Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Paris, Claude Barbin, 1669-1671. 2 volumes petit in-8 de : I/ 99 pp. pour la Lettre de Huet, (1) p., 441 pp., (1) p. ; II/ (2) ff., 536 pp. Plein maroquin bleu nuit, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet or sur les coupes, large roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Niedrée. 160 x 100 mm.
Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Tchemerzine, III, 835 ; Brunet, III, 743. Exemplaire exceptionnel avec le titre du tome 1 à la date de 1669, état qu’aucun bibliographe n’a signalé. Marie-Madeleine Pioche de la Vergne épousa le comte de La Fayette en 1655. Ancienne habituée de l’Hôtel de Rambouillet elle se consacre elle-même à la littérature et aux relations mondaines en ouvrant en 1659 son salon de la Rue de Vaugirard aux membres de la haute société et aux « doctes » comme Ménage, Huet et Segrais. Ce milieu aristocratique et lettré perpétue ainsi dans ce qu’elle avait de plus heureux la tradition de l’Hôtel de Rambouillet. La comtesse de La Fayette, pour éviter les foudres de l’opinion, dut emprunter le nom de son ami Jean de Segrais pour publier successivement ‘La Princesse de Montpensier’ en 1662 et ‘Zaïde’ en 1670. Cette œuvre précieuse et romanesque due essentiellement au talent de la comtesse, suppose toutefois une collaboration des beaux esprits du salon de la rue de Vaugirard et notamment de Segrais et de La Rochefoucauld. « On sait que Segrais de son propre aveu ne contribua qu’à la construction du roman, auquel La Rochefoucauld d’après Madame de La Fayette, elle-même, communiqua un peu de son esprit ». (Tchemerzine). Lorsque le premier tome fut achevé Madame de La Fayette le remit à Pierre-Daniel Huet le fameux évêque d’Avranches au jugement duquel elle portait comme beaucoup de ses contemporains une grande confiance. « Je fis voir des lettres que Mme de La Fayette m’avait écrites dans ce temps qu’elle composait Zaÿde, par lesquelles elle m’envoyait ce roman pièce à pièce, pour l’examiner et lui dire mon avis, et y faire mes remarques… Elle n’en parle point comme l’ouvrage de M. de Segrais, mais comme étant d’elle. Outre que M. de Segrais, avec qui j’étais lié d’une amitié très étroite, logeant, mangeant et couchant presque toujours ensemble, n’aurait pas eu besoin de l’entremise de Mme de La Fayette pour me prier d’examiner son ouvrage. » (P. D. Huet, 19 octobre 1705). L’intrigue très romanesque des amours de Consalve, fils du comte de Castille et de Zayde, fille du prince musulman, se déroule au milieu de péripéties dignes du « Grand Cyrus » de Mademoiselle de Scudéry. Le style clair et simple surpasse celui des romans galants de l’époque et annonce la sobriété de « La Princesse de Clèves ». Superbe exemplaire de cette originale littéraire si évocatrice de la préciosité du XVIIe siècle. Revêtu d’une élégante reliure de Niedrée il provient de la bibliothèque Am. Berton.
EDITION LUTETIA. NON DATE. In-12. Cartonnage d'éditeurs. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 382 pages - Quelques rousseurs naturelles - Titre, auteur et éditions dorés au dos et sur le 1er plat. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Table : La Princesse de Clèves, La Comtesse de Tende, Lettres de Madame de la Fayette à Madame de Sévigné ... Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Ve LEPETIT. 1820. In-12. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 381 + 270 + 201 + 175 pages- gravure en noir et blanc sous serpente en frontispice- plats et contreplats jaspés- titre doré au dos- 3 photos disponibles. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Oeuvres complètes de Mesdames de La Fayette, de Tencin et de Fontaines, avec notices historiques et littéraires par M Auger Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Ensemble de deux tomes avec reliure crème souple et imprimée. Dos bruni. Pages non-ébarbées. Papier bruni.
NRF/Gallimard. 1942. Tome I : 229 pp.; Tome II : 268 pp. In-8. Brochés. En bon état. 2 tomes. ÉDITION ORIGINALE. Un des 1500 exemplaires numérotés.Éditée d'après les travaux de André Beaunier.Tentative de reconstitution de la correspondance de Madame de La Fayette, femme de lettre du XVIIe siècle. En lisant ces lettres, le lecteur aura l'occasion de découvrir l'époque et les facettes de l'autrice de la Princesse de Montpensier, sa célèbre ?uvre historique.
Librairie Garnier. Non daté. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 482 pages.. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES
'Classiques Garnier'. Nouvelle édition complète avec une notice sur Madame de La Fayette par L.-S. Auger. Zaïde, La Princesse de Clève, La Princesse Montpensier, La Comtesse de Tende. Classification Dewey : 0-GENERALITES
Perrin, 1913, fort in-8°, 391 pp, 6 pl. de gravures hors texte, broché, état correct
"M. Raoul Arnaud ajoute une étude très solide et très intéressante à celles qu'il a déjà publiées sur la Rvolution. “Sous la Rafale” est un ouvrage documentaire. Mais les récits, simplement traités, sont si émouvants par eux-mêmes ; ils nous font pénétrer la psychologie. des personnages de l'époque d'une façon si précise, que je ne connais guère de lecture plus attachante. Les romans d'aventures sont fades à côté de ces histoires tragiquement vécues, et c'est bien là qu'il faut rechercher la vérité sur le jacobinisme, la Terreur, et toutes les illusions « libérales » qui les ont enfantées. La Fayette est le type achevé des illusionnistes « constitutionnels » de 1789. Sa femme, – « héroïne de la piété conjugale, » comme la qualifie M. Arnaud, – a suivi pas à pas son mari dans toutes ses erreurs. Dans son salon se pressèrent « en foule » les « républicains de la plus belle eau » (Gouv. Morris). Le marquis, « dont toutes les préférences étaient pour la République, » avait employé une grande partie de sa fortune à « mettre son nom à la tète de la Révolution, » et cette « sainte folie » se perpétua. En son château de Chavagnac, Mme de La Fayette, devenue « suspecte, » préférait toujours la compagnie des « patriotes » à celle des aristocrates. Le supplice de Louis XVI lui fit horreur, mais les régicides, – Vergniaud, Desmoulins, Hérault, Danton, Robespierre – n'étaient-ils pas ses anciens commensaux ? Qu'avait-elle à en redouter ?.... En 1794, elle fut incarcérée au collège du Plessis, – la « boutique à Fouquier, » – où dix-sept cents détenus attendaient la guillotine. Parmi eux, se trouvait sa soeur, la vicomtesse de Noailles, dont le mari avait, lui aussi, donné tant de gages aux démagogues. Cependant, « elle ne fut jamais assaillie d'aucune crainte ; » elle était « patriote » et n'avait fait que du bien... Les « fournées » vidaient la prison : il y eut alors jusqu'à treize cent soixante-seize exécutions en sept semaines ! Mme de La Fayette, d'ailleurs bonne chrétienne, restait calme : « Je pardonne de tout mon coeur à mes ennemis, écrivit-elle dans son testament...., à mes persécuteurs quels qu'ils soient et même aux persécuteurs de ceux que j'aime. » Ces « persécuteurs, » c'étaient les guillotineurs de la maréchale de Noailles qui monta sur l'échafaud à l'âge de soixante-dix-sept ans, avec sa fille, la duchesse d'Ayen, sa petite-fille, la vicomtesse de Noailles, et une demi-douzaine d'autres dames... Le 9 thermidor sauva Mme de La Fayette qui, très courageusement, alla s'enfermer avec son mari dans la prison autrichienne d'Olmültz, où le « héros des deux mondes » expiait « le crime d'avoir été l'apôtre de la liberté. » Elle crut y mourir du scorbut. Délivrée en 1797, la famille alla s'établir à Witmold (Holstein), chez la soeur du duc d'Ayen, la comtesse de Tessé, toujours « libérale et voltairienne, » puis à Vianen, en Hollande, où La Fayette « se réjouissait de voir un arbre de la liberté devant sa fenêtre, » enfin à la Grange-Blesneau (en Brie). Elle mourut, en 1807, à Paris, chez Mme de Tessé, et fut enterrée au cimetière de Picpus : là reposaient seize cents victimes de la Révolution, parmi lesquelles sa mère, sa grand'mère et sa soeur, guillotinées cinq jours avant la chute de Robespierre... “Sous la Rafale” renferme deux autres récits intitulés : La fin tragique d'un mariage d'amour, Mme de Bellescize, et La Terreur à Nîmes : Mlle Chabaud de Latour. Le premier de ces « épisodes » présente de curieux détails sur les massacres de Pierre-en-Cise, – la « Bastille lyonnaise, » – dont le marquis de Bellescize était gouverneur, et sur les émigrés de Turin. Fille unique du marquis de Troussebois, l'héroïne épouse, malgré son père, Charles de Bellescize, vagabond déclassé qui s'est fait colporteur et vient à Paris traîner sa misère. Il se dit « bon patriote » : la section des Tuileries lui accorde des « mentions civiques ; » il monte la garde au Comité et au Temple ! Au reste, la situation du jeune couple est épouvantable : tandis qu'Armande se meurt de faim et de froid dans sa mansarde, Charles court à la recherche d'un morceau de pain ; la nuit, il se terre où il peut, et « deux fois il dormit avec les dogues qui gardaient les halles. » Dénoncé par son beau-père, – que son acte infâme ne sauve pas, du reste, de l'échafaud, – il est ar¬rêté comme conspirateur (!) et guillotiné le 26 ventôse an II : Fouquier-Tinville s'est servi contre lui du réquisitoire déjà prononcé contré Troussebois... Folle de douleur, Armande ne veut pas survivre à son amour : elle va se livrer elle-même aux administrateurs de la police, se nomme, se garde de dire qu'elle est sur le point d'être mère, comparaît, le 7 flôréal, devant le tribunal révolutionnaire, n'entend même pas qu'on l'accuse « d'avoir conspiré contre le peuple français, » et monte, le soir même, sur l'échafaud. – Son corps rejoignit au cimetière de la Madeleine ceux de son mari et de son père... Mlle Chabaud de Latour n'eut pas une fin si tragique : mais elle n'y échappa et ne sauva son frère, le lieutenant-colonel Antoine Chabaud, que grâce à sa merveilleuse énergie. L'auteur trace du mouvement révolutionnaire à Nîmes un tableau qui nous paraît trop favorable aux protestants devenus les maîtres de la cité. Au reste, M. Arnaud ne tarde pas à étaler leur lâcheté : en juillet 1793, leur simulacre de résistance à la Montagne conventionnelle aboutit à la plus servile des soumissions. A Pont-Saint-Esprit, les « guerriers » nîmois se rendirent sans verser une goutte de sang. Parmi les marchands, qui avaient « voué au mépris public » les proconsuls jacobins, ce fut « à qui, le plus tôt, ferait amende honorable. » Et Nîmes fut livré à de féroces terroristes qui firent tomber jusqu'à trente et une têtes en une seule journée : « Les jours d'exécution, de véritables orgies avaient lieu chez Courbis, dont la maison donnait sur l'Esplanade. Le représentant Borie, les juges au tribunal, les membres de la municipalité et du Comité révolutionnaire, viennent là comme au spectacle. » Vers thermidor, plus de quatre mille personnes étaient en prison. Mme Chabaud était parmi elles : la chute de Robespierre obligea le tribunal à l'acquitter, et elle put rejoindre son mari, que Mlle Chahaud avait réussi à faire évader de la citadelle quelques heures avant sa comparution devant les exécuteurs." (Gustave Gautherot, Revue des Questions historiques, 1914)
P., Ollendorff, 1897, 2ème éd., in-12, bradel demi-percaline havane, XL-292 pp. (SS28B)
Marque d'appartenance à l'encre noire.
1 volume in-12° relié demi-percaline guède à coins, dos lisse titre en noir, couverture conservée, 482 p. petites traces blanches sur le dos et très légères rousseurs sinon très bon état.
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1967 Paris Mercure de France Collection le Temps Retrouvé 1988 Un volume in°8 broché 266 pages lr7
Très bon état Envoi en Mondial Relay pour la France Métropolitaine, l'Allemagne, l'Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et PortugalPour l'étranger, envoi en tarif "livres et brochures" pour les commandes inférieures à 50 , au dessus en colissimo international.
1 volume in-8° relié demi-veau cacao, dos à nerfs décoré, pièce de titre de maroquin rouge. XVI, 510 p. gravure sur acier hors-texte. Petites traces de frottement en reliure sans gravité, petits accrocs sans gravité contreplat, salissure sur un plat avec petit manque de papier de couverture. Rousseurs. Contient : Contient : Zaïde, La princesse de Clèves, Madame de Montpensier, La comtesse de Tende, Lettres
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GARNIER FRERES. 1864. In-8. Broché. Etat passable, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Rousseurs. 510 pages. Frontispice gravé en noir et blanc, avec serpente. Sans les gravures. Déchirure page 167/168, altérant légèrement la lecture du texte. Dos cassé en 2 parties.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Bibliothèque Amusante. Frontispice sur acier d'après les dessins de G. Staal. Zaïde - La princesses de Clèves - Madame de Montpensier - La Comtesse de Tende - Lettres. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
1961 Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1961, in 12 broché, 156 pages.
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Le Livre de Poche 1966 1966. Madame de la Fayette: La Princesse de Clèves/ Le Livre de Poche relié 1966 . Madame de la Fayette: La Princesse de Clèves/ Le Livre de Poche relié 1966
Très bon état
A La Cité Des Livres Paris 1925-1930 3 volumes in-8 ( 200 X 140 mm ) de XXVII-310, 328 et 277 pages, demi maroquin bronze à coins, dos à nerfs ornés de chainettes et filets dorés, têtes dorées, couvertures et dos conservés ( Reliure signée de FRANZ ). Très belle édition à l'impression soignée. Volumes non rognés. Oeuvres publiées d après les textes originaux avec une introduction et des notices par Robert LEJEUNE. Tirage à 1065 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 30 sur grand papier de Hollande. Très bel exemplaire, de cette série complète et bien reliée dans un beau maroquin.
MAUROIS André-TURQUAN Joseph-PALEOLOGUE Maurice-MONGREDIEN Georges-RITTER Raymond- LOLIEE Frédéric.
Reference : 12829
réunion de 6 volumes :1) MAUROIS André Adrienne ou la vie de Madame de LA FAYETTE .In 12 broché, faux-titre, titre, 570 pages, Hachette premier trimestre 1961- 2) TURQUAN joseph et Jules d’AURIAC. Lady HAMILTON ambassadrice d’Angleterre et la révolution de Naples d’après des documents inédits (1763-1815) In 12 broché faux titre, Une héliogravure en frontispice, sous serpente, titre, IV, 376 pages. Emile Paul éditeurs 1913.3) PALEOLOGUE Maurice Elisabeth Impératrice d’Autriche. L’hérédité sinistre des Wittelsbach. In 12 broché couverture illustrée. Faux-titre, titre, 243 pages, 8 gravures hors-texte. Plon 1939. Complet de sa bande rouge imprimée.4) MONGREDIEN Georges Marion DE LORME et ses amours. In 12 broché, couverture illustrée, faux-titre, titre, 254 pages, 1 page de table Hachette 1940 Petits renforts à la couverture. 5) RITTER Raymond CORISANDRE D’ANDOINS Comtesse de GUICHES. Une dame de chevalerie. In 12 broché, couverture illustrée. Faux-titre, titre ; 346 pages, 1 page de table des matières. Nouvelle édition, augmentée et revue. Illustrations hors-texte sur papier couché.6) LOLIEE Frédéric Les femmes du Second Empire, la cour des Tuileries. In 12 broché, faux-titre, portrait de la Comtesse de CASTIGLIONE en frontispice. Titre ; 246 pages, 1 page de table des matières. Illustrations hors-texte sur papier couché. Tallandier 27 mars 1954. L’ensemble
Lemerre. Non daté. In-16. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 269 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Echode la mode / imprimerie Montsouris. 1967. In-8. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. XV pages. Un portrait de l'auteur en noir et blanc, dans le texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Roman raconté par De Foville Jean-Marc Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
A la cité des livres. 1925. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Non coupé. XXVII + 310 pages - couverture à 3 rabats - légères rousseurs sur les plats.. . . . Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
Avec une introduction et des notices par Robert Lejeune - Exemplaire n°439 sur vergé à la forme des papeteries d'arches. Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
LIBRAIRIE GUIBERT. NON DATE. In-12. Broché. Etat d'usage, 2ème plat abîmé, Dos plié, Intérieur acceptable. 448 pages - coiffes abimées - 2eme plat partiellement déchiré. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
FLAMMARION. 1908. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 370 pages. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Les meilleurs auteurs classiques français et étrangers Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Jean-Jacques Pauvert. 1961. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 156 pages. Couverture contrepliée.. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Paris Société d'Editions Littéraires et Artistiques Librairie Paul Ollendorff / Collection pour les jeunes filles 1904 un volume in-12°, XL (1) 2917 pp. Reliure de l'époque, demi-percaline bleue à la Bradel, dos lisse orné d'une pièce de titre et d'un petit fer doré. (reliure légèrement frottée, feuillets brunis dans les marges).
4ème Édition
Paris, Hachette, 1960, in 8, broché, 570 pages.
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Paris, Didot l'Aîné, 1814. Deux volumes in-12. Titre, XX, 204 pp. & 207 pages. Maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement, dos à nerfs richement orné de petits fers, tranches dorées, roulettes intérieures (Mennil).
Ex. sur papier vélin, dans la "Collection des meilleurs ouvrages de la langue françoise, dédiée à son altesse royale Madame duchesse d'Angoulême". L'attribution à Madame de La Fayette de Zayde remonte au XVIIIe siècle, époque à laquelle Huet confirma et montra au P. Martin des lettres qu'il avait reçu de la comtesse dans lesquelles elle lui demandait d'examiner et de corriger son roman Zayde à l'aide d'un crayon rouge, et étant lui même très ami avec M. De Segrais, il était certain que ce n'était pas lui l'auteur. En fait, il semble que ce soit une oeuvre collective, comme c'était souvent le cas, et que Jean Segrais contribua pour une grande part à ce roman, ainsi que la Rochefoucauld. Très bel exemplaire en plein maroquin. Vicaire IV:864.
Flammarion, 1921, in-12, 286 pp, notes, broché, couv. lég. salie, bon état
"A propos de M. Huet, l'évêque d'Avranches, et de Gilles Ménage, son ami, André Beaunier a tracé un jour un éloge charmant de la futilité qu'on trouve aux personnes savantes. J'imagine qu'en écrivant ce joli morceau, dans son livre sur “La jeunesse de Madame de La Fayette”, Beaunier dut penser un peu à lui-même, qui avait cette futilité exquise, laquelle, s'amusant de philologie, de grammaire, de style, y apporte une minutie exemplaire, une complaisance d'horloger. Quand il poursuivait avec une fine application le soin d'élucider quelques subtils problèmes d'histoire littéraire, comme dans sa “Lafayette”, son “Joubert” ou ses “Trois Amies de Chateaubriand”, André Beaunier semblait toujours écrire d'un crayon pointu, dérobé à l'atelier de quelqu'un de ces dessinateurs parfaits du XVIIIe, qui nous ont laissé à côté de toiles plus illustres ou plus ambitieuses de si vivants, gracieux et parlants portraits. Cet art du portrait littéraire, hérité de Saint-Beuve, Beaunier aura peut-être été le dernier à le posséder. Il excellait à mettre en lumière ces physionomies souvent confuses, qu'on aperçoit difficilement dans la pénombre du passé, autour des éclatantes images des grands hommes. Il savait restituer à la vie ces êtres incertains, charmants, plus faits pour le demi-jour du cabinet que pour la vive lumière des tréteaux, mais qui, souvent, plus que ces grands hommes eux-mêmes, fixent une manière de sentir et représentent au juste point le goût, l'intelligence, la sensibilité d'une époque. J'admire beaucoup, pour ma part, cette capacité de sympathie, de pénétration dont Beaunier faisait montre à l'égard de ces minores, de ces délicats, de ces précieux et de ces grotesques, qui s'appellent Joubert, Fontanes, Ménage, Restif de la Bretonne ou Grimod de la Reynière ; de ces créatures délicieuses, Pauline de Beaumont, Hortense Allart de Meritens ou Juliette Récamier, dont il nous a décrit les mouvements, d'une touche si ajustée, si méticuleuse et si jolie. Autant que le romancier, et plus peut-être, l'historien littéraire est le peintre exceptionnel de la vie. Pour ranimer exactement celle des fantômes qu'il aimait, André Beaunier disposait d'une érudition nourrie, et d'une très vive intelligence critique. Voyez ce que des lettres de Mme de La Fayette à Ménage, par exemple, il a su tirer, faire miraculeusement foisonner, pour la meilleure compréhension de l'auteur de la Princesse de Clèves. Si quelqu'un jamais a su lire, expliquer, déduire et faire comprendre, ce fut notre ami, cet inflexible et sinueux, ce sévère et courtois Beaunier, qui ne vécut que de l'amour des lettres... Dans un temps où personne, à peu près, ne se soucie plus de bien écrire, il écrivait bien. C'est, somme toute, une vertu chez un écrivain." (Émile Henriot, L'Ami du lettré, 1927)