8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Les Etincelles, 1930, in-12, 174 pp, broché, bon état
14-18 Editions, 2005, in-8°, 263 pp, notes, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Pourquoi ont-ils tenu si longtemps dans les tranchées ? Les Français s'interrogent aujourd'hui sur les raisons qui ont fait rester tant d'hommes, aussi longtemps, dans des conditions si difficiles. Il est vrai que la société de la première décennie du XXIe siècle n'est plus la même que celle de 1914. Les valeurs qui la construisaient alors se sont considérablement estompées aujourd'hui. Pour comprendre l'attitude des hommes dans les tranchées, il faut rappeler les traits de la société de l'époque. Les soldats ont-ils été menés à la baguette, contraints d'obéir sous peine d'être immanquablement fusillés par les leurs ? À cette lecture qui relève de la culture pacifiste, s'oppose aujourd'hui une lecture qui affirme que les combattants ont "consenti" à la guerre, tout au long du conflit, par patriotisme essentiellement. Les deux interprétations sont-elles si exclusives que cela l'une de l'autre ? À travers l'exemple des soldats français, certains célèbres, d'autres complètement anonymes, François Cochet montre les complexités du monde du front et des sentiments qui y cohabitent. Il décrypte les éléments de contrainte, mais aussi leur adaptation sur le terrain. Il décrit le consentement et ses essoufflements sur la durée de la guerre. L'importance des solidarités qui traverse le monde combattant, les nouvelles dimensions de la guerre industrielle constituent autant de moments forts dans les rythmes du front.
S.l., s.d. (v. 1915), in-12, 47 pp, préface d'Augustin Cochin, broché, bon état
Très rare plaquette éditée par Augustin Cochin et tirée à petit nombre à l'intention de la famille. Ces notes de campagne du frère d'Augustin Cochin sont tirées de ses lettres, suivie du récit du combat où il trouva la mort et des témoignages de ses chefs.
Compiègne, Les Amis de l'Armistice de Compiègne, s.d. (1951), gr. in-8°, 15 pp, 4 planches de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Plon, 2003, in-8°, 403 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Mata Hari est un mythe, mais que savons-nous vraiment d'elle ? Pour la plupart des gens, Mata est l'archétype de l'espionne, de la femme fatale, de la beauté exotique et tragique... Une héroïne romantique en somme, une nouvelle et moderne incarnation d'Eve porteuse du péché. Pourtant, comme c'est presque toujours le cas, l'imaginaire est venu masquer une réalité qui dépasse la fiction. Savez-vous qu'elle a été arrêtée alors qu'elle espionnait pour les Français ? Savez-vous qu'elle travaillait pour Paris en se faisant financer par Berlin ? Savez-vous qu'elle a tenté tout cela par amour, pour l'amour d'un homme qui avait l'âge exact de son fils assassiné ? Savez-vous que son corps tant désiré ne sera jamais réclamé et finira disséqué ? Princesse, putain, créatrice, amoureuse, aventurière... Mata était tout cela, mais bien plus encore... Construit comme une enquête policière, ce livre suit à la trace celle que l'on peut considérer à juste titre comme la première femme du XXe siècle jugée et exécutée par des hommes qui défendaient les valeurs puritaines qu'elle avait toujours combattues. Fondé sur les documents les plus récents, il donne enfin une vision globale de Mata, de sa vie, de sa personnalité. Ajoutons qu'étant le petit-fils de Pierre Bouchardon, l'homme qui instruisit le procès de Mata, Philippe Collas a eu accès à des éléments familiaux, à des archives encore secrètes, à des éclairages jusque-là passés sous silence.
P., G. Durassié et Cie, 1964, in-8°, 256 pp, illustrations de André Lagrange, André Galland, Henri Breton, Marcel Jeanjean, Georges Pavis et Pierre Ringard, broché, couv. illustrée, bon état
"1915, le martyre de l'infanterie." (Weygand). — Textes de Jacques Meyer, Maurice Genevoix, Roland Dorgelès, André Beauguitte, Georges Gaudy, René Cassin, Guy Raissac, etc.
P., Payot, 1928, in-8°, 331 pp, broché, bon état (Collection de Mémoires, Etudes et Documents pour servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale).
Table : I. Memoranda du Ministère des Affaires étrangères. II. Pourparlers secrets entre la Russie et la Turquie. III. Pourparlers secrets entre la Russie et la Bulgarie. IV. Pourparlers secrets entre la Russie et la Roumanie. V. Pourparlers secrets entre la Russie et l'Italie. VI. Pourparlers entre les Alliés au sujet de Constantinople et des Détroits
P., Union des pères et des mères dont les fils sont morts pour la Patrie, Ligue des chefs de section et des soldats combattants, Flammarion, 1922, in-12, 283 pp, préface du Maréchal Foch, broché, couv. un peu défraîchie, bon état
"Ces lettres ont été choisies par des pères qui pleurent un enfant mort pour la France et par d'anciens combattants réunis sous la présidence du Maréchal Foch." — "En 1922 paraît aux éditions Flammarion un recueil titré de la façon suivante : La Dernière lettre écrite par des soldats français tombés au champ d'honneur. Une centaine de lettres, derniers messages envoyés aux vivants par ceux qui vont mourir, sont ici rassemblées, avec une préface du maréchal Foch : « Le sacrifice de tous les soldats tombés pour la défense de la patrie fut d'autant plus sublime qu'il fut librement consenti. Les « Dernières lettres » montrent de façon touchante l'esprit idéal et pur dans lequel ce sacrifice a été fait ; c'est un monument de plus à la Gloire impérissable du Soldat français ». Même si l'on peut rester dubitatif devant les propos de Foch – le libre consentement à la mort – , on peut rendre hommage à l'idée de considérer ces « dernières lettres » comme des objets dignes d'attention, à l'idée d'en fabriquer un recueil – recueil où l'on entre comme dans une sorte de sanctuaire. Qu'est-ce qu'une dernière lettre ? Il s'agit d'un texte conçu dans l'imminence de la mort, où l'auteur se met en quelque sorte en règle avec le passé et l'avenir, propose un ultime autoportrait, à la fois rétrospectif (il s'agit de rappeler les liens qui l'ont constitué, de quoi son existence a été faite, et de donner un sens à sa mort) et prospectif : se penser déjà comme mort (de façon parfois très concrète, dans le souci du destin de son corps) et objet de mémoire. La lettre joue le rôle d'un passage, d'une transition entre l'état de vivant et celui de souvenir. Un lieutenant, mort en 1917, écrit ainsi : « le jour où tu liras ces mots, je ne serai plus de ce monde. [...] Voilà, ma chère maman, ce que j'avais à te dire et maintenant que je suis disparu, tombé glorieusement pour mon pays, je te demande autre chose : ne pleure pas ma mort »..." (Carine Trevisan, Revue d'Histoire littéraire de la France, 2003)
P., Trésor du Patrimoine, 2004, in-4°, 288 pp, plus de 350 photos d'archives, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
De l'assassinat de l'archiduc d'Autriche en 1914 à l'armistice de 1918, revivez en grands reportages chronologiques, l'histoire de la Grande Guerre.
P., Au siège de l'Association des Anciens Combattants du 39e R. I., Chez M. Larivière, 1921, in-12, iv-208 pp, 5 cartes dans le texte, 8 photos hors texte, broché, bon état. Peu courant
Editions Pierre de Taillac, 2018, in-4° (24 x 33 cm), 352 pp, 300 illustrations rares ou inédites, en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
De tous les artisans de la Victoire, le scientifique et l'industriel sont les plus méconnus. La mobilisation de ces hommes et de ces femmes qui conçurent et produisirent les armes de la Grande Guerre est largement ignorée. Pourtant, leurs innovations vont bouleverser le champ de bataille : parachute, tank, bombardier, porte-avions, canon à longue portée, lance-flammes, gaz de combat... Autant d'inventions qui vont marquer les esprits et, pour certaines d'entre elles, peser sur l'issue du conflit. Et c'est le paradoxe : après le soldat, peu contribuèrent autant à la Victoire que les scientifiques et les industriels. Mais cette contribution décisive a été occultée par l'hommage légitime rendu au combattant : le poilu qui s'était sacrifié durant quatre ans dans les tranchées. Le Centenaire offre l'occasion de découvrir l'incroyable histoire de ces soldats de l'intérieur : savants, inventeurs, ingénieurs, entrepreneurs, ouvriers... Plus de quarante spécialistes de dix nationalités différentes, dressent, pour la première fois, un tableau complet de cette mobilisation scientifique et industrielle. — "En plus d'être un très beau livre, richement illustré, ce recueil innove en considérant l'histoire de l'armement au centre d'une histoire globale." (Guerres & Histoire) — "Grand album magnifiquement illustré, rédigé par une équipe du Conseil général de l'armement. Une histoire de la révolution scientifique et industrielle suscitée par la Première Guerre mondiale. Des documents uniques." (Valeurs Actuelles)
P., ASAF, 2016, in-8°, 194 pp, nombreuses photos, cartes en 2 couleurs, guide bibliographique, broché, couv. illustrée, bon état
Textes par Henri Ortholan, François Cochet, Michel Goya, Rémy Porte, Xavier Pierson, Claude Franc, Olivier Lahaie, etc.
P., Secrétariat d'Etat à la Défense, novembre 1943, in-4°, 140 pp, 8 cartes et croquis sur 6 dépliants hors texte, nombreuses illustrations, broché, couv. illustrée, état correct. Peu courant
"Après novembre 1942, malgré l'occupation totale de notre territoire métropolitain par l'ennemi, le Service Historique fit imprimer secrètement la revue Traditions et Souvenirs Militaires. Ce périodique était destiné à maintenir une liaison morale entre les anciens officiers de l'Armée, auxquels il fut adressé à l'insu des autorités d'occupation. Il comporta trois numéros portant les dates de novembre 1943, janvier 1944, mars 1944." (Avertissement publié dans le n° 1 de la Revue Historique de l'Armée; juillet 1945). Sommaire : I. Histoire militaire ancienne et moderne : Le Maréchal Franchet d'Esperey, par le Col. A. Grasset (14 pp, 6 gravures et photos, 4 croquis sur 2 dépliants h.t.). Dominique Larrey, baron de l'Empire, chirurgien en chef des armées impériales, par Michel Massie (10 pp, 10 gravures et fac-similés). Le lieutenant-général Boudin de Tromelin, par Henri Lachouque (19 pp, 13 gravures et fac-similés). L'évolution des Transmissions dans l'Histoire, par le Lt.-Colonel Perrin (30 pp, 33 gravures et photos). - II. La campagne de 1939-1940 : Calendrier des opérations de mai-juin 1940, 1ère partie (21 pp, 16 photos, 4 cartes en dépliants h.t.). Patrouille double, par le Cdt. Pierre Paquier (12 pp, 14 ill. et photos). - III. A travers l'Empire : L'apport de l'Empire à la culture française : zigzags à travers la littérature coloniale, par le général Jean Charbonneau (24 pp, 17 gravures et photos). IV. Bibliographie : Les revues françaises. Les livres.
P., Secrétariat d'Etat à la Défense, janvier 1944, in-4°, 160 pp, 8 cartes dépliantes hors texte, dont 3 de très grand format, en couleurs, nombreuses illustrations, broché, couv. verte imprimée 2 tons, illustrée, qqs rousseurs, état correct. Peu courant
"Après novembre 1942, malgré l'occupation totale de notre territoire métropolitain par l'ennemi, le Service Historique fit imprimer secrètement la revue Traditions et Souvenirs Militaires. Ce périodique était destiné à maintenir une liaison morale entre les anciens officiers de l'Armée, auxquels il fut adressé à l'insu des autorités d'occupation. Il comporta trois numéros portant les dates de novembre 1943, janvier 1944, mars 1944." (Avertissement publié dans le n° 1 de la Revue Historique de l'Armée; juillet 1945). Sommaire : I. Histoire militaire ancienne et moderne : Sully, homme de guerre, par le Lt.-Colonel Henri Carré (14 pp, 13 gravures). La Cavalerie en 1812, par le Lt.-Colonel de Virel (35 pp, 44 gravures, une carte en dépliant h.t.). L'esprit Saint-Cyrien ou Trois de Saint-Cyr : Lyautey, de Foucauld, Mangin, par le général Jean Charbonneau (32 pp, 38 gravures). - II. La campagne de 1939-1940 : Calendrier des opérations de mai-juin 1940 : la bataille de la Meuse, 14-15 mai (18 pp, 12 photos, 4 cartes en dépliants h.t.). Le capitaine René de Vandière de Vitrac, par le Cap. J.-L. Thuillier (12 pp, une photo, 3 cartes et plans en dépliants h.t., une ill. en couleurs en dépliant h.t.). - III. A travers l'Empire : L'évolution de la situation de la femme musulmane en Berbérie, par le général E. Brémond (24 pp, 10 photos et 2 ill.) - IV. Philosophie et psychologie militaires : L'Histoire et la formation morale du combattant, par le colonel René Jeanroy (3 pp). L'influence de nos qualités et de nos défauts héréditaires sur les destinées de notre pays, par le général Brossé (14 pp). V. Bibliographie : Les revues françaises. Les livres.
Paris, Imprimerie Nationale, 1919 gr. in-4° (32 x 21 cm), xv-428-(2)-4 pp, texte en français et en anglais en regard, 4 grandes cartes dépliantes hors texte en noir et en couleurs délimitant les nouvelles frontières (la première détachée), reliure demi-chagrin carmin, dos lisse à larges filets à froid, roulette dorée en tête, palette dorée en queue, pièce de titre chagrin carmin, couverture non conservée (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire
Partie I. Pacte de la Société des Nations ; Partie II. Frontières d'Allemagne ; Partie III. Clauses politiques européennes ; Partie IV. Droits et intérêts allemands hors de l'Allemagne ; Partie V. Clauses militaires, navales et aériennes ; Partie VI. Prisonniers de guerre et sépultures ; Partie VII. Sanctions ; Partie VIII. Réparations ; Partie IX. Clauses financières ; Partie X. Clauses économiques ; Partie XI. Navigation aérienne ; Partie XII. Ports, voies d'eau et voies ferrées ; Partie XIII. Travail ; Partie XIV. Garanties d'exécution ; Partie XV. Clauses diverses.
Perrin, 2005, in-12, 398 pp, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Tempus)
Ils étaient quatre frères envoyés au front, et découvrant "non pas une guerre, mais une extermination d'hommes". Saisis par l'horreur puis la routine, les Papillon ont fait partager leur guerre à leur soeur : dans ces échanges, on saisit les combats de Verdun au plus près, mais aussi la maraude, l'ennui, la pêche et le bricolage, la confrérie des lignards. Leurs points de vue, à la fois croisés et convergents, tissent un récit au plus près de la Grande Guerre vécue par des Français ordinaires.
Bayeux, Heimdal, 2014, in-4°, 112 pp, 32 pl. de photos et illustrations en noir et en couleurs hors texte, 7 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Charles de Gaulle, Adolf Hitler, Benito Mussolini, Winston Churchill, George Patton : cinq noms indissociables de la Seconde Guerre mondiale, dont l’addition donne la mesure planétaire de ce conflit. Avant d’être les grands chefs de 39-45, ces cinq hommes ont tous vécu les combats de 14-18. Le saint-cyrien de Gaulle a découvert l’enfer à Verdun, où il a été blessé et fait prisonnier ; le caporal Hitler, qui réalisait dessins et croquis entre deux assauts, a été gazé dans le secteur d’Ypres ; le simple soldat Mussolini, ardent pacifiste au début de la guerre, a été blessé dans les rangs des Bersaglieri, soldats d’élite de l’armée italienne ; le lieutenant-colonel Churchill a été nommé ministre des Munitions après avoir commandé sur le front de l’Ouest. Quant au fougueux lieutenant de cavalerie Patton, il a été le premier officier américain à devenir spécialiste d’une arme nouvelle qui connaîtra son plein essor vingt ans plus tard avec la Seconde Guerre mondiale : le char d’assaut. L’expérience qu’ont connue ces cinq personnages dans les tranchées va les marquer profondément et influer de façon déterminante sur le cours de leur vie, mais aussi sur le cours de l’Histoire.
Athanor, 1988, in-4°, 31 pp, texte sur 2 colonnes, 68 photos et gravures, 6 cartes, broché, couv. illustrée en couleurs, bon état
Olivier Orban, 1991, gr. in-8°, 503 pp, 8 pl. de photos hors texte, 9 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Lorsque Joseph Joffre, solide fils d'un tonnelier catalan, sort de Polytechnique, il choisit d'abord le Génie, puis la "Coloniale" avant de devenir avec Gallieni, son "patron", et Lyautey, l'un des grands soldats civilisateurs de l'Empire français. Nommé commandant en chef des armées françaises, après une ascension sans faille, Joffre gagne la bataille de la Marne et sauve Paris à l'automne 1914, galvanisant ses troupes par le verbe et l'exemple de son incroyable sérénité. Puis, c'est la guerre des tranchées, la naissance du "Poilu". Joffre "grignote" les armées du Kaiser sur la Somme, résiste au choc de Verdun. Mais, la guerre s'enlisant, il est remplacé fin 1916. Il voyage aux USA, ralliant définitivement le gouvernement et le peuple américain à la cause alliée. Roc humain, caractère de fer au coeur tendre, incroyablement populaire tant il semble incarner les "vertus de la race", le "Bonhomme Joffre" appartient à jamais au Panthéon français. Arthur Conte redonne vie à ce héros national avec la minutie et la chaleur humaine qui ont fait le succès de son Verdun.
Olivier Orban, 1987, in-8°, 447 pp, 12 pl. de photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
"Verdun, 24 octobre 1916 ; Le Fort de Douaumont, huit mois après le début de la plus formidable bataille de tous les temps, est repris par l'armée française. Arthur Conte nous fait revivre en direct, heure par heure, cette journée de boue, de sang, d'enfer et d'héroïsme, aux côtés des hommes, Français comme Allemands, et de leurs chefs, Pétain, Mangin, Nivelle, Joffre, le Kronprinz, Hindenburg et Ludendorff. En même temps tout l'almanach mondial du jour est évoqué dans ce livre-panthéon. Que font, ce 24 octobre 1916, le pape Benoît XV, George V, le roi des Belges, le président Wilson, Guillaume II, le tsar, Lénine, le caporal Hitler, le capitaine de Gaulle, Einstein, Proust, Romain Rolland, Albert Schweitzer, Marcel Dassault, Poincaré, Clémenceau, Mata-Hari, Picasso ou Sacha Guitry ? Que mangent les Parisiens ? Qu'écrivent les journaux ? Quelles pièces se jouent sur les Boulevards ou à Broadway ? Quels chevaux à Vincennes, quels coureurs au Vel d'Hiv ? D'une plume tour à tour romancière, journalistique, biographique, Arthur Conte brosse la fresque inoubliable de cette journée-clé de l'histoire du siècle."
Editions DiversGens, 2010 in-8°, 362 pp, 20 photos, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Trois Lozériens, le grand-père, le fils et le petit-fils, ont participé aux quatre grands conflits qui ont marqué la France au XXe siècle en tant qu'acteurs capables de comprendre, juger et décrire. Hippolyte, capitaine, rejoignit le Front en août 1914 et ne le quitta qu'en décembre 1917. Pierre fut membre de l'Etat-major national de la Résistance et Chef d'Etat-major de l'Organisation de Résistance de l'Armée (ORA) ; il commanda la 13e Division à Sidi Bel Abbès au moment des événements d'Algérie du 13 mai 1958. Henri, enfin, connut l'Algérie comme sous-lieutenant et la Guerre Froide comme responsable d'aspects très sensibles de notre politique internationale et stratégique d'alors, notamment au travers des programmes nucléaires. Dans ce livre, l'auteur, Henri Conze, ancien Délégué Général pour l'Armement, rassemble et analyse des écrits laissés par son père et son grand-père. Certains ont été utilisés par des historiens, mais la plupart sont inédits.
Clermont-Ferrand, Editions de Limagne, 1936 in-12, 240 pp, préface du Maréchal Franchet d'Esperey, 24 photos hors texte, 3 dessins, une carte et 2 grands panoramas de l'auteur in fine, broché, bon état. Edition originale, un des 150 ex. numérotés sur Rives blanc. Peu courant
Les Poilus d'Orient. — "Les troupes françaises étaient condamnés à suivre épisodiquement les combats du front occidental et à endurer les sarcasmes d'observateurs, de visiteurs qui toisaient cette armée sinon avec mépris, du moins sans aménité. Le germaniste Louis Cordier, qui a beaucoup écrit sur la campagne d'Orient, relate un dialogue savoureux entre deux marsouins, particulièrement explicite sur le déficit d'image de cette armée : « Eh oui, mon vieux, on dirait que tu l'sais pas... qu'en France y faut pas leur en causer dl'armée d'Orient. Chez nous, quand j'suis été en perme, tu pouvais pas leur sortir du citron qu'on fait pas l'amour tout' la journée avec des gonzess' qui renif l'papier d'Arménie »." (Franck Tison, L'Eglise de France et l'Armée d'Orient, 1997)
Les Etincelles, 1930, in-8°, 349 pp, une carte dépliante hors texte, broché, qqs rousseurs, couv. lég. salie, état correct
Souvenirs justificatifs de l'ancien commandant de l'armée française d'Orient sur les opérations de l'armée française et sur le conflit qui l'a opposé au général Sarrail, commandant en chef des armées alliées en Orient. Après la guerre, les deux généraux s'opposeront violemment par articles de presse et livres interposés. Détails importants sur les opérations francaises vers Monastir.
Payot, 1932, in-8°, 182 pp, traduit de l'allemand par R. Jouan, reliure demi-percaline carmin, dos lisse avec pièce de titre basane noire et fleuron doré (rel. de l'époque signée Jean Duval), bon état (Coll. de Mémoires, Etudes et Documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)
L'auteur était officier à bord du croiseur mouilleur de mines Bremse.
P., Berger-Levrault, 1915, pt in-4°, 262 pp, 105 photographies et fac-similés de documents et 13 cartes, broché, très bon état (Ouvrage couronné par l'Académie française), envoi a.s.
"En deux chapitres remarquables, M. Jacques de Dampierre commence par nous dire comment s'est formé l'impérialisme allemand ; il prouve que les tendances essentielles de ce germanisme sont contraires au droit des gens; l'Allemagne, avec sa population accrue, son industrie florissante, se persuade qu'elle a le droit de déborder hors de ses frontières sur le monde entier, de se créer un vaste empire colonial, d'imposer aux autres peuples sa culture supérieure, de faire disparaître les petits états et d'organiser l'univers. Et de haut en bas, par les écoles à tous les degrés, par l'armée, ces idées se sont répandues, si bien que toute la nation allemande a voulu la guerre, aurore de la grande Allemagne; et, à notre avis, M. de Dampierre rejette trop le crime sur la collectivité, atténuant la responsabilité des dirigeants, particulièrement celle de l'Empereur qui, certainement, aurait eu le pouvoir, s'il l'avait voulu, d'arrêter la catastrophe. Après ces deux chapitres généraux, M. de Dampierre montre que les excès commis par les soldats allemands sont une conséquence logique des principes mêmes de l'impérialisme allemand ; il prouve ces excès à l'aide d'une soixantaine de fac-similés – proclamations de généraux allemands ou carnets de soldats – et aussi de photographies faites par les Allemands, en général des cartes postales. Au nom du droit des gens, il proteste contre les pillages en règle, contre la spoliation des populations vaincues, contre les incendies des villages et des villes, contre les évacuations en Allemagne des populations civiles, contre tout le système de terrorisme. M. Jacques de Dampierre connaît fort bien la langue allemande; ses traductions nous paraissent toujours fidèles. Son livre est d'autant plus impressionnant qu'il est écrit sur un ton très modéré, en une belle langue française ; on n'y trouvera ni injures ni déclamation. Avouerons-nous même que nous y souhaiterions parfois plus d'indignation et plus de flamme ? Par la connaissance précise du sujet, par sa forme, par toute sa tenue, ce livre, fort bien imprimé et fort bien illustré, est un des plus remarquables qui aient été publiés sur la guerre." (C. Pfister, Revue Historique, 1916) — "Notre confrère M. le marquis Jacques de Dampierre a fait, au cours de la dernière séance de la Société de l'École des chartes, appel à nos confrères pour l'aider à fixer certains points de l'histoire de la présente guerre. « II y a loin, en effet, entre les récits plus ou moins fantaisistes des journaux et les observations rigoureusement exactes que seules doit enregistrer l'historien. Ayant entrepris une étude d'ensemble sur « l'Allemagne et le droit des gens », il tient à n'y insérer que des faits exactement contrôlés ; c'est pourquoi il demande à tous nos confrères, qui pourraient en posséder, de lui adresser des documents (autant que possible des photographies) permettant de déterminer d'une façon précise la nature et l'étendue des crimes et délits commis par les Allemands en France, soit sur les personnes, soit sur les propriétés privées, soit sur les monuments publics, les collections ou les œuvres d'art. »" (Bibliothèque de l'école des chartes. 1914) — Table : Le droit des gens devant l'Impérialisme allemand. La violence, terme de la politique allemande. La guerre allemande et la spoliation. Le terrorisme allemand.