8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Editions de Minuit, 1945, in-12, 124 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir, bon état. Deuxième édition et première édition publique aux Editions de Minuit de ce recueil de poèmes constitué par Eluard et paru pour la première fois dans la clandestinité le 1er mai 1944. Exemplaire numéroté sur Vélin
"Seconde anthologie poétique réunie par Paul Eluard. Dans sa préface, Aragon la présente comme l'oeuvre de résistants de toutes les nations victimes de l'Allemagne hitlérienne. En réalité, ce sont essentiellement des poètes de la zone Sud, où Eluard s'était lui-même réfugié depuis novembre 1943, qui l'ont rédigée : Desnos, Frénaud, Leiris, Tardieu et Jean Lescure..." (Vignes, 18)
Sans lieu, Fata Morgana, 1996, in-8°, 36 pp, non paginé, broché, couverture à rabats illustrée d'une vignette, frontispice, un des 600 exemplaires sur vergé ivoire de l'édition définitive
P., Editions Carrère, 1984, in-8°, 247 pp, notices bibliographiques par J.-J. Pauvert, préfaces de Frantz-André Burguet, Jean-Paul Corsetti, Claude Duneton, J.-K. Huysmans, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Lectures érotiques de Jean-Jacques Pauvert)
Gamiani ; Mademoiselle de Maupin ; Chansonnier du bordel ; Douze aventures érotiques du Bossu Mayeux.
Pierre Bordas et fils, 1983, in-8°, 72 pp, broché, couv. rempliée, exemplaire numéroté sur vélin
P., Flammarion, 1969, in-8°, 232 pp, broché, édition originale, un des 30 exemplaires sur vélin Alfa (seul grand papier), non rogné, très bon état
Club des Libraires de France, 1956, in-8°, 406 pp, reliure toile gris clair éditeur, une gravure contrecollée au 1er plat, rhodoïd, bon état
Presses de la Cité, 1990, in-8°, 370 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. On trouve en annexe la liste des oeuvres de Simenon et sa filmographie
Il est un des écrivains les plus féconds du siècle, il a vécu sur le devant de la scène littéraire pendant plus de cinquante ans, il a été assailli par les chiffres - combien de livres, de pseudonymes, de personnages créés, de pages chaque jour, de femmes, de domiciles ? -, il a écrit sa propre histoire, mais de manière toujours fragmentaire et parfois contradictoire, et finalement domine le sentiment de ne pas savoir vraiment qui fut Georges Simenon. Stanley Eskin a voulu rechercher la vérité de l'homme en reconstituant rigoureusement l'itinéraire de sa vie et en analysant en parallèle sa production littéraire. Il dresse ainsi le premier inventaire systématique des événements qui marquèrent son existence - celle d'un vagabond hautement organisé dans la vie comme dans la littérature. De cette biographie, qu'il a en quelque sorte "autorisée", Simenon a écrit : "C'est probablement et même certainement le livre le plus complet écrit sur moi." Un livre désormais fondamental sur l'un des écrivains les plus lus du monde.
Hachette, 1930, in-8°, 297 pp, broché. Exemplaire sur vélin du Marais (Coll. Les Grands Ecrivains)
Gallimard, 1963, in-12, 120 pp, broché, bon état (Coll. Les Essais). Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)
Il n'est bruit, depuis des années, que de la crise que subit, ou subirait, la littérature comparée. La politique évidemment s'en mêle : à une « école américaine » s'opposerait une « école française ». Et voici que le monde socialiste qui, sous Staline, condamnait cette discipline bourgeoise et cosmopolite, la réhabilite enfin : on organise à Budapest un congrès de « comparatistes » ; on y présente plusieurs thèses qui ne coïncident pas toujours avec les nôtres, avec celles des Américains. Sous une querelle apparemment technicienne, il me semble que se joue l'avenir de notre humanisme. Croupirons-nous orgueilleusement, provincialement, sur une étroite culture bien française et bien historiciste ; ou si, balayant les préjugés, la routine, nous accepterons d'ouvrir au monde, à l'esthétique, nos Facultés des lettres, pour y préparer nos étudiants à devenir enfin des hommes dans un monde vrai ; un monde où l'Afrique noire et la Chine jaune, où l'Inde et le Japon, où l'Amérique espagnole, le Brésil et la culture arabe auront plus d'un mot à nous dire ? Pour moi j'ai choisi; je dis comment et pourquoi. (Etiemble)
P., Editions du Chêne, 1945 gr. in-8°, 167 pp, 46 pp de texte suivies de 120 planches d'illustrations, broché, couv. illustrée rempliée, bon état
Un livre qui met en parallèle l’étude de Baudelaire, “Le Peintre de la vie moderne” (1863), des dessins de Guys et des photographies de Nadar, dont les sujets se correspondent. Ainsi, comme l'écrit François Boucher, « trois sources éphémères : un article de journal, des croquis et des photographies, par une conjonction adroite, éveillent en nous l'impression la plus vive et nous donnent l'idée la plus compréhensive de toute une époque. » Les planches occupent les p. 41-161.
Tourcoing, J. Duvivier Editeur, 1920, in-8°, 320 pp, broché, bon état. Peu courant
Maurice Barrès, Brieux, Henri Lavedan, Edmond Rostand, Paul Bourget, Jules Lemaitre, Georges Courteline, Maurice Maeterlinck, Pierre Loti, Edouard Rod, Romain Rolland, Anatole France.
Paris, Thorin et Avignon, J. Roumanille, 1888, in-8°, iv-322 pp, dos factice
Klincksieck, 1980, in-8°, 425 pp, broché, couv. lég. salie, bon état
Perrin, 1978, in-8°, 347 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
"Alfred Fabre-Luce (1899-1983), auteur de plus de quatre-vingt-dix ouvrages, occupa, pendant plusieurs décennies, une place considérable, retenant l’attention d’un vaste public. D’une inlassable curiosité, il fut un des grands témoins des années 1920-1970. Libéral dans la lignée de Tocqueville, admirateur de Benjamin Constant, à qui il consacra une belle biographie, Fabre- Luce était avant tout un anticonformiste, un inclassable. « Alfred Fabre-Luce, comme Raymond Aron ou Bertrand de Jouvenel, notait Roger Nimier en 1960, appartient à ces esprits qui n’entrent dans une définition ou une case que pour en sortir aussitôt »." (Christian Brosio, 2009)
Grasset, 1935, in-12, 220 pp, notice bibliographique, broché, non coupé, bon état
Peu courante biographie de l'écrivain David Herbert Lawrence (1885-1930), surtout célèbre pour son sulfureux roman “L’Amant de lady Chatterley”. Paul Morand le qualifiait de « premier romancier britannique ».
Tours, Mame, 1963, in-8°, 281 pp, 3 pl. de photos hors texte, esquisse de bio-bibliographie, reliure pleine soie carmin de l'éditeur, titres au 1er plat et au dos, rhodoïd, bon état
"L'ayant connu et aimé avant la guerre, J. de F. nous donne le portrait d'un Bernanos qui ne séparait pas le spirituel du social et du politique. L'historien retrouvera, placées dans leur contexte, les différentes phases de l'évolution politique de Bernanos : la rupture avec Maurras et l'Action française, les rapports avec les groupements de jeunes (notamment les revues Réaction fondée par J. de F. en 1930, et Combat), les réflexions sur le monde moderne et sur la défaite de la France. Quelques documents nouveaux ajoutent à l'intérêt de cet ouvrage." ( Revue française de science politique, 1965)
P., Champion, 1931, gr. in-8°, ix-413 pp, biblio, index, broché, couv. à rabats, état correct (Coll. Bibliothèque de la Revue de Littérature comparée)
Excellente étude consacrée à Walter Pater, George Moore, Oscar Wilde (plus d'un tiers du livre), les "Nineties" avec le Cercle des Rimeurs, le "Yellow Book", Le "Savoy", etc.
Fayard, 2001, in-8°, 308 pp, discret C. de bibl. Trés bon état.
Domat, 1953, in-12, 188 pp, 4 pl. de fac-similés hors texte, broché, couv. lég. salie, bon état. Peu courant
Grasset, 1939, in-12, 307 pp, reliure demi-basane verte, dos à 5 larges nerfs, pièce de titre basane vermillon (rel. de l'époque), bon état
"Lucienne Favre met en figuration romanesque des faits historiques. Les émeutes anti-juives de 1898 (juif / Français chrétien) et de 1934 (juif / musulman) et leurs empreintes sur la mémoire juive, c'est ainsi que la vieille juive Rosa, dans Le bain juif, cultive des sentiments de rancœur et de méfiance vis-à-vis des deux autres communautés, française chrétienne et algérienne musulmane..." (Messaouda Yahiaoui, Regards sur les littératures coloniales, 2000) — Par Lucienne Favre (1894-1958). Mariée en 1923 avec maître Gaillard, avocat à la cour d'appel d'Alger, elle entame une carrière littéraire. Par sa beauté, son élégance peu courante, elle est très remarquée dans les milieux algérois. On reçoit beaucoup chez maître Gaillard, dans le quartier du Palais de justice. Les familiers sont le couple Léveilley, Marie-Josèphe et Charles Plâtrier, Edmond Brua et son épouse. Le jeune Camus et Max-Pol Fouchet fréquentent aussi ce cercle. Lucienne, souvent accompagnée par Le Corbusier, se rend à la Casbah où la vie des femmes la fascine. Ses premières oeuvres en sont inspirés.
Arthaud-Montalba, 1984, gr. in-12, 429 pp, présentation de Robert Favre (59 pages), 60 gravures sur bois, broché, couv. illustrée, rhodoïd, bon état (Coll. Bibliothèque bleue, dirigée par Daniel Roche)
"Après avoir réédité différents textes de la Bibliothèque bleue en recueils thématiques, les éditions Montalba publient ici un ensemble de livrets de colportage sur la mort. Il s'agit de dix ouvrages qui rendent assez bien compte des variations du genre puisqu'on trouve à la fois un texte fondateur, “La grande danse macabre des hommes et des femmes”, des classiques de la méditation spirituelle comme “Les Quatre Fins dernières” et des facéties funèbres. La préface de R. F. permet d'abord de tirer de l'anonymat certaines de ces œuvres et surtout de les juger à la lumière d'une production qu'il connaît bien : l'ensemble des sermons et arts de mourir qui paraissent aux 17e et 18e siècles. Dans cette perspective, la condamnation des richesses par exemple qui revient comme un leitmotiv, ne paraît pas réservée à la seule littérature populaire. R. F. souligne d'autre part le pessimisme des textes mais sans vouloir les réduire à une « pastorale de la terreur », il rappelle que de nombreux arts de mourir tentent de faire de la mort un véritable acte de désir. Insistons pour conclure sur la beauté des gravures in-texte accompagnant ces rééditions (très proches de l'inspiration des incunables) et sur le caractère joyeusement provocateur des pièces burlesques, qui, à la fin du recueil, célèbrent à leur façon, l'amour de la vie." (Lise Andries, Dix-Huitième Siècle, 1986)
Armand Colin, 1972, gr. in-8°, 458 pp, biblio, index, broché, bon état
"... M. Fayolle attribue à Sainte-Beuve un rôle déterminant « dans l'élaboration d'une certaine image de la littérature française » ; il se propose donc de détruire un mythe, de montrer que le soi-disant « naturaliste des esprits », en dépit de ses prétentions à une méthode objective, a en fait assumé « une magistrature sociale » (p. 13). C'est un « Sainte-Beuve homme d'ordre » qu'il présente, en examinant les articles que le lundiste a fournis au Constitutionnel d'octobre 1849 à décembre 1852 et qui attestent une curieuse convergence d'intentions plus politiques que littéraires. (...) La thèse est brillante, d'une verve salubre, admirablement construite, écrite avec l'élégance et le don de la formule qui caractérisent le professeur passionné qu'est Roger Fayolle..." (Jean Gaulmier, Revue d'Histoire littéraire de la France) — Table : Comment Sainte-Beuve définit sa méthode avant les « Lundis ». – Comment Sainte-Beuve, critique, conçoit son rôle social. – Portraits de femmes du XVIIIe siècle : Madame Du Deffand, madame de la Tour-Franqueville et Rousseau, Mlle de Lespinasse, Mme d'Epinay et Rousseau, Mme de Grafigny et Voltaire, Mme du Châtelet et Voltaire, Mme Geoffrin, etc. – Portraits de révolutionnaires de 1789 : Barnave, Camille Desmoulins, Mirabeau, Sieyès, Saint-Just, etc.
P., Editions Bossard, 1920, pt in-8°, 198 pp, un portrait gravé sur bois par Achille Ouvré en frontispice, numéroté sur papier vélin pur chiffon (Coll. des Chefs-d'œuvre méconnus)
PUF, 1963, in-8°, 207 pp, biblio, index, broché, couv. salie, état correct (Publications de la faculté des lettres et sciences humaines de Paris, série "Recherches", Tome VIII), envoi a.s.
La vie intellectuelle danoise au XIXe siècle. Il est difficile de nier l’importance de l’oeuvre critique de Georg Brandes (1842-1927) dans le monde littéraire et culturel danois et scandinave, voire européen, vers la fin du XIXe siècle. Ami, et parfois ennemi, des plus grands auteurs scandinaves, de Bjørnstjerne Bjørnson et Henrik Ibsen à August Strindberg en passant par J. P. Jacobsen — et initiateur de l’étude des philosophes Søren Kierkegaard et Friedrich Nietzsche —, le travail de Brandes influença toute une génération d’artistes et d’intellectuels.