1608 books for « marie antoinette »Edit

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‎MARIE-ANTOINETTE (Reine de France), SONNENFELS (Josef von), RIVALS (Pierre-Alexandre de) traducteur‎

Reference : 38239

(1781)

‎Premier discours prononcé par M. de Sonnenfels, Conseiller, après la mort de Marie-Thérèse, traduit de l'original allemand par M. de Rivals, ancien Garde-du-Corps & Pensionnaire du Roi. (RELIURE AUX ARMES DE MARIE-ANTOINETTE).‎

‎ 1781 In-8 (191 x 120 mm), plein maroquin rouge de l'époque, dos lisse entièrement orné d'une guirlande de fleurons dorés, plats encadrés de triples filets d'encadrement avec fleurons d'angle, armes de Marie-Antoinette dorées au centre, roulette sur les coupes, dentelle sur les chasses, tranches dorées, 24 p., (1) f. blanc. A la Haye; et se trouve à Paris, chez Esprit, libraire, au Palais Royal, 1781.‎


‎Précieux exemplaire aux armes de Marie-Antoinette: léloge funèbre de sa propre mère larchiduchesse dAutriche, dont la reine de France était lune des seize enfants.Fille aînée de lempereur Charles VI, Marie-Thérèse d'Autriche (Vienne, 1717-1780) est entrée dans la mémoire collective comme lune des grandes monarques de son siècle.Lauteur de cet éloge est le juriste et homme de lettres Joseph von Sonnenfels (1732-1817). Issu dune famille juive convertie au christianisme, il est lun des principaux représentants autrichiens de la doctrine du despotisme éclairé. Il avait amorcé une triple carrière denseignant, dhomme de lettres et de juriste sous Marie-Thérèse, qui le nomma au Conseil de Bohême, puis à la Cour dAutriche et au Conseil détude et de censure.Le traducteur Pierre Alexandre de Rivals, ancien Garde du Roi, devint sous-lieutenant de Maréchaussée de Bourgoin en Dauphiné en 1789.(Cf. M.-A. Arnould, "Les oraisons funèbres de Marie-Thérèse" in 'Bulletin de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques', T. 66, 1980, p. 455-486).WorldCat ne recense que 5 exemplaires de cet ouvrage dans le monde: un à Harvard, quatre à la BnF. Un de ces exemplaires de la BnF possède une reliure aux armes du comte de Vergennes, dédicataire de cet ouvrage.Les armes frappées ici figurent à lidentique sur les reliures de plusieurs exemplaires appartenant à Marie-Antoinette conservés au château de Versailles dont: 'Les Lacunes de la philosophie', par François Louis dEscherny (1783), reproduites sur le site du château.Quelques infimes épidermures.Très bel exemplaire. ‎

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Phone number : 33 01 47 07 40 60

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎CAMPAN (Jeanne Louise Henriette)‎

Reference : 14298

‎Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette. Introduction de Fr. Funck-Brentano.‎

‎ 2 volumes in-8, brochés (couv. lég. défr.), xxiv, 240 p. et 256 p. Paris, Cité des Livres, 1928.‎


‎"La meilleure édition moderne" (Fierro, 261). Exemplaire numéroté sur vélin. ‎

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Phone number : 33 01 47 07 40 60

EUR130.00 (€130.00 )

‎COLLECTIF. [CARDINAL DE ROHAN, COMTESSE DE LA MOTTE-VALOIS, COMTE DE CAGLIOSTRO, RETAUT DE VILLETTE, FAGES, LE GUAY D'OLIVA, VAUCHER, LOQUE, BETTE D'ETIENVILLE, ETC.]‎

Reference : AMO-3060

(1786)

‎AFFAIRE DU COLLIER DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE. RECUEIL DE PIÈCES Cagliostro La Motte Valois‎

‎1. Mémoire pour Dame Jeanne de Saint-Remy de Valois épouse du Comte de La Motte. De l'imprimerie de Cellot, 1786 (1)-46 pages. 2. Mémoire pour le Comte de Cagliostro, accusé ; contre M. le Procureur Général, accusateur ; en présence de M. le Cardinal de Rohan, de la Comtesse de La Motte, et autres Co-assusés. De l'imprimerie de Lottin l’aîné, 1786 (février 1786). (3)-51 pages. 3. Requête au Parlement, [...], par le Comte de Cagliostro, [...] le 24 février 1786. De l'imprimerie de Lottin, Février 1786 7 pages. 4. Recueil de pièces authentiques, secrètes et intéressantes, pour servir d'éclaircissement à l'affaire concernant le Cardinal Prince de Rohan. s.l.n.d. (1786) 32 pages. 5. Mémoire pour la demoiselle Le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée, contre le Procureur Général, en présence de M. le Cardinal-Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, et autres tous co-accusés. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, 1786 (1)-46 pages. 6. Défense à une accusation d'escroquerie. Mémoire à consulter et consultation. De l'imprimerie de L. Cellot, s.d. (1786) 30 pages. 7. Second Mémoire à consulter et Consultation pour Jean-Charles de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer, en Artois ; détenu ès prisons du Châtelet, de Paris, accusé. De l'imprimerie de Cailleau, (Paris, 1786) (1)-29 pages. 8. Mémoire pour le sieur de Bette d'Etienville servant de réponse à celui de M. de Fages. A Paris, de l'imprimerie de Cailleau, 1786 (1)-30 pages. 9. Mémoire pour M. le Baron de Fages-Chaulnes, garde du corps de Monsieur, Frère du Roi, accusé, contre les sieurs Vaucher et Loque, marchands bijoutiers, accusateurs, et encore contre Monsieur le Procureur-Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, s.d. (1786) (1)-30 pages. 10. Réponse pour la Comtesse de Valois-La Motte, au mémoire du Comte de Cagliostro. A Paris, de l'imprimerie de Cellot, 1786 48 pages. 11. Second mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva. Analyse et résultat des récolements et confrontations. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, s.d. (1786) 35 pages. 12. Requête au Parlement, par M. le Cardinal de Rohan. S.l.n.d. (1786) 35 pages 13. Mémoire pour les sieurs Vaucher, horloger, et Loque, bijoutier, accusateurs. Contre le sieur Bette-d'Etienville, le Baron de Fages-Chaulnes, et autres accusés. En présence de M. le Procureur Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, 1786 80 pages. 14. Mémoire pour Louis-René-Edouard de Rohan, Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, évêque et prince de Strasbourg, landgrave d'Alsace, prince-état d'Empire, grand aumonier de France, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, Proviseur de Sorbonne, etc., accusé, contre M. le Procureur Général, en présence de la Dame de La Motte, du sieur de Villette, de la Demoiselle D'Oliva, et du Comte de Cagliostro, co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Lottin, 1786 112 pages. 15. Sommaire pour la Comtesse de Valois-La Motte, accusée, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal de Rohan, et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de L. Cellot, 1786 49 pages 16. Réflexions rapides pour M. le Cardinal de Rohan, sur le Sommaire de la Dame de La Motte. De l'imprimerie de Cl. Simon, s.d. (1786) 24 pages. 17. Requête pour le sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, ancien gendarme, accusé, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur Cagliostro, de la Demoiselle d'Oliva et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Simon & Nyon, 1786 14 pages. 18. Requête à joindre au Mémoire du Comte de Cagliostro. De l'imprimerie de Lottin, Mai 1786 8 pages. 19. Arrêt du Parlement du 31 mai 1786. A Paris, de l'imprimerie de Caude Simon, 1786 20 pages. Soit un ensemble de 19 pièces imprimées au format in-4. 2 volumes in-4 (24,5 x 18,5 cm), reliures pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs, pièces de titre et tomaison de maroquin vert. Reliure solides avec quelques petits défauts d'usage (coiffes, coins, épidermures sur les plats, petites galeries de vers). Intérieur du premier volume très frais. Le deuxième volume présente des mouillures marginales claires sans gravité (l'intégrité du papier n'est pas touchée). Collationné complet des pièces énumérées. Les pièces imprimées qui ne comportent pas de page de titre ne doivent pas en avoir.‎


‎Résumé de l'affaire : L'enfance de la comtesse de La Motte avait été des plus misérables. Depuis Henri II, la lignée était descendue au plus bas. Son père avait épousé une paysanne, qu’il laissa bientôt veuve. Jeanne était envoyée mendier sur les chemins par sa mère, en demandant « la charité pour une pauvre orpheline du sang des Valois ». Une dame charitable, la bonne marquise de Boulainvilliers, étonnée par cette histoire, prit des renseignements, et vérifications faites, entreprit les démarches pour lui obtenir une pension du roi, et lui fera donner une bonne éducation dans un couvent situé près de Montgeron. En 1780, Jeanne épouse à Bar-sur-Aube, un jeune officier d’apparence fort recommandable, Nicolas de La Motte, qui sert dans les gardes du corps du comte d’Artois, second frère du roi. Le ménage, peu après, se délivre de sa propre autorité le titre de comte et comtesse de La Motte. Jeanne ne se fait plus désormais appeler que comtesse de La Motte-Valois. À cette date, elle fait un voyage à Saverne, rejoindre Mme de Boulainvilliers qui lui présente son ami le cardinal Louis de Rohan-Guéménée, auquel elle fait appel financièrement pour sortir de la misère avec laquelle elle continue de se débattre plus ou moins. C’est là aussi qu’elle rencontre le mage Giuseppe Balsamo, qui se fait appeler comte de Cagliostro. Celui-ci gravite aussi autour du cardinal de Rohan, en lui soutirant de l’argent en échange de prétendus miracles. Il changerait, entre autres, le plomb en or et la silice en diamant ! Profitant de ce que Versailles est largement accessible au public, Mme de La Motte tente de se mêler à la Cour. Elle parvient à convaincre le cardinal qu’elle a rencontré la reine Marie-Antoinette et qu’elle en est même devenue l’amie intime. Et l’amant de Mme de La Motte, Marc Rétaux de Villette (un ami de son mari), possédant un utile talent de faussaire, imite parfaitement l’écriture de la reine. Il réalise donc pour sa maîtresse de fausses lettres signées Marie-Antoinette de France (alors qu’elle ne signait, bien sûr, que Marie-Antoinette, les reines de France ne signaient que de leur prénom, et en tout état de cause, Marie-Antoinette n’était pas de France mais de Lorraine d’Autriche...). La comtesse va ainsi entretenir une fausse correspondance, dont elle est la messagère, entre la reine et le cardinal dont le but serait de les réconcilier. La reine et le cardinal ont, en effet, un vieux contentieux : en 1773 le cardinal, qui était alors ambassadeur de France à Vienne, s’était aperçu que l'Impératrice Marie-Thérèse, la mère de Marie-Antoinette, jouait un double jeu et préparait en sous main le démantèlement de la Pologne, de concert avec la Prusse et la Russie. Il avait écrit une lettre à Louis XV pour l’en avertir, lettre qui avait été détournée par le duc d’Aiguillon, ministre des Affaires Étrangères, qui l’avait remise à la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, détestée par Marie-Antoinette. La comtesse l’avait lue publiquement dans un dîner, et circonstance aggravante, le ton de cette lettre était ironique et très irrespectueux envers l’Impératrice (le cardinal la dépeignait notamment, « tenant d’une main un mouchoir pour essuyer les larmes qu’elle versait à propos du démantèlement de la Pologne, et de l’autre main un couteau pour couper sa part du gâteau »...). D’autre part, la vie dissolue du cardinal à Vienne, ses dépenses effrénées, ses maîtresses affichées, ses parties de chasse fastueuses en tenue laïque, avaient scandalisé la pieuse Marie-Thérèse horrifiée de voir un représentant du Roi Très-Chrétien et surtout un prince de l’Eglise se comporter de cette façon. On l’avait même vu un jour couper à cheval une procession de la Fête-Dieu. L’Impératrice avait demandé à Versailles le rappel de cet ambassadeur peu convenable et l’avait obtenu. Depuis ces épisodes, la reine, fidèle à la mémoire de sa mère, était plus qu’en froid avec le cardinal. Ce dernier se désespérait de cette hostilité. La comtesse de La Motte fit espérer au cardinal un retour en grâce auprès de la souveraine. Ayant de gros besoins d’argent, elle commença par lui soutirer au nom de la reine 60 000 livres (en deux versements), qu’il était trop heureux d’accorder tandis que la comtesse lui fournissait des fausses lettres reconnaissantes, de plus en plus bienveillantes, de la reine, annonçant la réconciliation espérée, tout en repoussant indéfiniment les rendez-vous successifs demandés par le cardinal pour s’en assurer. Or, le comte de la Motte a très opportunément découvert qu’une prostituée, Nicole d’Oliva, opérant au Palais Royal, s’est forgé une jolie réputation due à sa ressemblance étonnante avec Marie-Antoinette. Ses clients l’ont d’ailleurs surnommée la petite reine. Mme de La Motte la reçoit et la convainc de bien vouloir, contre une généreuse somme, jouer le rôle d’une grande dame recevant en catimini un ami, dans le but de jouer un tour. Le 11 août 1784, le cardinal se voit donc enfin confirmer un rendez-vous au Bosquet de Vénus à onze heures du soir. Là, Nicole d’Oliva, déguisée en Marie-Antoinette, le visage enveloppé d’une gaze légère, l’accueille avec une rose et lui murmure un « Vous savez ce que cela signifie. Vous pouvez compter que le passé sera oublié ». Avant que le cardinal ne puisse poursuivre la conversation, Mme de La Motte apparaît, signalant que les comtesses de Provence et d’Artois, belles-soeurs de la reine, sont en train d’approcher. Ce contretemps abrège l’entretien. Le lendemain, le cardinal reçoit une lettre de la « reine », regrettant la brièveté de la rencontre. Le cardinal est définitivement conquis, sa reconnaissance et sa confiance aveugle en la comtesse de La Motte deviennent plus que jamais inébranlables. Jusqu’ici, la comtesse de la Motte se bornait, on le voit, à l’abus de confiance d’assez petite envergure. Mais, désormais toute-puissante sur l’esprit du cardinal, et jouant sur la réputation de passion de la reine pour les bijoux, Mme de La Motte va entreprendre le coup de sa vie, en escroquant cette fois le cardinal pour la somme fabuleuse de 1,6 million de livres. Le 28 décembre 1784, se présentant toujours comme une amie intime de la reine, elle rencontre le bijoutier qui lui montre le collier. Tout de suite elle imagine un plan pour entrer en sa possession. Elle déclare au joaillier qu’elle va intervenir pour convaincre la reine d’acheter le bijou, mais par le biais d’un prête-nom. De fait, le cardinal de Rohan reçoit bientôt une nouvelle lettre, toujours signée « Marie-Antoinette de France », dans laquelle la reine lui explique que ne pouvant se permettre d’acquérir ouvertement le bijou, elle lui fait demander de lui servir d’entremetteur, s’engageant à le rembourser en versements étalés dans le temps – quatre versements de 400 000 livres – et lui octroyant pleins pouvoirs dans cette affaire. En outre la comtesse s’est ménagé la complicité de Cagliostro, dont le cardinal est fanatique (il ira jusqu’à déclarer « Cagliostro est Dieu lui-même! »). Devant le cardinal, le mage fait annoncer par un enfant médium un oracle dévoilant les suites les plus fabuleuses pour le prélat s’il se prête à cette affaire. La reconnaissance de la reine ne connaîtra plus de bornes, les faveurs pleuvront sur la tête du cardinal, la reine le fera nommer par le roi premier ministre. Le 1er février 1785, convaincu, le cardinal signe les quatre traites et se fait livrer le bijou qu’il va porter le soir même à Mme de La Motte à Versailles. Devant lui, elle le transmet à un prétendu valet de pied portant la livrée de la reine (qui n’est autre que Rétaux de Villette). Pour avoir favorisé cette négociation, l’intrigante bénéficiera même de cadeaux du joaillier. Immédiatement les escrocs ont démonté le collier et commencé à revendre les pierres. Rétaux de Villette a quelques ennuis en négociant les siennes. Leur qualité est telle, et, pressé par le temps, il les négocie si en-dessous de leur valeur, que des diamantaires juifs soupçonnent le fruit d’un vol et le dénoncent. Il parvient à prouver sa bonne foi et part à Bruxelles vendre ce qui lui reste. Le comte de La Motte part de son côté proposer les plus beaux diamants à deux bijoutiers anglais de Londres. Ceux-ci, pour les mêmes raisons que leurs collègues israélites, flairent le coup fourré. Ils envoient un émissaire à Paris: mais aucun vol de bijoux de cette valeur n’étant connu, ils les achètent, rassurés. Les dernières pierres sont donc vendues à Londres. Pendant ce temps, la première échéance est attendue par le joaillier et le cardinal pour le 1er août. Toutefois, l’artisan et le prélat s’étonnent de constater qu’en attendant, la reine ne porte pas le collier. Mme de La Motte les assure qu’une grande occasion ne s’est pas encore présentée, et que d’ici-là, si on leur parle du collier, ils doivent répondre qu’il a été vendu au sultan de Constantinople. En juillet cependant, la première échéance approchant, le moment est venu pour la comtesse de gagner du temps. Elle demande au cardinal de trouver des prêteurs pour aider la reine à rembourser. Elle aurait, en effet, du mal à trouver les 400 000 livres qu’elle doit à cette échéance. Mais le bijoutier va précipiter le dénouement. Ayant eu vent des difficultés de paiement qui s’annoncent, il se rend directement chez la première femme de chambre de Marie-Antoinette, Mme Campan, et évoque l’affaire avec elle. Celle-ci tombe des nues et naturellement va immédiatement rapporter à la reine son entretien avec Boehmer. Marie-Antoinette, pour qui l’affaire est incompréhensible, charge le baron de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, de tirer les choses au clair. Le baron de Breteuil est un ennemi du cardinal de Rohan. Découvrant l’escroquerie dans laquelle le cardinal est impliqué, il se frotte les mains, et compte bien lui donner toute la publicité possible. La prétendue comtesse, sentant les soupçons, s’est entre-temps arrangée pour procurer au cardinal un premier versement de 30 000 livres. Mais ce versement, d’ailleurs dérisoire, est désormais inutile. L’affaire va éclater aux yeux de la Cour ébahie. Le roi est prévenu le 14 août. Le 15 août, alors que le cardinal – qui est également grand-aumônier de France – s’apprête à célébrer en grande pompe la messe de l'Assomption dans la chapelle de Versailles, il est convoqué dans les appartements du roi. Il se voit sommé d’expliquer le dossier constitué contre lui. Le naïf prélat est atterré de comprendre qu’il a été berné depuis le début par la comtesse de La Motte. Il envoie chercher les lettres de la «reine». Le roi explose: « Comment un prince de la maison de Rohan, grand-aumônier de France, a-t-il pu croire un instant à des lettres signées Marie-Antoinette de France! ». La reine ajoute: « Et comment avez-vous pu croire que moi, qui ne vous ai pas adressé la parole depuis 15 ans, j’aurais pu m’adresser à vous pour une affaire de cette nature ? ». Le cardinal tente de s’expliquer. « Mon cousin, je vous préviens que vous allez être arrêté. », lui dit le roi. Le cardinal supplie le roi de lui épargner cette humiliation, il invoque la dignité de l’Église, le souvenir de sa cousine la comtesse de Marsan qui a élevé Louis XVI. Le roi est assurément ébranlé par cet appel à la clémence, mais se reprend devant les larmes de la reine. Il se retourne vers le cardinal: « Je fais ce que je dois, et comme roi, et comme mari. Sortez. » (Cf. Funck-Brentano, op. cit.) Le cardinal quitte le cabinet du roi et repasse, chancelant et « pâle comme la mort », dans la galerie des Glaces. Au moment où le cardinal paraît, le baron de Breteuil lance : « Qu’on arrête Monsieur le cardinal ! ». La stupéfaction et le scandale sont immenses. Le cardinal est emprisonné à la Bastille. Il commence immédiatement à rembourser les sommes dues, en vendant ses biens propres, dont son château de Coupvray (à la fin du XIXe siècle, les descendants de ses héritiers continueront de rembourser sporadiquement par fractions les descendants du joaillier). La comtesse de La Motte est arrêtée, son mari s’enfuit à Londres avec les derniers diamants, Rétaux de Villette étant déjà en Suisse. On interpelle aussi Cagliostro et Nicole d’Oliva. Le roi laisse au cardinal le choix de la juridiction qui aura à se prononcer sur son cas: ou bien s’en remettre directement au jugement du roi, ou être traduit devant le Parlement de Paris. Ce qui s’avère fort malhabile de la part de Louis XVI: le cardinal décidant de mettre l’affaire dans les mains du Parlement qui est toujours, plus ou moins, en fronde contre l’autorité royale. Le 22 mai 1786, le procès s’ouvre devant le Parlement, qui le 30 rend son verdict. Le cardinal est acquitté. La prétendue comtesse de La Motte, condamnée à la prison à perpétuité à la Salpétrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse » (elle se débattra tant que l’un des « V » sera finalement appliqué sur son sein). Son mari est condamné aux galères à perpétuité par contumace, et Rétaux de Villette est banni. Enfin, Nicole d’Oliva et Cagliostro sont mis hors de cause, Cagliostro étant cependant invité à quitter le territoire français dans les plus brefs délais. Marie-Antoinette est au comble de l’humiliation. Elle prend l’acquittement du cardinal comme un camouflet. De la part des juges, cet acquittement signifie qu’on ne saurait tenir rigueur au cardinal d’avoir cru que la reine lui envoyait des billets doux, lui accordait des rendez-vous galants dans le parc de Versailles et achetait des bijoux pharaoniques par le biais d’hommes de paille en cachette du roi. C’était sous-entendre que de telles frasques n'auraient rien eu d'invraisemblable de la part de la reine. Et c’est bien dans cet esprit que le jugement fut rendu, et pris dans l’opinion. La reine obtient donc du roi qu’il exile le cardinal de Rohan à l'abbaye de la Chaise-Dieu, l’une des abbayes en commende du cardinal, après l’avoir démis de son poste de grand aumônier. Il restera trois mois dans cette abbaye, après quoi il ira sous des cieux plus cléments, à l’abbaye de Marmoutier près de Tours. Ce n’est qu’au bout de trois ans, le 17 mars 1788, que le roi l’autorisera à retrouver son diocèse de Strasbourg. On ne saurait mieux résumer le résultat de cette affaire que par l'exclamation d'un magistrat du Parlement de Paris au lendemain du verdict : "Un cardinal escroc, la reine impliquée dans une affaire de faux ! Que de fange sur la crosse et le sceptre ! Quel triomphe pour les idées de liberté !"... Bien que Marie-Antoinette ait été, d’un bout à l’autre, absolument étrangère à toute cette affaire, l’opinion publique ne voulut pas croire à l’innocence de la reine. Accusée depuis longtemps de participer, par ses dépenses excessives, au déficit du budget du royaume, elle subit à cette occasion une avalanche d’opprobres sans précédent. Les libellistes laissèrent libre cours aux calomnies dans des pamphlets où la reine se faisait offrir des diamants pour prix de ses amours avec le cardinal. Bien pire, Mme de la Motte, parvenue à s'évader de La Salpêtrière, publie à Londres un immonde récit, dans lequel elle raconte sa liaison avec Marie-Antoinette, la complicité de celle-ci depuis le début de l'affaire et jusqu'à son intervention dans l'évasion. Par le discrédit qu'il jeta sur la Cour dans une opinion déjà très hostile, ce scandale aura indirectement sa part de responsabilités dans la chute de la royauté quatre ans plus tard et dans le déclenchement de la Révolution. "Cet évènement me remplit d'épouvante", écrit Goethe dans sa correspondance, "comme l'aurait fait la tête de Méduse". Peu après, développera-t-il : "Ces intrigues détruisirent la dignité royale. Aussi l’histoire du collier forme-t-elle la préface immédiate de la Révolution. Elle en est le fondement...", (Cf. Le Grand Cophte (1790), pièce inspirée à Goethe par l’histoire de Cagliostro). L'ensemble des pièces imprimées relatives à l'affaire du collier ont fait l'objet de tirages au format in-8 et in-4. Les pièces imprimées au format in-4 sont les plus recherchées et forme une collection intéressante. Bon exemplaire de cet ensemble relatif à l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR1,350.00 (€1,350.00 )

‎[E. Dentu] - ‎ ‎IMBERT DE SAINT-AMAND, Arthur Léon Georges‎

Reference : 59938

(1891)

‎[ Lot de 5 livres sur Marie-Antoinette ] Les beaux jours de Marie-Antoinette [ On joint : ] Marie-Antoinette et la fin de l'Ancien Régime 1781-1789 [ On joint : ] Marie-Antoinette aux Tuileries [ On joint : ] Marie-Antoinette et l'Agonie de la Royauté [ On joint : ] Les dernières années de Marie-Antoinette‎

‎5 vol. in-12 reliure uniforme demi-maroquin havane, tête doré, E. Dentu, 1891-1893 : [ Lot de 5 livres sur Marie-Antoinette ] Les beaux jours de Marie-Antoinette [ On joint : ] Marie-Antoinette et la fin de l'Ancien Régime 1781-1789 [ On joint : ] Marie-Antoinette aux Tuileries [ On joint : ] Marie-Antoinette et l'Agonie de la Royauté [ On joint : ] Les dernières années de Marie-Antoinette‎


‎Jolie série en reliure uniforme, réunissant les 5 volumes consacrés à Marie-Antoinette par Imbert de Saint-Amand (les deux premiers s'insérant dans la collection des "Femmes de Versailles", les trois derniers dans la collection des "Femmes des Tuileries"). Bons exemplaires (infimes frott., certains dos plus brunis, ex-libris gravé d'Ysabel Sanchez de Movellan) très bien reliés.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR250.00 (€250.00 )

‎MARIE-THÈRESE d'Autriche et MARIE-ANTOINETTE.‎

Reference : 121335

(1933)

‎Correspondance entre Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Présentée et annotée par Georges Girard.‎

‎ Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, imprimé sur alfax Navarre, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état‎


‎Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard) ‎

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Phone number : 01 43 54 43 61

EUR60.00 (€60.00 )

‎MARIE-THÈRESE d'Autriche et MARIE-ANTOINETTE.‎

Reference : 117275

(1933)

‎Correspondance entre Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Présentée et annotée par Georges Girard.‎

‎ Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état‎


‎Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard) ‎

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EUR45.00 (€45.00 )

‎Collectif‎

Reference : R110647354

(1893)

‎L'illustré, soleil du dimanche n° 42 - 16 octobre 1793 - mort de la reine Marie Antoinette, Le général Mouton de Boisdeffre, Marie Antoinette par Germain Bapst, Les adieux de Louis XVI et de Marie Antoinette, Première campagne par Léon Miral, Les années‎

‎Bureau du journal. 15 octobre 1893. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16/20 pages (romans manquants). Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎


‎Sommaire : 16 octobre 1793 - mort de la reine Marie Antoinette, Le général Mouton de Boisdeffre, Marie Antoinette par Germain Bapst, Les adieux de Louis XVI et de Marie Antoinette, Première campagne par Léon Miral, Les années heureuses, une fête a la court de Marie Antoinette, Ce terrible capitaine par Gustave Guesviller, Hanneton vole par Emile Pouvillon, La femme de mon fils par Danielle Darthèz Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎

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EUR29.80 (€29.80 )

‎BAUMANN (Emile).‎

Reference : 109770

(1931)

‎Marie-Antoinette et Axel Fersen.‎

‎ Grasset, 1931, pt in-8°, 269 pp, imprimé sur papier Alfax Navarre, reliure demi-basane havane, dos lisse avec titres et doubles filets dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état‎


‎"Il convient à un livre comme celui-ci d'avoir des parties romanesques, mais je n'ai pas voulu qu'il fût un roman. Aucun épisode n'est fictif ; de rares détails sont supposés vrais, d'après des inductions vraisemblables ; je prends soin, là où elle se dérobe, de ne jamais violenter l'histoire. La discrétion des deux personnages, les ratures ou les lacunes dans le Journal de Fersen, dans ses lettres et celles de Marie-Antoinette rendent délicates à suivre les phases des sentiments. On serait aujourd'hui ridicule de qualifier « d'innocente idylle » une liaison si forte et tragique. Sur l'intimité de la Reine et de son ami je me garde pourtant d'une conclusion décisive. Ni l'un ni l'autre n'a fait d'aveux à personne – à personne du moins qui les ait trahis, – nul témoignage contemporain n'impose une présomption, encore moins une certitude. Quant aux rumeurs publiques, on sait le peu qu'elles valent à l'égard d'une femme assassinée chaque jour par les plus atroces calomnies et trop souvent insouciante de mettre contre elle les apparences..." (Avant-propos) — "C'est aussi dans un passé tragique que nous conduit M. Emile Baumann, à Versailles aux dernières années du dix-huitième siècle. Le roi Louis XVI gouverne son royaume avec une honnête bonne volonté et la reine Marie-Antoinette illumine la Cour de sa blonde, majestueuse et élégante beauté. Versailles est le lieu du monde où le luxe s'allie le mieux au bon goût. Son éclat attire les regards de l'étranger. On y vient de tous les points de l'Europe prendre des leçons et choisir des exemples de politesse raffinée. C'est dans ce but qu'y paraissent un prince de Ligne ou un Fersen, et c'est d'Axel Fersen, gentilhomme suédois, que M. Emile Baumann nous conte la merveilleuse et mystérieuse aventure. Axel Fersen a dix-huit ans, il est d'une beauté singulière, de haute naissance il vient de loin et il a, comme on dit, tout pour plaire. Il plait. S'il séduit, il l'est aussi. A peine a-t-il entrevu la Reine qu'il éprouve pour elle une ardente et muette admiration. Marie-Antoinette n'est pas insensible au charme du jeune Suédois. Elle le distingue et bientôt l'admet en sa société la plus particulière. Il ressemble si peu aux favoris auxquels elle s'est intéressée jusqu'alors : n'a-t-elle pas eu à se défendre des hardiesses de quelques-uns d'entre eux ? Oh Fersen ne leur ressemble pas. Il est discret, respectueux. La Reine le sent dévoué. Elle comprend qu'il pourra être pour elle un ami sur la fidélité de qui elle peut compter. Elle devine qu'il l'aime, d'un amour passionné, et elle-même n'éprouve-t-elle pas pour lui un sentiment plus tendre que l'amitié ? Lui a-t-elle donné plus que ses pensées et que son coeur ? Il serait ridicule, comme le dit M. Emile Baumann, de qualifier d' « innocente idylle » une liaison si forte et tragique, mais sur l'intimité de la Reine et de Fersen aucune conclusion décisive n'est possible. Ni l'un ni l'autre n'a fait d'aveux à personne. Nul témoignage contemporain n'impose une présomption, encore moins une certitude. Marie-Antoinette et Axel Fersen ont emporté leur secret avec eux. Ce qui subsiste de ce que fut leur amitié ou leur amour, c'est ce que, cet amour ou cette amitié eut de sévère, de poignant, d'héroïque. Ils s'unirent moins dans l'illusion des joies que dans l'attente d'un destin sinistre, mêlés tous deux au plus formidable des cataclysmes. En ces jours de malheur, si Marie-Antoinette ne cessa de montrer sa grandeur d'âme, Axel Fersen y donna les marques de son absolu dévouement. Il y fut présent par ses conseils et par ses actes. Il fit tout pour sauver la Reine, mais il y a des destinées qui n'échappent pas leur sanglante fatalité. Il en fut ainsi pour Marie-Antoinette et pour Axel Fersen. La sienne attendit plus de six années après la mort de la Reine pour se réaliser. Les dernières pages de l'émouvant et beau livre de M. Emile Baumann nous montrent Fersen déchiré par les mains brutales d'une populace imbécile et pardonnant à ses assassins, de même que MarieAntoinette, avant de partir pour l'échafaud, avait pardonné à ses bourreaux." (Le Figaro, 1931) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎[RECUEIL D'ESTAMPES]‎

Reference : LCS-18071

‎[RECUEIL D'ESTAMPES représentant les Grades, les Rangs & les Dignités, suivant le costume de toutes les Nations existantes ; avec des Explications historiques, & la Vie abrégée des grands Hommes qui ont illustré les dignités dont ils étoient décorés : Ouvrage dédié à la noblesse, et divisé en cinq classes ; La première, destinée aux Souverains de toute la terre : La seconde, à l’Église dans toutes les Religions : La troisième, à l’État Militaire de chaque Nation : La quatrième, à la Magistrature : La cinquième, aux Gens-de-Lettre & aux Artistes. Premier tirage de l’un des plus précieux recueils de costumes et de portraits historiques, « l’estampe représentant Marie-Antoinette en costume de cour s’étant vendue seule 265 F or à la vente Behague » (Cohen, I, 334).‎

‎Bel exemplaire sur grand papier en coloris de l’époque, conservé dans sa reliure de l’époque. A Paris, chez Duflos le jeune, 1779. In-folio de (2) ff. pour le titre et l’avertissement, 128 planches hors-texte finement aquarellées à l’époque, encadrées d’un filet enluminé, avec les serpentes d’origine conservées. 1 planche avec des mouillures, signature autographe au verso de la planche 88. - [Avec] Recueil d’estampes représentant les Grades, les Rangs & les Dignités, suivant le costume de toutes les Nations existantes ; avec des Explications historiques, & la Vie abrégée des grands Hommes qui ont illustré les dignités dont ils étoient décorés : Ouvrage dédié au Roi, et divisé en cinq classes ; La première, destinée aux Souverains de toute la terre : La seconde, à l’Église dans toutes les Religions : La troisième, à l’État Militaire de chaque Nation : La quatrième, à la Magistrature : La cinquième, aux Gens-de-Lettre & aux Artistes. A Paris, chez Duflos le jeune, 1780. In-folio de (2) ff. pour le titre et la dédicace au roi, 112 planches hors-texte finement aquarellées à l’époque, encadrées d’un filet enluminé, avec les serpentes d’origine conservées. - [Avec] : Deuxième Recueil des Portraits des Hommes et des Femmes illustres, de toutes les nations connues, présentés sous le costume de leurs dignités… A Paris, chez Duflos le jeune, 1787. In-folio de (1) f. de titre, 6 planches, 22 pp. numérotées. Soit un total de 246 planches. Ensemble de 2 volumes reliés en plein veau granité, dos à nerfs orné de fers et de fleurons dorés, pièces de titre en maroquin fauve, pièces de tomaison en maroquin bleu, tranches rouges. Reliures de l’époque. 398 x 263 mm.‎


‎Edition originale et premier tirage de l’un des plus célèbres recueils de portraits historiques et de costumes du XVIIIe siècle. Colas, 250 ; Lipperheide 38 ; Brunet, II, 862 ; Vinet, 2104. Il compte parmi les plus précieux depuis l’origine de l’Imprimerie puisque le seul portrait de « Marie-Antoinette en costume de cour, d’après Touzé, s’est vendu seul 265 F or, vente Behague » (Cohen, I, 334). Or un livre de bibliophilie s’achetait alors à compter de 10 F Or. Précieux exemplaire de ce somptueux ouvrage (paru en 44 livraisons de 6 planches chacune) ici en tirage de luxe avec le rare portrait de Marie-Antoinette d’après Touzé. Toutes les planches ont été aquarellées à l’époque (l’une d’entre elles porte la signature autographe de Duflos au verso). « Un petit nombre d’exemplaires seulement furent tirés coloriés et avec la planche entourée de filets d’or » (Bulletin Morgand et Fatout, n°8154). Parmi les personnages représentés figurent notamment Louis XVI, Marie-Antoinette, Mahomet II, Henry VIII, Christine de Suède, des dignitaires comme le Mufti, le grand prêtre Persan, le Lama tartare, le grand Lama, le Brahman,le grand Vizir, l’émir Pacha, Tchorbadgi, Boluch-Bassi, Olivier Cromwell, un Shogun japonais, une dame d’Hindoustan, un Patagon, une femme caraïbe, Alkmey (roi de la Guinée), un noble Indien de la nation d’Ottawa, une femme du Kamchatka, une femme du Congo, Samba Pango (roi du Loango). Cohen, décrit un exemplaire complet avec, comme ici, le titre, la dédicace au roi Louis XVI et l’avertissement. Colas mentionne en outre un second feuillet de titre, un avertissement à la noblesse et 17 ff. de texte que l’on ne voit quasiment jamais. Le nombre d’estampes varie selon les exemplaires. Les plus complets ou ceux complétés possèdent 264 estampes. Cohen et Colas ne citent aucun exemplaire en cette condition. Cohen ne cite qu’ « un bel exemplaire relié en maroquin rouge contenant comme celui-ci, titre, dédicace au roi et avertissement, suivi de 240 estampes ; Colas décrit les exemplaires Bethmann avec 254 planches et de Jonghe avec 258 planches mais ce dernier, en reliure moderne était incomplet du titre. L’exemplaire est bien complet de la gravure représentant Marie-Antoinette, « qui se négocie à prix d’or ». L’intérêt de ce livre est de représenter nombre de personnages célèbres des arts, des lettres et de la politique de France et d’Angleterre. Les exemplaires ne possédant pas le portrait de Marie‑Antoinette sont dépréciés. « Very beautiful and rare work on costumes from all over the world by all kinds of people, including militaries, artists and kings i.a. Peter the Great, joan of Arc, René Descartes, but also rulers from America, China, Congo, etc. i.a. “Timur-Bek ou le grand Tamerlan, empereur du Mogol”, “Mani-Monbada, reine de Congo”, “DonAlvare, roy de Congo”, “Cunne shote, chef des Chiroquois” etc”. » Bel exemplaire en coloris de l’époque, chaque cadre rehaussé à l’or, imprimé sur grand papier, conserve dans sa reliure de l’époque.‎

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EUR39,000.00 (€39,000.00 )

‎SABATIER DE CASTRES, Abbé‎

Reference : LCS-18431

‎Les trois Siècles de la Littérature française ou tableau de l’esprit de nos écrivains, depuis François Ier, jusqu’en 1779 : par ordre alphabétique. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon.‎

‎Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. La Haye et Paris, chez Moutard, 1779. 4 volumes au format in-12 de: I/ cvii pp. (pt. trou p. xxi), 387 pp.; II/ (1) f., 488 pp.; III/ (1) f., 454 pp.; IV/ (1) f., 443 pp., pte. déchirure ds. la marge blanche de la dernière p. Reliures en plein veau moucheté frappées sur les plats des armes de la reine Marie-Antoinette sous couronne royale dans un triple encadrement au petit fer or, dos lisse ornés de rinceaux et de glands, pièces de titre en maroquin vert, titres en lettres d’or, portent le cachet or «C.T.» (Château de Trianon) sous couronne royale pour le Petit Trianon, toutes tranches mouchetées. Reliures royales de l’époque. 167 x 99 mm.‎


‎Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. Sabatier a souvent attaqué durement Voltaire dans Les Trois siècles. Voltaire, bien entendu, a vivement réagi. Il l'appelait l'abbé Sabotier (M, t. X, p. 197 ; t. XXIX, p. 39). Dans sa correspondance, il n'a pas de mots assez durs contre « le plus vil des scélérats » (D19090). Dans l’Épître dédicatoire aux Lois de Minos, Sabatier est considéré comme « l'écrivain le plus misérable et le plus bas » qu'on puisse imaginer (M, t. VII, p. 172). Sabatier n'était pas seulement opposé à Voltaire, mais à tout le mouvement des Lumières. Il s'agit d'une « Philosophie tyrannique et inconséquente [...] [qui] suffoque ou corrompt le germe du talent » (T.S., t. I, p. 1-2). Bref, la littérature nouvelle se caractérise par « un ton imposant, un style dogmatique, un jargon maniéré, des phrases sentencieuses, des sentiments enthousiastes, la répétition de ces mots parasites humanité, vertu, raison, tolérance, bonheur, esprit philosophique, amour du genre humain et mille autres termes qui sont devenus la sauvegarde des inepties » (Corr. litt., p. 241). Dans Les Trois siècles, Condorcet, Diderot, Duclos, Marmontel sont traités sans ménagement ; seuls Condillac et Rousseau trouvent grâce aux yeux de Sabatier, Rousseau surtout : « on ne peut lui disputer la gloire de l'éloquence et du génie et d'être l'écrivain le plus mâle, le plus profond, le plus sublime de ce siècle » (t. IV, p. 139). Les Trois siècles de la littérature française le rendirent célèbre, mais lui firent beaucoup d'ennemis. On contesta à Sabatier la paternité des Trois siècles. L'abbé Martin, vicaire de la paroisse Saint-André-des-Arts, chez qui Sabatier « allait tous les matins se styler et s'instruire » (M.S., 7 août 1774, t. VII, p. 225), était présenté par J. Lenoir-Duparc dans ses Observations sur les Trois siècles de la littérature française (1774) comme le véritable auteur. L'abbé Beaudoin, grand maître du collège du cardinal Lemoine, soutenait cette interprétation. L'affaire traîna en longueur et commença à se plaider au Châtelet en mai 1780, alors même que l'abbé Martin était mort entre temps. Finalement, une sentence du 4 juillet 1780 trancha l'affaire : Sabatier devra reconnaître par écrit que l'abbé Beaudoin est « un homme de probité et d'honneur » ; chaque partie devra renoncer à ses prétentions quant aux dommages et intérêts ; enfin, les frais de la sentence incomberont à Sabatier. Palissot se plaint, dans les Mémoires sur la littérature, d'avoir été plagié par Sabatier. Les Mémoires, dit-il, ont été « presque toujours pillés et déshonorés dans ce qu'il [Sabatier] a dit d'un peu raisonnable » (Palissot, t. V, p. 309). Sabatier s'en défend dans ses Articles inédits de la 7ème édition des Trois siècles, (p. 14-16). D'après les M.S., c'est grâce à la « réputation » que lui ont faite ses Trois siècles dans « le parti adverse » que Sabatier dut en janvier 1776 sa nomination de précepteur des enfants de Vergennes, ministre des Affaires étrangères. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon. Marie-Antoinette encouragea les arts, en soutenant Gluck contre la cabale et la routine, les lettres, en protégeant Chamfort et Delille, et elle se montra, dans la longue agonie des mauvais jours, la digne fille de la grande Marie-Thérèse. Sa bibliothèque était une des plus considérables du temps, et si les pièces de théâtre, les romans, et parmi ceux-là, les petits livres à la mode, dont l’esprit de parti a cherché, de nos jours, à faire une sorte de scandale, bien qu’ils fussent alors entre les mains des femmes les plus honnêtes et les plus vertueuses, y figurent en grand nombre, il serait injuste d'oublier que les chefs-d’œuvre de l'esprit humain y tiennent la première place avec Pascal, Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, Corneille, Molière, Racine, Regnard, Voltaire, et tant d'autres, dont on retrouvera les noms en parcourant le catalogue. Les volumes qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles ; quelques-uns sont venus grossir le riche contingent de la Bibliothèque Nationale, d'autres ont été transportés, lors de la création des écoles centrales de département, c'est-à-dire en 1795, à Périgueux et à Bourges, et versés plus tard dans les bibliothèques publiques. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre qui passe, quelquefois, au violet foncé. Les plats, entourés d'un triple filet, portent au centre les armes de la reine ; sur le dos, se trouvent quelques fleurons, et, au bas, les initiales couronnées C.T. (Château de Trianon) sont poussées en or. Les tranches, de couleur blonde ou fauve pâle, sont pointillées de rouge. On rencontre également un grand nombre de volumes en demi- reliure, avec le dos et les coins en veau, fauve et les armes sur le papier. M. le baron Pichon nous a révélé les noms des ouvriers qui furent chargés de ce travail. Les reliures en veau sortaient des ateliers du marchand-papetier relieur, Fournier. Cet exemplaire figure sous le n° 554 du catalogue de la bibliothèque de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon (P. Lacroix, 1863).‎

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EUR23,000.00 (€23,000.00 )

‎ZWEIG (Stefan).‎

Reference : 6055

(1954)

‎Marie-Antoinette.‎

‎ Club des Libraires de France, 1954, fort in-8°, [8]-432 pp, traduit de l'allemand par Alzir Hella, dossier illustré en tête d'ouvrage, 13 documents hors texte, numéroté, exemplaire tiré sur Alfa, reliure pleine soie tricolore éditeur, premier plat orné d'un billet signé de Marie-Antoinette contrecollé, signet, tranche sup. lég. salie, bon état. Jolie édition‎


‎Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, Marie-Antoinette fut sans doute la plus méconnue des reines de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion le cède enfin à la vérité. Faisant œuvre d'historien, Zweig a rassemblé avec une prodigieuse maîtrise tous les matériaux existants, en particulier la correspondance de Marie-Thérèse d'Autriche avec sa famille et les papiers du comte de Fersen. Mais en même temps, profond psychologue, il a su explorer les moindres recoins de l'âme humaine, et redonner vie aux statues bordant l'avenue de l'histoire. Il nous montre ainsi comment l'impuissance temporaire de Louis XVI a précipité Marie-Antoinette dans un tourbillon de distractions toujours plus onéreuses. Comment son amitié pour la comtesse de Polignac et l'affaire du Collier lui portèrent un tort fatal. Et comment la Cour se servit de tous ces éléments pour éloigner la reine du peuple. Stefan Zweig, surtout, est parvenu à évoquer, derrière la souveraine, la femme ordinaire et aimable, bientôt emportée par les événements, et dont le destin fut malgré elle héroïque. — Le cynisme de la boutade aura beaucoup fait pour la fâcheuse réputation de Marie-Antoinette. Des Parisiens affamés, elle aurait dit : « Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la brioche ! » Mot très certainement apocryphe, mais révélateur du portrait de femme futile et débauchée qui fut fait de l’ « Autrichienne » après la Révolution. Zweig, s'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien, retrace avec pénétration l'évolution de cette trop jeune reine de 15 ans, que la faiblesse de Louis XVI va précipiter dans un tourbillon de fêtes avant de la vouer à la guillotine. ‎

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‎MARIE-ANTOINETTE DE HABSBOURG ‎

Reference : 224515

‎Lettres inédites de Marie-Antoinette et de Marie-Clotilde de France (soeur de Louis XVI), Reine de Sardaigne, publiées et annotées par le comte de Reiset (...). Gravures par Lerat, fac-similé par Pilinsky.‎

‎Paris, Firmin-Didot, 1876; in-12, [2] ff. n. ch., 394 pp., avec 3 figures dans le texte et 8 planches hors texte (dont un fac-similé en dépliant et une planche en couleurs), demi-chagrin bleu, dos à nerfs, tête dorée Rousseurs. (reliure de l'époque).‎


‎Édition originale peu commune (il y eut une seconde édition en 1877). L'essentiel de la correspondance des deux belles-soeurs se concentre sur la période pré-révolutionnnaire et présente un caractère familial très marqué ; celles de la Reine de France sont adressées à la princesse Charlotte de Hesse-Darmstadt (1755-1785), qui avait été, avec sa soeur Louise (future Grande-duchesse de Hesse et du Rhin), une des compagnes de Marie-Antoinette à la Cour de Vienne.Martin & Walter, 23 098. Tourneux, Marie-Antoinette devant l'histoire, 13.Exemplaire d'Emmanuel Mancel, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎M. de Lescure‎

Reference : CZC-8284

‎Marie Antoinette et sa famille.‎

‎D'après les nouveaux documents, avec 10 gravures sur acier par Staal. Au sommaire de cet ouvrage sur Marie-Antoinette et sa famille (Madame Elisabeth, Marie-Thérèse, Princesse de Lamballe, Louis XVI, Louis XVII, etc.) : La jeunesse de Marie-Antoinette (1755-1774), La reine du Trianon (1774-1785), La grande mère (1785-1789), La grande reine (1780-1791), Les martyrs (1791-1795). Lettres MA couronnés de Marie-Antoinette frappés à chaud au centre du plat supérieur, Un volume , in-4, relié demi-cuir, frottements, 280x190, toutes tranches dorées, 648 pp Paris, Ducrocq 1860 ‎


Livres & Autographes - La Madeleine

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EUR80.00 (€80.00 )

Reference : 16042

(1789)

‎[Marie-Antoinette. Pamphlet]. Essais Historiques sur la vie de Marie-Antoinette d'Autriche, Reine de France, pour servir à l'histoire de cette princesse.‎

‎Londres, [], 1789. In-8 de (2)-VI-79 pp., frontispice gravé. Essai Historique sur la vie de Marie-Antoinette, Reine de France et de Navarre, née archiduchesse d'Autriche le deux Novembre 1755 : orné de son portrait, et rédigé sur plusieurs Manuscrits de sa main ; Seconde Partie. De l'an de liberté Française 1789. A Versailles, Chez la Montensier, Hôtel des Courtisanes, s.d. In-8 de 146 et (1) f. d'avis. 2 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-veau bleu, dos lisse orné, titre doré en long (reliure du XIXe siècle). ‎


‎L'un des plus fameux pamphlets dirigés contre Marie-Antoinette, le plus souvent attribué à Brissot de Warville (avec son nom inscrit sur le dos de la reliure de notre exemplaire) alors écrivain à gages au solde du duc d'Orléans, qui connut de nombreux tirages imprimés à Londres l'année même de sa mise en circulation (1789). La deuxième partie paraît plus tardive et rédigée d'une autre main anonyme, mais pas par Sade comme le suggère Paul Lacroix. « Ce libelle, qui eut alors un immense succès et qui fut réimprimé plusieurs fois clandestinement, a été recherché et anéanti avec soin par ordre de la cour. Quant à la seconde partie, plus rare que la première, elle pourrait bien ne pas être sortie de la même plume. Un vieux bouquiniste, fort bien instruit des particularités secrètes de la Révolution, dans laquelle il avait joué un assez triste rôle (je l'ai connu, en 1829, étalant ses livres sur le parapet du quai Malaquais, vis-à-vis de la rue des Saints-Pères), m'a plusieurs fois assuré que ce pamphlet payé par le duc d'Orléans, était de Brissot, lequel fut mis à la Bastille pour l'avoir fait imprimer à Paris chez Lerouge, sous la rubrique de Londres. Mais on ne doit pas supposer que Brissot ait continué son ouvrage, auquel un misérable faiseur de romans obscènes (le marquis de Sade, dit-on) ajouta, une seconde partie, sous ce titre Essai historique dont il existe aussi plusieurs éditions, est peu commune » (Paul Lacroix, Enigmes et découvertes bibliographiques, 1866). Tirage orné en frontispice du portrait de profil à gauche légendé Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche Reine de France. Provenance : Berryer avec sa devise Forum et Jus. Pierre-Antoine Berryer, avocat et homme politique français (1790-1868), se rendit célèbre par ses plaidoiries, notamment lors des procès de Ney, de Lamennais ou de Chateaubriand ; député en 1830, il fut le porte-parole des légitimistes à la Chambre. Tourneux, IV, 21051, a et b ; Gay II, 170 ; Pia, 451-452. ‎

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎MARIE-ANTOINETTE. (publiée avec une introduction et des notes par ARNETH (M. Le Chevalier Alfred D'ARNETH et M. A. GEFFROY) en trois tomes.‎

Reference : 5726

‎Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le Cte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette.‎

‎ Paris, Librairie de Firmin Didot Frères, Fils & Cie, 1874, broché, 16x25 cm, LXXII+483+563+570 pages. Un fac-similé en introduction.‎


‎Couvertures défraichies. Tome I : manque le dernier plat de couverture, dernier cahier débroché. Tome II : dernier plat de couverture détaché. Rousseurs. ‎

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‎MONIER de LA SIZERANNE, Comte Paul Jean Angel Henri‎

Reference : 73817

‎Marie-Antoinette. Poëme historique.‎

‎Paris, éd. Librairie d'Amyot, 1860, EDITION ORIGINALE, in-8, demi-maroquin vert foncé, plats papier marbré "gouttes" multicolor, auteur et titre dorés, 4 fleurs de Lys, filets et petites guirlandes dorés sur dos à 5 nerfs, tranches rouges, reliure de l'époque, 297 - 3 bl. pp., orné d'un portrait de Marie-Antoinette de E. Chavanne en frontispice, table des matières, L’auteur, le comte Paul Ange Henri Monier de La Sizeranne (30 janvier 1797 à Tain-l'Hermitage - 6 janvier 1878 à Nice), fut Conseiller de la Drôme, député puis sénateur, a été anobli, ainsi que son frère ainé Jean Charles Georges, par ordonnance royale du 31 août 1827. Il s’est remarié à Paris le 27 février 1872 avec Marie Prust. Très bon ouvrage sur la vie de Marie-Antoinette, reine de France, de son arrivée en France à sa décapitation le 16 octobre 1793. Très belle reliure en maroquin vert foncé non signée. Très bon état de la reliure et du papier; quelques très petites rousseurs éparses; très bel état du portrait ‎


Le Festin de Babette - Montmorillon

Phone number : 05 49 91 99 48

EUR145.00 (€145.00 )

‎LESCURE (Mathurin-Adolphe de)‎

Reference : 661434

‎Marie-Antoinette et sa famille d'après les nouveaux documents‎

‎Paris, Eugène Ducrocq, (1879) in-4, VIII-566 pp., portrait en frontispice, illustrations dans le texte, demi-maroquin bleu à coins, dos à nerfs orné de fleurs de lys, tête dorée (Knecht).‎


‎Panégyriste de Marie-Antoinette, "une princesse d'abord charmante et bientôt admirable, qui grandit avec les épreuves les plus imprévues et se montre successivement épouse dévouée, mère exemplaire, reine intrépide" (Préface), Lescure avait déjà publié La Vraie Marie-Antoinette (1863).Tourneux, Marie-Antoinette devant l'Histoire, 425.Bel exemplaire. ‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR200.00 (€200.00 )

‎Frantz Funck-Brentano‎

Reference : 9360

(1933)

‎Les derniers jours de Marie-Antoinette.‎

‎État : Assez bon état - Année : 1933 - Format : in 12° - Pages : 125pp - Editeur : Flammarion - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché-cousu - Divers : Couv un peu frottée. Intérieur propre. - Collection : Hier et Aujourd'hui - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/frantz-funck-brentano/9360-les-derniers-jours-de-marie-antoinette?lrb‎


‎Avec quatre planches hors-texte tirées en héliogravure. Après une vie à la cour de France qui peut apparaître ˮfrivoleˮ, la reine Marie-Antoinette a su accepter les affres de la Révolution et mourir en Reine et en digne mère de famille Funck-Brentano, spécialiste reconnu de cette période (peu glorieuse) de notre histoire, a parfaitement retracé le ˮchemin de croixˮ du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette sans oublier sa belle-soeur Madame Elisabeth qui est toujours resté à leur coté.‎

Phone number : 09 63 58 85 14

EUR7.00 (€7.00 )

‎AUBERT, Jean-Louis.‎

Reference : LCS-17761

‎Fables et Œuvres diverses Magnifique exemplaire en maroquin rouge aux armes de la Reine Marie-Antoinette en parfait état et figurant dans le catalogue de sa bibliothèque des Tuileries.‎

‎Somptueux exemplaire à l’état neuf. Paris, chez Moutard, Libraire de la Reine, 1774. 2 volumes in-8 de : 1 frontispice, xxxii pp., 340 ; 1 frontispice, 339-(1) pp. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries au centre des plats, dos à nerfs ornés, filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure de l’époque aux armes de la Reine Marie-Antoinette. 195 x 125 mm.‎


‎« En tout 2 frontispices, par Cochin, gravés, le premier par Tillard, le second à l’eau forte par Aug. De Saint-Aubin, terminé par Leveau » (Cohen, c. 105). Les Fables de l’Abbé Aubert (1731-1814) eurent un grand succès. En 1773, on crée pour Aubert, au Collège de France une chaire de littérature française. « Fils d’un violoniste, Jean-Louis Aubert se fit connaitre par quelques Fables publiées dans le ‘Mercure de France’. Elles reçurent une chaleureuse approbation de Voltaire, qui y voyait ‘la raison ornée des charmes de l’esprit’, ‘du sublime écrit avec naïveté’. Critique de goût avec autant d’esprit que d’érudition, il dirigea, de 1752 à 1772, les ‘Affiches, annonces et avis divers’, puis continua le ‘Journal de Trévoux sous le titre de ‘Journal des Beaux-Arts et des Sciences’. Nommé professeur de littérature française au Collège de France en 1773, il prit un an plus tard la direction de la ‘Gazette de France’ et se vit également chargé de la surveillance des journaux étrangers. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 148). Voltaire, à qui le nouveau fabuliste avait envoyé son recueil, lui écrivit : « J’ai lu vos fables avec tout le plaisir qu’on doit sentir quand on voit la raison ornée des charmes de l’esprit. Il y en a qui respirent la philosophie la plus digne de l’homme… Vous avez le mérite du style, celui de l’invention, dans un genre où tout paraissait avoir été dit » - « Vous vous êtes mis à côté de La Fontaine… ». L’exemplaire est cité et décrit par Cohen (Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, c. 105) : « Un exemplaire en maroquin rouge sur papier vélin aux armes de Marie-Antoinette, était dans la collection Parran, et se trouve chez M. Adolphe Bordes ». L’exemplaire figure au Catalogue de la Bibliothèque de la Reine Marie-Antoinette au Château des Tuileries (Ernest Quentin Bauchart, 1884) « Très bel exemplaire ». Référence : Fer n°4 reproduit dans OHR 2508 (Olivier-Hermal). Somptueux exemplaire à l’état neuf.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR13,000.00 (€13,000.00 )

‎[MARIE-ANTOINETTE] - NOLHAC (Pierre de).-‎

Reference : 53197

(1895)

‎Etudes sur la cour de France. La reine Marie-Antoinette. Sixième édition d'après les derniers documents.‎

‎ 1895 P., Lemerre, 1895, in 12 broché, 309 pages ; couverture fanée. ‎


‎ ...................... Photos sur demande ..........................‎

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Phone number : 04 77 32 63 69

EUR18.00 (€18.00 )

‎MARIE-ANTOINETTE, reine de France‎

Reference : 103225

(1864)

‎Correspondance inédite de Marie Antoinette, publiée sur les documents originaux, par le comte Paul Vogt d'Hunolstein,... Deuxième édition‎

‎Paris, E. Dentu, Libraire-éditeur 1864 In-8 22,5 x 14,5 cm. Reliure demi-chagrin bleu-marine à petits coins, dos à nerfs ornés de roulettes dorées, III-304 pp., table.Coins émoussés et frottés, mouillure en gulaire en continu sur 100 pp., intérieur frais. ‎


‎ Bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR159.00 (€159.00 )

‎[Marie-Antoinette Reine de France] VUAFLART, Albert ; BOURIN, Henri‎

Reference : 109484

(1909)

‎Les portraits de Marie-Antoinette : étude d’iconographie critique [2 volumes]‎

‎Paris, André Marty, impr. Frazier-Soye, à Paris 1909 2 volumes. In-4 33,5 x 25,5 cm. Brochés, dos muets, couvertures ivoire, vignette de titre contrecollée sur les premiers plats, XXIV-64-101 pp., notes en bas de page, bandeaux, culs-de-lampe, 29-32 planches en phototypie à pleine page hors-texte, table des matières et des planches à la fin de chaque volume. Exemplaires en très bon état. Ouvrage tiré à 360 exemplaires numérotés. Celui-ci, N 196/300 sur papier d’Arches.‎


‎Vol. I : L’Archiduchesse 1755-1770 - Vol. II : La Dauphine 1770-1774. Très bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR192.00 (€192.00 )

‎Pierre de Nolhac‎

Reference : 9061

‎La Reine Marie-Antoinette.‎

‎État : Bon état - Année : sd (début XXe) - Format : in 12° - Pages : 332pp - Editeur : Calmann-Lévy Editeurs - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure demi-chagrin - Divers : Voir description - Collection : Etudes sur la Cour de France - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/pierre-de-nolhac/9061-la-reine-marie-antoinette?lrb‎


‎Conservateur du musée du château de Versailles de 1892 à 1919, Pierre de Nolhac à consacré plusieurs ouvrages à Marie-Antoinette et au Tranon. Dans cet ouvrage, il retrace toute la vie publique et intime de la reine de France: le règne; la cour et les fêtes; l'intimité; le Trianon. Il aborde enfin en très peu de pages la révolution et en dix lignes la mort martyre de Marie-Antoinette. Série: Etudes sur la cour de France. Edition sans date (début du XXe siècle) établie dans une fine reliure en demi-chagrin vert bouteille, dos plat avec beaux motifs or style romantique, tête dorée en bon état (légers frottements du cuir et du cartonnage aux franges). Intérieur bien propre (un petit texte envoi manuscrit en haut de la première garde).‎

Phone number : 09 63 58 85 14

EUR20.00 (€20.00 )

‎André Castelot‎

Reference : 8949

(1973)

‎Marie-Antoinette‎

‎État : Très bon état - Année : 1973 - Format : in 8° - Pages : 265 et 284pp - Editeur : Rombaldi - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure percaline éditeur - Collection : Révolutions et Empires. 1770 - 1870 - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/andre-castelot/8949-marie-antoinette?lrb‎


‎Une belle biographie qui, sans être complaisante, montre aussi les bons cotés de la reine Marie-Antoinette, jeune et frivole au début du règne, et notamment cette grandeur qu'elle a su acquérir face à l'adversité et dans la mort sur l'échafaud. Une réédition de 1973 avec une belle iconographie dans la collection Révolutions et Empires 1770 - 1870 de chez Rombaldi relié en percaline et imprimé sur papier bouffant pour ce livre de 1962 qui a été un des premiers de notre époque à rendre justice à Marie-Antoinette et à relater objectivement son martyr.‎

Phone number : 09 63 58 85 14

EUR20.00 (€20.00 )

‎Collectif‎

Reference : R300287179

(2009)

‎Histoire revue n°8 Mars avril mai 2009 - Victime ou ingénue ? L'innocence perdue de Marie-Antoinette - La vie de Marie-Antoinette - Histoire de France de Jules Michelet - La jeune femme : Avènement de Louis XVI - Les tourments d'une reine : Ministère du T‎

‎Lafont Presse. 2009. In-8. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 125 pages. 1er plat plié, froissé, traces de salissures.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Victime ou ingénue ? L'innocence perdue de Marie-Antoinette - La vie de Marie-Antoinette - Histoire de France de Jules Michelet - La jeune femme : Avènement de Louis XVI - Les tourments d'une reine : Ministère du Turgot - L'élan pour l'Amérique. La guerre - La reine. Calonne et Figaro - Rohan et La Valois - L'affaire du collier : le collier - Procès du collier - Calonne - La maturité : La reine et Brienne - Le coup d'état - La fin de Versailles - ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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