65 volumes in 12 brochés, couverture jaune imprimée. Un portrait en frontispice, un fac-similé d’autographe en fin de volume, RORET & Cie éditeur puis Gustave HAVARD à partir du n°28 Mme de GIRARDIN. Puis chez l’auteur à partir du n° 86.Quelques petits défauts à quelques numéros, sinon bon état à très bon état 1) n°1 MERY 94 pages 1855 2) n° 3 Emile de GIRARDIN 1854 rousseurs. 3) n°6 BERANGER 98 pages 1854. 4) n°7 DEJAZET 88 pages 1854 rousseurs 5) n°9 MUSSET 93 pages 1854 rousseurs en début et fin de volume 6) n°12 Pierre DUPONT 94 pages 1854 7) n°13 Eugène SCRIBE 96 pages 1854 rousseurs sur le premier plat 8) n°14 Félicien DAVID 94 pages 1854 9) n°19 LACORDAIRE 90 pages plus avis de souscription 10) n°20 RACHEL 94 page 1854 rousseurs plus ou moins fortes. 11) n°21 SAMSON 107 pages 1854. 12) n°22 Jules JANIN 92 pages 4 pages de catalogue 1854 13) n°23 MEYERBEER 92 pages, 1854 rousseurs plus ou moins fortes. 14) n°24 Paul de KOCK 90 pages 1854 15) n°25 Théophile Gautier 96 pages 1855 16) n°26 Horace VERNET 94 pages 1857 17) n°27 PONSARD 96 pages 1855 18) n°29 ROSSINI 95 pages1855 19) n°30 François ARAGO 96 pages 1855 20) n°31 Arsène HOUSSAYE 95 pages 1855 21) n°32 PROUDHON 2 pages 4 pages de catalogue 1855. Rousseurs plus ou moins fortes 22) n°33 Auguste BROHAN 1855 23) n°34 Alfred de VIGNY 96 pages, 1856 rousseurs 24) n°35 Louis VERON 96 pages 1855. Pâle mouillure triangulaire en fin de volume. 25) n°36 Paul FEVAL-Emmanuel GONZALES 96 pages 1855 pâle mouillure triangulaire à tout le volume. 26) n°39 Eugène SUE 108 pages 1895. 27) n°39 ROSE CHERI 96 pages 1855 28) n°40)BERRYE 96 pages 1855 29) n°41 ROTHSCHILD 95 pages 1855 30) n°42 SAINTE-BEUVE 92 pages 4 pages de catalogue 1856 31) n°43 Francis WEY 91 pages 1855 mouillure à tout le volume 32) n°44 Frédérick LEMAITRE 96 pages 1855 33) n°45 Louis DESNOYERS 96 pages 1855 34) n°46 Alphonse KARR 96 pages 1855 mouillure triangulaire à tout le volume 35) n°48 GOZLAN-CHAMPFLEURY 96 pages 1855 36) n°50 Louis VEUILLOT 98 pages 1856 37) n°51 SALVANDY 92 pages, 4 pages de catalogue 1856 38) n°52 Melle GEORGES 95 pages 1856 39) n°53 Hippolyte CASTILLE 96 pages, 4 pages de catalogue 1856 40) n°54 Henry MURGER 96 pages 1856 41) n°56 RASPAIL 96 pages 1856 42) n°57 BOCAGE 94 pages 1856 43) n°59 Pierre LEROUX 96 pages 1856 44) n°60 Mme ANAÏS SAGALAS 95 pages 1856. Une tache d’encre sur le premier plat. 45) n°62 GAVARNI 92 pages, 4 pages de catalogue 1856 46) n°63 BERLIOZ 96 pages 1856 mouillure à trois quart de page à tout le volume 47) n°67 ROSA BONHEUR 94 pages, catalogue 2 pages, 1856. 48) n°68 VIENNET 94 pages 2 pages de catalogue 1856 49) n°70 Henri HEINE 96 pages 1856 50) n°71 MELINGUE 96 pages 1856 51) n°72 Paul DELAROCHE 92 pages 4 pages de catalogue 1856 52) n°73 CREMIEUX 92 pages 1857 53) n°74 LACHAMBEAUDIE 90 pages 1857 54) n°80 PHILATERE CAHSLES 88 pages 1857 55) n° 81 Jules MICHELET 87 pages, 2 pages de catalogue 1857 56) n°82 GRASSOT 85 pages 1857 57) n°84 LE DRU-ROLLIN 92 pages 1857 58) n°86 Eugène CAVAIGNAC 87 pages 1857 59) n°87 MONTALEMBERT 80 pages 8 pages de catalogue 1857 60) n°91 BLANQUI 84 pages 1857 61) n°92 ARNAL 92 pages 2 pages de catalogue 1857 62) n°93 RAVIGNAN 89 pages 1858 63) n°94 CORMENIN 89 pages 1858 64) n°98 NOGENT SAINT LAURENT 90 pages 1858. 65) pas de numéro Eugène de MIRECOURT sa biographie et ses erreurs 95 pages, portrait fac-similé d’autographe. Chaque volume:
Reference : 10099
Charbonnel
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Superbe recueil complet des 10 contes de Maupassant publiés par la Société des Bibliophiles de l’Académie des beaux-livres. Paris, aux frais et pour les sociétaires des Bibliophiles de l’Académie des Beaux-livres, 1891-1892. 10 ouvrages réunis en un volume grand in-8. Maroquin gris bleu, encadrement de filets et de fleurons dorés sur les plats, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, large roulette dorée intérieure, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui. Ch. de Samblanx. 265 x 175.
Superbe recueil complet des 10 contes de Maupassant publiés par la Société des Bibliophiles de l’Académie des beaux-livres. «L’ouvrage complet se compose de dix fascicules avec pagination et couverture particulière pour chacun d’eux. Tous ces contes ont été imprimés sur papier fabriqué exclusivement pour la Société avec filigrane encadrant chaque page et portant dans la pâte en haut: Guy de Maupassant; et en bas Contes choisis. Quelques sociétaires ont fait relier leur exemplaire en conservant toutes les couvertures, soit en les laissant à leur place, soit en les reléguant à la fin du volume; d’autres ont conservé les fascicules tels quels en les renfermant dans un étui». (Annales administratives des Bibliophiles contemporains, p. 89). Il se compose d’une couverture, d’un faux titre et d’un titre, accompagnés d’un frontispice en couleurs de Paul Avril d’après Félicien Rops, suivis des 10 titres suivants, chacun avec sa couverture particulière : - Le Loup. Histoire de chasse. Novembre 1891. (2 ff.), 12 pp. Édition entièrement gravée, illustrée de 15 eaux-fortes relevées d’aquatinte par Everet Louis Von Muyden (1853-1922), dont une sur le titre, 12 bandeaux, une lettrine et un cul-de-lampe. Le texte a été gravé au burin par A. Leclère. - Hautot père & fils. 1892. (2 ff.), 20 pp., 3 planches. Édition illustrée de 12 compositions de Georges Jeanniot, dont 3 hors texte, la plupart en couleurs, retouchées à l’eau-forte et au burin par Henry Manesse et tirées en taille-douce polychrome par la maison Wittmann. Pages 5 à 8 reliées par erreur après le titre. - Allouma. 1892. (2 ff.), 30 pp., (1 f.). Édition illustrée de 2 têtes de chapitre en couleurs et de 2 culs-de-lampe en camaïeu, gravés par Paul Avril. - Mouche. Souvenir d’un Canotier. 1892. (2 ff.), 20 pp. Édition entièrement gravée, illustrée à chaque page d’une composition de Ferdinand Gueldry gravée sur cuivre par Fillon. Le texte a été gravé au burin par A. Leclère. - La Maison Tellier. 1892. (2 ff.), 44 pp., (2 ff. dernier blanc). Édition illustrée de 25 aquarelles de Pierre Vidal dans le texte, gravées par Hellé et Ruckert, et coloriées par Grenengaire - Un Soir. 1892. (2 ff.), 27 pp. Édition illustrée de 28 compositions de Georges Scott, gravées sur bois par D. Quesnel et Duplessis. - Le Champ d’oliviers. 1892. (2 ff.), 34 pp., (1 f.), 3 planches. Édition illustrée de 9 compositions de Paul Gervais, dont 3 têtes de chapitre, 3 culs-de-lampe et 3 hors-textes, héliogravées et tirées en taille-douce par Boussod et Valadon. - Mademoiselle Fifi. 1892. Frontispice, (2 ff.), 22 pp., (1 f.), 3 planches. Édition illustrée de 22 compositions d’A. Gérardin et Charles Morel dont 18 dans le texte, gravées sur bois par Jules Tinayre et 4 hors texte, gravées sur cuivre par Hellé, dont une en couleurs. Exemplaire enrichi de la planche en couleurs qui était remise aux sociétaires après la publication. - L’Épave. 1892. (2 ff.), 17 pp., (1 f.). Édition non illustrée. Exemplaire enrichi de 2 très belles aquarelles originales signées (signature difficile à déchiffrer) et datées de 1917, ainsi que d’un très beau croquis original au crayon non signé. - Une partie de campagne. 1892. (2 ff.), 18 pp., (1 f. blanc). Édition non illustrée. Exemplaire enrichi d’une eau-forte en couleurs d’Henri Boutet, qui était remise aux sociétaires après la publication, et de 3 superbes aquarelles originales signées d’Alcide Robaudi (1850-1928), sur le faux titre ainsi que sur les pages 1 et 18. «Collection des 10 contes de Maupassant publiés par la Société des Bibliophiles contemporains, et tiré pour les seuls membres de la Société. Chaque conte porte une pagination distincte, a une couverture de couleur et d’ornementation différentes, et offre un type particulier d’impression, d’illustration et de gravure. Pour pouvoir donner à l’ouvrage complet une apparence homogène, il a été fait un titre général portant le nom imprimé du sociétaire, une couverture d’ensemble et un beau frontispice gravé par Paul Avril, d’après Félicien Rops, tiré en couleur. Les artistes qui ont contribué à l’illustration de ces contes sont: Evert Van Muyden, G. Jeanniot, P. Avril, F. Guledry, P. Vidal, G. Scott, P. Gervais, A. Gérardin et C. Morel.» (Catalogue de la Bibliothèque d’Alfred Piat, 1446) Le tirage était, selon Vicaire, de 188 exemplaires sur vélin filigrané au nom de l’auteur et de la collection, non mis dans le commerce. Cet exemplaire porte le numéro 71 ; il fut spécialement imprimé pour M. Léon Guillon. Il a été enrichi du prospectus imprimé sur papier bleu envoyé aux sociétaires. «Ces 10 fascicules sont illustrés de figures en noir et en couleurs par Pierre Vidal, P. Avril, Lunois, Paul Gervais, F. Gueltry, Van Muyden, etc. Frontispice gravé en couleurs par P. Avril, d’après F. Rops. Cette édition a été tirée à un très petit nombre d’exemplaires, pour les membres de la Société seulement». (Bulletin de la Librairie Damascène Morgand, VI, 26287) Superbe exemplaire dont toutes les couvertures d’origine de couleurs et d’ornementations différentes ont été conservées dans une très belle reliure de Charles de Samblanx.
Paris, Gustave Havard, 1856-1858. 102 fascicules reliés en 34 vol. in-16, demi-chagrin vert, dos à nerfs ornés de caissons dorés, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Série de biographies contemporaines d'Eugène de Mirecourt : chaque partie comprend un portrait gravé et un fac-similé d'autographe.Barbès (1867) - Blanqui (1857) - Raspail (1858) - Mérimée (1857) - Philarète Chasles (1857) - Sainte-Beuve (1855) - Guizot (1856) - Scribe (1856) - Lamartine (1855) - Grassot (1857) - Rothshild (1855) - Plessy-Arnould (1858) - Mélingue (1856) - Louis Blanc (1857) - Charles Blanc (1882, par Louis Fiaux) - Emile et Isaac Péreire (1867, par E. Muraour) - Delaroche-Decamps (1871) - Emmanuel Gonzalez Gondrecourt (1871) - Pierre Dupont (1854) - Félicien David (s.d.) - Dupin (1854) - Villemessant (1867) - Eugène de Mirecourt (1856) - Hippolyte Castille (1856) - Gustave Planche (1857) - Michelet (1857) - Saint-Marc Girardin (1857) - Augustine et Madeleine Brohan (1869) - Rachel (1855) - Mme Georges (1870) - Clémence Robert (1856) - Arsène Houssaye (1855) - Elie Berthet (1857) - Baron Taylor (1854) - Thiers (1854) - Lacordaire (1854) - Ledru-Rollin (1857) - Louis Blanc (1857) - Cavaignac (1857) - Frédéric Lemaître (1855) - Eugène Delacroix (1856) - Berlioz (1856) - Arnal (1857) - Ingres (1855) - Aubert (1857) - Alexandre Dumas fils (1856) - Alfred de Musset (1854) - Emile Augier, Théodore Barrière, Anicet Bourgeois (1870) - Rossini (1855) - Alfred de Vigny (1855) - Salvandy (1856) - Théophile Gautier (1855) - Gustave Planche (1856) - Henri Heine (1856) - Odilon Barrot (1856) - Lacordaire (1860) - Mgr Dupanloup (1860, par Pierre et Paul) - Napoléon Bonaparte (1859, par H. Castille) - Proudhon (1856) - Emile Ollivier (1870) - Cousin (1856) - Viennet (1856) - Villemain (1856) - Léon Gozlan (1855) - Henri Monnier (1869) - Louis Veuillot (1856) - Bocage (1856) - Louis Véron (1855) - Louis Desnoyers (1859) - Ravigan (1858) - Montalembert (1857) - Falloux (1856) - Eugène Sue (1856) - Lachambeaudie (1857) - Crémieux (1857) - Charles Monselet (1870) - Alphonse Karr (1856) - Paul de Kock (1869) - Meyerbeer (1854) - Ponsard (1855) - François Arago (1855) - Samson (1854) - Jules Janin (1854) - Paul de Kock (1854) - Henry Murger (1856) - Emile Deschamps (1857) - Francis Wey (1855) - Gavarni (1870) - Louise Colet (1857) - Anaïs Ségalas ( 1856) - Nogent Saint-Laurens (1858) - Considérant (1858) - Pierre Leroux (1856) - Lamennais (1854) - Béranger (1854) - Déjazet (1854) - Berryer (1858) - Alexandre Dumas (1856).Commencée en 1854, divisée en 2 séries, la collection des Contemporains compte 100 biographies. Un certain nombre d'entre elles ont soulevé de vives polémiques, et valu à Mirecourt des réponses virulentes des « biographiés ». Chaque biographie contient un portrait et un fac-similé. Quelques coiffes épidermées ou élimées. Dos éclaircis, mais agréable exemplaire, dans une reliure uniforme. Rousseurs par endroits. Vicaire V, 878.
A Paris, Imprimé pour les Sociétaires de l'Académie des beaux livres, 1890-1894. 4 tomes en 3 vol. grand in-8 de (4)-XVI-251-(4) ; (4)-VIII-269-LII-(4) pp. 1f. bl. ; VIII-114-XLIII-(4) pp. 1 f. bl. XI-92-XL-(4) pp., demi-maroquin vert, dos à six nerfs orné de motifs dorés et à froid, couvertures illustrées et dos conservés, tête dorée, non rogné (reliure de l'époque).
Collection complète. Revue de la Société des Bibliophiles contemporains fondée par Octave Uzanne en 1889, dissoute par le même en 1894.Les Annales littéraires publiées pour chaque exercice couvrent les années 1890, 1891, 1892 et 1893 ; chaque saison est suivie des Annales administratives (avec une pagination romaine séparée), à l'exception du premier exercice publié séparément (1889-1890) qui manque à notre exemplaire. Contient :Tome I (1890). Un des 250 exemplaires numérotés sur papier vélin filigrané. Vignette de titre tirée en bistre et 5 planches hors-texte d'après Gery-Bichard, Abot, Courboin et Ch. Gérard : portrait en couleurs d'Élisabeth de Roumanie dont la serpente imprimée porte un sonnet de Georges Bengesco ; portrait de la Reine d'Angleterre et Membres du bureau en médaillon. Articles d’Ashbee, Uzanne, Tissandier, Brivois, Jules Claretie, Jean Richepin, Paul Lacombe etc.Tome II (1891). Un des 225 exemplaires numérotés sur papier vergé. Portrait du duc d'Aumale en frontispice gravé par Manesse d'après Bonnat, d'une vignette de titre gravée par Courboin, Portrait de Lytton gravé par Paul Avril, têtes de chapitres et culs-de-lampe gravés par Morice-Viel, 1 fac simile. Articles sur Meredith (Lord Lytton), le chevalier d'Éon, un manuscrit de Musset, les Décalogues rimés etc.Tome III (1892). Un des 200 exemplaires numérotés sur papier vergé. Frontispice dessiné et gravé à l'eau-forte par A. Bertrand.Tome IV (1893) Un des 210 exemplaires numérotés. 1 planche hors texte. Articles d'Albert Robida avec vignettes du même dans le texte, de Gausseron, Eudel, Maurice Quentin-Bauchart (Jean Berleux) etc.Collations conformes à Vicaire I, 515 qui ne mentionne pas la 4e et dernière année (1893 imprimée en 1894).Très bel exemplaire à grandes marges relié à l'époque avec les couvertures illustrées.
[Millon et associés] - Millon et associés, maison de ventes aux enchères ; BLOCH-DERMANT, Janine (expert)
Reference : 50914
(2010)
8 vol. in-4 br., couv. ill. couleurs, Millon et associés, Drouot Richelieu, 2007 à 2010, de 45 à 70 pp. et env. 200 réf. avec estimations par catalogue. Liste des catalogues : Verre et céramique contemporains (12 mars 2007) ; Art déco, années 50, verre contemporain [...] (29 juin 2007) ; Art déco, verre & céramique contemporains (21 décembre 2007) ; Verre & céramique contemporains (17 mars 2008) ; Verre & céramique contemporains (27 octobre 2008) ; Céramique, Verre contemporains (1er février 2010) ; Zoritchak, artiste du verre, des racines et des compagnons (25 novembre 2010) ; Verre et céramique contemporains (Millon & Cornette de Saint-Cyr, 6 avril 2009)
Très bon état. Prix pour l'ensemble de ces beaux catalogues, établis avec l'expertise de l'historienne de l'histoire du verre Janine Bloch-Dermant, qui a écrit plusieurs ouvrages réputés sur l'art du verre, particulièrement en France. Poids de 3 Kg pour l'ensemble.
Format : 28,5 x 22 cm - Reliure demi-percaline violine (reliure de l'époque). Pièce de titre de maroquin rouge dorée en long. 2 feuillets non chiffrés + 10 pages chiffrées + 1 feuillet non chiffré (justification du tirage) Imprimé sur mauvais papier à chandelle. Ici bien conservé, bien que fortement teinté. Papier fragile. COMPLET. RARISSIME !! Ce seul exemplaire rencontré en plus de 20 ans !! Ici relié à l'époque certainement par Pierson (mais reliure non signée). BEL EXEMPLAIRE Voir l'intégralité du texte ci-dessous :
L'OCTAVE, pamphlet anonyme dirigé contre Octave Uzanne, Président des Bibliophiles Contemporains, et imprimé en 1894 à 160 exemplaires seulement. [premier feuillet avec simplement une portée de notes avec les notes ut ré mi fa sol la si do, au centre] Dessiné et Gravé par Ajax Agathos [en bas à droite du même feuillet] * ** * Il a été tiré de cet ouvrage sur papier à chandelle, d'Arras 160 exemplaires numérotés à la presse de 1 à 160 N° offert [à l'encre] à M. A.Fontaine : E. Rondeau [noms à l'encre] * ** * [page de titre gravée] L'Octave de la Société des Bibliophiles Contemporains Athènes, Chez Alexandros KOULOS, Imprimeur de Périclès 100, Cul de Sac du Luc (près l'Acropole) 1000 800 80 14 IN TEMPUS ET ANTE [le tout dans un encadrement formé de filets gras avec dans les angles les lettres O U B C et en haut : Académie des Beaux-Livres. Et au dessous : LIBRI SEMPER VIRESCIT AMOR] * ** * - * * * * * - Quelques-un jetteront ce livre par la fenêtre, mais ils ne diront rien à personne, et on me lira ; car la Vérité se tient cachée au fond d'un puits, mais lorsqu'il lui vient le caprice de se montrer, tout le monde, éton né, jette ses regards sur elle, puisqu'elle est toute nue. Elle est femme et toute belle. (Jacques Casanova de Seingalt.) -1- L'OCTAVE -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:- Nil ultra Deos lacesco (Horace) Avant l'arène. L'Octave ! Pourquoi ce titre ? vas-tu de- mander, lecteur bibliophile, blasé autant qu'insa- tiable. L'octave, en musique, comprend huit no- tes. Celle dont il est ici question en a donné huit aussi, d'un autre genre, spécial et sentant son coiffeur (1) d'une lieue. A tout à l'heure. Anonyme ! diras-tu, ami bénévole, taillable et corvéable à merci ; pourquoi pas ? Anonyme parut le Temple de Gnide, le dé- licieux poème en prose du grand Montesquieu, ano- nyme fut Candide, d'abord ; anonyme (et que ne l'est-elle restée ?) la Pucelle, de Voltaire ; Anonyme, la Vénus de Milo .... Anonymes, tutti quanti et des meilleurs ; passons. L'auteur, voulant se renfermer dans l'in- cognito le plu intangible, s'est fait imprimer à Athènes. La, il passe tous ses hivers ; ne le cher- che donc pas, mais : ----------------------------------------------- 1) Ant. Laporte : Les Bouquinistes etc. page 7 ligne 14. -2- Devines son nom si tu peux, Ou bien, choisis-le, si tu l'oses .... Sache, seulement, qu'il n'a reculé devant aucun sacrifice pour te livrer un ouvrage ne dépa- rant pas ceux émanés de la Société des Bibliophiles Contemporains et même, les surpassant. Qu'il soit pour toi persona grata ! Va petit livre et fais ton chemin, Justice est ton but, tu trouveras sympathie et appui, chez ceux qui sont encore les rares esclaves de la Vérité. Constatons en terminant cette avant-scène, que l'Inconstance étant depuis cent ans le vice de notre siècle, ce vice devait posséder tout entier celui qui, comme Alcibiade, ne connaît que le MOI. Pascal a dit : Le moi est haïssable, a-t- il eu tort ? Oh non : non .... Et maintenant, tout à l'Octave ! * ** * -3- Ut - ré - mi - fa - sol - la - si - do - L ' O C T A V E -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:- Il se nomme ainsi le Grimaud de lettres rongé par l'Inconstance et qui n'existe qu'avec l'ap- pui bienveillant, éclairé et fidèle, des Brivois,des Gausseron et d'autres amis, n'oublions par l'ancien notaire, Piat, le chef de son contentieux. Il a, depuis près de vingt ans, inondé le marché littéraire de productions spéciales autant que polychromes ; écrites en argot et dont le bon sens public a su faire justice. Accaparant les presses de la rue St-Benoît, il fonda il y a quinze ans la double Revue "Le LIVRE". Cette revue l'a fortement aidé au placement de ses foetus. Le LIVRE rétrospectif et moderne, 20 vol. dura 10 ans, laps sérieux, inespéré ; il dut la vie aussi longue à ses abonnés auxquels il pesait lour- dement. En 1889 le féministe outrancier, le bi- blio-pharmacopole, enfourchant son dada : "Toujours de l'avant", fonda la Société des Bibliophiles Con- temporains, Académie des beaux livres, avec 160 braves gens, dont nous fûmes avec toi, doux lecteur Panurgique. Larousse avait été vidé par le Livre, il fut rouvert pour le Livre moderne, 1890-1891, et L'Art et l'Idée, 1892. Publications périodiques, enfants du patissier de lettres et d'images. Ephémères furent ses mensuels, ils râlè- rent trois ans. Ajoutons que, bien que fort inuti- les, ils ne furent nullement nuisibles, Requiescant ! -4- Le MOI du fondateur y domine et si de rares écrivains, de talent Français et clair, ont apporté leur collaboration à ces doux derniers mor-nés, le chef suprême a mis tous ses soins à les étouffer. Changer de périodiques étant toujours al- ler au-devant de la mort avec phrases, et, de plus, étant fort improductif, on a dû se consacrer, presque exclusivement, à la Société qui seule doit nous occu- per ici. Prenons donc son histoire au début : le Livre agonisant annonça à coups de réclames la formation de la Société des Bibliophiles Contemporains. Contemporains est une trouvaille asinuzan- nesque, euphémique et nature. Son sous-titre plus précis : Académie des Beaux Livres, ouvrait le champ aux idées vastes et pleines d'espérances. Voyons ce qu'elle a donné cette nouvelle Académie, qui n'est pas au coin du quai, et uzanon- nons la première note de l'Octave. 1890. UT - LES DEBUTS DE CESAR BORGIA, de JEAN RICHEPIN, (auteur du vaste four "Vers la joie") enluminée par Georges Rochegrosse, furent le premier cri du Prési- dent autocrate, il nous donna son UT, ce ténor chevelu. L'auteur, normalien au picrate, irrégulier et obscène, ne nous a fourni là que la mie de son pain, le peintre en a fourni les croûtes. Les DEBUTS, pastiches de certains romans en faveur en 1830, bien oubliés aujourd'hui, morts, mais aussi bien plus propres, fourmillent d'anachro- nismes évidents, d'odieux mensonges, de faussetés his- toriques voulues, afin de provoquer l'épatement. -5- Jean, le cynique opulent des Blasphèmes, a paraphrasé le sale Marquis de Sade, il a déshonoré notre Société par ses lignes infâmes et ultra-hysté- riques. Orgia, dès le premier plat ! généralement c'est quand on est repu qu'arrive l'orgie ! Les Sociétaires courbèrent la tête et se dirent : la suite fera oublier ce pénible début, la deuxième note de l'octave résonna : 1890. RE - Elle nous donna : L'ABBESSE DE CASTRO, de feu Stendhal, déception noire ; en dehors du style démodé, vieillot, le livre est noir, noir comme un four, éteint, noir comme : Le nouveau drame de Séjour Dont on admirait (jadis) la sombre trame et quels dessins, lâchés autant que noirs ! Eugène Courboin, l'illustrateur, s'est fait charbonnier à cette occasion, afin d'être maître chez lui. Comme Maître-Pathelin, il a voulu démon- trer qu'il y avait plus foncé que noir. Le drapier Guillaume attendait cette couleur-là ; Courboin l'a trouvée, faut-il l'en féliciter ? Tant de noir n'est pas atténué par les en- cadrements paginals, lourds, envahissants, écrasants, maussades enfin ; bref leur suppression eût atténué, peut-être, la dureté de l'opuscule RE. Mais il faut donner beaucoup, c'est dans les us, dans les cordes du grand chef qui essaie de noyer les imperfections dans des quantités immenses autant que douteuses. Ces deux publications auraient dû voir la lumière en 1890, elles ne parurent qu'en 1891, l'hi- ver rigoureux étant passé, et puis, on n'est jamais pressé au céleste séjour du Quai Voltaire 17, pas plus que chez St-Benoît. -6- Les débuts et l'Abesse venaient en place des Trois Contes de Flaubert, votés en Assemblée générale. Ce vote, vrai coup de maître, se changea en un coup d'épée dans l'eau. La famille de Flaubert refusa à notre pré- sident, diplomate maladroit et peu aimable, sans dou- te, partant nullement sérieux, une oeuvre qu'un sym- pathique libraire du Boulevard St-Germain, artiste et travailleur a obtenu des héritiers du grand maître. Sur trois contes deux ont paru et le troi- sième ne peut tarder à venir. Trois chefs-d'oeuvre, car on ne peut douter du talent de Merson. Quelle grande honte pour notre Société, c'est grand pitié ! 1890. MI - (3ème note de l'octave) nous donna l'Annuaire de 1890, en 1891, ne nous étendons pas sur ce livre ordinaire. Il n'eut d'impressionnant que les Sonnets hermétiques (odorants et latrinals) de Richepin, déjà nommé, vidangeur pour la circons- tance. Pouah ! 1891. Passons au FA, cette quatrième note sonna- t-elle clair ? CONTES CHOISIS de GUY de MAUPASSANT, Choisis par lui, nous dit-on ; dix contes, pris parmi les plus malsains dont Gil Blas a eu la primeur. Deux ou trois, à peine, peuvent être mon- trés aux honnêtes lecteurs. Dessins variés, ..... coloriés en partie et par des procédés épinalesques retrouvés mais non amé- liorés. De l'art, si peu, un éclair de ci de là, voilà tout. On a beau chercher à éviter l'ordure dont la route est remplie, on y patauge, on en est pollué. Nous cédons encore, et disons avec le grand romain : Quosque tandem O.U. abutere .... -7- L'espérance, vertu des forts n'abandonne pas encore les Sociétaires décontenancés et humiliés, de plus en plus. Le moment est proche, peut-être, où, rentrant dans le rang, on abordera l'honnêteté, le pur, le bon goût, la raison, le vrai. TA RA TA TA TA, note 6, nous le dira bien- tôt, fredonnons le SOL (5ème note) l'Annuaire de 1891, qui paraît en 1892, et constatons tout simple- ment son apparition ; il est, disons-le, pour n'en plus parler, bien inférieur à son aîné MI. C'est incon- testablement angoissant. C'est pénible, mais c'est ainsi ! (Nana) 1892-1893. Le LA, plus laid que celui du dernier mé- nestrel : "Lai charmant qu'on aime à relire", Nous fait entrer en plein symbolisme, décadent, épileptique, insensé, fou : QUATRE CONTES D'HARAUCOURT ; (1892-1893) Voient le jour en 1894 et bien avant dans cette année, la dernière de notre asso- ciation. L'EFFORT (Quid ?) L'effort de quoi ? De qui ? d'Haraucourt seul et avec lui de LA MADONE. - de L'ANTE-CHRIST. - de l'IMMORTALITE. - de la FIN DU MONDE ... Le tout illustré (?) par Alexandre Lunois, Eugène Courboin (bis) Carlos Schwabe, Alex. Séon. Voilà les 4 petits de l'auteur de la Légen- de des Sexes (For ever) quel galimatias ! quel rébus ! quelle gageure ! un traducteur s.v.p. Et les dessins ! ... Haro, Harooo (long). Un haro court est suffisant. C'est le coup de l'assommoir. Amis Contem- porains quel est celui d'entre vous qui a compris une ligne de ce gigantesque Effort ? De cette double insulte au bon sens ? Où est-il, ce devineur d'hiéroglyphes ? Que celui qui a saisi le sens de -8- cette purée épaisse aille le dire à l'ombre de feu Gagne, le chantre de l'Unitéide, encore aux lymbes ! Cet Effort, trop fort, aurait dû attendre 1900, fin de ce siècle maudit. Cette année-là la terre tremblera, les morts sortiront de leurs tombes pour y faire entrer ceux des vivants qui auront com- pris l'inintelligible-décadent, le macabre et sym- bolique Effort. (1) Assez, n'en parlons plus et passant très légèrement sur la 7ème note de l'octave : 1894 SI - Les BALADES dans Paris, constatons l'inutilité de cette bluette, pillée un peu partout, et dont les Mystères de l'Hôtel des Ventes, de Rochefort (triste exilé) ont inspiré le meilleur chapitre. O Gausseron ! pourquoi tant d'argot ? C'est peu digne de toi ; il est vrai que Balade, n'est pas dans le dictionnaire français, on n'y trouve que Baladin, l'un des petits noms du farceur qui nous a donné l'Octave. E. R. Doit prendre l'air avant de pren- dre la plume, quelle galette ! Quant à Adolphe Retté, qui s'affirme révolutionnaire, il ne sait pas son histoire aussi bien qu'Alexandre Dumas et Ponson du Terrail. Poète ?.... décadent et des pi- res, la gloire des Verlaine, Mallarmé, etc. l'étouf- fe. Pauvre jeune homme, que tu es bête ! En passant, complimentons les entourages fleuris d'Alexandre Lunois ; c'est du Madeleine Le- maire, en petit, mais bien gentil, bien mignon. ------------------------------------------------- 1) Est-ce une réclame à la Coca qui est au bas de la page 86 ? -9- Comprenons dans la dernière note : DO, la 8ème de l'Octave, les deux minces Annuaires de 1892 et 1893, avec celui de 1894, à venir, et qui nous est annoncé comme devant être de pure forme. Après eux, un os à ronger pris sur le reliquat en caisse, donnons d'abord satisfaction aux services de la Société, et attendons cet os, c'est l'Avenir dont nous ne pouvons parler. L'Assemblée générale du 10 Novembre pro- chain va voter, nul n'en peut douter, la liquidation sociale, après le banquet des nouveaux Girondins, chez Marguery. Notre président, n'ayant pas fait d'élè- ves, ne peut avoir ni successeur ni imitateur, pour la plus grande gloire de l'Art et du Goût Français et pour le repos, bien gagné, des 160 miséreux et dupés. Pendant cinq années nous avons suivi ce fils de Clodion le chevelu, nous lui avons confié notre or, avec l'idée, naïve, qu'il serait sagement, utilement répandu. Nous avons aidé le chef à placer ses oeuvres, à faire sa vente de Mars 1894, vente an- noncée à son de trompette ; que cette trompette soit celle de son dernier jugement ! Que reste-t-il de tout cela ? du vent, du vent et "nunc et semper". La Société est bien morte. Pour la faire renaître et la faire durer ce que dure celle des Amis des Livres, toujours vivace, il faut d'autres errements, les trouvera-t-on ? Peut-être ? Pour cela il est indispensable de renoncer à ceux du Président des Contemporains. -10- L'Académie, née de l'Inconstance, meurt par l'Inconstance abracadabrante de celui qui, en- vers et contre tout et tous, y a voulu être tout, même fabricant de papier, et qui n'a daigné con- naître comme disciple de Guttenberg, que Quantin, toujours et in aeternum ! Bon voyage au Bibliognoste indigeste, l'Amérique lui ouvre ses bras, le pays Yankee est neuf, il trouvera là beaucoup à faire. Plutôt Adieu qu'au Revoir ! -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:- Nota triste. - Au moment de confier ces pages à la brocheuse, le lecteur partagera notre déconvenue et notre chagrin cuisants. Puvis de Chavannes, le grand peintre symboliste, qui nous avait promis l'Illustration de notre oeuvre, vient à son grand regret, de reprendre sa parole. Cette critique sera donc toute nue, comme la Vérité. Cependant, si son heureux possesseur veut en faire aquarelliser les marges, il a tout près de lui de vrais artistes qui ont nom : Carac d'Ache, Chéret, Forain, Guillaume, Mars, Steinlen, Stop, Willette, etc., etc. j'en passe .... Ami lecteur, l'écrivain te salue et t'aime, crois-le bien. * ** * Achevé d'imprimer le 2 Novembre 1894 à ATHENES -:-:-:-:-:- Pour le Bibliophile-écrivain sur les Presses hydrauliques d'Alexandre Koulos, imprimeur de Périclès, avec les caractères, éternels, de La Bruyère, les Encres inaltérables du Salut, le papier à chandelle, d'Arras, (trouvé par l'auteur conducteur) Broché avec les fils de soie de Cempuis.
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