Coll. "Les dossiers", Paris, éd. Belfond, 1983, in-8, cartonnage souple, couv. photo en noir de Proust sur fond blanc éd., 336 pp., sommaire, bibliographie, L'auteur nous présente dans ce livre une synthèse de ce que l'on peut connaître auhourd'hui sur la vie et l'ouvre de Marcel Proust. Pas courant Très bon état
Reference : 72388
Le Festin de Babette
M. Robert De Jonghe
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France
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Emile-Paul Frères Paris 1924 In-8 ( 255 X 180 mm ) de 104 pages, broché sous couverture illustrée en couleurs rempliée. Préface de Marcel PROUST. Eaux-fortes dans et hors-texte en couleurs de CHAS LABORDE, tirées par LA ROSERAIE. 1 des 475 exemplaires numérotés sur vergé de Rives. Dos fendu, bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1965 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 321 pages, pleine basane havane sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. Iconographie réunie et commentée par Pierre CLARAC et André FERRE. 412 illustrations. Très bel exemplaire.µµµ
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1965 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 321 pages, pleine basane havane sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. Iconographie réunie et commentée par Pierre CLARAC et André FERRE. 412 illustrations. Très bel exemplaire.
P., Hachette, 1928. In-12, 96 pp. - 8 planches hors-texte. Bradel demi-toile brune, titre doré, couvertures conservées. Cachet de bibliothèque (annulé) sur le titre. Bon exemplaire, très frais.
Édition originale, un des 1000 exemplaires numérotés sur vélin Gaillard.
S.D. TRE?S BELLE ET INTE?RESSANTE LETTRE DANS LAQUELLE MARCEL PROUST E?VOQUE LE PEINTRE VE?NITIEN VITTORE CARPACCIO [pour Proust, le symbole me?me de Venise, dont il se servira dans Albertine disparue] ET LES « MORNINGS IN FLORENCE » DE RUSKIN, publie?s par Laurens (en 1908) : ...Si plus tard votre collaborateur vous rend le Carpaccio italien (que je ne connais pas) je serai tre?s heureux de le lire, si vous pouvez me le pre?ter. Quant au franc?ais je vais e?crire a? Venise ou? on me dit quil a e?te? e?dite?. Carpaccio est un artiste si charmant quon voudrait pouvoir e?tre toujours plus renseigne? sur son œuvre et sur sa vie. Si vous naviez de?ja? dispose? du cpte rendu, je me serais mis a? votre disposition pour le faire. Si M. Laurens publie les Mornings in Florence vous devriez lui conseiller ceci. La magnifique e?dition de Ruskin (Library Edition) qui parai?t chez Alen... Proust pre?cise que les Mornings contiennent un ...ine?dit « The visible church », tre?s inte?ressant. M. Laurens naurait pas le droit de le publier, car il ny a pas assez de temps quil a paru. Mais par voie dappendice ou de note en disant franchement ou? il le prend, il pourrait en donner de longs extraits. Du reste les Mornings in Florence sont bien courts pour constituer un volume, il devrait y ajouter Val dArno qui est dailleurs infiniment supe?rieur aux Mornings in Florence lesquels sont le plus mauvais ouvrage de Ruskin, franchement me?diocre... En grand admirateur du critique dart anglais John Ruskin, et, à la suite de la traduction quil fit (avec laide de sa mère Jeanne Proust) de La Bible dAmiens du critique anglais (parue au Mercure de France, en 1904), Marcel Proust avait été promu « expert en études ruskiniennes ».En novembre 1905, Proust fut donc approché par Auguste Marguillier, un ancien collaborateur de Charles Ephrussi (un ami de Proust), devenu directeur de La Chronique des arts, pour un compte-rendu de Pierres de Venise de Ruskin, que Mathilde Crémieux, une cousine de Proust, venait de traduire et qui allait paraître chez Henri Laurens, le futur éditeur des Matins de Florence de Ruskin. En janvier 1906, Proust adressait à Marguillier une notice au sujet du Gainsborough de Gabrielo Mourey paru dans La Chronique des Arts, puis dans les « Villes dart », une collection (éditée par H. Laurens) très appréciée par lauteur de La Recherche ; toujours dans la même collection, Proust découvrit avec plaisir le Carpaccio de G. et L. Rosenthal (paru en 1906), auquel il fait allusion dans cette lettre.Introduit dans La Recherche, au travers des chatoyantes robes du couturier Fortuny offertes à Albertine par le Narrateur, le peintre vénitien Vittore Carpaccio (1460-1526) fut longuement étudié par Proust lors de ses séjours à Venise grâce aux ouvrages de Ruskin.