Tome 1 : les œuvres de 1890 à 1936. Tome II : Les œuvres de 1937 à 1973. Cartonnage d'éditeur sous jaquette illustrée. Boîtier. Très bon Paris Taschen 1992 2 volume grands in-4°
Reference : 12519
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
[Cannes] [25 octobre 1959] | 17 x 32 cm | un feuillet remplié
Coupure du journalLe Patriote de Nice et du Sud-Est (25 octobre 1959)enrichie d'un envoi autographe signéde Pablo Picasso au large feutre rouge.Un feuillet remplié. Graphique et insolite dédicace signée de Picasso sur la une d'un journal niçois célébrant son 78e anniversaire: «Pour Max Pellequer / son ami / Picasso».Beau témoignage d'amitié sur un important journal engagé qui accueillit entre ses pages de nombreuses uvres originales du grand artiste. * Le banquier et collectionneur Max Pellequer fut présenté à Picasso en 1914 par son oncle par alliance André Level. Il sera rapidement l'un de ses plus importants collectionneurs et, plus tard, son conseiller financier pendant plus de 30 ans. L'intérêt de Pellequer pour les uvres de Picasso commence dès les années 1910, notamment par le bouffon en bronze qu'il acquiert auprès d'Ambroise Vollard. Pendant les années 1930 et 1940, il devient le banquier personnel du peintre dont il assure la fortune et lui permet de s'installer confortablement dans le Sud de la France. Les deux hommes entretiendront tout au long de leur vie une intense amitié et complicité artistique. Picasso réalise notamment pour Pellequer un superbe ex-libris sur cuivre; lui achète des toiles dont La mer à L'Estaque de Cézanne [conservée au Musée Picasso, Paris]; en échange d'autres et lui fait don de plusieurs uvres. Amateur averti et passionné, Pellequer constitua une des plus belles collections de toiles de grands maîtres de l'art moderne: Degas, Raoul Dufy, Paul Gauguin, Fernand Léger, Henri Matisse, Joan Miró, Modigliani, and Maurice Utrillo, aujourd'hui conservés dans les plus importants musées internationaux. Le choix de ce journal, organe du Parti Communiste niçois, n'est pas anodin pour Picasso qui avait pris sa carte au PCF en 1944 et s'engagera auprès des communistes pour la paix dans l'après-guerre. En 1946, il fit la connaissance du futur rédacteur en chef du Patriote, Georges Tabaraud, jeune journaliste tout juste sorti des maquis FTP, qui demeurera très lié à l'artiste jusqu'à sa mort: «Le Patriotedevient en quelque sorte « le journal de Picasso », notamment à l'occasion du carnaval de Nice: en 1951, par amitié, Picasso réalise un visage de roi bouffon pour la une du quotidien, pour ce jour particulier de liesse populaire, puis chaque année, de 1958 à 1967. Il sait que la presse est au centre de l'information des Français. Son trait, direct, s'allie avec un sentiment fraternel, une volonté d'agir et de travailler ensemble. Georges Tabaraud et Pablo Picasso s'associent pour le meilleur mais pour le pire aussi, lorsque l'actualité est grave.» (Fondation Picasso). Picasso avait accordé au Patriote un portrait exclusif dans sa villa Cannoise à l'occasion de son 78e anniversaire. Soulignant la date, il signe ici autour de sa photographie à la une du journal. On le voit assis au côté de son Picador, superbe linogravure d'une scène de corrida - un thème cher à l'artiste, qui traversa sa longue et versatile carrière: «Le peintre, vient, en effet, de consacrer ses dernières semaines à la lino. Une extraordinaire collection d'une trentaine de gravures est née [...] Toute l'équipe de notre journal souhaite une longue santé au peintre illustre, au camarade, au collaborateur que la presse du monde entier nous envie» peut-on lire dans l'encart aux côtés du feutre de Picasso. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 1917 | 6.30 x 8.60 cm | une photographie
Photographie originale, représentant Pablo Picasso au printemps 1917 à la Maison de Marcus Lucretius Fronto à Pompéi, une brindille à la main, devant un mur sur lequel apparaît une fresque pompéïenne. Tirage argentique d'époque, peut-être unique, provenant des archives personnelles de Jean Cocteau puis du fonds Maurice Sachs. Exceptionnelle photographie inédite prise par Jean Cocteau lors de son séjour pompéien avec Picasso. Le 16 avril 1917, Picasso visite Pompéi en compagnie de Jean Cocteau et Léonide Massine afin de préparer le ballet Parade, première uvre qualifiée de sur-réaliste par Guillaume Apollinaire, pour la nouvelle saison des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Ce voyage initiatique lui inspire, dès son retour, une peinture monumentale: le rideau de scène de Parade, véritable signature visuelle du ballet, marquant les débuts de la période néo-classique de Picasso, et aujourd'hui conservé au Musée national d'Art Moderne Georges Pompidou. Pierre Daix, dans sa biographie consacrée au peintre, relate le choc esthétique engendré par la découverte des fresques pompéiennes: «Giovanni Carandente, à qui l'on doit les meilleures études sur ce voyage, souligne que Picasso "fut fortement frappé par l'animation et la sensualité que le cataclysme de l'an 79 après J.-C. avait brutalement anéanties". S'il est exact, comme il l'écrivit à Gertrude Stein, qu'il dessina sur-le-champ "beaucoup de fantaisies pompéiennes qui sont un peu lestes", attiré comme il le fut par l'exaltation érotique qui se dégage de ces peintures licencieuses [...] ces souvenirs se sédimentèrent en lui pour affleurer avec force par la suite. [...] Tout ce qui avait constitué l'univers pompéien était conservé sur le site ainsi qu'au Museo Archeologico de Naples [...]. Dans sa singularité, cet univers contribua à enrichir le patrimoine culturel de Picasso de quelque chose de plus vivant, de plus frémissant que ce que ses visites de musées lui avaient donné jusqu'alors. Il aimait tout particulièrement la concision des peintures: deux ou trois ans plus tard, les impressions ressenties à Pompéi devaient se traduire par une véritable explosion créatrice, une série de tableaux qui tous portaient des traces de ces souvenirs jamais enfouis. Cette source devait rester vivante jusqu'à La Danse de 1925.» (Pierre Daix, Picasso) Unique et précoce photographie originale de Picasso, prise et tirée par son ami Jean Cocteau, dans un lieu mythique qui influencera durablement son esthétique. Provenance: archives personnelles de Jean Cocteau puis le fonds Maurice Sachs puis Max-Philippe Delatte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 12 août 1916 | 6.30 x 8.60 cm | une feuille
Photographie originale prise par Jean Cocteau le 12 août 1916, représentant Manuel Ortiz de Zarate, Moïse Kisling, Max Jacob, Pablo Picasso et sa petite amie de l'époque, le mannequin Pâquerette, posant devant l'iconique café La Rotonde, boulevard du Montparnasse à Paris. Tirage argentique d'époque, sans doute unique, provenant des archives personnelles de Jean Cocteau puis du fonds Maurice Sachs. Cette image a été publiée dans l'ouvrage de Billy Klüver intitulé A day with Picasso: twenty-four photographs by Jean Cocteau (1997). Klüver précise cependant qu'il n'a pas eu connaissance de la photographie originale et que le cliché illustrant son ouvrage est un tirage moderne d'après le négatif des archives Jean Cocteau. Nous n'avons trouvé aucun autre tirage original d'époque de cette photographie dans les collections publiques internationales. «Billy Klüver a rassemblé et commenté les vingt et une photographies prises par Jean Cocteau le 12 août 1916 à Montparnasse, tout près de cette intersection du boulevard Raspail et du boulevard du Montparnasse qui a été baptisée en 1994 place Pablo-Picasso. Elles nous conduisent du café La Rotonde, devant quoi un Picasso radieux en casquette parle avec Max Jacob dont la calvitie luit au soleil, derrière eux Henri-Pierre Roché en uniforme et Manuel Ortiz de Zarate, à une table à la terrasse du même café où Pablo est à côté de Pâquerette épanouie et du jeune peintre polonais Moïse Kisling. C'est Pâquerette, cheveux pris en bandeau, robe chic, la reine de la rencontre. [...] C'est la vie détendue de l'arrière. Pâquerette ou plutôt Emilienne Pâquerette Geslot est alors mannequin vedette du couturier [Paul] Poiret qui fait fureur. Un vrai film d'une journée de Picasso hors de son atelier.» (Pierre Daix, Picasso) Dans son ouvrage, Klüver s'interroge sur la présence, dans un Paris déserté par la guerre, de toutes ces sommités artistiques en devenir. La réponse est, selon lui, à chercher du côté du Salon d'Antin, exposition organisée par André Salmon en juillet 1916, à laquelle participent - à l'exception de Pâquerette - tous les protagonistes de notre photographie. C'est en outre à cette occasion que Picasso révèle au public ses Demoiselles d'Avignon. Cette rarissime image, réalisée par Jean Cocteau avec l'appareil Kodak de sa mère, immortalise un moment d'allégresse mettant en scène le tout-Montparnasse artistique de ce début de XXè siècle. Provenance: archives personnelles de Jean Cocteau, fonds Maurice Sachs, puis collection de Max-Philippe Delatte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Flammarion Paris, Réunion des Musées Nationaux, Flammarion, 1996. Grand et fort in-4, relié pleine toile de léditeur sous jaquette illustrée rempliée. 495 pages. très nombreuses reproductions en noir et en couleurs, dans et hors-texte. Index. Réflexions sur Picasso et le portrait. Les autoportraits de Picasso. A propos de trois portraits-manifestes par Picasso. Guillaume Apollinaire et Max Jacob. "La tête, le visage, le corps" : de quelques usages du portrait photographique. "Dans le piège du regard scrutateur de Picasso" : les premiers portraits. Du primitivisme au cubisme synthétique et au-delà. Le dilemme des modernistes : le néoclassicisme et les portraits d'Olga Khokhlova. La muse blonde de Picasso : le règne de Marie-Thérèse Walter. Per Dora Maar tan rebuffon : les portraits de Dora Maar. Triangle d'ambitions : l'art, la politique et la famille durant les années d'après guerre avec Françoise Gilot. Les portraits de Jacqueline dans la logique de l'art de Picasso. Parfait état
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Musée Picasso Antibes, Musée Picasso, 1982. In-4 carré broché couverture illustrée de 96 pages ornées de nombreuses reproductions. Bon état
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