Importante correspondance échangée entre Jacques Chardonne et Fernand Laplaud. Dossier détaillé sur demande. En feuilles avec enveloppes Très bon La Frette
Reference : 11297
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
7 vol. in-8 br., A la guerre comme à la guerre, Quartier Latin, 2007 [ Avec une carte autographe signée : ] [ Avec : ] L'étincelle volée, Librairie Quartier Latin, La Rochelle, 1982 [ Avec 2 cartes autographes signées : ] [ Avec : ] Comme un qui s'est perdu, Librairie Quartier Latin, La Rochelle, 1986 [ Avec une lettre autographe signée : ] [ Avec : ] Où sont tous les Soleils, Quartier Latin, 1995 [ Avec 2 lettres autographes signées : ] [ Avec : ] La poussière et la Cendre. Poésie 1982-1997, Les Amis du Vieux Cusset, 2014 [ Avec : ] J'ai promené mon coeur. Poésies, Les Amis du Vieux Cusset, 2017 [ Avec : ] Portraits de famille. Charente-Maritime, Editions Verso, 1997 [ Avec une carte autographe signée ]
Bel ensemble réunissant 7 ouvrages (dont 6 dédicacés) de l'écrivain charentais Michel Suffran, auquel on joint 7 lettres et cartes autographes signées de Jean Humbert, souvent très belles (notamment l'une évoquant le "Pilate" de Michel Suffran). Enseignant à La Rochelle, mais toujours attaché à son Bourbonnais, Jean Humbert (1933-2016) fut notamment couronné en 1974 par l'Académie Française.
FABRE, Ferdinand ; [ BOURDIER DE BEAUREGARD, Hermance ; ALBOIZE, Jean ]
Reference : 63978
(1863)
[ Ensemble de documents consacrés à Ferdinand Fabre, dont 6 lettres autographes signées et 2 cartes de visites avec mention autographe de Ferdinand Fabre ] 1 L.A.S. de 2 pages, datée de 1863 : "Mon Cher Levallois, Après avoir passé trois mois dans un village du Midi fort reculé et où ne parvient pas le moindre bruit des journaux, j'arrive à Paris et je lis le trop bienveillant article que vous avez bien voulu consacrer à "Julien Savignon". Recevez, je vous prie, l'expression un peu tardive de ma reconnaissance. Hélas ! Cher Monsieur Levallois, n'apprenant rien de moi après m'avoir traité d'une manière si flatteuse, ne m'aurez-vous pas accusé d'ingratitude ? Accusez Paris, accusez nos [...] travaux qui, à certaines heures, nous obligent à réclamer la solitude comme un impérieux besoin [ il évoque ensuite ses "Etudes cévenoles" et termine en annonçant son troisième roman : "Mademoiselle de Malavielle" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S.,1 page, non daté : "Cher Monsieur Augier, Voulez-vous et pouvez-vous répéter le 1er acte de [ l'aventurier ? ] demain matin mercredi à midi pour le quart. Un mot de réponse je vous prie [ ... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée du 12 mai 1870 : "Monsieur, J'autorise avec plaisir M. Ernest Chesneau à publier mon nom dans la liste des rédacteurs de la "Correspondance Générale" [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages datées du 22 janvier 1877 [ adressée à Eugène Montrosier ] : "Cher Monsieur, Je vous remercie d'avoir bien voulu vous occuper, dans le Musée des Deux Mondes, des travaux de mon beau-frère. Mon ami Laurens demeure 73, rue Notre-Dame des Champs [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages non datées : "Mille regrets, mon cher Monsieur, ; ma femme, en sa qualité d'Inspectrice des pensionnats, est appelée samedi à la commission d'examen et ne sera pas de retour aux Batignolles avant six heures [... ] ; [ On joint : ] 2 CDV enrichies de qq. mots de remerciements ; [ On joint : ] 2 L.A.S. et 3 cartes autographes signées de Mme Veuve Ferdinand Fabre , adressées à Jean Alboize, rédacteur à l'Artiste, pour l'hommage à son défunt mari ; [ On joint : ] Manuscrit autographe signé J. A. [ Jean Alboize ] de l'article consacré à Ferdinand Fabre dans le Journal l'Artiste à l'occasion de sa mort en février 1898, 2 pages ; [ On joint : ] Un recueil de coupures de presse consacrées à Ferdinand Fabre
Très intéressant ensemble de manuscrits et autographes consacrés à l'écrivain Ferdinand Fabre (1827-1898), dans lequel l'auteur cite ses deux romans "Jean Savignac" et "Mademoiselle de Malavielle", et fournit notamment l'adresse de son grand ami le peintre Jean-Paul Laurens, grand illustrateur de son oeuvre et auquel il dédiera son roman "l'Abbé Tigrane".
Ensemble de 7 lettres autographes signées, d'une lettre tapuscrite signée et d'une carte de visite avec quelques lignes autographes signées, au total 10 pages, rédigées entre 1910 et 1925 [ adressées à Fernand Hauser dont : ] "Cher Monsieur Hauser, Je tremble encore à l'idée qu'après avoir interrogé trois groupes de frères qui n'ont rien de commun avec Etéocle ni avec Polynice, vous auriez pu me poser, devant mon frère, une question analogue sur un divorce possible. Aussi, tandis que mon frère s'occupe à lire votre intéressant article de la "Presse" sur "l'Accord Fraternel", je prends bien vivement cette feuille de papier blanc qui traîne sur la table, et je vous écris en cachette, pour vous affirmer que nous continuons toujours à nous entendre, comme si le lieu de notre naissance était Bangkok (Siam)" [signé Max Fischer, et l'on peut lire, écrit de la même main, le même texte en regard, signé d'Alex Fischer ! ] ; [On joint : ] Quelques coupures de presse relatives à Max et Alex Fischer et une carte postale représentant les frères Fischer
Bel ensemble de courriers adressés à l'écrivain Fernand Hauser par le duo d'écrivain comique d'origine suisse Max Fischer (1880-1957) et Alex Fischer (1881-1935), qui furent notamment directeurs littéraires aux Editions Flammarion à partir de 1904. Plusieurs courriers jouent avec humour sur cette relation fraternelle peu commune en littérature.
Pio Baroja, Ayer y Hoy - exceptionnel exemplaire enrichi de corrections autographes, d'un envoi, de lettres autographes signées et documents divers. Santiago de Chile, Ediciones Ercilla, 1939. In-12, 245p. Edition originale de ce recueil d'articles et essais publiés depuis son exil en France. L'ouvrage est curieusement édité au Chili où réside toutefois une forte communauté espagnole et même basque espagnole. Pleine d'erreurs, une seconde édition est faite dès 1940, toujours par Ercilla, avec les corrections de Baroja. La famille possède toujours un exemplaire de l'édition de 1939 avec les corrections autographes de Baroja (conservé à la bibliothèque d'Itzea, maison natale de Pio Baroja). Notre exemplaire est enrichi d'un envoi autographe de Pio Baroja à Manoel Gahisto (1878-1948), un important traducteur des années 1910-1940 (du portugais et de l'espagnol vers le français principalement). « A mi querido amigo y colega Manoel Gahisto, Pio Baroja » [A mon cher ami et collègue]. Notre exemplaire est aussi enrichi de nombreuses corrections autographes de l'auteur. Nous en avons compté sur 47 pages : une ou plusieurs corrections par page, parfois purement typographiques, parfois intéressantes. Il serait probablement intéressant de comparer cet exemplaire avec celui conservé par la famille. Cette édition, en elle-même, est déjà rarissime. En dehors de l'exemplaire conservé par la famille, il ne nous a pas été permis d'identifier beaucoup d'exemplaires (un aux USA ?, Bibliothèque Nationale d'Espagne). Nous n'avons trouvé la trace d'aucun autre exemplaire passé sur le marché. Notre exemplaire est aussi enrichi de deux belles lettres autographes signées, une page A4 chacune, toujours à Manoel Gahisto. La première est datée du 6 juin 1939. Il le remercie pour un article d'Antonio Gellini, traduit par Gahisto, publié dans le Mercure de France du 1er juin 1939 (p.498-499). La seconde lettre, du 26 septembre 1939, mentionne notamment son voyage prochain en Argentine et son ami Antonio Gellini. Concernant Gellini : il avait publié dans la revue « Nosotros » de fevrier 1939 (seconde série, n°35) un article sur Pio Baroja. C'est cet article qui a été traduit (il était originellement en espagnol). On joint le manuscrit autographe de Gahisto de cette traduction, 12p A4. Le papier est ici très jauni, parfois affaibli. Gahisto avait récupéré les pages d'une revue pour écrire au dos. Ce qui est intéressant c'est que le Mercure de France ne l'a que très partiellement reproduit (moins de 2 pages dans la revue). Le manuscrit est signé Antonio Gellini mais il est bien de la main de Gahisto. On joint 4 brouillons de réponses de Gahisto. Un brouillon du 9 juin 1939, 2p A4 tapuscrites avec quelques lignes autographes à un ami (Roberto Giusti (1887-1978) ?), mentionnant la traduction de l'article de Gellini et la lettre de Pio Baroja du 6 juin. Un brouillon de la réponse à Pio Baroja, daté du 15 juin 1939, 1pœ A4, bords du papier jauni et affaibli. Deux brouillons différents de la réponse à Pio Baroja, datés du 13 octobre 1939 (2p A4) et du 14 octobre 1939 (3pœ in-8) autour de son livre « Ayer y Hoy ». Il a donc repris entièrement le premier texte. Ouvrage d'une grande rareté, truffé d'autographes de Baroja et autour de Baroja. Exceptionnel ensemble, UNIQUE.
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2 vol. in-12 br., Alphonse Lemerre, Paris, 1881, 242 pp. ; E. Dentu, s.d. [ 1894 ], 340 pp. et 2 LAS, l'un format 10,5 x 13,5 cm, 2 pp. et demie, l'autre format 11 x 17,7 cm, 4 pp.. Rappel du titre complet : Les Charniers (Sedan) [ On joint : ] L'Arche. Journal d'une Maman [ Edition originale ] [ On joint 2 Lettres autographes signées de l'auteur ] L.A.S. de 3 pp. datée du 18 novembre 1885 : "N'a pas lu cq - Huysmans plat, & d'autres. Bon Dieu ! Quel gâchis ! Depuis samedi, je n'ai plus lu d'épreuve de Happe-Chair. Pourquoi ? Sachez, Cher ami, que je ne veux me mettre à mon nouveau roman qu'après avoir terminé toute la révision de ce bouquin-là. Nous avons donc un intérêt commun à accélérer vous l'envoi & moi le renvoi des épreuves. Décidez l'imprimeur à me faire les expéditions de jour en jour.Un mot à propos des en-tête, des lettres ornées & des culs-de-lampe : ils sont d'une lourdeur et d'un faux goût parfaits. Jetez y un coup d'oeil : vous verrez qu'ils ne cadrent pas avec l'esprit de mon texte et qu'ils alourdissent l'expression. [... ]PS : [ ... ] n'oubliez pas les deux ex. sur Japon"L.A.S. de 4 pp. datée du 12 mars 1886"Ah ça, mon cher Brunhoff que devenez-vous ? Quelle est la raison de ce trop long silence [ ... ] ? La maison n'est-elle plus au coin du quai ? [ Vous êtes ] loin de la promesse que vous me fîtes ici de m'écrire tous les jours ! Parbleu ! [... ] de mon Happe-Chair dont vous avez totalement celui de ma parole et qui peut-être par votre faute, ô nautonnier-papillon ! court le risque d'aller [... ] dans les bas-fonds de [ ...cule ]publique ! Mme Lupar ne va plus ; je me décourage à l'idée que ce [ ... ] bouquin ne vivra que la répétition de l'échec subi par Happe-Chair, & je regrette Charpentier qui du moins l'aurait acheminé à ses 6000. Mais dites moi donc si vous n'avez pas tout à fait hérité du funeste mutisme de votre ex-associé, où nous en sommes de notre tirage - où nous en sommes de toutes les belles promesses [ ... ] et quand paraîtront les fameuses annonces - et quand le Gil Blas publiera la note relative [... ] - et ce qu'il faut [... ] Wolff, Ulbach, Geffroy, Lapierre, Rochefort, Colombine & les autres - et si décidément tout le service d'essais a été enfin fait, Huysmans, Mirbeau, Taine, Fabre, Barbey, etc etc. [... ] de foules d'autres [... ] dont je voudrais faire des épines pour en vous crever les yeux ! Celui-ci du moins, nous a fait un mot [... ] Ah : le Malheureux ! Jamais le couplet d'une telle phrase & d'une ordonnance d'art n'a frôlé son cervicules ! Il eût mieux fait de se taire : dites le lui & pour vous & pour moi. Je vous prie de présenter mes respectueuses salutations à Mme de Brunhoff [... ]
Nous vendons en lot cet ensemble de deux ouvrages de Camille Lemonnier (première édition sous ce titre de Sedan, paru en 1871, et édition originale de l'arche), dans lesquelles étaient conservées deux belles et importantes lettres autographes signées de l'auteur, manifestement adressées à son éditeur Maurice de Brunhoff, et toutes deux relatives au roman Happe-Chair publié chez celui-ci par Lemonnier. La première évoque la correction des épreuves, la seconde l'échec et le dépit de Camille Lemonnier, son découragement par rapport à la rédaction de son roman Madame Lupar, la liste des auteurs célèbres pour le service de presse, les déboires de Maurice de Brunhoff avec son associé Monnier, etc... Comme Lemonnier l'indiquera dans la dédicace imprimée de Happe-Chair, en hommage à Emile Zola, "Nous étions deux à étudier en même temps la souffrance du peuple, vous chez les hommes de la houillère, moi chez les hommes du laminoir. Pendant que vous écriviez Germinal, j'achevais Happe-Chair". Traces de trombones aux lettres, usures en mors et dos des volumes. Prix de l'ensemble, non séparable.