‎LACÔTE Rene‎
‎Claude‎

‎ed. Gallimard 1943 in-12 br., edition originale, exemplaire numerote sur velin pur fil des papeteries Navarre (seul grand papier), non coupe‎

Reference : 17079


‎‎

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Le Dilettante
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‎Un manuscrit crypto-janséniste ‎

Reference : 42751

(1725)

‎[Panégyrique de Claude Le Pelletier, ministre de Louis XIV]. Le Précieux Amy composé pour le Temps de la Vieillesse. Comes Senectutis.‎

‎S.l.n.d., , (1725 circa). Manuscrit in-4 (18 x 24,5 cm) de (2)-290-(8) ff. à 17 lignes par page, portrait gravé de Claude Le Pelletier.NOAILLES (Louis-Antoine de). Mandement de Son Eminence monseigneur le cardinal de Noailles, archevesque de Paris, a l'occasion du miracle operé dans la paroisse de Sainte Marguerite, le 31. may, jour du Saint Sacrement. Paris, Jean-Baptiste Delespine, 1725. In-4 de 22 pp.Les deux pièces reliées en 1 vol. In-4, maroquin noir, dos orné à nerfs, roulette et large dentelle d’encadrement à petits fers sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque). ‎


‎Manuscrit inédit. Hommage à Claude Le Pelletier (1631-1711), contrôleur général des finances sous Louis XIV, et témoignage des tensions religieuses du début du XVIIIe siècle.Ce manuscrit anonyme rend hommage à Claude Le Pelletier, figure éminente de l’administration de Louis XIV, en adoptant pour titre Comes senectutis, un écho direct au recueil publié par Le Pelletier lui-même en 1709 lors de sa retraite. Ce choix souligne une volonté d’associer l’éloge posthume à la réflexion spirituelle qu’il mena en fin de vie.Le texte s’organise en plusieurs parties distinctes, mêlant panégyrique, dialogues théologiques et documents religieux. Le panégyrique initial s’attache à décrire la « conduite » exemplaire de Le Pelletier depuis sa nomination au poste de contrôleur général des finances jusqu’à sa mort en 1711. Cette section met en lumière les qualités morales et administratives d’un homme qui, après une carrière politique brillante, se consacra à une introspection spirituelle.Les Entretiens : un regard théologique sur la vieillesse et la mort. La partie centrale du manuscrit, intitulée Entretiens sur la Vieillesse et sur la Mort, prend la forme de dialogues philosophiques et religieux. Trois personnages – le Propriétaire du Jardin, l’Ecclésiastique et le Jeune homme – discutent des thèmes de la condition humaine, de la vieillesse et de la préparation à la mort. Ces dialogues, inédits et anonymes, témoignent d’une profondeur théologique et offrent des perspectives variées sur la relation entre la foi et les épreuves de la vie.Le manuscrit inclut également une série de réflexions et de textes pratiques :Extraits des auteurs sacrés et profanes concernant la vieillesse, où les citations révèlent une recherche érudite sur ce thème universel.Entretiens sur la communion et l’extrême-onction, illustrant la préparation spirituelle au sacrement et au moment de la mort.Examen de conscience : accompagné de prières à réciter avant et après la confession et la communion, renforçant ainsi l’orientation pratique et dévotionnelle du texte. Un mandement lié à un miracle : ancrage dans les débats religieux. Relié à la suite du manuscrit, une pièce imprimée datée de 1725 éclaire les tensions religieuses de l’époque. Il s’agit du Mandement de Mgr le Cardinal de Noailles, publié après un miracle survenu à la paroisse Sainte-Marguerite, où une fidèle, Anne La Fosse, recouvra l’usage de ses jambes lors de la Fête-Dieu. Le cardinal de Noailles, malgré ses désaccords prolongés avec le Saint-Siège sur la bulle Unigenitus, valida ce miracle après une enquête rigoureuse, le qualifiant de signe destiné à « confondre les incrédules et consoler les fidèles ».Ce document atteste non seulement de la prudence théologique de Noailles mais aussi de la manière dont les miracles étaient utilisés pour soutenir la foi dans un contexte de querelles religieuses intenses, notamment entre jansénistes et opposants.Claude Le Pelletier : une figure ambivalente du jansénisme. Claude Le Pelletier occupa des fonctions prestigieuses : prévôt des marchands de Paris (1668), contrôleur général des finances (1683-1689), ministre d’État (1683-1697), et surintendant des Postes (1692-1697). Après sa démission en 1697, il se retira pour se consacrer à des réflexions religieuses, adoptant un mode de vie empreint de piété tout en maintenant un certain rang social.Bien que Le Pelletier fût proche de figures liées au jansénisme, notamment les Bignon et les cercles intellectuels influencés par Port-Royal, il adopta une posture ambivalente. Dans son Mémoire sur mes véritables et derniers sentiments sur les affaires de l’Église et de l’État, rédigé vers 1706-1707, il critique à la fois les « cabales » jansénistes et les persécutions dirigées contre eux par les Jésuites et Sulpiciens. Cette prudence reflète la position des crypto-jansénistes de l’époque, contraints de dissimuler leurs sympathies pour échapper à la répression.Un recueil au service d’une mémoire et d’une cause. Le manuscrit, tout en célébrant la mémoire de Claude Le Pelletier, s’inscrit dans le contexte des débats religieux du début du XVIIIe siècle, marqué par la répression des jansénistes et la destruction de Port-Royal (1709-1710). Les textes contenus dans ce recueil témoignent d’un esprit janséniste sous-jacent et semblent destinés à préserver et transmettre ces idées malgré l’adversité.En associant l’éloge d’un grand serviteur de l’État, des réflexions théologiques et un miracle validé par l’Église, ce manuscrit révèle la complexité des relations entre foi, politique et pouvoir sous Louis XIV et au-delà. Il constitue un précieux témoignage de l’effervescence intellectuelle et spirituelle d’une époque où les tensions religieuses étaient omniprésentes.Provenance : Antoine Marie Henri Boulard (1754-1825), notaire, député au Corps législatif (Bibliothèque de feu Mr. A. M. H. Boulard. (1828), Tome IV, n°87 : « Cet ouvrage n’est point la traduction du Comes Senectutis de Cl. Le Peletier, mais un traité nouveau composé dans le même goût, par quelqu’un de la famille de ce magistrat »).Bourgeois André, VI, 5084, 5089 : Deux mémoires historiques de Claude Le Pelletier [Vie de M. le chancelier Le Tellier ; Mémoire de mes véritables et derniers sentimens sur les afaires de l'Église et de l'État]. Publiés avec une introduction et des notes. Thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris, par Louis André (Paris, Alcan, 1906).ANDURAND, Olivier. Chapitre IV. « Dieu a parlé contre cette Bulle » : les miracles dans la querelle de l’Unigenitus In : La Grande Affaire : Les évêques de France face à l’Unigenitus. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017 ; FROSTIN, Charles. Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV : Alliances et réseau d'influence sous l'Ancien Régime. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006. Chapitre II. La mise en place d’un réseau de parentèle p. 112 ; Stoll, Mathieu. Chapitre XII. L’esprit Le Peletier In : Servir le Roi Soleil : Claude Le Peletier (1631-1711), ministre de Louis XIV. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011. ‎

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EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎DURET (Claude).‎

Reference : 42923

(1619)

‎Thresor de l’histoire des Langues de cest Univers contenant les Origines, Beautés, Perfections, Décadences, Mutations, Changements, Conversions, & Ruines des Langues. Par M. Claude Duret Bourbonnois, President à Moulins. ‎

‎Yverdon, de l'Imprimerie de la Société Helvétiale Caldoresque, 1619. In-4 de (32)-1030 pp., 1 tableau dépliant inclus dans la pagination, vélin ivoire à petits rabats (reliure de l' époque). ‎


‎Deuxième édition, une première fois publiée à Cologny (1613), dont le texte a été entièrement recomposé, malgré une pagination identique.« À la fois célèbre et rarement étudié pour lui-même, le Thresor de l’histoire des langues de cest univers de Claude Duret présente au moins quatre obstacles à qui entreprend de le commenter. D’abord, l’abondance et la diversité de sa matière, qui prétend s’étendre à l’ensemble des langues de l’humanité, constituent un évident défi (...) Ensuite, ses conditions de publication : Duret, président au siège présidial de Moulins, est mort le 17 septembre 1611 à l’âge de 45 ans, sans avoir pu publier ce livre entrepris visiblement depuis longtemps ; sa veuve, Florimonde Berger, confie alors le manuscrit – par quelles voies ? – à Louis Pyrame de Candolle, drapier et imprimeur établi à Genève, qui publie le livre en 1613 en usant de deux adresses, Genève et Cologny, et en dédiant l’ouvrage à Maurice de Nassau, Prince d’Orange ; sollicité ensuite pour établir une imprimerie à Yverdon, Pyrame de Candolle crée en 1617 la « Société helvétiale caldoresque » , qui fait de nouveau paraître le livre en 1619, avant de faire faillite en 1626, l’année de sa mort. Voici donc un livre né en milieu catholique et publié en contexte protestant, dont les deux éditions successives, qui lui assurèrent une importante diffusion, sont dues à la carrière sinueuse et finalement désastreuse d’un libraire et imprimeur un peu marginal plutôt qu’à une attente particulière du public. Par ailleurs, comment cerner dans un tel livre ce qui serait une pensée personnelle de Claude Duret ? Ces mille pages visent d’abord à réunir tout ce qu’on pouvait savoir sur les langues autour de 1600, selon un principe de juxtaposition » (Michel Jourde, Qu’y a-t-il d’imaginaire dans le Thresor de l’histoire des langues de cest univers de Claude Duret).Ouvrage peu commun, illustré de nombreux tableaux d’alphabets (hébraïque, chananéenne, syriaque, allemande, polonaise, chinoise, japonaise ou encore les langues "indiennes occidentales, c'est-à-dire des Amériques), de correspondances des caractères magiques (caractères à boules), références aux travaux de Guillaume Postel, de Corneille Agrippa, etc. Cet ouvrage fondamental représente et synthétise assez bien le courant de la Kabbale Chrétienne dans lequel on trouve quelques belles figures de l’époque ; Gaülmin, Du Bartas, Guy Lefèvre de la Borderie, Simon Goulard, etc.Le Thrésor comporte près d’un tiers, de ses quelques mille pages, consacré à la Kabbale et ainsi constitue une bibliographie, une anthologie, une analyse, un historique qui, il convient de le souligner, emprunta abondamment, entre autres multiples sources, au Traité des Chiffres (1586) de Blaise de Vigenère, son cousin bourbonnais.Deschamps : « Cette imprimerie d'Yverdon, après avoir eu un moment de faveur et de prospérité au début, finit par échouer devant les mêmes difficultés qui nuisirent aux presses genevoises au milieu du xvie siècle, savoir : le changement de direction dans les esprits, qui se préoccupaient moins de controverse et malheureusement aussi des fortes études classiques du xvie s. ; les procédés de basse fabrication, la mauvaise qualité du papier et l'emploi d'un vieux matériel que l'on ne renouvelait jamais. A la fin de leur carrière, les imprimeurs d'Yverdon passaient dans le pays pour être adonnés à la recherche du grand oeuvre ; et leur nom : Caldoresque, disaient les voisins, venait de la grande chaudière où ils faisaient bouillir leurs mixtures de sorciers ».Provenance : Jean-Armand Tronchin (1736-1813), ex-libris gravé.Bel exemplaire très pur, quelques rousseurs.Brunet II, 916 ; Dorbon, 1416 ; Caillet, 3444 ; Perret, Les Imprimeries d'Yverdon au XVIIe et au XVIIIe siècle, p. 44 ; Quirielle, Bio-bibliographie des écrivains anciens du Bourbonnais, p. 80 ; Sabin VI, 35 : « All after page 947 relates to America » ; Cordier, Japonica, 275. ‎

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‎BACHET (Claude-Gaspard).‎

Reference : 43535

(1626)

‎Les Epistres d'Ovide traduittes en vers françois avec des commentaires fort curieux. Par Claude Gaspar Bachet, S. de Méziriac.‎

‎Bourg-en-Bresse, Jean Tainturier, 1626. In-8 de (14)-1014 pp., maroquin rouge, dos orné à nerfs, roulette dorée d'encadrement sur les plats, armes au centre (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale, longtemps considérée comme le premier livre imprimé à Bourg-en-Bresse selon Deschamps qui précise : « Nous ne pouvons faire remonter plus haut que 1626 l'imprimerie dans cette ville : Les Épistres d'Ovide, à Bourg-en-Bresse, chez Tainturier, 1626 » (Dictionnaire de Géographie ancienne et moderne).Édition originale des commentaires de Claude-Gaspard Bachet de Méziriac (1581-1638). La suite de l'ouvrage qu'indique la mention de « Première partie » sur le titre, n'a jamais paru. « Rien ne lui fit plus d'honneur que le Commentaire dont Bachet de Méziriac accompagna sa Traduction en vers français de quelques Épîtres d'Ovide. Tous les critiques conviennent qu'il est peu d'ouvrages d'une érudition plus variée et plus agréable. C'est une mine où n'ont pas manquer de puiser tous les auteurs qui ont écrit depuis sur la mythologie. Quoiqu'il vécût dans sa famille d'une manière très simple et très retirée, sa réputation l'avait fait connaître à Paris ; et l'Académie Française le reçut en 1635, quoiqu'absent » (Michaud).Claude-Gaspard Bachet de Méziriac, grammairien et mathématicien français né à Bourg-en-Bresse (1581-1638) enseigna au collège des Jésuites de Milan, avant de se consacrer aux traductions de poètes latins ou de mathématiciens grecs. Il publia en 1612 les Problèmes plaisans et délectables qui se font par les nombres, collection d'astuces arithmétiques et de questions ; sa traduction du grec vers le latin de l'Arithmetique de Diophante (1621) fut à l'origine de la célèbre note de Fermat qui annonçait qu'il avait la démonstration du Dernier théorème. Bachet fut le premier auteur à discuter de la résolution des équations indéterminées par les fractions continuées, à travailler sur la théorie des nombres et à trouver une méthode pour la construction des carrés magiques.Provenance : exemplaire aux armes de François de Rignac (1580-1660), procureur général du roi en la Cour des aides de Montpellier (armes surmontées de la devise Semper in altum).Très bel exemplaire.Brunet, IV, 291 ; Deschamps, Dictionnaire de Géographie, 227 ; Sirand, Bibliographie de l'Ain, 191 ; Lachèvre, Recueils collectifs de poésies, II, 251 ; Les Tainturier, imprimeurs-libraires à Bourg-en-Bresse au XVIIe siècle, Centre culturel de Buenc, 1978 ; Olivier, Hermal, Roton, planche 1902, fer n°1. ‎

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‎BACHET (Claude-Gaspard).‎

Reference : 42256

(1626)

‎Les Epistres d'Ovide traduittes en vers françois avec des commentaires fort curieux. Par Claude Gaspar Bachet, S. de Méziriac.‎

‎Bourg-en-Bresse, Jean Tainturier, 1626. In-8 de (14)-1014 pp., basane havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle). ‎


‎Édition originale, longtemps considérée comme le premier livre imprimé à Bourg-en-Bresse selon Deschamps qui précise : « Nous ne pouvons faire remonter plus haut que 1626 l'imprimerie dans cette ville : Les Épistres d'Ovide, à Bourg-en-Bresse, chez Tainturier, 1626 » (Dictionnaire de Géographie ancienne et moderne).Édition originale des commentaires de Claude-Gaspard Bachet de Méziriac (1581-1638). La suite de l'ouvrage qu'indique la mention de « Première partie » sur le titre, n'a jamais paru. Une deuxième édition sera publiée en 1716 sous le titre Commentaires sur les Épistres d'Ovide. « Rien ne lui fit plus d'honneur que le Commentaire dont Bachet de Méziriac accompagna sa Traduction en vers français de quelques Epîtres d'Ovide. Tous les critiques conviennent qu'il est peu d'ouvrages d'une érudition plus variée et plus agréable. C'est une mine où n'ont pas manquer de puiser tous les auteurs qui ont écrit depuis sur la mythologie. Quoiqu'il vécût dans sa famille d'une manière très simple et très retirée, sa réputation l'avait fait connaître à Paris ; et l'Académie Française le reçut en 1635, quoiqu'absent » (Michaud).Claude-Gaspard Bachet de Méziriac, grammairien et mathématicien français né à Bourg-en-Bresse (1581-1638) enseigna au collège des Jésuites de Milan, avant de se consacrer aux traductions de poètes latins ou de mathématiciens grecs. Il publia en 1612 les Problèmes plaisans et délectables qui se font par les nombres, collection d'astuces arithmétiques et de questions ; sa traduction du grec vers le latin de l'Arithmetique de Diophante (1621) fut à l'origine de la célèbre note de Fermat qui annonçait qu'il avait la démonstration du Dernier théorème. Bachet fut le premier auteur à discuter de la résolution des équations indéterminées par les fractions continuées, à travailler sur la théorie des nombres et à trouver une méthode pour la construction des carrés magiques. Certaines sources accréditées le donnent aussi comme le véritable auteur de l'identité de Bézout. Il vécut une vie confortable à Bourg-en-Bresse et se maria en 1612. Reçu en 1635, il fut un des quarante premiers de l'Académie française. (W.W. Rouse Ball, A Short Account of the History of Mathematics).Très bon exemplaire. Trace de mouillure sur la page de titre. Ex-libris manuscrit : Constant Advocat a lion.Brunet, IV, 291 ; Deschamps, Dictionnaire de Géographie, 227 ; Lachèvre, Recueils collectifs de poésies, II, 251 ; Les Tainturier, imprimeurs-libraires à Bourg-en-Bresse au XVIIe siècle, Centre culturel de Buenc, 1978. ‎

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EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎Homère.‎

Reference : LCS-18031

‎L’Odisee d’Homère Traduict de grec en françois, par Claude Boitel Advocat au Parlement de Paris. Avec Privilège du Roy. La première traduction française en prose de l’intégralité de l’Odyssée d’Homère.‎

‎Rarissime édition originale de la traduction de l’Odyssée par Claude Boitel, la première version du texte intégral en prose française. Paris, chez la Veuve Matthieu Guillemot, au Palais en la gallerie des prisonniers, 1617. 3 parties reliées en 1 volume in-8 de : I/ (4) ff. y compris le titre frontispice, 409 pp., 5 planches à pleine page, (2) ff.bl. ; II/ 150 pp., 1 planche à pleine page, (1) f.bl. ; III/ 154 pp., (4) pp. pour le privilège et la marque de l’imprimeur, 1 planche à pleine page, (2) ff.bl. Relié en vélin souple de l’époque, traces de lanières, dos lisse avec le titre manuscrit. Quelques légères taches sans gravité. Reliure de l’époque. 173 x 110 mm.‎


‎Rarissime édition originale de la traduction de l’Odyssée par Claude Boitel, la première version du texte intégral en prose française. Inconnue des bibliographes, qui ne citent que la réédition de 1619. Claude Boitel (ou Boitet de Frauville) (1570-1625), avocat au Parlement de Paris, publie pour la première fois cette traduction de l’Odyssée en 1617 en l’agrémentant de nombreuses notes imprimées en marge des pages. Il dédicace son texte à « l’Illustrissime & Reverendissime Cardinal de La Roche-Foucault, Evêque de Senlis et Conseiller du Roy ». Dès le début du XVIe siècle, les hellénistes étaient à l’œuvre en France pour nous apprendre à lire, à expliquer des livres originaux en grec. De généreux esprits conduisaient bravement la phalange studieuse ; quelques Grecs même de l’Orient avaient jeté dans Paris l’étincelle de leur enthousiasme pour l’antiquité classique. Divers érudits proposent des traductions d’Homère dès le règne de François Ier. Jehan Samxon réalise ainsi dès 1530 une traduction française de l’Iliade. Mais il faut attendre 1570 pour que Pelletier du Mans propose une première traduction partielle de l’Odyssée (livres 1 et 2). Amadis Jamyn travaille à son tour sur l’Odyssée, et sa version française des 3 premiers livres parait en 1584. Salomon Certon est finalement le premier, en 1604, à donner une traduction intégrale des 24 livres de l’Odyssée, en vers français. Claude Boitel propose enfin, en 1617, la première traduction française en prose du texte complet de l’Odyssée. L’illustration, superbe, se compose d’un frontispice gravé par Léon Gaultier, du blason du cardinal de La Roche-Foucault au verso du titre et de 7 magnifiques gravures à pleine page en premier tirage par Matheus et Léon Gaultier, ainsi que de très beaux bandeaux et lettrines gravées sur bois. Bel exemplaire d’une grande pureté, imprimé sur papier fort (épaisseur : 5 cm contre 3,5 cm pour les exemplaires ordinaires), conservé dans son vélin souple de l’époque. Localisation des exemplaires parmi les Institutions publiques françaises : Rodez, Nancy, Beaune, B.n.F.‎

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