Coll. "Soleil" n° 46, Paris, éd. Gallimard, 21 septebre 1960, expl. n° 2309/4100, in-8, cartonnage toilé rouge avec texte doré éd., rhodoïd éd., 288 pp., traduction par Alexandre Vialatte, note sur l'auteur et sur le roman, Un roman de la collection Soleil des éditions Gallimard. Très bon état
Reference : 72002
Le Festin de Babette
M. Robert De Jonghe
3, rue de la Poêlerie
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France
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Le recueil original gouaché provenant du château de Chenonceau conservé dans sa reliure du XVIIIe siècle. S. l. n. d. vers 1770. Grand oblong in-8, vers 1770, demi-maroquin rouge à rabat de l’époque. 210 x 180 mm.
Précieux album composé de feuilles de papier fort dont le recto et le verso sont soit bleutés, soit peints en vert sombre. Sur ce support peint ont été montés à l’époque des personnages, et scènes diverses sur carton découpé et gouaché à l’époque. Constitué à l’époque où la France s’entichait de l’Extrême-Orient, l’album présente nombre de scènes extrême-orientales : danses chinoises, musiciens chinois, mandarins, courtisanes et courtisans de Pékin, guerrier d’Extrême-Orient. Parmi les 96 personnages et scènes découpés et somptueusement gouachés, outre les aristocrates, gentilshommes et bourgeoises du temps, l’on remarque plus particulièrement d’admirables scènes baroques avec fontaines, bosquets et déjeuner sur l’herbe, des comédiens, danseurs, perroquets et perruches diverses, cavaliers, jeux d’enfants, fleurs, oiseaux, village sur fond de paysage, sans omettre une intéressante scène musicale exotique. De tels albums conservés tels que depuis le XVIIIe siècle sont fort rares et celui-ci, dans sa condition de l’époque, portant l’inscription manuscrite ancienne en tête « cet album vient du château de Chenonceaux » est porteur d’un charme et d’une atmosphère particulièrement attrayants, typiquement d’esprit Louis XV.
Eau-forte originale, signée dans la planche J C ROUSSEAU. Vers 1870. 32,5 x 39 cm au trait. Déchirures marginales, pliures.
Jean-Charles ROUSSEAU est né à Paris et a été l'élève de Guersant. On a peu de renseignements sur lui. On trouve la référence en 1868 d'un bas-relief en pierre intitulé : "Fête d'inauguration du château de la Gaudinière", appartient au duc de Larochefoucauit-Doudeauville. Il apparait ensuite au Salon de 1873 (Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants, exposés au palais des Champs-Élysées le 5 mai 1873. Paris, Imprimerie nationale. 1873. P. 301). "Au milieu du XIXe siècle, Stanislas de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville, hérite de son grand-père maternel, le duc de Luynes, limmense domaine de la forêt de Fréteval, au nord du Loir-et-Cher. Riche dun orgueil aussi impressionnant que sa forte stature, il confie à larchitecte Eugène Landron la construction dun fabuleux château Renaissance avec un sous-sol, un rez-de-chaussée, trois étages et des combles. Mais commande aussi deux ailes de communs bordant la cour dhonneur longue de cent mètres, une chapelle et de nombreux pavillons. Un chantier colossal de deux millions de francs or, qui viendra remplacer le relais de chasse historique. De son château spectaculaire, Stanislas de La Rochefoucauld se comporte en seigneur sur son entourage, plus ou moins proche, mais aussi sur le village de La Ville-aux-Clercs. Il initie ainsi la construction et la restauration de bâtiments divers, allant de léglise à la halle, mais régit également la voirie ou la tenue des pompiers... Afin de conférer à sa propriété lexclusivité du style Renaissance, il acquiert le Fort-Girard, authentiquement construit à cette époque... et le fait tout simplement raser". Mais, comme dans une tragédie, après le sommet, vient la chute. Les deux fils de Stanislas meurent de maladie pulmonaire. Lasile de La Grande Borne (devenu établissement dhébergement pour personnes âgées dépendantes) sera élevé en leur mémoire. Mais, le fastueux domaine nassurera pas davantage linscription de Stanislas de La Rochefoucauld dans lHistoire. En effet, après son décès en 1887, et celui de sa femme Marie de Colbert-Chabanais en 1917, son domaine sera vendu en lots.En 1923, le château et lensemble du mobilier est acquis par un couple dindustriels new-yorkais pour accueillir des orphelins arméniens. Le 17 novembre 1934, un incendie ravage le bâtiment et cest la fin de la magnificence. Les communs abriteront des réfugiés espagnols en 1937 pendant quelque temps, avant que les ruines ne soient soigneusement réutilisées dans toutes les constructions environnantes. (Article de Sylvie FOISSET, La Nouvelle République, 21 septembre 2020).
Macon, Protat, 1917 ; in-8. 2ff.-217pp.-1f. - 4 planches hors-texte et 1 plan pleine page in-texte, 10 blasons in-teste. Demi-chagrin brun, dos à nerfs, titre doré. Couvertures et dos conservés. Dos légèrement décoloré. Bel exemplaire cependant, très frais et sans rousseur.
Edition originale tirée à petit nombre, imprimée sur Hollande Van Gelder. Le présent exemplaire porte la mention "Imprimé pour M. et Mme J. Meniaud" qui étaient les proriétaires de l'édifice au moment de la publication. Sur les gardes ont été collées 7 photographies modernes en couleurs et d'une carte postale ancienne, représentant divers aspects extérieurs du château. C'est sans doute Jean IV Le Viste qui fit reconstruire en partie le château à la fin du XVe siècle (il serait le commanditaire des fameuses tapisseries de "La Dame à la Licorne" (Musée de Cluny à Paris). A la suite d'un incendie en 1591 le château est en partie reconstruit, puis de nouveaux travaux sont entrepris en 1767 sur les plans de l'architecte Edme Verniquet. L'auteur s'attache principalement à faire la généalogie des familles qui ses sont succédées à la tête de cette propriété : Semur, Le Viste, Balzac, Chabannes, Robertet, Valadoux, La Roche-Fontenilles, Thomé de St-Cyr, Larcher, Gaillard et Meniaud.
Petit in-12 (13,5 x 10 cm), 2ff.-217pp. chiffrées (dont les 5 dernières blanches) et 76 feuillets blancs. Cartonnage recouvert de papier à la colle, avec l'inscription manuscrite sur le dos et le premier plat : "Biens ruraux". Epidermures et décoloration sur les plats et le dos. Intérieur frais. Vignette imprimée au nom de "M. Lomet de Lye, rue de Bourgogne N°5, à Moulins".
Mémoire manuscrit établit en 1808, écrit par M. LOMET DE LYE, propriétaire du château de Lys à Bressolles, près de Moulins (Allier) et fils de François Lomet, député du Tiers état à l'assemblée Constituante de 1798 à 1791. La propriété de Lys a été acquise en 1711 par Michel Lomet. à Antoine Rousseau, curé de Château sur Allier, qui la tenait en héritage de sa tante Suzanne Mathé. Son ancètre, Jean Mathé l'avait acquis en 1618 de Jean Desbordes. Ce dernier avait acheté la terre et le château de Lys en 1593.Dans un court avertissement, M. Lomet précise : "Ce petit livre à pour objet de faciliter la connaissance de chacun des héritages de Lys et de ses dépendances d'après les titres anciens et nouveaux, de distinguer les anciens confins des nouveaux, de comparer la différence de leur étendue ancienne ou nouvelle, d'expliquer leurs noms anciens en les rapportant aux noms nouveaux que l'on croit les avoir remplacé, de rappeler les propriétaires qui ont à diverses époques, possédés les terres voisines, enfin de faire l'appel nominal de ces propriétés et de voir s'il ne s'en est perdu aucune, ou si quelques une ont perdu quelque chose de leur étendue, ouont changé de culture..." Il transcrit ensuite les extraits des contrats de ventes de 1596, 1618 et 1711, avec les descriptions des bâtiments et des terres acquises. Il poursuit en donnant l'éthimologie du nom de Lye ou Lys : de lyé, désignant une chose agréable et joyeuse, et par extension une maison de plaisance ; lie ayant également donné liesse. Jusqu'en 1711, les terres et hameau ont toujours été appelés de Lye et non de Lys. Il décrit ensuite avec précision l'état et l'étendue de ses propriétés en précisant à l'encre rouge l'origine de l'acquisition selon les actes de ventes de 1593, 1618 et 1711 ; il fait également référence à un plan terrier de 1793. Ce document exceptionnel permet de retracer l'histoire de cette propriété bourbonnaise, qui ne fut jamais un fief noble, mais le siège d'une exploitation rurale, tenue par des propriétaires bourgeois résidents souvent à Moulins. Il contredit en de nombreux points la notice donnée par M. Germain dans l'ouvrage : "Châteaux, fiefs, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais", P. 161, De Borée, 2004.
[Bourges, Imprimerie Dusser], 1968 ; in-8. Dos carré collé. 11 plans, coupes et dessins in-texte en noir par l'auteur. Très bon état.
Première monographie de fond consacrée au château de Culan. Son auteur, historien, auteur de nombreux articles sur le Berry est mort peu avant que le château ne soit racheté en 2024 par la famille Aguttes.