Réunion en 1 seul volume de trois textes imprimés par Robert Estienne en latin italique en 1544 : Rerum gestorum de Ammianus Marcellinus (513 pp. il faut ajouter le doublement des pages 353-368; la page 401 n'existe pas d'origine : le texte est bien complet.); Trebellius Pollio, Flavius Vopiscus, Sex. Aurelius Victor, Pomponius Laetus, Ioh. Babtista Egnatius : De princibus romanorum; le troisième recueil est composé de textes traitant toujours de l'histoire romaine par Dion Cassius, Aelius Spartanus, Julius Capitolinus, Aelius Lampridius et Vulcatius Gallicanus. Ex-libris manuscrit "Gouye de Longuemarre" sur les pages de titre des trois volumes reliés en 1. Exceptionnel exemplaire du grand imprimeur de la Renaissance, dans une très agréable reliure de l'époque. Nombreuses notes manuscrites de l'époque en marge. L’ouvrage porte la signature autographe de GOUYE DE LONGUEMARE de Dieppe. Il semblerait que ce soit un parent du jésuite GOUYE, célèbre astronome en son temps. Longuemare serait né en 1715 et fut un historien qui publia divers ouvrages jusqu’en 1763 date de sa mort. Plein veau havane, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge, beau fleuron au centre de chacun des plats, filets dorés sur les plats. La reliure semble avoir été restaurée très anciennement. Bon Paris Robert Estienne 1544 1 fort volume in-8°
Reference : 5841
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
Paris, Josse Bade et Jean Petit, 1514. In-folio (277 x 194 mm), 4 ff. n. ch., 42 ff. ; 4 ff. n. ch., 38 ff. Vélin, filet doré en encadrement et fleuron doré au centre des plats, dos lisse orné avec titre à l’encre de main ancienne, tranches dorées, infimes petits travaux de ver sur la reliure, un coin restauré, restauration en haut du dos et dans la partie supérieure du second plat, gardes renouvelées (reliure du temps).
Réunion de deux rares éditions originales sur l’histoire des Lombards et de l’Empire byzantin. Ces éditions post-incunables sont partagées entre Josse Bade et Jean Petit, ici à la marque de Petit. Ces deux publications s’inscrivent dans un programme de publications d’historiographes anciens (voir Maillard), à l’initiative de Guillaume Petit (Montvilliers, Normandie, v. 1470-Senlis, 1536), confesseur de Louis XII puis de François Ier, futur évêque de Troyes, grand chasseur de manuscrits et gardien de la bibliothèque royale à Blois. La préface de Josse Bade à l’édition de Paul Diacre le remercie d’avoir déniché le manuscrit qui a permis l’édition. Un manuscrit était alors disponible à la bibliothèque de l’abbaye de St Victor (l’actuel Bnf ms. lat. 14693). L’oeuvre a été conservée à plus d’une centaine de manuscrits dont l’un a servi à Robert Gaguin dans son Compendium de Francorum origine et gestis (voir F. Collard). Une prétendue impression lyonnaise de 1495, mentionnée par Mattaire, semble une édition fantôme qui inspirait déjà des doutes à Brunet. Celle-ci est bien l’originale. Paul Diacre (c.?720-c.?799), bénédictin, précepteur de l’héritier lombard, fut un éminent écrivain. De 782 à 786, il fut à la cour de Charlemagne où il travailla activement sur la réforme carolingienne. Son Histoire des Lombards, écrite dans un latin d'une correction remarquable, va des origines scandinaves jusqu'à la mort du plus grand des rois lombards, Liutprand (c.?685-744), tout en mêlant mythes et réalité. Son ouvrage, bien construit et impartial, nous en apprend beaucoup sur les mœurs contemporains, les relations entre peuples et la situation de l'Occident ainsi que de l'Orient. L’ouvrage de Liutprand (c.?920-972), évêque de Crémone, vaut en particulier pour le récit de ses deux ambassades à Constantinople (949 et 968) dans le but de resserrer les liens entre les Lombards, puis le Saint-Empire romain germanique avec l'Empire byzantin. Il offre un important tableau des relations avec les empires germanique et byzantin. Son premier voyage à Constantinople fut placé sous le signe de l’émerveillement. Dans sa seconde ambassade, il avait pour mission de défendre les droits du nouvel empereur d’Occident, Otton Ier de Saxe, devant l’empereur byzantin Nicéphore Phocas. Il fut très mal reçu et exprime à ce sujet ses douloureuses désillusions. Ex-libris Jo… Ga… Monachus (début XVIIe s. ?). Monogramme GB à l’encre au premier contreplat où se lit aussi, d’une autre main, la date 1704. Bon exemplaire en vélin doré du XVIe siècle. Brunet IV, 450 (Liutprand manque). Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Josse Badius Ascensius, Paris, 1908, III, p. 9-10 et p. 120. Imprimeurs et libraires parisiens du XVIe siècle. t. II, n°249 et 256. Moreau, Inventaire chronologique des éditions parisiennes du XVIe siècle, II, 895 et 928. Liutprand, Ambassades à Byzance, trad. J. Schnapp, Anacharsis, 2005. J.-F. Maillard et alii, La France des humanistes. Hellénistes I, « Guillaume Petit », Brepols, 1999, p. 495-497.
Leyde, Peer Vander Aa, 1693 in-4, [24] ff. n. ch. (titre, dédicace au Grand Duc Côme III, préfaces), 514 pp., [7] ff. n. ch. d'index, avec 18 planches hors-texte, dont un portrait-frontispice, 6 planches de médailles, 3 vues dépliantes et 8 portraits d'Empereurs en médaillon, demi-veau prune, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, ainsi que de larges fleurons et filets à froid, pièce de titre noire, tranches marbrées Dos légèrement passé, rousseurs, mais bon exemplaire. (rel. du XIXe siècle).
Faite d'après l'édition d'Adrien de Valois de 1681, cette belle impression fut pendant tout le XVIIIe siècle la meilleure que l'on eût d'Ammien Marcellin, dont l'importance pour la connaissance du IVe siècle n'est plus à établir.Brunet I, 237.Ex-libris Dampierre (Ducs de Luynes).
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Amsterdam, Louis Elzévir, 1646 in-16, [12] ff. n. ch. (titre-frontispice gravé, titre, dédicace, préface, pièces liminaires), [280] pp. mal chiffrées 270 (il y a saut de chiffrage de 144 à 135), [27] ff. n. ch. de table et d'errata, maroquin cerise à long grain, dos à nerfs fleuronné, encadrement de double filet à froid sur les plats avec fleurons dorés en écoinçon, simple filet doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de guirlande dorée sur les contreplats Légères traces blanches au plat inférieur. (rel. du XIXe s.).
Ce célèbre recueil des faits et dits d'Alphonse V d'Aragon (1396-1458) était paru pour la première fois en 1485 à l'adresse de Pise.Antonius Panormita est le nom de plume d'Antonio Beccadelli (1394-1471), effectivement né à Palerme, et humaniste de premier plan dans l'Italie renaissante. C'est dès 1455, qu'il avait composé les De dictis et factis Alphonsi regis libri quattuor, qui forme non pas une biographie suivie du roi, mais un recueil de ses saillies et des actes les plus remarquables de son règne ; cet ouvrage valut à son auteur une gratification de mille écus d'or. Il le fit parvenir à son ami Eneas Silvius Piccolomini (peu après pape Pie II) qui en établit un commentaire. L'ouvrage fut très diffusé et traduit en plusieurs langues, contribuant de beaucoup à la réputation de mécène du roi Alphonse V "le Magnanime". Brunet IV, 345. Willems 1042. Palau 7158.Bel exemplaire.Exemplaire de Charles Van der Elst (1904-1982), président de la Société royale des bibliophiles et iconophiles de Belgique, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Parisiis, Apud Iaonnem Camusat 1636 In-8 22,5 x 16 cm. Reliure de l’époque, dos à nerfs, manque les plats,, [18]-444 pp., table. Intérieur uniformément et légèrement jauni. L’ouvrage comporte de nombreuses notes sur l’Antiquité tardive et ses institutions. édition d’une relative rareté.
Texte en latin. Bon état d’occasion
Lipsiae, Libreria Weidm. Hered. et Reichii, 1773, in-8vo, XVI + 563 S. + 147 Bl. (Index dignitatum und Glossarium latinitatis), zu Beginn und am Schluss stockfleckig priv. Hldr. mit goldgepr. Rückentitel, im ganzen gutes Exemplar.
Eine aus den bedeutesten Frühausgaben dieses minuziösen historischen Werkes. - Ammianus Marcellinus, der letzte römische Historiker von Belang, geb. etwa 330 n.Chr. in Antiochia, gest. gegen 400, hatte sich vorgenommen, die römische Geschichte von Kaiser Nervas Tod bis zum Tode des Kaisers Valens darzustellen (96 n.Chr. bis 378), womit er also des Tacitus Werk bis auf seine Zeit fortsetzen wollte. Von den 31 Büchern haben sich aber nur die Bücher 14-31 erhalten. Diese behandeln den Zeitraum von 353-378. Wetzer-Welte I/743ff. image disp.
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