Sous étui bordé et sous chemise en demi-maroquin rouge à petits recouvrements. Reliure plein maroquin rouge. Large décor géométrique doré et argenté ornant les plats. Dos lisse avec titre doré en long. Toutes tranches dorées. Doublure de veau crème ornée de filets circulaires dorés, gardes de moire beige, doubles gardes de papier doré. Couverture et dos conservés. Reliure signée A. CERUTTI.Édition illustrée de 98 illustrations en couleurs de Maurice DENIS, dont le portrait de Ronsard hors texte, gravées sur bois par Jacques Beltrand. Un carton concernant l'édition, joint à l'exemplaire, précise que la mort brutale de Maurice Denis ne lui a pas permis de terminer les compositions des pages 148 & 149, qui ne sont qu'esquissées.
Reference : 72613
Paris 1944 193 pp. In-4. Relié. Parfait état. 1 volume. TIRAGE LIMITÉ À 152 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS. CELUI-CI UN DES 112 DE TÊTE SUR JAPON COMPRENANT L'UNE DES QUINZE SUITES SUPPLÉMENTAIRES DES ILLUSTRATIONS EN COULEURS SUR JAPON.EXEMPLAIRE UNIQUE, ENRICHI de TROIS AQUARELLES ORIGINALES: celle de la p. 93, une autre accompagnée d'UN CROQUIS à la mine de plomb sur le feuillet de l'ode des pp. 107-108 (différente de l'illustration définitive) et UNE DOUBLE COMPOSITION FLORALE collée in fine.
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Un des 10 premiers exemplaires réimposés sur chine avec envoi. Paris, Au sans pareil, coll. « Littérature », (15 août) 1919. 1 vol. (190 x 285 mm) de [32] p. et 1 f. Maroquin citron, dos lisse, titre doré sur le plat, couvertures et dos conservés (reliure postérieure). Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires réimposés sur chine (n° 6), avec un second portrait hors-texte de Cendrars par Modigliani, reproduit en noir (comme pour les 40 réimposés sur hollande). Envoi signé : « à monsieur Desanges, fondeur en bronze, ses poèmes élastiques, fragiles, éphémères, avec ma main amie Blaise Cendrars 20 avril 1953 ».
Au moins deux exemplaires sur papier vert (ceux de Jacques et de Debeer) sont connus. Ils sont également réimposés, avec le second portrait. 1919 est une année féconde pour Blaise Cendrars : outre la naissance de sa fille Miriam, il publie trois textes majeurs : les Dix-neuf poèmes élastiques Au Sans Pareil, le recueil de poèmes Du Monde entier aux Éditions de la Nouvelle Revue française (NRF) et La Fin du Monde filmée par l'Ange Notre-Dame aux Éditions de la Sirène, avec des compositions de Léger qui font date. Les 19 poèmes élastiques constituent le quatrième volume de la collection Littérature Au Sans Pareil, avec la vignette d'André Derain au titre. L'illustrateur choisi pour le frontispice est cette fois-ci Amédéo Modigliani. Le titre succède aux Mains de Jeanne-Marie d'Arthur Rimbaud (avec un portrait par J.-L. Forain), au Mont de Piété d'André Breton (avec deux dessins d'André Derain et aux Lettres de Guerre de Jacques Vaché (avec un dessin de l'auteur). Cendrars écrit en postface cette curieuse notule : " nés à l'occasion d'une rencontre, d'une amitié, d'un tableau, d'une polémique ou d'une lecture, les quelques poèmes qui précèdent appartiennent au genre si décrié des poèmes de circonstance. A l'exception de deux ou trois, ils ont été publiés par des revues étrangères, Le Mercure de France, Vers et Prose, Les Soirées de Paris et Poème et Drame, c'est-à-dire que les aînés, les poètes déjà classés et la soi-disant avant-garde refusaient ma collaboration. C'est qu'à ce moment-là il ne faisait pas bon, en France, d'être un jeune authentique parmi «les jeunes». B.C. ". Révélateurs du modernisme de Cendrars, ces poèmes isolés sont relativement courts. Tour, le deuxième poème, est un hommage à la Tour Eiffel, à laquelle le poète attribue un extraordinaire pouvoir d'attraction. Ces poèmes à la forme soigneusement échevelée, écrits pour l'essentiel avant la guerre, sont traversés par la respiration frénétique du monde, tout en rendant hommage à ses amis Apollinaire, Delaunay, ou Léger... Marges de la couverture salie, quelques rousseurs.
Castil-Blaze, Adoufe Dumas, Jan Reboul, Paul Giéra et Toussaint Poussel. Avignon, J. Roumanille, 1865. In-12 de 263 pp., (1) p. Relié en demi-chagrin bordeaux, dos à nerf, non rogné, couvertures imprimées conservées. Reliure postérieure. 184 x 118 mm.
Edition originale de ce très rare recueil réunissant 74 poèmes par cinq membres importants du Félibrige : Castil-Blaze, Adoufe Dumas, Jan Reboul, Paul Giéra et Toussaint Poussel. Talvart 1890. Paul Giéra, dit Glaup, est un poète français de langue provençale, né et mort à Avignon. Il fut l'un des sept membres fondateurs du Félibrige avec Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan. Toussant Poussel était un médecin avignonnais membre du Félibrige. Très proche de Roumanille, il publia quelques textes et poèmes en provençal. Jean Reboul, né à Nîmes le 23 janvier 1796 et mort le 28 mai 1864, est un poète provençal. Il est l'auteur du célèbre L’Ange et l’enfant, paru en 1828. Parmi ses autres poésies, Le Dernier Jour fut de celles qui lui assurèrent une place honorable parmi les poètes français. Chateaubriand lui rendit visite à Nîmes et le félicita pour ses travaux. Lamartine, Alexandre Dumas et d'autres célébrités de l’époque comme Andersen vinrent aussi lui rendre visite. Jean Reboul était un actif protecteur des félibres. Né dans le département du Vaucluse, le 18 décembre 1805, Adolphe Dumas à vécu de l'autre côté de la Durance, à Cabannes, proche du pays Mistralien. Après avoir écrit de nombreux poèmes et plusieurs pièces, souvent retirées de l'affiche pour faire place à celles d'Alexandre Dumas, il se fait nommer le 14 juin 1855 pour "recueillir les poésies populaires de nos provinces régionales". En février 1856 il rencontre Frédéric Mistral à Maillance. En août 1858 il le présente à Lamartine, dont il est le secrétaire; Cela lui vaudra d'être nommé « le père des félibres ». Ami de Frédéric Mistral, Il fut, par beaucoup, considéré comme le « père des félibres ». « Quant à vous, vous savez ce qu’il en est de nous: vous êtes le père des Félibres. Nous vous aimons à outrance. » (Lettre de Frédéric Mistral à Adolphe Dumas, 28 décembre 1859). Castil-Blaze, de son vrai nom Joseph Blaze est né à Cavaillon le 1er décembre 1784. Chroniqueur musical et compositeur exilé à Paris, Castil-Blaze n'a jamais oublié sa Provence natale et fut, comme Adolphe Dumas - lui aussi exilé à la capitale - un porte drapeau de la langue provençale de laquelle il était si fier. La majorité de son œuvre a principalement été publiée après sa mort, par ses amis félibres. Ce sont Roumanille et Mistral, deux autres félibres, qui rassemblent et publient ces poèmes à Avignon en 1865. Ils dédient le recueil à la comtesse Maria Lamsdorff (1835-1866). L’ouvrage est composé de cinq parties rassemblant 74 poèmes de ces cinq auteurs provençaux: · De Paul Giéra : Li galejado, A bigand, Li mau partejado, Li mau parteja, Trefoulimen, ... · De Toussaint Poussel : Lis avignounenco, Lou guerbe-fio, L’aigo-boulido, Janeto, La campano d’argent, Margarido, ... · De Jan Reboul : A moun ami M. G. de Labaumo, Meste Matieu, ... · De Castil-Blaze : Lou renaire, L’amo danad, La liouno dou ventour, Liso, Lou Vioulounaire, Lou Vin de tavèu, Li Pipaire, Cansoun d’ibrougno, Revihet, Tasten-Lou, L’Ome prepauso, Moun Espitau, A l’asard, bautezar, Lou Grand bal, A Benedit, Er d’intrado de Figaro, La Calounnio, Madaleno, A Margarido, Lou Luberoun, Lou Musician, · D’Adoufe Dumas : Mi regret de Prouvenco, A Roumanillo em’a Mistral, mi bons ami,Retournarai, Souveni, Oumèro, Lauro, Bono Annado, A Napoleon III, A Moussu brun, A Noste Sant Paire, A mi bravi Felibre, Nouvé, Lou cavaire, Lou mau dou pais, ... Bon exemplaire de ce très rare recueil de poésies provençales, relié avec les couvertures conservées. Localisation des exemplaires : 4 seulement dans les Institutions publiques françaises.
Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912). Chine, Pékin, 1696. In-folio de (52) pp. Trace d’une petite galerie de vers anciennement restaurée. L’ensemble est monté sous forme de dépliant « à l’accordéon » (Leperello). Cachet rouge en tête du volume. L’album est protégé par deux plats en bois massif. Il est conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle, identique à celle de la Bibliothèque Nationale, Département des Estampes. Pièce de titre en papier sur le plat supérieur. 348 x 282 mm.
Edition originale de cet album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, comportant ses poèmes et ses sceaux. Il y eut plusieurs tirages de cette édition et le présent exemplaire ne présente pas le tout premier tirage des bois. Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912) que le savant Yao Shi commenta de la façon suivante : « Que ceux qui verront cet album ne le regardent pas à la légère ». L’ouvrage présente 46 poèmes composés et calligraphiés par l'Empereur de Chine, Kangxi 康熙. Cet empereur, contemporain de Louis XIV, régna de 1662 à 1722. C’était un souverain tolérant qui laissa la Chine ouverte aux influences bouddhistes et chrétiennes en utilisant les connaissances mathématiques, géographiques et astronomiques des Jésuites. L’album est orné de 46 superbes gravures sur bois de grand format (24 x 24 cm) qui illustrent chacun des poèmes de l’empereur. Elles représentent les travaux des champs et la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle. Ces gravures furent réalisées à partir de peintures sur soie de Jiao Bingzhen. Après avoir commandité la publication du présent album réunissant ses poèmes, Kangxi ordonna la gravure de répliques fidèles sur des planches de bois des superbes peintures sur soie de Jiao Bingzhen, 焦秉貞 (1689-1726), afin de les diffuser sous forme d'imprimé. A cette époque, la sériciculture n'était plus la technique secrète jalousement gardée. Les peintures originales sur soie sont aujourd'hui perdues, et le présent ouvrage est une reproduction xylographique ordonnée par l'empereur Kangxi en 1696. Les poèmes de l'empereur, imprimés dans l’espace laissé vide au-dessus des gravures, furent traduits par Bernhard Fuehrer, célèbre sinologue de l'université de Londres. Les 46 illustrations sont les suivantes: Première partie: Les travaux des champs : 1. Le trempage des semences ; 2. Le labour ; 3. Le hersage ; 4. Le hersage en profondeur ; 5. Le nivellement ; 6. Les semailles des pousses ; 7. La poussée des jeunes plants ; 8. L'amendement ; 9. L'extraction des jeunes plants ; 10. Le repiquage ; 11. Le premier sarclage ; 12. Le deuxième sarclage ; 13. Le troisième sarclage ; 14. L'irrigation ; 15. La moisson ; 16. La mise en meules sur l'aire ; 17. Le battage ; 18. Le pillonage ; 19. Le criblage ; 20. Le vannage ; 21. Le passage à la meule ; 22. L'engrangement ; 23. L'offrande aux esprits. Deuxième partie: Les travaux de la soie : 24. Le bain des graines ; 25. Le deuxième sommeil ; 26. Le troisième sommeil ; 27. Le grand réveil ; 28. Le filage ; 29. La répartition des claies ; 30. La cueillette des feuilles de mûrier ; 31. La montée sur les litières ; 32. Le chauffage des claies ; 33. Le délitage ; 34. Le triage des cocons ; 35. L'enfouissement des cocons ; 36. Le trempage de la soie ; 37. Les papillons ; 38. L'offrande de remerciement ; 39. La trame ; 40. Le tissage ; 41. Le travelage ; 42. La chaine ; 43. La teinture ; 44. Le tissage à ramages ; 45. La coupe de la soie ; 46. La confection des vêtements. Précieux exemplaire de ce superbe ouvrage commandité par l’empereur chinois en 1696, conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle constituée de deux plats de bois massif. Nous avons pu localiser 3 exemplaires de ce rare ouvrage : à la B.n.F. (Département des estampes), Oxford Library et Amsterdam.
Paris, Masgana, 1841 1 vol. (125 x 185 mm) de 287 pp. Demi-maroquin rouge, dos à nerfs, titre doré, tête dorée (reliure de l'époque). Quatrième édition, augmentée des Poèmes. Envoi autographe signé de l'auteur à Camille Doucet, " à mon cher confrère et ami " au faux-titre. Ex-libris gravé de Camille Doucet apposé au premier plat.
Camille Doucet (1812-1895) est un écrivain français, à la fois dramaturge et poète. Il est notamment l'auteur des pièces de théâtre la Chasse aux fripons (1846) et les Ennemis de la maison (1850). Plusieurs fois candidat à l'Académie française, il y fut enfin élu en 1865, contre Joseph Autran. A partir de 1876, il fut secrétaire perpétuel de l'Académie. Iambes, oeuvre majeure de cet auteur que Barbey d'Aurevilly comparait à Corneille et que Baudelaire désignait comme « naturellement poète et grand poète » ; il fit l'effet d'un « véritable coup de tonnerre : pour la première fois, un poète authentique avait le courage de s'inscrire en faux contre les tenants de l'opinion bonapartiste et de rejeter sur leur idole tous les malheurs dont la France venait de souffrir. (...) Richesse du verbe, rigueur du rythme, sens du détail : cet alliage confère aux Iambes un relief tout à fait épique... Ce recueil le range parmi les plus grands poètes de combat entre Aggripa d'Aubigné et Victor Hugo » (in Dict. de Oeuvres). Les poèmes inspirés par la révolution de Juillet 1830 furent publiés partir d'août 1830 dans La Revue de Paris, puis réunis dans Iambes, - titre emprunté à André Chénier. Barbier se positionne comme protestataire républicain et s'inscrit en faux contre les tenants de l'opinion bonapartiste. La préface ainsi que les poèmes La Tentation et l'Iambe IX n'ont pas été réimprimés dans les éditions suivantes. Bel exemplaire ; rare avec envoi et intéressante provenance.
Paris, GLM, (novembre) 1969. 1 vol. (100 x 160 mm) de 87 p., [3] et 1 f. Maroquin rouge, titre doré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Georges Leroux, 1976). Edition collective, en partie originale. Un des 20 premiers exemplaires sur vélin de rives, celui-ci justifié par René Char : « mon exemplaire ».
Anthologie de poèmes composés entre 1934 et 1969, depuis Le Marteau sans maître (1934) jusqu'à L'Effroi la Joie (1969) : soixante-quatre poèmes, dont plusieurs extraits de recueils publiés chez Guy Lévis Mano, l'ami éditeur depuis quarante ans. Ce dernier avait, en 1934, prit la gérance de la « Librairie 79 », avenue de Ségur dans laquelle il installe une presse Minerve à pédale, rachetée à Nancy Cunard, qui avait cessé ses activités avec The Hours Press en 1931. Avec ce nouveau matériel, il exécute l'impression d'éditions plus soignées que les précédentes, réalisées dans sa petite chambre avec une presse artisanale. L'une de ses premières nouvelles impressions sera pour René Char, grâce à l'appui financier de Paul Éluard : le recueil Moulin premier, publié en 1936, premier d'une longue série qui culmine ici avec cette anthologie. Précieux exemplaire : celui du poète. Ce dernier l'a confié en 1976 au maître-relieur Georges Leroux, qui lui exécuta un sobre janséniste. L'anthologie contient un choix de ses poèmes préférés et favoris, parmi lesquels « Le Deuil des Névons », qui en occupe la place centrale. Exemplaire de choix.