8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Masson, 1968, gr. in-8°, 190 pp, 4 cartes, biblio, broché, bon état (Coll. Premier cycle Histoire)
Manuel universitaire. L'auteur a conçu cet ouvrage comme un outil de travail destiné aux étudiants des deux premières années de l'enseignement supérieur. Dix-neuf chapitres de texte serré, des biographies, des lectures généralement commentées, des plans de travaux personnels, une bibliographie critique et quelques cartes pour approfondir ses connaissances.
Toulouse, Privat ; P., Didier, 1941, gr. in-8°, 723 pp, biblio, index, broché, non coupé, couv. lég. salie, bon état (Bibliothèque méridionale, 2e série, tome 30). Edition originale
"M. P. Genevray nous donne sur l'administration et la vie ecclésiastiques pendant les dernières années de l'Empire et sous la Restauration une étude solide et compacte, appuyée sur un dépouillement minutieux des archives – nationales, départementales et diocésaines, – des journaux contemporains et des documents administratifs. (...) Un gros volume, d'une érudition très sûre,écrit dans une langue dépouillée et sobre, fort agréable à lire." (Louis Villat, Revue d'histoire de l'Église de France, 1943)
dans le Correspondant, 1908 gr. in-8°, 26 pp, broché, état correct
On trouve dans le même numéro des études sur L'affaire marocaine (Marcel Dubois) ; Notre conception coloniale actuelle : administration et colons (Francis Mury) ; La liberté de conscience et l'instruction publique à Madagascar (P. Viollet) ; etc.
Perrin, 1896 in-12, ix-347 pp, index, reliure demi-percaline bordeaux, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), qqs annotations crayon, bon état
"Ainsi que le titre l'indique, cet ouvrage est une sélection habilement faite de tous les récits, de toutes les anecdotes, de toutes les appréciations, concernant l'histoire de Napoléon Ier, commençant à Madame Mère, par le baron Larrey, et finissant à Sainte-Hélène, aux dernières lettres de Montchenu. La vogue très justifiée, qui accueille en ce moment toutes les histoires ou plutôt tous les récits documentés sur la période si troublée de la fin du règne de Louis XV à l'avènement de Charles X, était bien faite pour solliciter la constitution d'un résumé, sorte de sommaire d'une histoire approfondie de l'Empereur. La personnalité de l'auteur est singulièrement rehaussée par le tact exquis qui a présidé à ses recherches et à ses choix..." (Georges Sénéchal, La Nouvelle revue, 1896). — Table : La mère de Napoléon. La formation intellectuelle de Napoléon,. Le portrait de Napoléon. Le Pape et l'Empereur. La journée de Napoléon. Soldats du premier Empire. Les Français en Belgique (1795-1814). Les Français en Dalmatie (1806-1813). L'Empereur et le Tzar (l'alliance russe sous le premier Empire). Le cardinal Fesch. Le Concile national de 1811. Les conspirations militaires contre Napoléon. Les souvenirs du maréchal Macdonald. Le retour de l'île d'Elbe. La trahison du maréchal Ney. La captivité de Sainte-Hélène.
Plon, 1892, in-8°, vii-356 pp, notes, pièces justificatives, index, broché, bon état (Ouvrage couronné par l'Académie française, prix Thiers)
"Rien que pour l'Espagne, de 1789 à 1804, on compte environ une douzaine d'ambassadeurs et de chargés d'affaires, sans parler des agents secrets. Il ne semblait pas facile, en effet, de faire accepter à un peuple catholique comme l'Espagne et à une famille royale de la race des Bourbons, les changements politiques et religieux qui s'accomplissaient en France et qui aboutissaient à la persécution du clergé et à l'exécution du chef de la Maison de Bourbon. Et de fait, au début, Charles IV vit de fort mauvais œil les empiétements de l'Assemblée constituante sur le pouvoir royal. Il était de cœur avec le ministère du 11 juillet, et lorsque Louis XVI, poussé par l'Assemblée, voulut rappeler d'Espagne, où il était ambassadeur, le duc de la Vauguyon, qui avait fait partie de ce ministère, Charles IV fit tout pour changer la résolution de son royal cousin, et n'y ayant pu réussir, conserva tout son appui au duc, qui resta en Espagne et y devint l'agent sinon accrédité, du moins officieux de l'émigration. Peuple et noblesse n'étaient pas moins que le souverain favorables aux proscrits ; prêtres et émigrés n'étaient pas moins accueillis à bras ouverts en Espagne qu'en Angleterre : M. de Grandmaison donne là-dessus les plus curieux détails; et en revanche il n'était sorte d'avanies dont on n'abreuvât les agents constitutionnels. Le roi d'Espagne protesta énergiquement contre le 10 août et contre le procès de Louis XVI, et quand le 31 janvier eut consommé le crime, il n'hésita pas à mettre ses troupes en mouvement et à déclarer la guerre h la Convention. Mais ce beau zèle ne dura pas. Fut-ce le sentiment de l'impuissance d'un gouvernement qui, malgré les trésors de l'Amérique, n'avait ni flotte ni armée ? Fut-ce la déplorable influence d'un favori qui déshonorait le pays après avoir déshonoré le roi ? Toujours est-il que l'Espagne fut une des premières puissances qui recherchèrent la paix avec la France, et non seulement la paix, ce qui pouvait s'expliquer par sa situation financière et militaire, mais l'alliance. Et l'on vit ce scandaleux spectacle d'un roi Bourbon mettant sa main dans celle des assassins du chef de sa famille, et d'un pays essentiellement monarchique devenu, suivant le mot énergique et sanglant de Burke, "le fief du régicide" Pendant dix ans, le gouvernement français, qu'il s'appelât Directoire ou Consulat, n'eut pas de serviteur plus dévoué, nous dirions volontiers de plus plat valet que le gouvernement espagnol... C'est le récit de toutes ces tergiversations et de toutes ces hontes que M. Geoffroy de Grandmaison vient de faire, dans un livre plein de faits, très documenté, écrit à l'aide de recherches persévérantes aux archives des affaires étrangères. On le lit avec un vif intérêt..." (Max de La Rocheterie, Revue des questions historiques, 1893)
P., Paulin, 1836 in-8°, (ii)-500 pp, page de titre de l'éditeur Paulin datée 1841, reliure demi-maroquin vert empire, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filet à froid sur les plats, couv. imprimées (lég. abîmées) conservées, tête dorée, signet (rel. postérieure), dos lég. et uniformémént passé, qqs rousseurs, bon état. Edition originale avec la nouvelle page de titre et la nouvelle couverture de l'éditeur Paulin. Rare
L'ancêtre et le chef-d'oeuvre des uchronies littéraires. Ce livre extraordinaire avait été publié pour la première fois de manière anonyme chez Delloye en 1836, sous le titre “Napoléon et la conquête du monde” et aussitôt retiré du commerce. En 1841, Paulin remit en vente les exemplaires de l’originale avec une nouvelle page de titre datée 1841. L'auteur, Louis-Napoléon Geoffroy-Château (1803-1858) retrace dans l'ouvrage l'épopée uchronique de Napoléon depuis sa victoire à Moscou en 1812 à sa mort paisible en 1832, au faîte de sa grandeur (Versins, “Encyclopédie de l'Utopie”, pp. 361 à 365 : “Il existe depuis 135 ans un livre fondamental et tel qu’il aurait dû connaître meilleure fortune. L’auteur, L. Napoléon Geoffroy Château, neveu de Geoffroy Saint-Hilaire est né en 1803 à Etampes, fils d’un officier que l’empereur avait remarqué. Dans son livre il prend Napoléon en 1812 devant Moscou et l’amène jusqu’à son absolue suprématie du Globe en 1832. Il a conquis l’Angleterre, fait d’autres enfants, asséché les Marais-Pontins. Madame de Staël entre à l’Académie Française, Marie-Louise meurt en accouchant d’un quatrième enfant et Napoléon de réépouser Joséphine. Il ouvrira Panama et l’Amérique entière se jettera dans ses bras...”). — "L'auteur suppose que Napoléon, ne cessant d'être victorieux de 1812 à 1832, arrive à cette date à la monarchie universelle." (Dorbon)
Editions Fernand Lanore, François Sorlot, éditeur, 1985 in-8°, 338 pp, 2 gravures, 8 cartes, 2 tableaux généalogiques, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Descendant d'une lignée de charpentiers rémois, Drouet d'Erlon, engagé en 1792, fit une brillante carrière militaire à travers les combats de la Révolution et de l'Empire. Général de division en 1803, à 38 ans, il participa aux malheureuses opérations du « guêpier espagnol ». Après la première abdication de l'Empereur, il obtint un commandement de Louis XVIII, mais le débarquement de Golfe Juan entraîna son ralliement. A Waterloo, il racheta par une charge ultime et inutile sur la Haie-Sainte ses atermoiements aux instants décisifs des batailles de Ligny et des Quatre-Bras. Condamné à mort par un Conseil de Guerre, il n'échappa au peloton d'exécution que par une fuite en Bavière. Après quinze années d'exil, sous la protection du roi Maximilien, l'amnistie de Charles X et la confiance de Louis-Philippe lui firent reprendre du service. A Nantes, il réprima le soulèvement vendéen et l'équipée de la duchesse de Berry. Il fut alors désigné comme le premier gouverneur de l'Algérie. Son rôle y fut ambigu. Rappelé en France, le général d'Erlon termina sa carrière comme un « bon citoyen nantais ». En 1843, il sollicita d'être élevé à la dignité de maréchal de France qui, à ses yeux, valait mieux que le titre de comte que Napoléon lui avait conféré après Austerlitz et Friedland. Il mourut dans la pauvreté à Paris l'année suivante. Le Gouvernement prit en charge ses obsèques et permit de réaliser le voeu du vieux soldat républicain : reposer dans sa ville natale.
Charpentier, 1859, in-12, viii-423 pp, broché, couv. imprimée, rousseurs
Calmann-Lévy, 1939 pt in-8°, 318 pp, table, broché, couv. illustrée (un peu salie), état correct
"Ces souvenirs font désormais partie des classiques des mémoires de soldats." (Tulard, 622) — "Mme Henry Coullet a publié les souvenirs de guerre du capitaine Gervais qui s'engagea en 1794 à quatorze ans et demi et servit jusqu'en 1814. Leur attrait semble aussi d'ordre psychologique. Rien n'indique que Gervais ait partagé l'enthousiasme révolutionnaire ou qu'il ait nourri de vifs sentiments d'attachement pour Napoléon dont il ne parle guère. En 1815, il s'arrangea même pour servir à l'arrière. Il n'était pas non plus incroyant et en 1802, en Italie, il se laissa persuader de faire sa première communion à l'âge de vingt-deux ans. Il s'engagea par goût de l'aventure et continua de servir par inclination pour le métier des armes, en marquant une grande répugnance à accepter des grades. C'est un type de soldat qui n'a pas dû être plus rare au temps de la Révolution et de l'Empire qu'à d'autres époques, mais que les mémoires si nombreux qui ont déjà été édités ne nous présentent pas souvent." (G. Lefebvre, Revue Historique, 1946) — L'auteur s'appelait en réalité Etienne Béniton (1779-1847) ; pourquoi l'a-t-on rebaptisé Gervais ? (Tulard 622, et J. Garnier, Supplément à Tulard).
dans la Revue de Paris, 1951 3 vol. in-8°, 15, 20 et 26 pp, notes de Paul Desachy, 3 gravures, brochés, bon état
Témoignage précieux sur la vie d'un régiment d'infanterie à la veille de la Révolution, puis souvenirs des campagnes de Prusse et de Pologne, 1806-1807, d'Espagne et de Portugal, 1808-1810.
Plon, 1951, in-8°, x-320 pp, préface de Paul Desachy, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état. Edition originale
"Etienne-François Girard, d'une famille de vignerons de Châteaudun, s'engagea en 1784, à moins de dix-huit ans, au régiment de Neustrie qui, peu après, alla tenir garnison à Wissembourg. Sur la vie dans les régiments à la fin de l'ancien régime, les Cahiers apportent d'intéressantes précisions. Le jeune soldat était alors complètement illettré, mais il avait la ferme volonté de s'instruire et de gagner des grades. De fait la Révolution aidant, Girard, en 1793, devint officier et fut affecté à l'état-major, ce qui prouve qu'il avait perfectionné son instruction. Il fut blessé au siège de Toulon, envoyé à l'armée des Pyrénées orientales, à celle d'Italie sous Bonaparte, puis en Bretagne. En 1805, sur sa demande, il est affecté à la Grande Armée, à l'état-major de Ney ; il est à léna, à Eylau, à Friedland, assiste à l'entrevue de Tilsitt. Après quoi, toujours avec Ney, il passe en Espagne où il combattra jusqu'en 1813 et deviendra chef de bataillon. A peine revenu en France, il prend part à la campagne de France en 1814. Promu colonel il quittera définitivement le service et, sous la Restauration, sera pendant quelque temps maire de Toulon. Remplis de « choses vues », de faits bien observés, les Cahiers du colonel Girard méritent de prendre place sur le rayon des meilleurs mémoires militaires relatifs à la Révolution et à l'Empire." (Revue des Deux Mondes, 1952) — "Collaborateur du maréchal Ney, souvent en contact direct avec l'Empereur, il a participé aux campagnes d'Allemagne, de Pologne et d'Espagne (où il s'est opposé à Marmont). Ses savoureux mémoires apportent d'intéressants détails sur les états-majors des armées napoléoniennes." (Tulard, 628) — "... Des Mémoires passionnants sur les guerres napoléoniennes, ce sont les Cahiers du colonel Girard publiés par Paul Desachy qui en a découvert à Châteaudun le manuscrit jauni..." (André Billy, Le Figaro) — Nombreux sont les soldats de Napoléon qui ont raconté les événements extraordinaires auxquels ils ont pris part. La plupart des récits parvenus jusqu'à nous n'étaient pas destinés à la publicité, mais au cercle familial et à la descendance des mémorialistes. Découverts plus d'un siècle après leur rédaction, les cahiers d'Etienne-François Girard sont un témoignage exceptionnel sur la vie militaire de la fin de l'Ancien Régime à la chute de l'Empire. Cette autobiographie emporte le lecteur de Châteaudun, où l'auteur voit le jour dans une famille pauvre de la paysannerie beauceronne, à Toulon, ville dont il est trois fois le maire sous la Restauration et le régime suivant. De 1784 à 1814, de quels faits d'armes l'ascension du soldat de métier Girard est-elle jalonnée ! Orphelin, analphabète, engagé comme simple fantassin au régiment de Neustrie, qui devient le 10e d'infanterie après la Révolution, il fait avec cette unité les premières campagnes de la République. Au siège de Toulon, il est de ceux qui conquièrent au sabre et à la baïonnette une redoute anglaise. A l'armée des Pyrénées-Orientales, à celle d'Italie, à la Grande Armée – il est à Iéna aux côtés de l'Empereur – en Espagne et pendant la campagne de France, où il commande une brigade, Girard risque mille morts. La modestie qui caractérise son témoignage n'en donne que plus de force à ces pages d'héroïsme.
P., Louis-Michaud, 1911 pt in-8°, 192 pp, 36 gravures de l'époque, reliure percaline souple de l'éditeur, couv. conservée, tranches rouges, bon état (Coll. historique illustrée)
P., Moutardier, 1828 3 vol. in-8°, xii-655, 532 et 444 pp, reliures demi-veau glacé, dos à nerfs ornés, tranches jaspées (rel. de l'époque), bon état. Edition originale. Bon exemplaire finement relié à l'époque, mais il manque le tome IV et dernier
Tomes I à III seuls (sur 4). Député à l'Assemblée Législative, emprisonné sous la Terreur, libéré à la mort de Robespierre, président du Tribunat, rallié à Napoléon, Girardin (1762-1827) siègea dans le rang des libéraux sous la Restauration. Les deux premiers volumes renferment les Discours et opinions de 1791 à 1826. Les tomes III et IV contiennent le Journal et souvenirs. Avec entre autres des souvenirs sur le camp de Boulogne et la création de la Légion d'honneur, l'armée de Naples aux côtés de Joseph (1806-1807) qu'il suivit en Espagne en 1808, etc. (Fierro, 632, Tulard, Addendum, Bertier, 649).
Perrin, 1968 fort in-8°, 665 pp, 16 pl. de gravures et documents hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le portrait de Bernadotte figure au Musée de Versailles parmi les grands hommes de notre histoire ; son nom est inscrit sur les parois de l’Arc de Triomphe ; les Suédois – qu’il gouverna pendant 34 ans sous le nom de Charles-Jean – le considèrent comme un de leurs meilleurs souverains et l’un des plus efficaces. Néanmoins, par suite des calomnies répandues sur lui par les mémorialistes napoléoniens, et en raisons des anecdotes inexactes propagées par des vaudevilles ou des films, la personnalité réelle de Bernadotte est généralement méconnue des Français. Utilisant une documentation pour une bonne part inédite, G. Girod de l'Ain, apparenté par les Clary à la famille de Bernadotte, retrace les étapes de la surprenante carrière de ce béarnais qui, engagé volontaire sous Louis XVI, devenu général sous la Révolution, ambassadeur à Vienne et ministre de la Guerre sous le Directoire, général en chef de l’armée de l’Ouest sous le Consulat, maréchal, chef de corps et gouverneur de provinces allemandes sous l'Empire, fut élu prince de Suède en 1810, avec l'autorisation mais contre le gré de Napoléon, s'allia aux ennemis de ce dernier en 1813, réunit la Norvège à la Suède en 1814, monta en 1818 sur les trônes de ces deux pays et régna paisiblement jusqu'à sa mort en 1844... — "Excellente biographie." (Bertier de Sauvigny)
Perrin, 1970, fort in-8°, 469 pp, 16 pl. de gravures hors texte, annexes, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Sans rien dissimuler des défauts de son héros, G. Girod de l'Ain le montre, grâce à des correspondances en grande partie inédites, sous un jour nouveau et moins péjoratif. Evidemment, Joseph n'avait ni l'autorité ni les talents militaires de son frère cadet. Mais il était sensible, intuitif, très cultivé, philosophe. Il aimait les femmes et en fut aimé, bien qu'il fût volage ou peut-être parce qu'il l'était. Sa vie sentimentale, jusqu'ici fort peu connue, est dévoilée dans l'ouvrage de G. Girod de l'Ain et ce n'en est pas le moindre attrait.
Pierre Amiot, 1958 in-8°, 235 pp, 12 pl. de gravures hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Biographie de Pauline Bonaparte (1780-1825), la plus belle des sœurs de Napoléon Bonaparte et sa préférée.
PUF, 1967 pt in-8°, 365 pp, une carte, biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
"L'auteur de cet excellent instrument de travail, a donné, en ces dernières années, bien des preuves de sa maîtrise en fait d'histoire de la Révolution et de l'Empire. Il a déjà publié, dans la même collection, l'ouvrage intitulé “Les Révolutions. 1770-1799” ; il incluait alors dans son étude la révolution américaine : la même pensée lui fait aujourd'hui inscrire dans le titre du présent volume l'Amérique aux côtés de l'Europe, et cela annonce l'élargissement très justifié de son enquête jusqu'à l'ouest de l'Atlantique. Tous les chercheurs lui sauront gré de leur fournir, bien des années après Louis Villat, un inventaire mis à jour des travaux sur Napoléon et son temps." (F. Boyer, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1967) — "... C'est dans cette logique d'une Révolution française « accoucheuse de nations» que Jacques Godechot publia “Les Révolutions de 1848” (1971), mais sa thèse de la « révolution occidentale » est aussi au cœur de plusieurs de ses ouvrages fondamentaux, tels “Les Révolutions. 1770-1799” (1ère éd. 1963), “L'Europe et l'Amérique à l'époque napoléonienne” (1967), “La pensée révolutionnaire en France et en Europe, 1780-1799, recueil de textes choisis” (1964), “La Grande Nation” (1ère éd., 2 vol. 1956, 2e éd. 1983). Ces livres sont aujourd'hui autant de manuels indispensables à tout historien s'intéressant à la période révolutionnaire." (Claude Petitfrère : “Jacques Godechot, 1907-1989”, in Annales historiques de la Révolution française, 1990)
Hachette, 1961 pt in-8°, 284 pp, préface de Marcel Dunan, biblio, index, cart. toilé rouge de l'éditeur, une gravure au 1er plat, dos passé, bon état, envoi a.s.
P., Librairie Ducrocq, 1872-1874, 2 vol. in-12, viii-375 pp, 16 gravures, 3 cartes dépliantes hors texte, cart. toilé rouge de l'éditeur, dos lisse avec titres et décorations à froid, encadrements floraux à froid sur les plats, cartonnage lég. décoloré, bon état
Kléber (1753-1800) ; Desaix (1768-1800) ; Hoche (1768-1797) ; Marceau (1769-1796) ; Daumesnil (1776-1833) ; Etats de services en appendice.
Didier et Cie, 1875 in-8°, lxx-393 pp, reliure demi-basane naturelle, dos lisse, titres et larges filets dorés (rel. de l'époque), C. de bibl., bon état. Très rare édition originale
"Ces souvenirs d'un fils d'émigré entré dans la cavalerie en 1804 sont particulièrement intéressants pour la campagne de 1805 en Italie, Eylau, la Silésie, l'Espagne, le siège de Hambourg, la Corse sous la première Restauration, la Normandie pendant les Cent-Jours." (Tulard, 642)
Plon, 1909, in-8°, 399 pp, broché, bon état
Gouvernante des Enfants de France pendant la Restauration, la duchesse de Gontaut a laissé de bons mémoires sur l'émigration et la Restauration. — "Témoignage hostile à Napoléon, d'une émigrée qui refusa de rentrer en France, bien que l'un de ses parents ait été un chambellan apprécié par l'Empereur." (Tulard, 644) — "Ecrits à l'âge de 80 ans, en 1853, ces souvenirs contiennent surtout des anecdotes sur la Cour." (Bertier, 479)
Baltimore, The John Hopkins Press, 1971, in-4°, 511 pp, 4 pl. en couleurs hors texte et 521 illustrations, dont 81 plans, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Nice, Editions Alain Lefeuvre, 1978 in-8°, 290 pp, préface de Jean-Jacques Gautier, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"L'amour de la femme, je le crois nuisible à la société comme au bonheur individuel des homme. Ce serait un bienfait de la part d'une divinité protectrice que de nous en défaire et d'en délivrer le monde. " Cette profession de foi misogyne est signée : Lieutenant-Colonel Napoléon Buonaparte. Il est vrai que ce fringant officier venait d'absorber un breuvage empoisonné capable de tuer un boeuf ! Un boeuf, mais pas le futur Empereur des Français. Une maîtresse jalouse avait failli expédier ad patres notre petit caporal... Et c'est le même adversaire farouche du beau sexe qui collectionna les maîtresses, fut trompé autant qu'il trompa, s'évertua, pendant des années, à épouser n'importe qui...
Publisud, 1991 in-8°, 421 pp, une carte, biblio, sources, index, reliure demi-maroquin noir à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et fleuron napoléonien dorés, tête dorée, couv. illustrée et dos conservés, bon état
"N. Gotteri présente l'édition des dépêches expédiées par un commissaire général de police, Denis de Lagarde, au cours de la mission qu'il a effectuée entre le 13 avril 1809 et le 27 mai 1811 dans la péninsule ibérique. L'auteur de ces dépêches appartient à cette « armée de fonctionnaires [qui] expédiait régulièrement de tous les coins du grand Empire des informations » adressées tantôt directement à l'Empereur, tantôt à son ministre de la Police, en l'occurence Fouché puis Savary. Ces informations étaient d'ordre politique et militaire, rendaient compte de l'opinion publique des pays concernés et s'intéressaient aux activités financières et commerciales ; c'est dire l'étendue du domaine imparti aux investigations de ces “missi dominici” impériaux et l'intérêt des rapports qu'ils établissaient. Dans l'importante introduction d'une centaine de pages qui précède l'édition des textes, N. Gotteri a retracé la carrière du commissaire général Lagarde." (J. Charon-Bordas, Revue Historique, 1991)
Waterloo, Ontario, Historical Reflections Press, 1982, in-8°, (6)-304 pp, 16 études, dont 7 en anglais, tableaux, graphiques et cartes, reliure toile havane de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés, sans la jaquette, bon état
"J.-P. Goubert eu la bonne idée de réunir ici seize articles, dont neuf en français. Le recueil dépasse sans doute en extension et en intérêt le titre un peu étroit. Quatre articles abordent en effet des pays étrangers : l'Allemagne, le Nord rural de l'Etat de New York, la Caroline du Sud et le Québec. Plusieurs auteurs s'attachent à décrire des interférences entre histoire des sciences et histoire des mentalités : J. Gélis, par exemple, à propos des fameux sanctuaires à répit, ou bien E. Ackerman qui montre l'immersion d'un docteur américain dans une clientèle campagnarde. (...) La biopolitique est aussi représentée, dans cet ensemble, par un exposé sur la politique médicale et sanitaire de la Restauration. Quatre études fournissent des informations précieuses sur l'histoire d'institutions comme le Collège de Pharmacie de Paris (1777-1796), la Société philanthropique de Paris (1780-1815), la police des remèdes secrets et la police des eaux minérales avant 1789..." (Jacques Léonard, Annales ESC, 1984)