Partie de terrier au nom de Charles Symian prêtre et vicaire général en l'église de Viviers, Seigneur de Bours et Larnas. En feuilles. Très bon XVIIè
Reference : 10574
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
, , 1788-1789. Manuscrit petit in-folio (31 x 23,5 cm) sur peau de vélin de (49)-272 pp., titre à encadrement ornemental peint sur peau de vélin, basane marbrée, dos orné à nerfs (reliure de de l'époque).
Le terrier rénové de la seigneurie d’Hérouval, situé dans la paroisse de Montjavoult, offre un témoignage précieux des pratiques administratives et féodales à la fin de l’Ancien Régime. En 1783, Pierre Masse, un roturier originaire de Picardie, obtient des lettres à terrier délivrées par la chancellerie de Paris pour formaliser les droits et les possessions liés aux terres, fiefs et seigneuries d’Hérouval et de Vallière, lesquelles s’étendaient dans le bailliage de Chaumont-en-Vexin, rattaché à la généralité de Rouen. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une réaction féodale exacerbée au XVIIIe siècle, où les seigneurs, confrontés à l’érosion progressive de leurs privilèges, s’efforçaient de protéger et de valoriser leurs droits face aux mutations sociales et économiques.Le terrier rénové se distingue par son organisation et sa richesse documentaire. Les pièces liminaires comprennent un « Domaine utile de la Seigneurie d’Hérouval », une table alphabétique des noms des censitaires enrichie de lettrines anthropomorphes, ainsi que les lettres à terrier et la sentence d’entérinement nécessaires à la validation juridique du processus. Ces éléments traduisent une volonté explicite de régularité et d’exhaustivité, caractéristiques des terriers à cette époque, qui constituaient de véritables cadastres avant l’heure. Ils rassemblaient non seulement les déclarations des tenanciers, mais aussi les résultats d’arpentages détaillés, afin de garantir une description précise des biens fonciers et des droits associés.Pierre Masse, principal acteur de cette rénovation, incarne à la fois l’ambition et la fragilité de la bourgeoisie rurale de l’époque. Fils de Picardie, il gravit les échelons sociaux par une série d’alliances stratégiques et d’opportunités financières. En 1769, il épouse en secondes noces Marie Clémence Phanye, veuve d’un receveur de Beaugrenier, consolidant ainsi son intégration dans les cercles de la gestion seigneuriale. En 1773, il est mentionné comme receveur de Beaugrenier, avant de s’autoproclamer seigneur d’Hérouval en juin 1789, après avoir acquis ce domaine des mains des Gallet. Toutefois, son statut de roturier l’empêcha de représenter le fief aux États généraux, illustrant les limites sociales d’un système encore rigidement structuré autour de la noblesse.Les épreuves de Pierre Masse ne furent pas moindres. En mars 1778, il figure parmi les principales victimes de l’affaire Sevestre, un épisode tragique au cours duquel Julien Sevestre, habitant de Vaudancourt, incendia plusieurs propriétés à Montjavoult, Vaudancourt et Boury. Masse perdit trois fermes à Beaugrenier, un revers économique considérable dans son ascension sociale. Malgré cela, il joua un rôle notable dans la vie politique locale, notamment en rédigeant le cahier de doléances de Montjavoult en tant que syndic. Ce document se distingue par une rédaction soignée et une élévation de pensée, traduisant les aspirations de la communauté à une justice sociale accrue.La rénovation du terrier d’Hérouval s’inscrit dans une pratique juridique encadrée par les institutions royales. Obtenir des lettres à terrier supposait une demande officielle auprès de la chancellerie, justifiée par la nécessité de préserver des droits menacés ou de consolider des possessions jugées insuffisamment reconnues. Ces lettres autorisaient le seigneur à contraindre les censitaires à produire leurs titres de propriété et à passer de nouvelles reconnaissances, sous peine de sanctions ou de saisies. Le terrier constituait ainsi une arme juridique et économique pour les seigneurs, leur permettant de maximiser la perception des redevances, des lods et des ventes, et de s’assurer de la fidélité des tenanciers face aux mutations foncières.Cette démarche reflète une société à la veille d’un basculement historique. La réaction féodale, bien qu’intense dans les années 1780, s’opposait à une dynamique sociale irréversible marquée par la montée en puissance de la bourgeoisie et l’affirmation des revendications populaires. Si Pierre Masse parvint à gravir les échelons du système seigneurial, son parcours illustre également les contradictions d’un monde en mutation, où les traditions féodales s’effondraient sous le poids des transformations sociales et économiques. La Révolution française, qui éclaterait peu après, allait définitivement balayer ces pratiques séculaires, reléguant les terriers et les droits féodaux au rang de vestiges historiques.
[RÉGIONALISME - CÉZY (YONNE)] VILLENESSE, GREFFIER A LA CHANCELLERIE DU PALAIS A PARIS
Reference : 25414
(1772)
Paris 1772 un document, manuscrit à l'encre brune, de 4 pages, sur parchemin velin, format : 19 x 26 cm, velin avec 1 timbre fiscal fixe en noir : "Généralité de Paris - GREFF. 30 SOLS", signature manuscrite : VILLENESSE, GREFFIER A LA CHANCELLERIE DU PALAIS A PARIS, FAIT A PARIS A LA CHANCELLERIE DU PALAIS, DU 19 SEPTEMBRE 1772,
A la fin de l'Ancien Régime, la pratique de la Rénovation des Terriers s'inscrit dans le cadre de la réaction féodale qui s'accentue à partir du milieu du xviiie siècle. Dans toutes les provinces, les seigneurs se montrent plus soucieux qu'ils ne l'ont jamais été de tirer le maximum de profit de leurs droits féodaux. Ils étaient sans cesse menacés par la disparition des cens : qu'un receveur négligeât tel ou tel droit, il tombait en désuétude, Les documents ordinaires de la gestion seigneuriale n'étant pas assez précis, le seigneur avait intérêt à posséder un titre qui ne puisse prêter à contestation. Le terrier répondait à ce but : établi contradictoirement d'après les déclarations des tenanciers, vérifiées par tous les titres et documents que le commissaire à terrier pouvait réunir, accompagné de plus en plus fréquemment d'un arpentage qui permettait d'établir un plan du terroir, il constituait un véritable cadastre de la seigneurie. La confection ou la réfection d'un terrier prouve à elle seule que le seigneur estimait ses droits en danger ou incomplètement reconnus, soit que la seigneurie n'en eût jamais possédé, soit que l'ancien fût périmé. Elle a pour but la conservation des redevances seigneuriales et particulièrement, par la mise à jour des mutations, le paiement des lods et ventes. « Le but d'un terrier, écrit Aubry de Saint-Vibert en 1787, est de rassembler sous un seul point de vue, tout ce qui concerne les droits d'une terre. » , La chancellerie du Palais a pour fonction de sceller et délivrer au nom du roi les expéditions des arrêts du Parlement. Dans ce cas précis il agit sur demande du prince de Listenois, sieur de Beauffremont en préalable A UN FUTUR JUGEMENT DEVANT LE CONSEIL D'ÉTAT DU ROY, AFIN DE JUGER ET MAINTENIR LE SIEUR JOSEPH DE BEAUFREMONT-COURTENAY DE GORREVOD, PRINCE DE LISTENOIS DANS LA POSSESSION ET JOUISSANCE DE DROITS DE PÉAGES OU COUTUMES, TANT SUR LA RIVIÈRE D'YONNE A CÉZY QUE PAR TERRE AU LIEU DE SAINT-AUBIN ... DOCUMENT ORIGINAL vraiment trés lisible pour l'époque .....RARETÉ ... en trés bon état (very good condition). en trés bon état NOUS SOMMES EN CONGÉ DU 29 AVRIL 2025 AU 13 MAI 2025 merci de votre compréhension!
[Collection Revue du Chien, Races de Chien] - HUXAM, Mona
Reference : 62956
(1976)
[ Lot de 2 livres et 6 numéros de revue sur le Yorkshire ] Le Yorkshire terrier, 1 vol. in-8 cartonnage éditeur sous jaquette illustrée, Collection Revue du Chien, Races de Chien, 1976, 139 pp. [ On joint : ] Know your Yorkshire Terrier, 1 vol. in-12 br., The Pet Library, 63 pp. [ On joint : ] Club Français du Terrier du Yorkshire année 1977 n° 21, 22, 23, 24, 25 et bulletin spécial
Bon ensemble. Prix du lot, non séparable
Une pièce pré-imprimée de 3 pp. in-folio complétée et signée : "L'an mil sept cent cinquante un, & le dix-huitième jour du mois de juin, en conséquence des Lettres Patentes de Sa Majesté du 18 Mars 1749 pour la confection du Papier Terrier... nous Huissiers soussigné, certifions nous êtres exprès transportés à cheval, en compagnie de nos témoins bas nommés au lieu de Chelivelle, Paroisse de Saint Loubès, jurisdiction de St Loubès, Maison & principal Manoir des Pères Jésuites du Collège de Bordeaux où étant, nous avons bien et dûement signifié par Extrait lesdites Lettres Patentes de Terrier, enregistrement d'icelles & Ordonnances ci-dessus datées, aux fins qu'il n'en prétende cause d'ignorance ; ce faisant & faute par lui d'avoir fourni la Déclaration, à cause de biens nobles & roturiers qu'ils possèdent... près de Saint Loubès Fief du Roy, relativement à la volonté du Roy& à la teneur expresse desdites Lettres Patentes ; nbous avons pris & saisi Féodalement & mis sous la main du Roy ; sçavoir ... (description des biens, fruits et revenus) & autres devoirs seigneuriaux aui en dépendent, appartenant audit Pères Jésuites..." etc. etc.
Intéressante pièce évoquant la saisie féodale opérée en 1751 sur des biens appartenant aux pères Jésuites du Collège de Bordeaux (fortes mouill. anc., 2 petits trous et un accroc sans manque)
Royal Fox - Terrier Club De Belgique Broché 78 pages en format 14 -21.5 cm - photographies - TBE
Très Bon État