Roy de Prusse En feuille Très bon XVIIIè Feuille 27 x 21 cm
Reference : 11443
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
Reference : 294
La Haye / Amsterdam & Leipzig H. van Bulderen / Arkstée & Merkus janvier-juin 1701 / 1741 In-12° (140 x 84 mm), 721 pp - [11] ff., veau brun, dos à 4 nerfs orné, armes au centre du plat supérieur, roulette à froid sur les coupes, tranches à mouchetures rouges (reliure de l'époque) - In-12° (170 x 105 mm), [4] ff. dont un frontispice - 417 pp. - [1] p. bl., veau brun, dos à 5 nerfs orné, chiffre couronné au centre du plat supérieur, couronne au centre du plat inférieur, roulette à froid sur les coupes, tranches à marbrures bleues (reliure de l'époque)
Les exemplaires du premier "Roi en Prusse" et du premier "Pince de Prusse" L'EXEMPLAIRE DU PREMIER ROI EN PRUSSE, FRÉDÉRIC IER, DE CETTE GAZETTE NARRANT LES ÉVÉNEMENTS QUI MENÈRENT À ET SUIVIRENT SON AVÈNEMENT AU TRÔNE Voici la liste des principaux faits relatifs retranscrits dans l'ouvrage : pp. 105 : L'électeur de Brandebourg est proclamé roi de Prusse. pp. 232 : comment elle [La Prusse]est échûë à la maison de Brandeburg. Est couronné. pp. 239 : anciens habitants de Prusse. Ceux d'aujourd'hui en certains endroits ont un roi. pp. 242 : Le roi de Prusse est reconnu par plusieurs princes & états. pp. 328 : Par le roi de Danemark. pp. 335 : Par le roi de Pologne. pp. 408 : Par les ducs de Saxe-Weimar & Eisenach, opposition d'autres princes pp. 410 : Déplacement du roi de Prusse vers Berlin pp. 534 : Lettre de l'empereur au roi de Prusse suite à la notification de son couronnement pp. 649 : Entrée du roi de Prusse à Berlin. pp. 713 : Augmente ses troupes jusqu'à quarante mille hommes. Ce périodique fut fondé en 1686 par Gatien de Courtilz de Sandras. lI relate avant tout les événements politiques en Europe : alliances, guerres et traités de paix, mort et avènement des souverains, affaires intérieures de chaque État. On ne doute pas que le roi l'ait avidement consulté pour savoir comment ces événements fatidiques furent relatés. PROVENANCE : - Frédéric Ier de Prusse avec armes sur le plat supérieur et couronne royale répétée au dos. En janvier 1701, le prince-électeur Frédéric III de Brandebourg obtient de l'empereur Leopold Ier le titre de roi de Prusse en échange d'une alliance contre le roi de France Louis XIV. Les armes de l'électeur de Brandebourg (un aigle de gueule (rouge) à couronne d'électeur sur fond d'argent (blanc) portant sur le tout un sceptre d'or) sont désormais remplacée par un écu à 25 quartiers surmonté d'une couronne royale dont au centre l'aigle de Prusse ceint d'une couronne royale et portant les lettres « FR » (Fredericus Rex). À la mort de Guillaume III, prince d'Orange et roi d'Angleterre, le 19 mars 1702, le roi exigea que les armes de la principauté d'Orange soient placées sur l'écu afin de soutenir sa revendication d'en être l'héritier. Ses premières armes ne furent donc utilisées que pendant un laps de temps infime, un peu plus d'un an. - « Bibl. Hammer Stockholm » à la devise : « En avant, toujours en avant. », ex-libris gravé apposé au contreplat supérieur. N° 5148 de son catalogue (1886), réunis avec 8 autres tomes antérieurs (1686-1689) du périodique. La provenance royale n'est pas citée. Hammer avait l'intention de vendre à l'État suédois son immense bibliothèque de plus de 50 000 livres, dont des collections sur Linné et Swedenbourg. Cette vente de gré à gré échoua et les livres furent mis aux enchères après la mort du collectionneur entre 1906 et 1910. Petite mouillure marginale en pied sur les deux premiers feuillets, petit trou ayant emporté quelques lettres aux pp. 623-624, 2 notes manuscrites marginales p. 628 ayant subi le couteau du relieur. [AVEC] L'EXEMPLAIRE DU PREMIER PRINCE DE PRUSSE, AUGUSTE-GUILLAUME, DU PREMIER TOME DE CETTE BIOGRAPHIE DE SON PÈRE, LE ROI-SERGENT, DEUXIÈME ROI EN PRUSSE L'ouvrage dresse rapidement l'historique de la maison de Brandebourg puis celui des premières années de Frédéric-Guillaume. Ils couvrent ensuite la période de règne de Frédéric Ier, de 1701 à 1713, puis la période de 1713 (soit depuis l'avènement de Frédéric-Guillaume, père de Auguste-Guillaume, en tant que roi de Prusse) à 1720. PROVENANCE : Auguste-Guillaume de Prusse (1722-1758), prince et général, avec son chiffre couronné sur la plat supérieur et la couronne royale sur celui inférieur. Il était le onzième enfant du roi Frédéric-Guillaume Ier de Prusse (1688 1740) et de Sophie-Dorothée de Hanovre (1687 1757), fille du roi George Ier de Grande-Bretagne. Il était par conséquent un cadet de Frédéric le Grand (Frédéric II) qui après l'avoir nommé général à sa prise de pouvoir en 1741 alors qu'il n'était âgé que de 19 ans, fit de lui son successeur désigné en 1744 en lui conférant le titre, chose alors inédite dans la royauté prussienne, de Prince de Prusse. Il mourut cependant prématurément après sa disgrâce à la défaite de Kolin (1757). C'est néanmoins sa descendance qui continua la lignée royale des Hohenzollern. Le titre de prince de Prusse ne sera de nouveau porté qu'au XIXe siècle par le futur roi Guillaume Ier. Tome premier seul, frottements, mouillures en pied à la reliure, manques au coiffes et au coins.
SAINT-RENÉ TAILLANDIER (René Gaspard Ernest Taillandier, dit).
Reference : 124167
(1875)
ISBN : 2-213-02286-0
P., Didier et Cie, 1875, in-8°, xx-438 pp, annexes, reliure demi-basane carmin, dos lisse avec titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), dos et plats frottés, coiffes émoussées, coupes frottées, C. de bibl. et étiquettes de bibl. au dos, intérieur propre, état correct
"Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, M. Saint-René Taillandier s'occupe de l'Allemagne à un point de vue rétrospectif, en prenant pour base de son étude la correspondance du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV avec le baron de Bunsen, son ambassadeur à Londres. Ces lettres sont des plus intéressantes pour nous par les révélations qu'elles nous apportent et par le jour qu'elles jettent sur bien des parties obscures des derniers événements. Le baron de Bunsen a marqué sa place au premier rang comme historien et comme théologien. Disciple et collaborateur de Niebuhr, il a écrit une philosophie de l'histoire que les Allemands n'ont pas craint de comparer à la fois aux Pensées de Pascal et au Cosmos d'Alexandre de Humboldt. Son grand ouvrage sur la Bible est un monument de science et de foi qui semble défier les assauts de la critique exégétique moderne. Lié d'amitié avec Frédéric-Guillaume IV, il avait été, en face de Stahl et des conseillers absolutistes du souverain, un conseiller ardemment libéral. Ambassadeur de Prusse à Londres, il avait toujours soutenu les causes auxquelles s'intéressaient les puissances occidentales de l'Europe. Mais ce que l'on ignorait, c'est que cet esprit si mesuré avait servi avec une passion impétueuse le dessein de livrer l'Allemagne aux Hohenzollern, c'est que cet esprit si libéral avait gardé contre la France les haines et les rancunes de 1813. Quant au roi Frédéric-Guillaume, sa correspondance avec son ambassadeur modifie singulièrement l'idée qu'on se faisait généralement de ce monarque. C'était bien toujours l'artiste, le savant, le piétiste fanatique, mais il n'avait garde de se perdre dans ses rêves. Cet esprit irrésolu et chimérique appréciait très nettement les choses réelles. La révolution de 1848, qui l'a si fort tourmenté, ne l'a point surpris. Sur ce point et sur d'autres, ses lettres nous fournissent des preuves d'une clairvoyance singulière. Quant à l'unité germanique, il l'appréciait à sa manière aussi vivement que personne, n'ayant de scrupules qu'au sujet des voies et moyens. Cette correspondance embrasse les sujets les plus divers ; nous remarquons entre autres choses : la question du Sanderbund et des cantons radicaux de la Suisse en 1847, affaire qui passionna si vivement le roi de Prusse comme prince de Neuchâtel ; le parlement de Francfort et la constitution d'un empire allemand offert à la Prusse par la démocratie germanique ; les humiliations de la Prusse en 1850 et l'avénement de l'empereur Napoléon III qui provoqua à la cour du roi une immense explosion de colère. C'est à cette occasion que Frédéric-Guillaume rêva d'une quadruple alliance contre la France. Il offrit un contingent de 100,000 hommes, au moment même où le gouvernement anglais reconnaissait le nouvel empire. Citons encore la guerre de Crimée, l'abstention de la Prusse et la démission de Bunsen qui eût voulu soutenir comme ambassadeur à Londres une politique tout opposée à celle du roi. On sait qu'atteint d'un affaiblissement mental, le roi de Prusse fut obligé de laisser l'administration à son frère, le prince Frédéric-Guillaume, qui règne actuellement. Il mourut le 2 janvier 1861, peu de temps après son ami de Bunsen. Ce dernier avait passé les dernières années de sa vie, en partie, à Cannes et à Paris. Ce séjour en France avait contribué à rectifier ses idées et à calmer ses passions. Il ne maudissait plus notre pays, parce qu'il le connaissait mieux. Il avait eu l'occasion de voir quelques-uns des hommes qui forment l'élite de la société française, il savait enfin rendre hommage aux grandes qualités de notre esprit après les avoir niées ou dépréciées. « On sent, écrivait-il, quelque chose se dégager et dans la langue et dans l'esprit, quand on s'entretient avec des hommes tels que Mignet, Villemain, Cousin, Laboulaye, Saisset, Parieu, Michel Chevalier, etc. »" (E. de L.) — "A peine reçu docteur ès lettres, en 1843, M. Saint-René Taillandier fut appelé comme professeur titulaire de littérature française à la Faculté des lettres de Montpellier Cette même année, il fit ses débuts à la Revue des Deux Mondes, dont il devint bientôt un des collaborateurs les plus féconds et les plus solides. Que de travaux remarquables n'a-t-il point publiés dans ce recueil littéraire ! Si l'on rassemblait tous les articles dont il l'a enrichi, on en formerait de nombreux volumes. Il nous suffira de rappeler les livres suivants : Allemagne et Russie, Bohême et Hongrie, Dix ans de l'Histoire d'Allemagne, Histoire et Philosophie religieuse, Écrivains et Poètes modernes, la Serbie, Drames et romans de la vie littéraire, Maurice de Saxe, la Comtesse d Albany, Mémoires du comte de Ségur, le Roi Léopold et la Reine Victoria, et nous en omettons. M. Saint René Taillandier occupait à l'Institut le douzième fauteuil et pour ceux qui l'ignorent ce fauteuil est celui de Voltaire..." (Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique, 1879)
MIRABEAU (Honoré Gabriel, comte de) [suivi de: ] GUIBERT (Jacques Antoine, comte de)
Reference : 16010
Berlin, s.n., 1787 [suivi de: ] Londres, s.n., 1787. In-8, 91-304 pp., veau marbré brun de l'époque, dos lisse orné de caissons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges (épidermures, coiffe supérieure manquante, petites rousseurs de la page de titre).
Édition originale de la lettre de Mirabeau, pour le roi de Prusse dans laquelle il expose au nouveau souverain un système politique complet. Frédéric-Guillaume II ne semble pas avoir tenu compte des conseils de l'auteur, se tournant plutôt vers son conseiller Johann von Wöllner [suivi de: ]Édition originale, rare, de cet ouvrage de Guibert traitant de la stratégie militaire du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume II . Après une préface présentant la biographie de ce souverain, l'auteur analyse les tactiques mises en place par Frédéric-Guillaume II lors des campagnes de Philipsbourg, de Silésie, de Bohême et Moravie, ou encore de Hongrie. Il en discute les causes et techniques dans le détail pour en faire ce portrait laudatif de ce prince. Il faut dire que lors de la publication de son ouvrage Essai général de tactique en 1770, il avait pris quelques libertés qui l'avaient prudemment conduit à quitter la France et se réfugier auprès du père de Frédéric-Guillaume II, qui l'accueillit fort bien et reconnut ses grandes qualités guerrières. Ex-libris Bernard Minoret. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Strasbourg, Berger-Levrault 1856, 215x135mm, 19pages, broché. Quelques passages soulignés au crayon à papier.
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- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né en 1882. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.