Max FISCHER (1880-1957) écrivain et Directeur littéraire chez Flammarion. 2 Lettres tapuscrites signées, datées du 30 mars 1933 et du 6 février 1934.ki En feuille, avec enveloppe. Très bon Paris 1933
Reference : 11109
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
1958 Paris, 6 novembre 1958. 1 p. in-4, 7 lignes sur papier à en-tête du "Club Méditerranée".
Il répond à une longue lettre de Bernard Kagane à propos d'une sombre histoire de maquette que Paul Morihien refuse de payer (la copie carbone de la lettre tapuscrite de Kagane est jointe - 3 pp.) : "j'ai lu attentivement votre lettre et je ne pense pas qu'un tel incident justifie un tel développement. Paul croit faire son travail dans la limite de son budget et de ses moyens. Il me serait très agréable de vous voir n'importe quel jour au club pour régler définitivement cet incident diplomatique."
1977 [Paris], 1er mars [ca 1977]. 1 p. in-8, 8 lignes sur papier à en-tête de la Quinzaine littéraire.
"Evidemment, nous ne pouvons que nous rater une troisième fois, votre article ayant la dimension d'un petit opuscule." Il trouve néanmoins ce que dit Maurel "suffisamment intéressant" et lui suggère de le développer pour en faire un essai qu'il pourrait publier dans Les Lettres Nouvelles, qu'il reprend à son compte, "mais il faudrait attendre la suite du Foucault" (le tome 2 de l'Histoire de la sexualité).
1980 Paris, 7 janvier 1980. 1 p. in-4, 27 lignes sur papier à en-tête des éditions Gallimard.
Il explique avec franchise pourquoi ses textes ont été refusés par le comité de lecture de Gallimard. "J'ai lu avec beaucoup d'intérêt et souvent de plaisir le manuscrit des poèmes que vous m'avez communiqués. (...) Tout le monde a été d'accord sur la qualité de beaucoup de vos poèmes et sur l'originalité acide des "essais, réflexions et maximes" qui sont intercalés entre les poèmes. Il y a certes des facilités que je trouve personnellement coupables (...). Mais le reproche essentiel qui a été fait ici à ce manuscrit c'est son caractère composite. (...) Il me semble que vous devriez composer 2 livres, en étant féroce avec vous-même, et en ne gardant dans chaque genre que le meilleur, le plus personnel." Petites taches de café sur la lettre.
1970 7 décembre 1970. 1 p. in-4, 31 lignes.
"Il ne faut pas m'en vouloir de mon silence." Il a été très peu à Paris, "puis le tracas du prix Fémina pendant huit jours". Il s'occupe également très peu de Grasset. Il trouve le texte que propose Maurel (Les Canaris en queue de poisson, finalement publié par Robert Laffont en 1971) trop court et lui demande ce que sont les "cinq textes à venir". "Si vous avez par devers vous quelque chose de plus important que Les Canaris, c'est cela qu'il faudrait publier. La publication d'une plaquette use l'attention de la critique sans intérêt pour l'écrivain. Mieux vaut frapper tout de suite un grand coup, - et ensuite donner les choses courtes. C'est notre point de vue. Je vous le répète donc : nous serions désolés que Christian Maurel allât ailleurs. D'autant plus qu'il paraît souhaiter venir chez nous !" Il demande pardon enfin pour son silence et sa hâte, "mais [je] je ne voudrais pas que cela pût nuire à un éventuel accord entre vous et Grasset". François Nourissier fut conseiller littéraire aux éditions Grasset de 1958 à 1996.
Lettre tapuscrite signée datée du 14 décembre 1973 présentant ses regrets de n’avoir pu assister à une réunion de l’UII. Une page in-8. Jointe une copie d’une lettre tapuscrite signée d’ISORNI à Lehideux, en clôture d’un incident au sujet de Benoît Ménétrel