8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61CHRISTOPHE (Jacqueline), Denis-Michel Boëll et Régis Meyran (dir.).
Reference : 114507
(2009)
ISBN : 9782735112333
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 2009, gr. in-8°, xix-403 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
30 études érudites. — Le passage des études de folklore à l'ethnologie en France s'est fait dans la période troublée qui va du Front populaire à la Libération. Le folklore scientifique se construit de manière ambivalente, dans le cadre d'une politique culturelle qui fait la part belle aux traditions régionales : à la fois ouverte sur la modernité, et fascinée par un passé volontiers idéalisé. Avec l'avènement du régime de Vichy, le folklore devient l'instrument de la politique culturelle du maréchal Pétain et de sa Révolution nationale. Mais, en même temps, de vastes enquêtes scientifiques, extensives et collectives voient le jour. Cet ouvrage, qui fait suite à un colloque international tenu en 2003 au musée national des Arts et Traditions populaires (MNATP), apporte une réponse collective à des questions restées longtemps floues, voire taboues : comment apprécier les activités du MNATP, créé en 1937, et celles de son directeur, Georges Henri Rivière, sous le régime de Vichy ? Quelles continuités, quelles ruptures apparaissent entre la période du Front populaire et Vichy ? Jusqu'où les folkloristes se sont-ils compromis ? Une nouvelle discipline était-elle déjà en germe ou le folklorisme sombrait-il totalement dans l'exaltation passéiste du monde paysan ? ...
Fayard, 1960, pt in-8°, 331 pp, sources, généalogie, broché, bon état
Fontemoing, 1915, in-12, 373 pp, reliure demi-toile havane clair, dos lisse avec titres et fleuron dorés, bon état (La Guerre de 1914-18)
"Sous ce titre, M. Chuquet a réuni une suite d'articles et d'essais, grands et petits, les uns déjà parus dans diverses revues, les autres inédits, tous inspirés par la guerre actuelle. Nous ne pouvons les signaler tous ; nous classons les principaux sous divers chefs : 1) La Belgique et la violation de sa neutralité. M. Chuquet rappelle les termes du traité du 19 avril 1839 par lequel la neutralité de la Belgique était garantie par les cinq grandes puissances, dont l'Autriche et la Prusse (...) – 2) L'Alsace (...) – 3) L'Allemagne et la guerre actuelle. M. Chuquet expose la situation du Hanovre en 1866, la menace faite par l'Allemagne à la France en 1875, l'alerte de 1887 après l'incident Schnaebelé (...) – 4) Les pays neutres : le manifeste des intellectuels espagnols en faveur de la France ; un article, l'un des plus longs du volume, sur les voix américaines sur la guerre de 1914-1915. – Et ce n'est pas tout ; ici il est question de la Bohême, là de l'armée russe ; ici de la littérature allemande, là, à propos de quelque incident de la lutte actuelle, sont évoqués des souvenirs de cette Révolution dont M. Chuquet connaît si bien l'histoire. Une série d'articles un peu trop morcelés à notre gré, mais écrits d'une plume alerte pour la bonne cause." (Christian Pfister, Revue historique, 1926) — "M. Arthur Chuquet a cet avantage sur les autres écrivains de la guerre, qu'il est un historien extrêmement averti. Son érudition est grande : aussi peut-il toujours fortifier son opinion d'un exemple ou d'un souvenir. Il exprime ici le profond dégoût que lui causent, et lui ont toujours causé les procédés allemands, tant au cours de la guerre contemporaine que depuis Frédéric II. On peut suivre ici le développement de l'âme nationale prussienne et M. Chuquet a très finement mis en lumière quelques-uns des vilains côtés de l'esprit teuton et des moeurs traditionnelles au pays de Frédéric II et de Guillaume II." (Les Livres de la Guerre, août 1914-août 1916)
Grasset, 1935, in-12, (8)-304 pp, index des ouvrages à consulter, broché, bon état. Avec un joli petit dessin en couleurs à la gouache figurant une religieuse sur le faux-titre
Un choix de textes allant de sainte Hildegarde à Catherine Emmerich en passant par Albert le Grand, Maître Eckhart, Henri Suso, Jean Tauler, Paracelse, Jacob Boehme, Silesius et Novalis. — "M. Jean Chuzeville nous présente, en traduction, une suite d'extraits empruntés aux œuvres des grands mystiques « allemands », depuis sainte Hildegarde de Bingen jusqu'à Catherine Emmerich. L'adjectif ethnique est, d'ailleurs, pris dans un sens très large, puisque le choix s'est étendu à Ruysbroeck l'Admirable. Il y a toujours dans ces morceaux détachés quelque chose d'inquiétant, en raison de la mutilation qu'ils risquent d'infliger à des systèmes de pensée ou de sentiments parfois fort bien liés. Mais les textes sont d'un vif intérêt, souvent émouvants ou profonds, et ils ont été traduits avec un art très sûr." (Marc Bloch et Ch.-E. Perrin, Revue Historique, 1938)
SGDL, 1992, in-8°, 96 pp, 48 gravures et photos, couv. à rabats
P., Editions du "Cinéopse" et Librairie Gauthier-Villars, 1925, gr. in-8°, xv-604 pp, préface de J.-L. Breton, de l'Institut, 136 figures (photographies, figures, illustrations, etc.), (30) pp de publicités in-fine, broché, bon état. Edition originale. Rare
Cet important ouvrage constitue une véritable mine de renseignements sur toute l'aventure du pré-cinéma et du septième art avec son fulgurant développement industriel, artistique et culturel ; en fin d'ouvrage se trouve l'étonnante liste des brevets déposés en France de 1890 à 1900, concernant les appareils cinématographiques. Par Georges-Michel Coissac (1868-1946), spécialiste du cinéma et directeur du "Cinéopse", une revue mensuelle dont le sous-titre précisait la mission : « Organe mensuel de l'industrie cinématographique, la photographie, l'électricité, l'optique ».
P., Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, 1963-1964, 2 vol. gr. in-8°, 231 et 284 pp, texte dactylographié, brochés, couv. illustrées, discret C. de bibl., bon état (Coll. cours et publications de l'IDHEC, série Histoire et sociologie). Rare
Grasset, Publications de la faculté des lettres et sciences humaines de Paris-Sorbonne, 1968, fort in-8°, 851 pp, biblio, broché, bon état. Edition originale
Avant d'être une thèse monumentale, ce livre est d'abord le témoignage d'une rencontre. Avec une étonnante rigueur, Hélène Cixous restitue l'unité de l'œuvre de Joyce, et l'articule de façon singulièrement éclairante à la biographie de l'auteur. Être un artiste, pour Joyce, cela consiste dès le plus jeune âge à opérer un travail de métamorphose, passant d'un vécu oppressant à la formation d'un imaginaire, d'une symbolique et d'un style. L'exil physique, la fuite loin de Dublin sa ville marâtre, n'a pas suffi : il fallait encore que Joyce réussisse à se réapproprier ce vécu tenace pour en faire la matière même d'une création qui le sublimerait. Par-delà une compréhension intime de l'homme et de l'oeuvre, Hélène Cixous se donne et nous donne les moyens de saisir, au-delà des formules faciles dont les manuels sont encombrés, en quoi l'art est bien une possibilité de vie. — "Joyce a fait de son œuvre le double de sa vie, comme il faisait de sa vie la répétition de son œuvre : le réel tendait à se déplacer du côté du livre. C'est pourquoi l'œuvre dépasse les possibilités ordinaires de l'écriture. Penser sa vie "écrite" plutôt que vécue et, inversement, s'enfoncer dans l'écriture comme dans un temps personnel, faire de l'évolution d'un art sa propre histoire, tel fut le dessein de Joyce, passé l'enfance. Par la continuité du livre au moi, du moi au livre, l'art de Joyce participe de l'essence du jeu. Absent du livre en sa personne réelle, Joyce est cependant présent par le biais de divers remplaçants, petits ou grands, hommes ou femmes. Il se regarde vivre et, en même temps, s'imagine en train de se regarder vivre ; il introduit un voyeurisme au-delà du regard, et au-delà de l'instant un futur qui fait du présent un passé. Il est dedans et dehors. Sa création, conçue comme rivale de celle de Dieu, lui tient lieu de patrie, de temps, d'antre, et, cependant, c'est dans l'écriture que Joyce perpétue son exil. "Exilé volontaire", telle est la définition de l'artiste par lui-même, définition qui fonde les antagonismes créateurs ; hérétique, paria, fils prodigue, c'est contre l'Église, la famille, la patrie, que Joyce dresse ses substituts, Stephen Dédalus, Léopold Bloom, Richard Rowan, Shakespeare, ou la trinité complexe de Finnegans Wake en laquelle Joyce est père, fils, frère et antifrère. "Je suis un produit de cette race, de ce pays, de cette vie", dit Dédalus, projection ironique de Joyce jeune homme. L'artiste est en effet le produit négateur de ces trois puissances dangereuses. Il l'est si essentiellement que son existence dépend de sa conscience d'expulsion, de culpabilité ou de défi : c'est pourquoi l'artiste se maintient en état de séparation volontaire ; la séparation en effet est source de création, comme le péché originel est une "felix culpa" qui promet la rédemption. Les "erreurs du génie sont volontaires", ses malheurs sont nécessaires, il lui faut être l'éternel accusé, le mal venu, le mal-aimé. Loin de l'Irlande, hors de l'Église et de la famille, Joyce s'empresse de récupérer ses trois menaces vitales sous la forme de figures de remplacement, ou d'un système de correspondances symboliques. Au centre de l'œuvre, dissimulé, révélé, l'artiste à la recherche de lui-même vit dans le temps successif de l'écriture, observé par l'artiste Joyce assis dans l'espace de la mémoire, et qui feint l'indifférence. Cette thèse, magistrale, est la première grande tentative entreprise, en France, pour mettre en clair l'œuvre, l'art et la personne de James Joyce." (L'Editeur) — Table : Introduction. La réalité de l'Irlande – I. La cellule familiale – II. Héroïsme public, héroïsme privé – III. Le choix de l'hérésie – IV. La récupération de l'exil – V. La poétique joycienne – Appendice. Thoth et l'écriture – Bibliographie.
P., Editions du Centre Georges Pompidou, 1986, in-4°, 767 pp, 810 illustrations en noir et en couleurs, biographies, glossaire, Who's Who viennois, biblio, reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état. Edition originale
Une exposition marquante du Musée national d'art moderne du Centre Pompidou, « Vienne, naissance d’un siècle, 1880-1938 ». Les temps étaient alors à la célébration inquiète des fins de siècle, à l’interrogation perturbée sur la vitalité artistique d’époques plus troublées. La vieille Europe centrale et tout particulièrement la « double monarchie » – l’Empire austro-hongrois – suscitaient une fascination effervescente. — Table : Sissi ou la vulnérabilité (E.M. Cioran) ; Le flambeau d'Ewald (Claudio Magris) ; La Vienne de Freud (Bruno Bettelheim) ; Une modernité sceptique (Jean Clair) ; Entre rêve et réalité (Robert Waissenberger) ; De la scène publique à l'espace privé (Carl E. Schorske) ; La mort dans la peinture autrichienne (Werner Hoffmann) ; Hans Makart (Werner Hoffmann) ; Anton Romako (Gerbert Frodl) ; Les rêveurs dionysiaques (William Mc Grath) ; Les mécènes de la Sécession (Bernard Michel) ; Gustav Klimt (Werner Hoffmann) ; Otto Wagner. De la ″libre reconnaissance″ à l'art de construire (Peter Haiko) ; La ville blanche ″au Steinhof″ à Vienne. Architecture et maladie mentale (Peter Haiko, Harald Leupold-Löwenthal, Mara Reissberger) ; Adolf Loos et le ″Kulturgefälle″ est-ouest (Eduard Sekler) ; La Wiener Werkstätte 1903-1913. le paradis terrestre et le chemin de la ruine (Peter Vergo) ; L' âge d'or du graphisme viennois (Michael Pabst) ; La voie industrielle (Karl Mang) ; La mise en scène de théâtre (Wolfgang Greisenegger) ; Richard Teschner marionnettiste (Jarmila Weissenböck) ; La naissance de la théorie de l'art (Günter Metken) ; Souvenirs de collaborationa avec Ernst Kris (Ernst Gombrich) ; Sociologie et utopie d'un art autonome (Michael Pollak) ; Egon Schiele (Jane Kallir) ; La Vienne d'Arnold Schönberg (Jane Kallir) ; Arnold Schönberg et Richard Gerstl (Jane Kallir) ; Oscar Kokoschka (Serge Sabarsky) ; Choix de lettres (Oskar Kokoschka) ; Les maisons de Loos ou l'espace en projet (Françoise Very) ; La maison de Wittgenstein (Bernhard Leitner) ; Passe-impasse et manque (Pierre Boulez) ; Paul Poiret à Vienne, Emilie Flöge à Paris (Wolfgang Georg Fischer) ; La Sécession et Auguste Rodin, 1897-1905 (Daniele Gutmann) ; Les années parisiennes d'Adolf Loos, 1922-1928 (Yvonne Brunhammer) ; Politique communale à Vienne la rouge (Wolfgang Maderthaner) ; L' utopie construite. Le logement à Vienne la rouge, 1919-1934 (Sokratis Dimitriou) ; L' Ecole des arts appliqués du musée autrichien d'art et d'industrie (Gabriele Koller) ; Une modernité optimiste : la voie abstraite (Dieter Bogner) ; Cinéma : le chemin de Vienne (William Karl Guerin) ; La fin d'une république : les années trente (Michel Cullin) ; Enst Jünger, Alfred Kubin : extraits de correspondance (Henri Plard) ; Fugue de la mort (Paul Celan).
Payot, 1972, in-8°, 297 pp, traduit de l'anglais, figures dans le texte, biblio, lexique, index, broché, bon état (Coll. Science de l'homme)
Définition de la psychopharmacologie ; Les drogues imaginaires ; Drogues, vigilance et sommeil ; Les drogues, l'apprentissage et la mémoire ; Bréve vision sur les hallucinogénes ; Explication de la variabilité des effets de drogue ; Mesure de la maladie mentale par des drogues ; Les drogues, le comportement et le cerveau ; Les drogues dans la vie quotidienne. — "Il s'agit de la traduction française d'un bon manuel de psychopharmacologie paru en Angleterre en 1970. L'auteur y étudie successivement les données générales sur la psychopharmacologie et les différentes drogues psychotropes en montrant la difficulté de leur classement selon leurs effets physiologiques et pathologiques. Ils peuvent être étudiés objectivement sur quelques grandes fonctions psychophysiologiques : la vigilance et le sommeil, l'apprentissage et la mémoire. Il s'agit des meilleurs chapitres de l'ouvrage. Sont envisagés dans les chapitres suivants : les effets hallucinogènes de certaines drogues, en particulier la mescaline et l'acide lysergique. L'auteur décrit ensuite longuement les effets de ce qu'il appelle « les drogues de la vie quotidienne », sédatifs, tranquillisants, hypnotiques et alcool. Il montre bien que certaines de ces drogues sont parfois utilisées par le patient comme une automédication. (...) L'alcoolisme dans la vie quotidienne est ainsi longuement étudié..." (J. Postel, L'année psychologique, 1973)
Tallandier, 2005, in-8°, 301 pp, biblio, broché, bon état, envoi a.s.
P., Hermann, 1975, gr. in-8°, 425 pp, traduit par André de Vilmorin et Francis Spar, 292 illustrations en noir et en couleurs, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Une passionnante réflexion sur ce qu'exprime notre patrimoine artistique quand, du haut des siècles, on le contemple avec enthousiasme et lucidité et que, de loin en loin, apparaissent les étapes de la civilisation. Par l'ancien directeur de la National Gallery, homme d'esprit et de culture.
Penguin Books, 1960, pt in-8°, xxiii-408 pp, 298 illustrations, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Nathan/Editions Labor, 1982, in-8°, 443 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Humanisme et Liberté)
"La laïcité se présente comme le seul et véritable humanisme dans le sens le plus plein du mot, puisqu'elle exprime une conception et un praxis, une pensée et une action qui met l'homme et l'homme seul au centre de ses préoccupations et de ses objectifs." (Avant-propos).
Paris, 1984, in-8°, 199 pp, 45 figures, broché, bon état (Publications du département de géographie de l'université de Paris-Sorbonne n° 12)
Spécificité et diversité des villes de l'Europe occidentale ; L'évolution des formes de peuplement et des réseaux urbains. 14 études érudites dont une série de contributions traitant de l'évolution ou du fonctionnement de systèmes urbains : Eienne Dalmasso, Franco Savi pour Italie, Jean-Claude Boyer, Michel Cabouret pour l'Europe hanséatique, Paul Claval et Bernard Lepetit pour la France. Un second volume d' actes du colloque est paru en 1986.
Boulogne-Billancourt, Editions Du May, 2008, in-4°, 160 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, courte biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Sous la Révolution, le peuple aime, entre deux coups de guillotine, boire, chanter et se réunir autour du bon vin pour constituer les "sociétés bachiques". Sous la Restauration, ces sociétés prennent le nom de goguettes, d'où l'expression "partir en goguette" qui signifie aller boire, s'amuser. Les goguettes se multiplient et, petit à petit, deviennent des cafés chantants dont le plus connu sur les Champs-Élysées s'appelle : le café Bosquet. Un orchestre, une estrade, ouvert toute l'année, le concert fait désormais partie de la soirée, d'où le nom café-concert. Puis, les établissements se tournent vers la chanson accompagnée d'autres disciplines comme la pantomine, le ballet, le cirque, les attractions foraines, de petites pièces de théâtre, voire même des ballets... Ainsi, le café-concert évolue vers le music-hall ! Ce livre retrace l'histoire du music-hall et des grandes vedettes ou clown qui s'y sont produits: Foottit, Grock, La Goulue, Colette Willy, Fréhel, Mistinguett, Maurice Chevalier, Joséphine Baker et tous les autres. Ce récit, tout en images, raconte l'évolution et les grandes heures des Folies-Bergère, de Bobino, du Casino de Paris, de l'Olympia et du Moulin Rouge, qui a gardé la tradition du 19e siècle.
Aubanel, 2007, in-4°, 175 pp, 134 photos dans le texte, à pleine page et sur double page, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Quoi de plus merveilleux que le temps des vacances ? Parenthèse enchantée, elles laissent au fond de chacun de nous les plus indélébiles des souvenirs... Ceux de grands départs à l'aube, de routes de campagne, de balades à vélo, des premiers bains de mer, de pique-niques en famille, de périlleuses glissades à ski, d'idylles rendues plus intenses par l'exotisme du décor... Dès 1936 et l'avènement des congés payés, la notion de vacances prend sens pour tous, à l'échelle nationale. Tandis qu'auparavant "aller ailleurs pour ne rien faire" était une affaire de riches, les familles ouvrières se lancent dès l'après-guerre à la découverte des plages normandes. C'est à travers une iconographie riche, variée, souvent étonnante, que l'on redécouvre avec délices, comme on tourne les pages d'un album de famille, les vacances d'antan...
Bloud et Gay, 1939, in-12, 184 pp, biblio, index, édition originale, ex. numéroté sur vélin alfa Ruysdael. (Coll. Bibliothèque catholique des sciences religieuses)
Editions Tchou, 1976, in-8°, 266 pp, 16 pl. de photos hors texte, 2 cartes, broché, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Introduction. 1. Les origines : Les légendes. Les hypothèses. 2. L'Histoire : La dispersion tsigane. L'apparition en Europe. Les Tsiganes aux XVe et XVIe siècles. Les noms donnés aux Tsiganes. Les Tsiganes et les classes dangereuses. Les Tsiganes et la sorcellerie. Les Tsiganes et les répressions. Les Tsiganes en France sous l'Ancien Régime. Les Tsiganes en Europe pendant la période historique. Les Tsiganes au XIXe siècle. Les Tsiganes et le romantisme. 3. Les métiers : Le choix des métiers. Forgerons et travailleurs des métaux. Marchands de chevaux. Montreurs d'ours. La musique et la danse. Les arts divinatoires. 4. La tradition : L'organisation tribale. La Loi ou la Tradition tsigane. Les croyances religieuses. Démonologie. Magie. Pharmacopée et magie médicale. Sorcellerie. 5. La vie quotidienne : Stérilité et fécondité. Grossesse et accouchement. Naissance et baptème. Puberté et virginité. Amour. Fiançailles et mariage. Sexualité. Vêtements et parures. Habitation et moyens de transport. Nourriture et cuisine. Hygiène. La mort et les rites funèbres. 6. La langue et les moyens d'expression : La langue tsigane. L'écriture. Les moyens d'expression. 7. Les Tsiganes et la Société : Le nomadisme. Les Tsiganes dans le monde actuel. Les Tsiganes et nous. 8. Conclusion. Bibliographie sommaire.
Editions de la Martinière, 2001, gr. in-8°, 317 pp, illustrations en noir et en couleurs, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Les reflets du savoir)
Concept occidental ? Idée luxueuse des pays développés ? Si l'hypothèse de l'inconscient naît dans la Vienne fin de siècle, elle n'en aspire pas moins à l'universalité. Universalité historique et géographique. C'est cette vocation que Catherine Clément a voulu revisiter à sa manière, tout en audace, esprit critique et fulgurance. Génies, diables, sorcières : les figures de la psyché humaine ne manquent pas de peupler le monde, qu'elles soient inquiétantes ou au contraire apaisantes. Si Catherine Clément approche au plus près la psychanalyse, son voyage l'amène sans arrêt aux confluents de l'histoire, de la géopolitique, de l'ethnologie, de la philosophie, ou encore de la morale. On retrouvera les grands hommes, parmi lesquels Freud, Devereux, Lacan, Reich, Bettelheim, mais aussi Moïse, le président Wilson ou encore l'empereur Bokassa. Vivifiantes et originales, Les révolutions de l'inconscient se lisent comme le roman d'une essayiste pour qui la réflexion est toujours affaire d'engagement.
P., Libraire de L. Hachette et Cie, 1868, gr. in-8°, viii-680 pp, 47 planches hors texte, dont le frontispice, appendice bibliographique, index des compositeurs, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et caissons ornés dorés, encadrements à froid sur les plats, tranches dorées (rel. de l'époque), mors lég. frottés, qqs rares rousseurs, bon état
Excellente étude historique sur les musiciens célèbres : Lulli, Haendel, Gluck, Piccinni, Mozart, Beethoven, Spontini, Donizetti, Chopin, Listz, Wagner... par Félix Clément (1822-1885), membre de la commission des arts et des édifices religieux, professeur de musique ancienne. Il fit restaurer les orgues de la chapelle de la Sorbonne et rédigea le rapport sur les orgues.
P., Guillaumin et Cie, 1854, in-8°, xi-367 pp, pièces justificatives, reliure demi-basane vert bouteille, dos lisse à doubles filets dorés, palette en queue (rel. de l'époque), dos lég. frotté, coupes frottées, bon état. Édition originale
Excellent et précurseur ouvrage sur l'histoire économique de la France. Les mémoires sur l'état général du commerce de France, et d'autres mémoires sur l'état du commerce de telle ville ou de telle province sont depuis longtemps connus des historiens. Dareste de la Chavanne, dans son 'Histoire de l'administration en France' (1848) ; Pierre Clément, dans son 'Histoire du système protecteur en France' (1854) ; plus tard Germain Martin, dans 'La grande industrie sous le règne de Louis XIV' (1899), ont été les premiers à en publier, sous forme de pièces justificatives, des analyses ou des extraits.
Les Empêcheurs de penser en rond, 1991, in-8° étroit, 142 pp, préface et postface par Yves Edel, biblio, biographie de Gaëtan Gatian de Clérambault, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Première édition en volume (avril 1991) de ce travail publié dans la “Revue des archives d'anthropologie criminelle” en 1908 et 1909
Clérambault (1872-1934) est un psychiatre, ethnographe et photographe. Entré en tant qu'interne en médecine à l'infirmerie spéciale de la Préfecture de police de Paris en mars 1902, il est médecin adjoint en 1905, médecin en 1913 et enfin médecin-chef en mars 1920. Au service d'admission d'urgence des aliénés, il voit environ 2000 personnes par an. Il a notamment observé de nombreux cas d'érotomanie (psychose caractérisée par un délire passionnel également appelé syndrome de Clérambault), pathologie qu'il a décrite en détail. Il a également défini l'automatisme mental dont il a fait une description remarquable et il était en faveur d'une théorie mécaniciste des maladies mentales. Il a aussi étudié les intoxications par l'alcool, l'éther et le chloral. Entre 1928 et 1929, il est le supérieur de Jacques Lacan qui effectue alors son internat en psychiatrie. Clérambault portera un jugement sévère sur son élève mais Lacan lui gardera un profond respect. Il s'intéressait beaucoup aux draperies et enseignait le drapé à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il était également passionné de photographie. On conserve de lui une grande quantité de photos qu'il avait prises au Maroc entre les années 1917 et 1920 et dont certaines se trouvent au Musée de l'Homme. Atteint de cataracte, il s'est suicidé à l'arme à feu dans son domicile de Malakoff assis dans un fauteuil, face à un grand miroir et entouré des mannequins de cire qui lui servaient pour ses études de drapé.
P., Au Sans Pareil, 1926, in-4°, (6)-100-(4) pp, orné de somptueux décors et costumes de Jean Hugo, coloriés à la main sous sa direction (12 planches de gravures en couleurs hors texte (costumes) et 8 gravures en couleurs dans le texte (décors), une gravure en noir sur la page de titre), broché, couv. rempliée, sous chemise cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état. Edition originale, un des 350 ex. numérotés sur vélin Montgolfier d'Annonay
Le ballet-pantomime “Les Mariés de la tour Eiffel”, donné au Théâtre des Champs-Élysées par la compagnie des Ballets suédois le 18 juin 1921, marque la première collaboration de Jean Hugo avec Cocteau. Deuxième grande collaboration : “Roméo et Juliette, « prétexte à mise en scène »”. Jean Hugo s’occupe cette fois des costumes et des décors. Cette adaptation du “Roméo et Juliette” de Shakespeare est créée à Paris, au Théâtre de la Cigale, le 2 juin 1924, dans le cadre des Soirées de Paris organisées par le comte Étienne de Beaumont. Cocteau adapte le drame shakespearien, le resserre, selon sa conception de l’adaptation des pièces du passé à l’époque moderne : ne garder que les reliefs, les sommets et les pointes du texte d’origine, pour qu’en résulte « une carcasse, une charpente de chef-d’œuvre, un drame tout nu, sans les costumes de mauvais goût dont nos traducteurs fidèles ou infidèles l’habillent toujours » (Jean Cocteau, “Parade sur l’écran pour Roméo et Juliette”, Comœdia, 2 juin 1924). La mort de Radiguet en décembre précédent agit puissamment sur ses choix de mise en scène : « Le drame se déroulait comme une grande cérémonie funèbre, fatale et sublime. Les décors, les costumes, les gestes, les pas, tout venait de Jean, de sa douleur et des efforts qu’il faisait pour lui conférer une forme de symphonie mortuaire » (Bernard Faÿ, “Les Précieux”, 1966). « Tout contribue à faire du spectacle une grand livre d’images, une fantasmagorie, un rêve éveillé » (Gérard Lieber, notice de la pièce dans la Pléiade). (...) L’édition originale de Roméo et Juliette, parue en mai 1926 Au Sans Pareil, conserve le souvenir de l’apport de Jean Hugo à la mise en scène de 1924 : elle comporte vingt-et-une gravures du peintre, dont vingt coloriées à la main par Valentine Hugo, réalisées à partir des décors et costumes dessinés pour la création de la pièce.
London, Thames and Hudson, 1996, gr. in-8°, 280 pp, 84 illustrations dans le texte, 13 illustrations en couleurs sur 8 pl. hors texte, notes, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Quels furent les premiers peuples à cultiver le cacao ? Comment ce breuvage a-t-il gagné l'Europe jusqu'à devenir le produit de consommation courante que nous appelons " chocolat " ? Pour la première fois, des spécialistes de la civilisation pré-colombienne retracent cette histoire, vieille de trois mille ans, qui commence avec les vestiges de la culture maya. Leur étude minutieuse des textes et hiéroglyphes nous révèle les usages du cacao, à la fois plante médicinale, monnaie d'échange et symbole religieux. Ils suivent ensuite son voyage en Europe, depuis les salons du XVIIIe siècle, jusqu'aux usines de Van Houten et Lindt. L'analyse des vignettes, réclames, poèmes montre la place singulière qu'il occupe dans la culture occidentale : entre récompense pour enfants, boisson miracle et folie gourmande. Plus qu'un récit, il s'agit d'une étude où se mêlent botanique, archéologie et anthropologie. L'histoire du chocolat est en même temps l'histoire de l'esclavage, des illusions médicales, des mœurs et des modes. Des hiéroglyphes mayas aux tablettes de supermarchés, c'est une véritable ethno-histoire du chocolat que proposent Sophie et Michael D. Coe. — Sophie et Michael D.Coe, docteurs de l'Université de Harvard, anthropologues et historiens, ont consacré l'essentiel de leurs travaux à la civilisation pré-colombienne et à l'histoire culinaire.