Couverture beige avec titre en rouge. Intérieurtrès frais. Non coupé.
Reference : 39603
Paris Gallimard 1939 235 pp. In-12 Broché. Très bon état. 1 volume. EDITION ORIGINALE. Un des 15 exemplaires numérotés sur vélin pur fil des Papeteries Lafuma Navarre. Enrichi d'un envoi autographe de l'auteur.
Librairie Koegui
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Paris, Mr Vancortenberghen, 1870. 513 x 726 mm.
Rare jeu de l'oie lithographié en couleurs, faisant la satire des mœurs parlementaires. Il représente le Corps législatif en séance, pendant l’année 1870, et prend donc la forme d’un hémicycle partagé en deux parties, comme à la Chambre : la droite et la gauche. Chaque partie se divise en 49 cases, ornées soit de portraits de députés, soit d’attributs législatifs variés, tels que : bravos, crédits extraordinaires, applaudissements, murmures, rires, ballottage, très bien !, amendement, hilarité bruyante, dissolution, etc. Au sommet de l'hémicycle se trouvent les tribunes du public, des journalistes et du Sénat. Au bas de l’hémicycle figurent la tribune supportant le verre d’eau sucrée traditionnel, ainsi que le bureau du président avec la sonnette. Le triomphe de la gauche est représenté par changement de cabinet, le triomphe de la droite par vote de confiance. Il y a donc deux jeux séparés, le jeu de la gauche et le jeu de la droite, chacun avec ses propres règles. Pour gagner le jeu de la gauche, le joueur doit arriver jusqu’au changement de cabinet, avant que l’adversaire ne soit arrivé au vote de confiance. Pour gagner le jeu de la droite, le joueur doit arriver au vote de confiance avant que l’adversaire ne soit arrivé au changement de cabinet. Caricaturiste, dessinateur et lithographe, André Belloguet fut actif sous le Second Empire, la Commune de Paris et la IIIème République. Il collabora à divers périodiques, tels que Le Journal Amusant (1868), Le Monde Comique (1868-1872), La Chanson Illustrée (1869-1870), Le Grelot (1871), ou encore Petit Journal pour Rire (1872-1884). Exemplaire signé en bas à droite par l'éditeur avec la mention "Tout exemplaire non revêtu de la griffe ou signature de Mr Vancortenberghen sera poursuivi en contrefaçon". Bon exemplaire. Petits défauts à la pliure centrale, trace de pliure sur la largeur de l'estampe, petits froissements et déchirures dans les marges. D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 215 ; Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 21 mai 1870, p. 248, 579.
Paris, Crépy, 1767. 428 x 541 mm.
Rare jeu de l'oie à thème militaire, composé de 66 cases contenant des termes techniques et des opérations militaires, et pour certaines des illustrations. Le jeu peut se jouer de deux méthodes, l'une respectant les règles du jeu de l'oie, l'autre étant plus libre. Le titre du jeu se réfère à un ouvrage de l'ingénieur militaire Manesson-Mallet, Les travaux de Mars, ou l'Art de la guerre, publié pour la première fois en 1671 et qui connut plusieurs éditions. La guerre, aux XVIIe et XVIIIe siècles, c'est essentiellement la prise et la défense des villes et places fortes. Le jeune joueur est ainsi invité à se familiariser avec le vocabulaire militaire (tranchée, blocus, siège...) et le parcours d'un jeune officier, depuis l'École Royale Militaire jusqu'aux plus hautes dignités. Les règles du jeu sont décorées d'attributs militaires et d'une vignette montrant Louis XV, fondateur de l'École Royale Militaire en 1751. Bon exemplaire. Grand-Carteret, Vieux papiers Vieilles images, p. 265 ; D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 221.
Paris, Basset, [1847]. En quatre sections montées sur toiles et repliées, formant une planche de 426 x 518 mm.
Planche gravée et finement coloriée à l'époque, présentant un jeu de l'oie traditionnel en 63 cases avec la règle au centre. Chaque case est illustrée d'une figure : fleurs, vase, instrument de musique, navire, globe, pont chinois, etc. Dans les angles se trouvent les paroles d'une chanson en quatre couplets à la gloire de l'oie, illustrées d'angelots. Bel exemplaire. D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 203 ; Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1847, p. 226, 486.
Paris, René Debresse, 1940 ; in-8 (144 x 192 mm), 74 pp., broché. Bibliothèque de l’Artistocratie. – N° CXIX-CXX. Cahiers mensuels de Littérature et d’Art, publiés sous la direction de Gérard de LACAZE-DUTHIERS. Passages censurés: 2) p. 9, 1) p. 17, 1) p. 19, 1) p. 35, 1) p. 37, 1) p. 53, à était décollé, 1) p. 54, 1) p. 57, 1) p. 61, 1) p. 62, 1) p. 64, les pp. 65-66, 1) p. 67. - Série chamois. Extrait de la censure exercée sur le texte Pattes d’Oie (des femmes, de l’amour et de quelques autres objets). Gérard de LACAZE-DUTHIERS. SOUS LE SCEPTRE D’ANASTASIE. Mes démêlés avec la censure, ou quatre ans de léthargie intellectuelle (Juin 1940-Juin 1944). (p.17)…En même temps, Mr L. me donnait des nouvelles de l'ouvrage de Marius RIOLLET et du fameux prospectus: «Au lieu de m'accorder le visa pour les Notices et pour Pattes d'Oie, la Censure m'informe que le Service Central du Contrôle à Clermont-Ferrand a estimé qu'il convenait de «différer la publication de ces documents jusqu'au lendemain du jour où la paix sera signée». Et comme on ne savait au juste quand cette paix serait signée —bien malin qui aurait pu le dire —cela équivalait à un arrêt de mort. Il joignait à sa missive la note du Chef de la Censure pour l'Ariège (1) lui signifiant la décision du Service Central: ÉTAT FRANÇAIS ARIÈGEContrôle des Informations de Presse Non daté (2)«Le service central de la Censure auquel avait été soumis les épreuves de Pattes d'Oie et le prospectus relatif au livre de la Bibliothèque de l'Aristocratie (3) a estimé qu'il convenait de différer la publication de ces documents jusqu'au lendemain du jour où la paix sera signée. M. L. (ici le nom de l'imprimeur) devra être informé de cette décision.Le chef de la censure pour l'Ariège,Signé V. B. (4) (1) Qui était à cette époque chef de division à la préfecture de l'Ariège.(2) Parvenu à son destinataire le 15 décembre 1940.(3) Aïe! Encore une coquille! Cette fois, ce n'est pas le lampiste —le typo —qu'il faut accuser.(4) C'est moi qui abrège. A quoi bon citer des noms!(p.18)Sans autre explication. C'était ajourner indéfiniment la publication de Pattes d'Oie, recueil d'égratignures concernant le sexe faible (il est vrai qu'à ce moment le slogan de «la femme au foyer» étant plus que jamais à l'honneur, c'était faire injure à cette dernière que de l'égratigner). D'autre part, pourquoi le «livre» au singulier, alors qu'il s'agissait de tous les livres édités par la B. A.? Tout cela manquait de clarté.Quant au prospectus en question, en quoi était-il subversif, je vous le demande? De quel droit la censure centrale se permettait-elle d'en différer la publication? Il était rédigé sagement et ne causait de tort à personne. Qu'avait-il de si dangereux? Il devait être tiré à 200 exemplaires et adressé aux seuls abonnés de la B. A. Que craignait-on? Pourquoi l'avoir interdit? Cela faisait-il obstacle aux opérations militaires? Divulguions-nous quelque secret intéressant la Défense Nationale? Aucun motif sérieux ne s'opposait à son impression. II exprimait des idées qui étaient plutôt à l'ordre du jour. Il était bien dans la note des thuriféraires de la Révolution dite Nationale qui singeait l'Artistocratie en proclamant, comme cette dernière l'avait fait bien avant elle, la supériorité? des valeurs spirituelles sur les autres. Quel singulier fonctionnaire présidait à cette époque aux destinées d'Anastasie, j'ignore son nom, sa naissance et sa valeur professionnelle? Au reste, son nom importe peu, il a rejoint l'oubli. Quant à ses opinions politiques ou littéraires elles ne devaient pas être bien assises. Savait-il seulement ce qu'il voulait? Avait-il une personnalité? Quels maîtres servait-il au juste? Ce devait être un pauvre type, comme il y en a pas mal dans l'administration, tiraillé en tous sens, hésitant comme l'âne de Buridan entre un seau d'eau et un picotin d'avoine, et qui gagnait péniblement son pain à la sueur du front des autres. Celui qui nous signifiait le refus formel que nous venons de reproduire (p.19) l'amitié qui s'adresse à tous, chacun y puisera d'utiles conseils pour vivre en paix avec ses semblables» (L'homme et la Vie). «Un livre vigoureux et sympathique» (Marches de France). «Un livre qui arrive à son heure, en ce monde de haine et de violence» (Atlantis). «Un beau livre à placer à côté du Traité de la Sagesse de Pierre Charron» (A. Devaux, Orbis). «Un ouvrage de grande classe». (J. Markale. Escales). «Un ouvrage qu'on voudra posséder comme une chose rare» (Corinne, Pluralisme). «Tout le monde viendra vers ce livre les mains tendues» (Journal de l'Académie des Poètes). «Livre de foi, de courage et d'optimisme» (J. Ageorges, Revue des arts et Créations). «Chacun y puisera une conception de la vie plus heureuse» (Le papetier-libraire). «Il y a dans ce livre ce fort belles pages» (Claudine). «Gérard de Lacaze-Duthiers apporte dans ce livre des théories personnelles d'une réelle beauté où l'on peut toucher du doigt toute sa grandeur d'âme et sa connaissance profonde du cœur humain» (J. Darnay, Esope). «C'est la meilleure œuvre de Gérard de Lacaze-Duthers. Ce livre pullule d'idées. Beaucoup de ces pages sont d'un tour qu'aurait revendiqué Rémy de Gourmont» (E. Arnaud, L'unique). «Le quarantième livre de l'un de nos meilleurs auteurs contemporains. J'ai spécialement apprécié les pages consacrées aux faux amis» (R. Morche, la Revue Indépendante). «Une véritable bible de l'humanité qu'il convient de saluer d'un large coup de chapeau» (J. Teppe, La Revue Doloriste). «Un véritable réconfort. Une belle étude historique, philosophique, et sociale, bourrée de faits et de citations. Un vrai livre de chevet» (A. Lorulot, L'Idée Libre). «Les problèmes les plus obscurs deviennent lumineux, grâce à la magie d'un style dont la clarté égale la profondeur» (Berthe de Nyse, Pensée et Action, Bruxelles). «Très bon ouvrage, écrit avec le plus grand soin et qui renferme d'excellents sujets de méditations» (R. Randau, Afrique, Alger). «Noble témoignage de grand honnête homme. Des pages lucides, profondes, généreuses» (Marcel Millet, Le Petit Casablanca, Maroc). «Travail encyclopédique, somme d'une vaste étendue, véritable réhabilitation de l'amitié» (La France hebdomadaire). «Rédigé au sein des tristesses de l'heure, ce livre apportera un réconfort à certaines âmes» (Le Mercure de France). «Le plus beau livre qui ait jamais été écrit sur l'amitié» (J. Maurelle, Quo Vadis). «Un livre de chevet» (L'Alliance Nouvelle). «Véritable monument à la gloire de l'amitié» (Le Parthénon). «Ensemble d'érudition écrit dans un style énergique» (La Réplique). «Ce livre ne pouvait être écrit que par une grande âme» (Revue Palladienne). «Livre sincère et courageux» (Le Signe de l'Homme). «Une anthologie très complète» (La Tour de Feu). «L'un de ces livres où l'on revient souvent» (La femme socialiste). «l'auteur met en lumière l'amitié à travers les âges afin d'en dégager les principes pour le présent» (René Bailly, Larousse Mensuel). «Étude psychologique très fine sur les conditions de l'amitié» (La Bataille), etc. etc.Pamiers (Ariège) – Imprimerie L. Labrunie.
Paris, Watilliaux, 1878. 450 x 600 mm ; en deux sections montées sur carton et pouvant être repliées ; étiquette de titre lithographiée au dos, et illustrée de deux oies.
Jeu de l'oie en 63 cases, dessiné par Bernard Coudert, lithographié en couleurs par Nicolas Henri Jannin, et publié à Paris par Charles Watilliaux en 1878. La date figure après le nom de l'auteur. De facture très classique, on y retrouve les cases avec les figures des oies, du pont, de l'hôtel, du puits, du labyrinthe, de la prison ou de la mort, qui sont autant d'obstacles ou d'avantages au cours du jeu. la mort est représentée par un squelette tenant une faux et un sablier. Les angles sont illustrés de scènes d'enfants jouant à des jeux d'adresse : jeu du passe-boules, jeu de quilles, tennis et jeu de tir. Ce jeu a été publié par Charles Watilliaux, successeur de la maison Coqueret en 1874. Watilliaux a fabriqué et publié de nombreux jeux de société et de jouets de 1874 jusqu'à son rachat en 1908 par Revenaz & Tabernat. Frottements et piqûres, dos passé avec manques à l'étiquette, coins et coupes usagés. D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 203.