Lettre tapuscrite datée du 27 janvier 1906, à propos d'une succession en rapport avec la société Laguionie et Cie. 1 page in-4°. Très bel en-tête. Pas de couvertuire Très bon Paris 1906 1 page in-4°
Reference : 11355
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
[Paris], 20 décembre 1821. 1718 1 feuillet double in-8° plié (185 x 120 mm) manuscrit rédigé à l'encre brune, adresse au verso du second feuillet avec adresse et cachets de poste rouge et noir indiquant l'année (trace de plis, petit manque de papier par bris du cachet de cire sans atteinte). Chemise de papier d'époque.
Lettre autographe signée adressée par Benjamin Constant à son ami éditeur et journaliste Jean-Pierre Pagès, document provenant des archives de ce dernier ou figurait sa correspondance avec La Fayette. Benjamin Constant (1767-1830), encyclopédiste, romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine vaudoise, est lauteur de nombreux essais sur des questions politiques ou religieuses. Il a également écrit des romans psychologiques sur le sentiment amoureux comme Le Cahier rouge (1807). Républicain engagé en politique depuis 1795, Il devient sous le Consulat chef de l'opposition libérale. Élu député en 1819, il le sera encore à sa mort en 1830. Siégeant dans le groupe des célèbres « Indépendants », il est l'un des orateurs les plus en vue de la Chambre des députés et défend le régime parlementaire. Son discours « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes », prononcé en 1819, oppose deux conceptions de la liberté, lune pratiquée par les « Anciens » (principalement, les citoyens de la Grèce antique), et l'autre par les « Modernes », dans nos sociétés. Il est l'un des phares de l'école libérale, luttant pour le respect des libertés individuelles dans le cadre de la Charte et contre les exigences ultraroyalistes. Ce combat est poursuivi dans la presse (le Mercure, la Minerve, la Renommée, le Courrier français), par la publication de nombreux ouvrages, et à la Chambre des députés ou il siège de 1819 à 1822 aux côté de La Fayette quil avait convaincu de se présenter aux élections. A lépoque, les deux hommes sont liés à Jean-Pierre Pagès (1784-1866), avocat, encyclopédiste et homme politique ariégeois et un des rédacteurs et fondateurs de la Constitution de la II? République Française. En 1815, sous la Restauration, Pagès est assigné à résidence à Angoulême Il commence alors un travail dhistorien (publié en 1817) sur les principes généraux du droit politique dans leur rapport avec lesprit de lEurope et avec la monarchie constitutionnelle du début de la Révolution. Pagès noue ainsi des relations épistolières avec des acteurs de la vie politique, dont Tissot, Benjamin Constant, La Fayette et Lamartine. Sur leur invitation, il sinstalle à Paris et continue décrire et de publier : Annales de la session 1817 et 1818 à Benjamin Constant, De la responsabilité ministérielle De 1818 à 1829. Journaliste, Il entretien une correspondance avec La Fayette au cours de son voyage aux Etats-Unis de 1824-1825. Levasseur, secrétaire du général, écrira "il était ami avec Lafayette en tant que journaliste, Lafayette est parti faire un voyage aux Etats-Unis pendant la Restauration, il lui a écrit pour que ces lettres soient publiées, et cela a donné lieu à des articles de presse à l'époque. La présente lettre de Benjamin Constant provient des archives de Pages qui incluaient ces fameuses lettres (vente publique de novembre 2022 à Toulouse). Dans cette lettre du 2O octobre 1821 expédiée par Benjamin Constant à ladresse parisienne de Jean-Pierre Pagès (24 rue Neuve St Roch), il lui réponds à son ami son état de santé : « Merci mon cher Pagès. Je me sens mieux, mais loin dêtre bien » « tranquillisez-vous pour ce qui regarde mon médecin ». Il évoque son activité parlementaire quil poursuit malgré son état : « Jai pourtant ce matin été à la séance préparatoire, dans lespoir dobtenir un billet. Le sort na pas récompensé mon courage ». Il sinquiète ainsi que son épouse de la santé de Mme Pagès : « Je suis fâché de ce que votre femme est toujours souffrante. La mienne lui dit mille choses et à vous aussi ». Il termine sa lettre « Bien des amitiés. B. Constant » suivi du pos script um « Quand aurais-je de vous des épreuves ? ». Cette question évoque un travail dédition dun article ou dun ouvrage en cours sur lequel travaillent alors les deux hommes. Beau et rare document, témoignage du travail et des liens damitié entre ces deux penseurs et acteurs du courant libéral français de la première moitié du 19éme siècle. 1 double leaf 8-vo folded (185 x 120 mm) handwritten in brown ink, address on the back of the second leaf with address and red and black postmarks indicating the year (trace of folds, small lack of paper by breaking the wax seal without damage). Vintage paper folder. Autograph letter signed by Benjamin Constant addressed to his friend editor and journalist Jean-Pierre Pagès, document coming from the archives of the latter where appeared his correspondence with La Fayette. Benjamin Constant (1767-1830), encyclopedist, novelist, politician, and French intellectual of Waldensian origin, is the author of numerous essays on political and religious issues. He also wrote psychological novels about love, such as Le Cahier rouge (1807). A Republican involved in politics since 1795, he became the leader of the liberal opposition under the Consulate. Elected deputy in 1819, he will be elected again at his death in 1830. Sitting in the group of the famous "Independents", he was one of the most prominent speakers in the Chamber of Deputies and defended the parliamentary system. His speech "De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes" (On the freedom of the Ancients compared to that of the Moderns), delivered in 1819, contrasts two conceptions of freedom, one practiced by the "Ancients" (mainly, the citizens of ancient Greece), and the other by the "Moderns", in our societies. He is one of the beacons of the liberal school, fighting for the respect of individual liberties within the framework of the Charter and against the ultraroyalist demands. This fight was pursued in the press (the Mercure, the Minerve, the Renommée, the Courrier français), by the publication of numerous works, and in the Chamber of Deputies where he sat from 1819 to 1822 alongside La Fayette, whom he had convinced to run for office. At that time, both men were linked to Jean-Pierre Pagès (1784-1866), a lawyer, encyclopedist and politician from Ariège and one of the drafters and founders of the Constitution of the II? French Republic. In 1815, under the Restoration, Pagès was placed under house arrest in Angoulême. He then began a work of historian (published in 1817) on the general principles of political law in their relationship with the spirit of Europe and with the constitutional monarchy of the beginning of the Revolution. Pagès thus established epistolary relations with actors of the political life, of which Tissot, Benjamin Constant, La Fayette and Lamartine. At their invitation, he moved to Paris and continued to write and publish: Annales de la session 1817 et 1818 à Benjamin Constant, De la responsabilité ministérielle... From 1818 to 1829. As a journalist, he kept up a correspondence with La Fayette during his trip to the United States in 1824-1825. Levasseur, secretary of the general, will write "he was a friend of Lafayette as a journalist, Lafayette left to make a trip to the United States during the Restoration, he wrote to him to have these letters published, and this gave rise to press articles at the time. The present letter of Benjamin Constant comes from the archives of Pages which included these famous letters (public sale of November 2022 in Toulouse). In this letter of October 20, 1821 sent by Benjamin Constant to the Parisian address of Jean-Pierre Pagès (24 rue Neuve St Roch), he answers his friend about his state of health: "Thank you my dear Pagès. I feel better, but far from being well" ... "Don't worry about my doctor". He evokes his parliamentary activity which he continues in spite of his state: "I however went this morning to the preparatory session, in the hope of obtaining a ticket. Fate did not reward my courage". He worries as well as his wife about the health of Mrs. Pagès: " I am annoyed that your wife is still suffering. Mine says a thousand things to her and to you too". He ends his letter "Best regards. B. Constant" followed by the poscript um "When will I have proofs from you? This question evokes the editing of an article or a work in progress on which the two men were working. This is a beautiful and rare document, a testimony of the work and the bonds of friendship between these two thinkers and actors of the French liberal current of the first half of the 19th century.
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1681 à 1697. 1681 9 parties reliées en 1 vol. in-4° (250 x 180 mm) de : 74 pp.; 61 [1] pp.; 59 pp.; 62 pp.; [1] ff.; 61, [1] f. bl.; 54 pp., [1] ff.; 27 pp., 24 pp., [1] f. bl.; 23 pp. [3] f. bl. Annotations au crayon dans le premier texte, note au crayon sur le 1er contre-plat, note manuscrite à lencre brune face au titre décrivant lexemplaire. Plein veau moucheté d'époque, dos à nerfs orné et titré, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées. (mors fendus, corps d'ouvrage frais)
Exemplaire personnel de Bossuet réunissant neuf de ses uvres publiées entre 1681 et 1697. Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé l« Aigle de Meaux » (1627-1704) est un homme d'Église, évêque, prédicateur et écrivain français célèbre pour ses sermons et oraisons funèbres de personnalités importantes du règne de Louis XIV. Il est l'auteur d'une abondante uvre écrite qui porte sur la spiritualité, l'instruction du dauphin, la controverse antiprotestante ou encore diverses polémiques dont celle qui l'oppose à Fénelon à propos du quiétisme. Il est élu à l'Académie française en 1671. Ce recueil comprenant : « Sermon presche à l'ouverture de l'assemblée générale du clergé de France. Le 9 novembre 1681. à la messe solennelle du Saint Esprit, dans l'Église des Grands Augustins. Paris, 1682 ». « Oraison funèbre de Marie Thérèse d'Austeriche ». Paris, 1683. « Oraison funèbre de la princesse Anne de Gonzague de Clèves ». Paris, 1685. « Oraison funèbre de Messire Michel Le Tellier ». Paris, 1686. « Oraison funèbre de Louis de Bourbon ». Paris, 1687. « Lettre pastorale de Monseigneur l'Evesque de Meaux ». Paris, 1691. « Statuts et ordonnances synodales pour le diocèse de Meaux ». Paris, 1695. « Ordonnance et Instruction pastorale de Moseigneur l"Evesque de Meaux ». Paris, 1697. « Epistola illustras. et reverendiss ecclesiae principum ». Paris, 1697. Tous ces textes sont en premières éditions sauf la Lettre pastorale, en seconde édition. Provenance : Jacques-Bénigne BOSSUET, exemplaire de l'auteur avec plusieurs annotations au crayon dans le premier texte ; la page de garde libre du recto); note du libraire sur contre-collée 'Voir l'article de Sainte-Beuve sur l'Abbé Ledieu [Le Menteur, mars avril 1896]). Querard, vol. 1, p. 432-433. , 13980 (« synodaux »), 14091, 14066 (83 p.) ; Tchemerzine II, pp. 367-399. Exceptionnel exemplaire conservé dans sa reliure dorigine. 9 parts bound in 1 vol. 4° (250 x 180 mm) of: 74 pp.; 61 [1] pages; 59 pages; 62 pages; [1] et seq.; 61, [1] f. bl.; 54 p., [1] following; 27 p., 24 p., [1] f. bl.; 23 p. [3] f. bl. Pencil annotations in the first text, pencil note on the first cover, handwritten note in brown ink opposite the title describing the copy. Full period speckled calf, decorated and titled ribbed spine, gilded roulette on the cuts, marbled edges. (Split jaws, inside fresh). Personal copy of Bossuet bringing together nine of his works published between 1681 and 1697. Jacques-Bénigne Bossuet, nicknamed the Eagle of Meaux (1627-1704) was a French man of the Church, bishop, preacher and writer famous for his sermons and funeral orations of important personalities of the reign of Louis XIV. He is the author of an abundant written work which focuses on spirituality, the instruction of the dauphin, the anti-Protestant controversy and various controversies including that which opposed him to Fénelon regarding quietism. He was elected to the French Academy in 1671. This collection includes: Sermon preached at the opening of the general assembly of the clergy of France. November 9, 1681. at the solemn mass of the Holy Spirit, in the Church of the Grands Augustins. Paris, 1682. Funeral oration of Marie Thérèse of Austeriche. Paris, 1683. Funeral oration of Princess Anne de Gonzague de Clèves. Paris, 1685. Funeral oration of Messire Michel Le Tellier. Paris, 1686. Funeral oration of Louis de Bourbon. Paris, 1687. Pastoral letter from Monseigneur lEvesque de Meaux. Paris, 1691. Synodal statutes and ordinances for the diocese of Meaux. Paris, 1695. Ordinance and Pastoral Instruction of Moseigneur the Bishop of Meaux. Paris, 1697. Epistola illustras. et reverendiss ecclesiae principum. Paris, 1697. All these texts are in first editions except the Pastoral Letter, in second edition. Provenance: Jacques-Bénigne BOSSUET, author's copy with several pencil annotations in the first text; bookseller's note opposite the title (See Sainte-Beuve's article on Abbé Ledieu [Le Menteur, March April 1896]). Quérard, vol. 1, p. 432-433., 13980 (synodal), 14091, 14066 (83 p.); Chemerzine II, pp. 367-399). Exceptional copy preserved in its original binding.
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[FRAIS D'EQUIPEMENT D'UN JEUNE OFFICIER BRETON] Le Forestier.
Reference : 4839
(1786)
Rennes, 3 juillet 1786. 1786 1 feuillet double format in-4° ( 220 x 173 mm), manuscrit à l'encre brune de [2] pp, avec adresse et cachet de cire au verso: "Madame le Chat à son chateau de Kuzare [Keruzoret], prés Laurelon, par Chateau landrin [Chatelaudrin], en diligence. (cassures dues au bris du cachet, plis et salissures). Rangée dans une chemise de papier de l'époque.
Lettre envoyée de Rennes par Leforestier le 3 juillet 1786, adressée à Madame Le Chat au Château de Kerusaré à Lanvollon, l'informant que le Roi vient d'accorder à son fils une sous-lieutenance dans le régiment de Flandres. On demande à Madame Le Chat une somme de 600 livres pour équiper son fils, qui sort de l'hôtel des gentilshommes, et pour les frais de voyage pour devenir sous-lieutenant au régiment de Flandres.
Imprimé par la presse arabe en Egypte, Le Caire, 1er août, 1908. 1908 1 vol in-8° ( 240 x 165 mm ) de: 314 pp. Titre encadré d'une frise, texte imprimé dans un double encadrement. (cachet humide en arabe sur le titre). Plein maroquin noir d'époque, encadrement de filets à froid sur les plats, dos à nerfs muet, tranches jaspées, signé de soie rouge. (défauts d'usage).
Rare traité de droit commercial imprimé au Caire au début du 20me siècle, lun des premiers de cette nature publié en arabe. Son auteur, Basile Bandary, avocat devant la Cour Mixte d'Appel d Caire, indique dans sa préface la nature et le but de son ouvrage : [traduit de larabe] « lEmpire ottoman a établi un droit commercial qui est actuellement mis en uvre dans les pays de lÉtat supérieur. La rue égyptienne a établi deux lois en vigueur, l'une pour les tribunaux civils et la seconde pour les tribunaux mixtes. Il est applicable dans le pays égyptien. Cependant, comme ces trois droits commerciaux étaient tirés du droit commercial français, et qu'ils étaient pris, comme les droits commerciaux des autres pays, et n'étaient pas dénués d'une brièveté et d'une ambiguïté que l'entendement ne peut comprendre, il a fallu remplacer avec une explication détaillée, clarifiant en eux ce qui était obscur de leurs secrets, avec clarté. Cest pourquoi nous avons vu les juristes européens retrousser leurs manches et expliquer leurs lois commerciales, éliminant les plus difficiles, extrayant les plus profondes, révélant les questions problématiques et clarifiant les faits problématiques. Ils ont rempli dimmenses volumes de ces explications, dont on ne trouve pas dédition en arabe. [] J'avais envie de suivre les traces de ces personnalités distinguées. J'ai choisi cette section des transactions commerciales plutôt que d'autres, conformément à la règle de « donner la priorité au plus important sur l'important », car les gens ont plus besoin de connaître les dispositions de ces instruments que de tous les autres instruments [...] Pour cela, ils en ont une extrême nécessité, compte tenu de l'utilisation fréquente et quotidienne des instruments susmentionnés par le public. Il a expliqué ses dispositions, conformément à chacune des trois lois commerciales : ottomane et égyptienne mentionnées ci-dessus. Afin que les personnes de langue arabe puissent bénéficier de ce livre, qu'elles soient résidents des pays de l'État supérieur, résidents des pays égyptiens, ou résidents de Tunisie, d'Algérie et autres, qui sont couverts par les dispositions françaises. Je l'ai divisé en deux parties : la première est spécifique à la police en raison de la différence de ses matériaux et de la complexité de ses dispositions, et la seconde est spécifique au document pour une matière et le reste. Des reproductions de tous ces formulaires sont présents dans le livre. La simplicité a été recherchée dans son expression, afin que le juriste, le dirigeant, l'avocat, le commerçant et le roturier des obligations commerciales puissent le comprendre également ». Aperçu des chapitres traités : Principes des procès juridiques ottomans, Principes des essais commerciaux, Le Code égyptien de procédure en matière civile et commerciale pour les tribunaux civils, Code égyptien de procédure en matière civile et commerciale pour les tribunaux mixtes, définition du contrat, la raison et l'historique de sa création, ses règles générales et ses avantages Est placée in-fine une table des termes juridiques en ottoman et en égyptien. Bel exemplaire. 1 vol in-8° (240 x 165 mm) of : 314 pp. Title framed by a frieze, text printed in a double frame. (wet stamp in Arabic on the title). Full black contemporary morocco, framed by blind-stamped fillets on the covers, spine with muted ribbing, marbled edges, signed in red silk. (defects of use). Rare treatise on commercial law printed in Cairo at the beginning of the 20th century, one of the first of this nature published in Arabic. Its author, Basile bandary, lawyer before the Mixed Court of Appeal of Cairo, indicates in his preface the nature and purpose of his work: [translated from Arabic] "the Ottoman Empire established a commercial law that is currently implemented in the countries of the higher state. The Egyptian street established two laws in force, one for the civil courts and the second for the mixed courts. It is applicable in the Egyptian country. However, as these three commercial laws were taken from French commercial law, and they were taken, like the commercial laws of other countries, and were not devoid of a brevity and ambiguity that the understanding cannot understand, it was necessary to replace with a detailed explanation, clarifying in them what was obscure of their secrets, with clarity. This is why we have seen European jurists roll up their sleeves and explain their commercial laws, eliminating the most difficult ones, extracting the deepest ones, revealing the problematic issues and clarifying the problematic facts. They have filled huge volumes with these explanations, of which there is no edition in Arabic. [] I wanted to follow in the footsteps of these distinguished personalities. I have chosen this section of commercial transactions rather than others, in accordance with the rule of "giving priority to the most important over the important", because people need to know the provisions of these instruments more than all other instruments [...] For this, they have an extreme need for it, given the frequent and daily use of the aforementioned instruments by the public. He explained its provisions, in accordance with each of the three commercial laws: Ottoman and Egyptian mentioned above. In order for Arabic-speaking people to benefit from this book, whether they are residents of the countries of the Higher State, residents of Egyptian countries, or residents of Tunisia, Algeria and others, which are covered by the French provisions. I have divided it into two parts: the first is specific to the policy due to the difference in its materials and the complexity of its provisions, and the second is specific to the document for one subject and the rest. Reproductions of all these forms are present in the book. Simplicity has been sought in its expression, so that the jurist, the manager, the lawyer, the merchant and the commoner of commercial obligations can understand it as well. " Overview of the chapters covered: Principles of Ottoman legal trials, Principles of commercial trials, The Egyptian Code of Procedure in Civil and Commercial Matters for Civil Courts, Egyptian Code of Procedure in Civil and Commercial Matters for Mixed Courts, definition of the contract, the reason and history of its creation, its general rules and its advantages ... A table of legal terms in Ottoman and Egyptian is placed at the end. Nice copy.
Paris, André Pralard, 1675. 1675 1 vol. in-4° (250 x 180 mm.) de : [8] ff. ; 418 pp. ; 2 tableaux dépliants. Pleine basane d'époque, dos à nerfs orné et titré à l'or, tranche jaspées rouge. (Rares rousseurs ou taches, petites restaurations de papier).
Édition originale de ce texte dû à Jean Prestet (1648-1691), dans lequel ce mathématicien qui fut lélève de Nicolas Malebranche (1638-1715) donne la première démonstration (page 368) de la "règle des signes" que Descartes avait énoncé sans justification dans sa Géométrie en 1637. Leibnitz avait bien indiqué un élément de démonstration, mais il ne la donna pas réellement. Prestet reconnu que sa propre démonstration était insuffisante et il fallut attendre 1828 et les travaux de Gauss avant d'en avoir une démonstration plus poussée. Jean Prestet originaire de Chalon-sur-Saône, était un prêtre oratorien et mathématicien. Dans ses « Éléments de mathématiques », son uvre majeure, il cherche à fonder les mathématiques sur larithmétique et lalgèbre plutôt que sur la géométrie. Prestet a passé sa jeunesse à composer son ouvrage, sous la direction de Malbranche (de 1670 à 1675). Le Privilège est daté du 27 septembre 1672, l'enregistrement du 21 octobre 1675 et l'achevé d'imprimer du 20 novembre 1675. L'ouvrage est dédié au Supérieur général de l'Oratoire, A. de Sainte- Marthe, et la dédicace signée J. P., alors que le titre ne comporte aucun nom d'auteur. Louvrage est divisé en deux parties : la première traite des opérations arithmétiques et algébriques sur les nombres entiers, les fractions, les puissances, les radicaux, ainsi que les proportions et certaines de leurs applications (comme la règle de compagnie), et les logarithmes. La seconde partie explique ce que Prestet appelle les fondements de l'analyse, c'est-à-dire la théorie algébrique des équations, l'analyse diophantienne, et contient aussi un chapitre de combinatoire. Le texte est illustré de 2 tableaux dépliants. Prestet produisit une seconde édition en 1689, puis une troisième en 1701. Son uvre manuscrite est totalement disparue. On a mention d'un traité de géométrie par la correspondance entre Malebranche et Charles René Reyneau (1656-1728). Le seul autographe de sa main connu des historiens est sa lettre à Leibniz de 1675. Bel exemplaire de cet important traité, conservé dans sa reliure dépoque. 1 vol 4to.(250 x 180 mm.) of: [8] ff. ; 418 pp. ; 2 folding tables. Contemporary sheep, ribbed spine decorated and titled in gold, red marbled edge. (Rare foxing or stains, small paper restorations). Original edition of this work due to Jean Prestet (1648-1691), in which this mathematician who was the student of Nicolas Malebranche (1638-1715) gives the first demonstration (page 368) of the "rule of signs" that Descartes had stated without justification in his Geometry in 1637. Leibnitz had clearly indicated a demonstration element, but he did not really give it. Prestet recognized that his own demonstration was insufficient and it was not until 1828 and Gauss's work before having a further demonstration. Jean Prestet native of Chalon-sur-Saone, was an oratorian priest and mathematician. In his "Elemens de Mathematiques", his major work, he seeks to base mathematics on arithmetic and algebra rather than geometry. Prestet spent his youth composing his work, under the direction of Malbranche (from 1670 to 1675). The Privilege is dated September 27, 1672, the recording of October 21, 1675 and the completed printing of November 20, 1675. The work is dedicated to the Superior General of the Oratory, A. de Sainte-Marthe, and the dedication signed JP, while the title has no author name. The work is divided into two parts : the first deals with arithmetic and algebraic operations on numbers, integers, fractions, powers, radicals, as well as proportions and some of their applications (such as the rule of companionship), and logarithms. The second part explains what Prestet calls the foundations of analysis, that is to say the algebraic theory of equations, the Diophantine analysis, and also contains a chapter of combinatorics. The text is illustrated with two fold. tables. Prestet produced a second edition in 1689, then a third in 1701. His manuscript work has totally disappeared. There is mention of a treatise on geometry by him in the correspondence between Malebranche and Charles Rene Reyneau (1656-1728). The only autograph of his hand known to historians is his letter to Leibniz of 1675. Fine copy of this important treatise, preserved in its period binding.
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