coins, filet doré, dos à nerfs ornés de filets dorés et à froid. Reliure de l’époque. 225 x 139 mm. «Edition originale de l’œuvre majeure de Gobineau, rare et de plus en plus recherchée» (Clouzot). Clouzot, 133; Carteret, I, 345; P.M.M., 335; En Français dans le texte, 271. «Cet essai de Gobineau n’est guère que de la science romancée mais elle est marquée par le génie» (Dictionnaire des Œuvres). Dès les premiers mots de son ouvrage, Gobineau indique son propos:«La chute des civilisations est le plus frappant et en même temps le plus obscur de tous les phénomènes de l’histoire». «Lorsqu’il publie entre 1853 et 1855 ‘l’Essai sur l’inégalité des races humaines’, ce diplomate gascon a peut-être composé la dernière épopée romantique. Fondé sur une vaste érudition, l’essai s’efforce d’articuler race et individu, nature et culture, origine et fin de l’humanité. L’Essai est moins un ouvrage érudit qu’une sorte de roman des origines qui heurte bien des préjugés du siècle en essayant de mettre au jour les ressorts de l’histoire, sans recourir aux arguments religieux ou politiques traditionnels» (Pierre Glaudes). “The French Diplomatist and man of letters, Gobineau (1816-1882), has, through the ‘Essay on the Inequality of the Human Races’- his one excursion into the realms of anthropology and sociology -exerted an influence upon European thought and action which is quite disproportionate to its scholarly insignificance and inconsequential argumentation. The men of the Action Française, Lenin, Mussolini, and Hitler were, at one remove, the disciples and propagandists of Gobineau’s most outrageous ideas. Gobineau’s racial theories were based on a complete misunderstanding of the positivism of Comte and the researches of Prichard into the physiological differences of the various human races. Fortified by the innate arrogance of a scion of an ancien régime family and by his observations as an envoy in the Near and Middle East, he championed the theory, since entirely disproved, that ‘race’ is a permanent and immutable phenomenon, and he proclaimed the unchallengeable superiority of the white race over all others. Within the white race, Gobineau assigned the supreme position to the ‘nordic’- or as he fatuously called them ‘aryan’- peoples who, thanks to their praiseworthy qualities of hardiness and lust for power, are predestined to rule the rest of mankind. There was enough substance in Gobineau’s book to provide nourishment for the growth of the pan-germanism and national self-adulation, and seemingly to justify anti-Semitic and anti-slav excesses. Hence derived the ‘superman’ and the glorious ‘blond beast’ of Nietzsche and the germanomania and anti-semitism of Wagner.” (PMM). Très bel exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque.
Précieux exemplaire, bien complet des planches qui manquent souvent, conservé dans son cartonnage de l’époque. Paris, Baudouin, mai 1803. Grand in-4 de (3) ff., 1 frontispice, vii pp., 254 pp., (1) f. d’errata, 16 tableaux dépliants, 10 planches hors texte numérotées in fine dont 3 en couleurs. Pâle mouillure à l’angle sup. des 10 premiers ff. Conservé dans son cartonnage de l’époque de papier bleu un peu frotté, dos lisse avec une pièce de titre manuscrite sur papier vert. Reliure de l’époque. 281 x 218 mm.
Première et unique édition de la grammaire arabe d’Herbin estimée pour l'essai de calligraphie orientale qu'il contient et pour ses belles planches. Brunet III, 110 ; Graesse, III, 247. Le présent ouvrage « conserve une place dans la bibliothèque des orientaliste à cause d’un ‘Essai sur la calligraphie orientale’ et des planches fort bien gravées qu’il renferme. Ces planches manquent dans plusieurs exemplaires ». (Brunet) Herbin (1783-1806), un élève prodige de Silvestre de Sacy, mort à l'âge de 23 ans, avait 16 ans lorsqu'il écrivit cet ouvrage et 20 lorsqu'il parut. « Auguste-François-Julien Herbin, célèbre orientaliste né à Paris le 13 mars 1783, fut l’élève de l’école des langues orientales, et dès l’âge de 16 ans composa une grammaire arabe, dont le plan n’est pas irréprochable, mais qui annonçait du moins ce qu’on pouvait attendre de son auteur. On a remarqué surtout la dernière partie de l’ouvrage ; l’auteur avait acquis dans cet art une grande habileté : il avait dessiné le modèle des planches de sa grammaire et en avait entièrement dirigé le travail ; il fut même obligé souvent de graver des caractères pour empêcher l’irrégularité de l’exécution. Sa grammaire devait être suivie d’un Dictionnaire arabe-français mais la mort qui le surprit le 30 décembre 1806, dans sa 24e année, l’empêcha de terminer ce travail. » (Biographie universelle). « Herbin avait acquis une tare habileté dans la calligraphie orientale ». La grammaire d’Herbin est composée de plusieurs chapitres sur l’orthographe, la syntaxe et l’élocution, puis vient une traduction des fables de Loqman, quelques fragments d’Abou L-Fèda, des proverbes arabes et un essai de calligraphie orientale. Le présent traité est illustré de 10 belles planches hors texte dessinées par l’auteur et finement gravées sur cuivre par E. Collin dont 3 aquarellées à la main. Elles représentent, outre le frontispice, un calligraphe en plein travail, les instruments employés pour la calligraphie arabe, des exemples de calligraphie, ... Précieux exemplaire, bien complet des planches qui manquent souvent, conservé dans son cartonnage de l’époque.
Edition originale rare de cette analyse des campagnes de Frédéric II jugées par le célèbre tacticien français Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert, ouvrage qui eut une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon. Londres, 1787.In-8 de 304 pp. Conservé dans sa brochure d’origine de papier orangé, pièce de titre de papier en tête du dos, non rogné. Brochure de l’époque.212 x 137 mm.
Edition originale rare de cette analyse des campagnes de Frédéric II jugées par le célèbre tacticien français Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert, ouvrage qui eut une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon.Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert est un général et auteur militaire français né le 12 novembre 1743 à Montauban et mort le 6 mai 1790 à Paris.« Le 1er juin 1772, M. de Guibert avait fait parvenir au Roi, par l’entremise de d’Alembert, son ‘Essai général de tactique’ ; il arriva lui-même à Postdam le 14 juin 1773, et écrivit à Frédéric une lettre. Aux pages 215 et suivantes, M. de Guibert parle de la conversation qu’il eut avec le Roi le 17 juin, et de son séjour à Postdam. Dans le second volume de son ‘Journal’, il parle des manœuvres et des revues auxquelles il avait assisté en Silésie, aux mois d’août et de septembre 1773. Son séjour à Berlin, à Postdam et en Silésie, ses conversations avec Frédéric, et la connaissance assez intime qu’il avait faite avec M. de Catt, l’abbé Bastiani, le colonel Quintus Icilius, les généraux d’Anhalt et de Rossières, et avec beaucoup d’autres personnages très capables de le mettre au fait de l’histoire de la Prusse et du caractère de Frédéric, lui donnèrent l’idée et lui fournirent les moyens d’écrire ‘l’Eloge du roi de Prusse’. A Londres (Paris), 1787, 304 pages in-8. Cet ouvrage a été souvent réimprimé ; il a été traduit deux fois en allemand, et en italien. On en trouve une critique sévère dans la ‘Lettre du comte de Mirabeau à M. le comte de... sur l’Eloge de Frédéric, par M. de Guibert’, 1788. Il est souvent fait mention de M. de Guibert dans la correspondance de Frédéric. » (Œuvres de Frédéric le Grand). Guibert entre en 1756, à l'âge de treize ans, au régiment d'Auvergne avec le grade de lieutenant. Il devient capitaine en 1758 et prend part à la guerre de Sept Ans. Il y accompagne son père, Charles-Benoît, comte de Guibert. Il est décoré de la Croix de Saint-Louis lors des opérations en Corse. À l’issue de la campagne, il est nommé colonel et reçoit le commandement de la Légion corse à sa création. Il publie à Liège son Essai général de tactique, accompagné d'un Discours où il se propose « ...de tracer le tableau politique et militaire de l’Europe » et en particulier de sa Nation. Par prudence, il se retire en Prusse en attendant de voir l'effet que son ouvrage aura sur l'opinion : c’est ainsi qu'en 1773, Frédéric II le Grand reconnaît en lui un grand tacticien avec lequel il conversera souvent sur les questions militaires. Sa Défense du système de guerre moderne mettait en lumière les méthodes de défense raisonnée et scientifique utilisées par l'armée prussienne. Ce fut la base de son travail lorsqu'en 1775 il coopéra avec le comte de Saint-Germain dans une série de réformes de l'armée française.Il est élu à l'Académie française le 15 décembre 1785. À la veille de la Révolution, il est rappelé au conseil de l’administration de la guerre en 1787. En 1788, il est nommé maréchal de camp et inspecteur divisionnaire d'infanterie de l'Artois. Il est emporté par une courte maladie le 6 mai 1790. L’œuvre de Guibert a eu une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon, qui avait lu et médité ses écrits. « Traditionnellement, on présente Napoléon comme l’héritier direct de Guibert et de ses théories. Jean Tulard n’émit pas en 1977 un avis différent dans son fameux Napoléon ou le mythe du Sauveur : « Les idées stratégiques de Napoléon n’étaient pas neuves ; elles venaient tout droit de Guibert et du principe divisionnaire ». Dans le très bon ouvrage de vulgarisation de Thierry Lentz, Napoléon : « Mon ambition était grande », publié en 1998, à la page 71, sur la page de présentation du chapitre IV intitulé « Le Dieu de la Guerre (1800-1810) », nous avons droit à une photographie de la trousse de campagne de l’Empereur, mise en valeur par un montage photographique avec deux livres grands ouverts. Sur la page droite du livre aux dimensions les plus réduites, nous pouvons lire ce titre : Essai général de tactique. Ce joli montage est en parfaite adéquation avec ce que Thierry Lentz écrit à la page 86, affirmant que ‘jeune, il avait découvert le fondement de sa stratégie dans les commentaires de Guibert sur les campagnes de Frédéric le Grand’. »Bel exemplaire conservé broché et à toutes marges.
Edition originale du premier livre spécialisé dans la recherche odontologique. Paris, 1743. Bunon, Robert. Essay sur les maladies des dents, ou l’on propose les moyens de leur procurer une bonne conformation dès la plus tendre Enfance, & d’en assurer la conservation pendant tout le cours de la vie. Avec une Lettre où l’on discute quelques opinions particulieres de l’Auteur de l’Orthopedie. Paris, Briasson, Chaubert, et De Hansy, 1743. In-12 de xii pp., 237 pp., (3). Plein veau marbré de l’époque, filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné, accroc en pied du dos, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 166 x 93 mm. Edition originale du premier livre spécialisé dans la recherche odontologique. Weinberger, Introduction to the History of Dentistry, pp. 313; 405 ; David, Bibliographie française de l'art dentaire, p. 46; Garrison-Morton, n° 3672.1. Hirsch I, p. 768. Robert Bunon (1702-1748) est considéré à la suite de Pierre Fauchard comme un des grands chirurgiens-dentistes français. Il fut surtout le premier à donner une étude scientifique de l'hypoplasie dentaire, observée auprès des malades qu'il recevait à la Salpêtrière et à l'Hôpital général. L'«Essai sur les maladies des dents» est considéré comme le premier livre spécialisé dans la recherche odontologique ; Bunon y fait la synthèse de l'ensemble de ses publications précédentes. Très tôt, il préconisa l'extraction des dents de lait pour faciliter le rangement des dents permanentes ; il s'éleva également contre l'idée aberrante selon laquelle les femmes enceintes ne pouvaient recevoir de soins dentaires (voir la "Dissertation sur un préjugé très-pernicieux."). Protégé par Jean-François Caperon, le dentiste de Louis XV, Bunon est nommé dentiste de Mesdames en 1747. “One of the outstanding French dentists in the period following Fauchard's Chirurgien dentiste (1728) was Robert Bunon, who was the first to perform specialized odontological research”. Garrison-Morton. Dissatisfied with the incomplete coverage of dental problems that he found in the works of Fauchard and Gerauldy, Bunon addressed such issues as dental erosion, tooth development and the prophylaxis of dental caries and other maladies of the teeth in his Essay, the first of his important dental works. Three years later he published Expériences et demonstrations . . . pour servir de soute et de preuves à l'Essai . . . , in which he proved the assertions of his earlier Essay through a series of dental researches conducted on patients at the Salpêtrière and at the hospital of St. Côme-the first such ever performed. In this work he discussed for the first time the genesis of enamel hypoplasia (which he found was caused by various childhood diseases), as well as the prevention of tooth decay; he also included in it the first dental pharmacopeia. "(Hoffmann-Axthelm, History of Dentistry, pp. 207-9). Très bel exemplaire dénué de toute rousseur et conservé dans sa reliure de l’époque, condition des plus rares.
Précieux exemplaire conservé tel que paru, broché et non rogné. Scènes de la vie privée, avec une introduction.., par Félix Davin. - Première série. Paris, Madame Charles Déchet, 1834-1835, 4 volumes in-8. Imp. A. Barbier pour les tomes I, III, IV, et Fond. A. Everat pour le tome II. 1835, pour les deux premiers volumes ; 1834, pour les deux derniers. Tome I : (2) ff., 401 pp., (1) f. de table ; Tome II : 361 pp. y compris le faux-titre et le titre, (3) ff. ; Tome III : (2) ff., 386 pp., (1) f. ; Tome IV : 398 pp., (1) f. de table, (8) ff. d’annonces. Scènes de la vie de Province. - Deuxième série (édition originale). Paris, Madame Ch. Béchet, 1834-1837, 4 volumes in-8. 1834, Béchet pour les deux premiers volumes. Imp. A. Barbier ; 1837, Werdet pour les deux derniers. Imp. par Bourgogne et Martinet. Tome I contenant Eugénie Grandet : 384 pp., plus (1) f. table et 1 f. bl. (page 12 numérotée 20 par erreur) ; Tome II : 387 pp., plus (1) f. table ; Tome III : (2) ff., 359 pp. ; Tome IV : (4) pp. d’annonces, (2) ff., 357 pp., (1) f. de table, plus (4) ff. d’annonces. Les couvertures des volumes 4 et 5 ont été interverties au moment de l’impression. Scènes de la vie parisienne. 1834-1835. – Troisième série (édition originale) : Paris, Madame Ch. Béchet, 1834-1835, 4 volumes in-8. Imp. A. Barbier, pour les t. II et III ; Imp. A. Everat, pour les t. I et IV. Tome I : 339 pp. ; Tome II : (2) ff., 366 pp. plus (1) f. de table ; Tome III : (2) ff., 349 pp. plus (1) f. table ; Tome IV : 390 pp. (+ 1 f. de table inconnu des bibliographes), pte. déchirure anciennement restaurée p. 390. Ensemble de 12 volumes in-8, conservés brochés et non rognés, tels que parus. 223 x 140 mm.
Edition originale du premier essai de la Comédie humaine. « De plus en plus recherché. Plus rare encore en reliures uniformes d’époque qu’en reliures modernes avec couvertures. (Clouzot) Se divise en trois séries qui se vendent séparément : 1° Scènes de la vie privée. 1834-1835 ; 4 volumes. Reproduit le texte de l’édition de 1832 augmenté des œuvres suivantes en édition originale : la Fleur de Pois (devenu le Contrat de mariage), la Recherche de l’absolu et les deux derniers chapitres de la Femme de trente ans. 2° Scènes de la vie de province. 1834-1837. 4 volumes. Contient « Eugénie Grandet », « La Femme abandonnée », « La Grenadière », « L’illustre Gaudissart », « La Vieille Fille et les Illusions perdues (première partie), en éditions originales. Eugénie Grandet se vend souvent séparément. 3° Scènes de la vie parisienne. 1834-1835. 4 volumes. Contient en éditions originales : les Marana, Histoire des treize, la Fille aux yeux d’or, La Comtesse aux deux maris (devenu le Colonel Chabert) » (M. Clouzot). Riche en inédits et première forme complète de « La Comédie humaine », cette édition peut être considérée comme « l’un des grands événements de l'histoire littéraire ». C’est en 1834 que paraissent « Les Études de mœurs » dont « Les Scènes de la vie privée » ne forment qu’une simple subdivision à côté d'autres « Scènes » déjà écrites ou projetées, telles « Les Scènes de la Vie de province » ou « Les Scènes de la Vie Parisienne ». La Préface dictée par Balzac à l'un de ses amis Félix Davin, brosse pour la première fois le projet et le plan de la vaste entreprise du Romancier qui est de parvenir à l'étude de la Comédie Humaine : « Son unité devait être le monde, l'homme n'était que le détail ; car il s'est proposé de le peindre dans toutes les situations de sa vie… de montrer la société incessamment dissoute, incessamment recomposée ; enfin d'arriver au dessin de son ensemble en en reconstruisant un à un les éléments ». De nombreux romans de Balzac paraissent donc ici en édition originale, certains sous un titre différent de leur titre définitif : notamment « Eugénie Grandet » et le premier volet des « Illusions perdues », mais aussi « Le contrat de mariage », « La Recherche de l'absolu », « La Femme abandonnée », « La Grenadière », « L'illustre Gaudissart », « La Vieille fille », « Les Marana », « Ferragus », « La duchesse de Langeais », « La Fille aux yeux d'or ». Les bibliographes sont unanimes à souligner la rareté des beaux exemplaires de ce premier essai d’édition collective des Romans de Balzac. Précieux exemplaire particulièrement grand de marges (hauteur : 223 mm contre 201 mm pour un exemplaire relié à l’époque), conservé tel que paru, broché et non rogné, condition très recherchée pour les originales de Balzac.