Roi de France En feuille Très bon XVIIIè Feuille 27 x 21 cm
Reference : 11435
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
1884 A Lyon, à la Librairie Ancienne d'Auguste Brun et H. Jacomet Imprimeur-Editeur. 1884. 1 vol in-8. Pleine toile grise avec titre en doré sur étiquette en cuir brun . 100 + 82 pages. Illustrations en noir et blanc dans le texte. Anciens tampons de bibliothèque et numéros de référencement.
Bon état intérieur mais reliure très modeste avec des traces d'usure. Anciens tampons de bibliothèque et numéro de référencement en page de titre et fin de volume
Revue des Etudes AnciennesAnnales de la Faculté des Lettres de Bordeaux et des Universités du Midi
Reference : 46329
XLIe année - Tome XXI - n° 3 - Juillet-septembre 1919 - Communes aux Universités d'Aix, Bordeaux, Montpellier, Toulouse - ed. Feret & Fils, Editeurs, 9, rue de Grassi - revue illustrée - Broché
bon état (couv. très légèrement piquée)
Titre : Chronique du règne de Charles IX - La Double Méprise - La Guzla Auteur : Mérimée Prosper Éditeur : Calmann Lévy, éditeur (ancienne maison Michel Lévy Frères) Lieu : Paris Date : 1881 Collection : Bibliothèque contemporaine Langue : Français Reliure : Demi-basane brune d'époque, dos orné de filets dorés, plats marbrés État : Bon état d'usage ; dos légèrement frotté, rousseurs éparses ; exemplaire solide Description : Édition Calmann Lévy regroupant le roman historique Chronique du règne de Charles IX, la nouvelle La Double Méprise et le recueil apocryphe La Guzla. Page de titre portant les adresses de l'éditeur « Rue Auber, 3, et Boulevard des Italiens, 15, à la Librairie Nouvelle ». Intérieur propre malgré des rousseurs, reliure solide.
Précieux exemplaire, l’un des rares contenant la pièce en vers de 9 feuillets d’Etienne Pasquier. Paris, Denis du Pré, 1572.In-4 de 53 ff., (1), 9 gravures à pleine page dans le texte et une gravure dépliante hors texte ; 10 ff., 26, (2) ff. dont 1 bl., 9, (2) ff.bl., 6 gravures à pleine page dans le texte. Ex libris manuscrit sur le titre. Relié en plein veau brun granité, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches mouchetées. Restaurations anciennes au dos. Reliure du début du XVIIIe siècle. 235 x 157 mm.
Édition originale de l’une des plus belles entrées de la Renaissance française contenant plusieurs dizaines de pièces de Ronsard, Antoine de Baïf, Amadis Jamyn, Jean Dorat, Du Faur de Pibrac, Pasquier,... en édition originale. Mortimer, French, 205-206 ; Rahir, Dutuit, 676 ; Picot, Rothschild, 3117 ; Brunet, II, 1001; Pichon, 4897; Fairfax Murray, French, 152. Un des beaux livres de fêtes français du XVIe siècle relatant le couronnement de la reine Elisabeth d’Autriche, épouse de Charles IX et fille de l’Empereur Maximilien II, qui avait eu lieu à l’abbaye de Saint-Denis, ainsi que l’entrée des souverains dans la capitale. L’ouvrage est dû à l’échevin parisien Simon Bouquet que ses collègues de l’Hôtel de Ville avaient chargé d’ordonner la fête et de diriger l’agencement des décors ; celui-ci en avait confié la mise en scène à Ronsard et à Dorat qui en fixèrent le thème : l’heureuse rencontre de la France et de la Germanie. Ce sont ces deux poètes qui firent appel à Germain Pilon pour les sculptures, à Le Conte pour les travaux de charpenterie, et pour les perspectives et les peintures à Pierre d’Angers et à Nicolo dell’Abbate, le célèbre émule du Primatice à Fontainebleau. L’édition comporte 16 planches sur bois à pleine page dont une dépliante, dues au tailleur et graveur en pierres précieuses Olivier Codoré, nom abrégé, selon Mariette, du valet de chambre et graveur en pierres fines du futur Henri IV, surnommé Coldoré à cause de l’abondance de colliers qu’il exhibait volontiers. L’illustration figure les architectures éphémères, arcs triomphaux, berceaux de lierre et de feuillage, fontaines,... dressés sur le chemin du cortège royal. Elle présente l’intérêt d’être, elle-même, « à transformations ». Ces cérémonies avaient été retardées pendant une dizaine d’années, Charles IX ne pouvant faire son entrée solennelle dans la capitale que grâce à la récente conclusion de la paix de Saint-Germain, le 11 août 1570, qui mettait un terme provisoire à une décennie de guerres de religion. « L’entrée du roi est ornée de 10 figures dont 9 mesurent 200 x 140 ; la dizième, plus grande (208 x 212) représente la perspective de la peinture dressée place du Chatelet. Ces bois offrent des similitudes avec ceux de l’Entrée de Henri II. L’Entrée de la reine est ornée de 6 bois formés chacun de deux parties : la partie inférieure est la reproduction exacte de la figure correspondantes de l’entrée du roi ; la partie supérieure seule a été regravée, avec des sujets différents. La reine ayant fait son entrée 23 jours après celle du roi, on avait dû conserver les mêmes décors et remplacer les allégories et inscriptions par d’autres mieux appropriées. Toute cette décoration serait de Codoré ainsi que le laisse entendre le privilège. Selon Mariette, Codoré serait le surnom de Fontenay, graveur en pierres fines de Henri IV. » (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 181). Le volume comporte une remarque de premier tirage : le mot « vouloir » au f.34 v° n’a pas été ajouté à la ligne 7. Brunet (II, 1001) mentionne « A quelques exemplaires la page ‘Simon Bouquet’ est suivie d’une pièce en vers signée E. Pasquier Parisien intitulée ‘Au Roy Congratulation de la paix faicte par sa Majesté entre ses sujets l’onzieme jour d’Aoust 1570’, 9 feuillets » Notre exemplaire est l’un des très rares à posséder cette pièce en vers de Pasquier. La reine étant souffrante, une autre fête fut organisée en son honneur trois semaines plus tard. Les mêmes architectures éphémères furent employées mais on les décora de nouvelles figures allégoriques. Précieux exemplaire grand de marges et non lavé, conservé dans sa reliure du XVIIIe siècle. Les exemplaires en reliure ancienne sont rares, la plupart ayant été reliés à nouveau - et lavés par la même occasion – à la fin du XIXe siècle.
Paris, Bossange (Imprimerie de P. Fr. Didot Jeune) et Nantes, Louis, 1790 ; (2) ff., 262 pp., (1) p.La pièce Charles IX est suivie de : Discours prononcés devant M.M. les Représentants de la Commune, le vingt-trois aoust 1789 ; De la liberté du théâtre en France ; de huit lettres ; Épître aux manes de Voltaire.Suivi de : [Dulaure, Jacques-Antoine] Crimes et forfaits de la Noblesse et du Clergé, depuis le commencement de la Monarchie jusqu'à nos jours. Paris, sans nom, sans date (1793) ; VI, 164 pp. et frontispice satirique gravé. Deux volumes reliés en un tome in-8 ; plein veau marbré, dos lisse orné et doré, pièce de titre en maroquin vert, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Une des éditions originales du premier grand succès théâtral de Chénier. Charles IX est une pièce qui attaque, presqu'ouvertement, le régime de Louis XVI, ici personnifié dans le caractère faible et sans volonté de Charles IX ; cette pièce, conçue trois ans plus tôt, ne fut jouée que le 4 novembre 1789, en raison du barrage de la Cour et de la censure. Le succès fut prodigieux et cette représentation eut toute l'importance d'un événement historique. Danton s'écria alors : "Si Figaro a tué la noblesse, Charles IX tuera le royauté".Plusieurs éditions ont paru sous la même date ; le portrait de Chénier d'après C. Lefebvre, les sept portraits des principaux personnages et les trois figures de Borel représentant trois scènes sont postérieurs aux deux premières éditions mais ont quelquefois été rajoutés dans divers exemplaires. Celui-ci correspond très exactement à l'exemplaire de la Sorbonne (signatures : [ ]2, A-Q8, R4 et prix : "3 livres 12 sols"), il fait probablement partie du premier ou second tirage (Soleinne, 2366 ; Quérard, II-173 ; Barbier, I-819 ; André Monglond : "La France révolutionnaire et impériale").Quelques petites usures sans gravité et un coin restauré ; bon exemplaire dans l'ensemble.
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