8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Le Livre de Poche, 1972, in-12, 281 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Les nouveaux mystères de Paris, XVIe arrt.)
Il se passa alors quelque chose d'inattendu. Elle portait une longue et ample robe de satin noir, décolletée au maximum, d'oùémergeaient ses bras et ses épaules. et cette robe glissa brusquement du corps de la fille, s'amoncelant en un tas soyeux autour de ses chevilles. Et Suzanne m'apparut nue comme un ver, sans slip ni feuille de vigne, sans rien que sa beauté, et toute droite, sculpturale, ses seins menus, gonflés de jeune sève, frémissants, toute droite et immobile, magnifique d'impudicité, comme surgissant d'une fleur vénéneuse. Je lâchai prise, un peu soufflé. Elle en connaissait des trucs pour vous couper le respir, cette Marie-Chantal !
Fleuve Noir, 1981, in-12, 221 pp, broché, bon état (Coll. Spécial Police)
C'était vraiment un drôle de corps, cette Janine ! Et qui, pour une pensionnaire, s'y entendait bigrement, rayon vision d'art ! Debout, raide comme un piquet, si droite qu'elle en paraissait plus grande, immense, elle était sur ses bas et, à part ses bas mêmes, le noir porte-jarretelles qui les maintenait bien tirés, et un slip bordé de dentelle, elle n'avait rien d'autre. Rien d'autres. sauf, dans sa main crispée, le coupe-papier dont elle me menaçait, moi, Nestor Burma, détective de choc. Il y avait de quoi en éprouver un !
Balland, 1980, in-8°, 288 pp, broché, couv. illustrée, état correct
Le travail bibliographique de Guérif (p. 181 à 288) est constitué de notices bio-bibliographiques sur 100 auteurs de romans noirs américains.
Ed. Le Trotteur, s.d., in-12, 190 pp, pt trace de mouillure au bas des derniers feuillets, belle couverture illustrée (Collection Noire franco-américaine)
Nelson, 1949, in-12, 280 pp, reliure toile crème décorée éditeur, jaquette illustrée, bon état
Nelson, 1949, in-12, 280 pp, reliure toile crème décorée éditeur, jaquette illustrée, bon état
Fleuve Noir, 1999, in-8°, 319 pp, 24 pl. de photos et documents hors texte en noir et en couleurs, biblio
P., S.E.P.E., 1950, in-12, 251 pp, cartonnage souple bleu orné d'un insigne de police argenté de l'éditeur, coiffe inf. lég. abîmée, qqs marques d'usure sur mors et coiffes, bon état (Coll. Soir-Police)
La carrière de Gypsy Rose Lee, célèbre danseuse de music-hall et strip-teaseuse (1911-1970), fut à ce point extraordinaire qu'une comédie musicale à Broadway, puis deux films, lui furent consacrés. Son truc : elle parlait en se déshabillant, improvisant des dialogues absurdes et grivois avec le public. Cela dura trente ans, sans qu'elle ne se montre jamais tout à fait nue… Elle est l'auteur d'un roman policier, "Mort aux femmes nues", adapté en français par Léo Malet. Ce roman, situé dans un théâtre de vaudeville de New York où a lieu un double meurtre, met en scène Gypsy Rose Lee elle-même ; il a été écrit en collaboration avec Craig Rice, et adapté au cinéma en 1943 par William Wellman sous le titre "Lady of Burlesque", avec Barbara Stanwyck. C'est une enquête hilarante : "Les strip-teaseuses de l'Old Opera ne vont pas se laisser marcher sur les pieds. Que cette soi-disant princesse Nirvena, danseuse pseudo-russe débarquée d'un bastringue de Toledo les snobe, passe encore. Mais qu'elle sème la perturbation dans le programme et fasse son strip en enlevant tout, au mépris du règlement de la boîte c'est trop. Qu'est-ce que les filles peuvent faire après ça ? leur numéro est fichu en l'air... Sans compter que ce genre d'exhibition attire toujours un tas d'empoisonnements. Car aussi bizarre que ça paraisse, tout le monde n'aime pas les femmes nues..." — Le livre sera réédité chez Fayard en 1963 (Coll. L'Aventure criminelle) et aux éditions du Masque en 1987 (Coll. Les Reines du crime).
P., Editions Pierre Lafitte, s.d. (v. 1920), in-12, 256 pp, mention de 29e mille, reliure demi-percaline vermillon, dos lisse avec titres, fleuron et double filet dorés en queue (rel. de l'époque), papier jauni, bon état (Coll. Les Aventures extraordinaires de Joseph Rouletabille, reporter)
L'ouvrage n'est pas daté mais la liste des ouvrages du même auteur mentionne « La Bataille invisible » (10e mille), titre publié pour la première fois en volume chez Lafitte en décembre 1920. — Par Gaston Leroux (1868-1927), avocat et grand reporter, surtout connu pour ses romans policiers. Son roman « Le Mystère de la chambre jaune », chef-d'œuvre d'ingéniosité qui inspirera les surréalistes, lui vaut le succès en 1908. Il continue à écrire des romans dans la même veine, Le Fantôme de l'Opéra en 1910, La Poupée sanglante en 1923 et la série des Chéri-Bibi à partir de 1913...
La Pensée Universelle, 1980, pt in-8°, 158 pp, broché, bon état. Edition originale. Rare
Après avoir écrit sa thèse de Doctorat sur l’humanisme de Bergson, Renée Boviatsis, professeur de philosophie, a récidivé avec ce livre de 158 pages traitant de l’humanisme de San-Antonio. Elle voit en San-Antonio un philosophe authentique, un humaniste. San-Antonio s’intéresse aux hommes, à l’homme. Humanisme sans aucune illusion : « Un homme, ça n’a jamais été grand-chose », mais humanisme empreint de tendresse et de générosité. La philosophie de San-Antonio, et c’est là son mérite, est une philosophie concrète, issue de la vie. — "Les études sur l’œuvre, si elles sont nombreuses, ne sont toutefois pas à la mesure du succès ni de la diffusion des livres d’un des auteurs les plus lus du XXe siècle. Rien de comparable, par exemple, avec les études sur Proust, Céline ou Simenon ! Parmi celles-ci, il faut mentionner le livre très intéressant, mais malheureusement difficile à trouver, de Renée Boviatsis, “L'Humanisme de San-Antonio”, paru à la Pensée universelle en 1980." (Eric Bouhier, Dictionnaire amoureux de San-Antonio, 2017) — "L'œuvre de San Antonio est sans conteste un monument de la littérature contemporaine... profitons de la verve tonifiante de San-Antonio, de ce grand petit garçon, qui pour notre bonheur et notre honneur a su désavouer les pédants, les minus, les minables..." (Renée Boviatsis)
Paris, Fleuve noir, 1964, in-12, 220 pp, broché, couverture illustrée par Gourdon, Commissaire San-Antonio dans un bandeau rouge. (Déjà parus dans la même collection : 421). A l'état de neuf
P., Fleuve noir, 1965, in-12, 218 pp, broché, couverture illustrée par Gourdon, Commissaire San-Antonio dans un bandeau rouge. (Déjà parus dans la même collection : HSP 511). A l'état de neuf
P., Fleuve noir, 1965, in-12, 219 pp, broché, couverture illustrée par Gourdon, Commissaire San-Antonio dans un bandeau rouge. (Déjà parus dans la même collection : 447). A l'état de neuf
P., Fleuve noir, 1965, in-12, 220 pp, broché, couverture illustrée par Gourdon, Commissaire San-Antonio dans un bandeau rouge. (Déjà parus dans la même collection : 447). A l'état de neuf
P., Louvre des Antiquaires, 1997, gr. in-8° carré, 99 pp, 76 illustrations et plans en noir, 4 planches en couleurs, un plan de Paris à l'époque de Sherlock Holmes, broché, couv. illustrée par Jean-Pierre Cagnat, bon état
Paris au temps de Sherlock Holmes. — Ouvrage publié en septembre 1997 à l'occasion de l'exposition de cinq mois du Louvre des Antiquaires. Sommaire : L'Affaire des deux hôtels du Louvre ou pourquoi une exposition Sherlock Holmes au Louvre des Antiquaires (Thierry Saint-Joanis) ; Visite des Grands Magasins du Louvre qui abritent aujourd'hui le Louvre des Antiquaires. D'après l'album de présentation des Grands Magasins du Louvre, édité à l'époque de Sherlock Holmes ; L'Univers de Sherlock Holmes. Présentation de l'exposition ; Le Sitting-Room de Sherlock Holmes (Thierry Saint-Joanis) ; Enquête sur Sherlock Holmes (Thierry Saint-Joanis) ; N'oublions pas le docteur Watson... (Alexis Barquin) ; ... et Sir Arthur Conan Doyle (Alexis Barquin) ; L'Etude en rouge ; Les Six Napoléons ; Peter le Noir ; Le Chien des Baskerville ; Les Trois-Pignons ; L'Illustre client (Pierre Le Gloanic) ; Les Trois Garrideb ; Bijoux et pierres précieuses dans les aventures de Sherlock Holmes (Anne-Sophie Mailliez) ; Un gazogène n'est pas un seltzogène. La fin d'un mythe holmésien anglo-saxon (Bernard Oudin) ; Les Plans du Bruce-Partington (Sylvain Policard) ; L'Histoire du sous-marin et la mystification du Bruce-Partington. Faits et Déductions (Roland Nicolas) ; Camille Pissarro et Sherlock Holmes (Jean-Pierre Cagnat et Thierry Saint-Joanis) ; Les Anarchistes à la fin du XIXe siècle. Les Amis de Pissarro (Bernard Oudin) ; L'Affaire du capitaine fatigué (René Reouven) ; Oberstein ou la raison d'Etat (José Luiz Errazquin) ; Le Morse ou un décodage de l'aventure des plans du Bruce-Partington (Sébastien Le Page) ; Les Mystères du métro de Londres (Bernard Prunet) ; L'Hôtel du Louvres et son client illustre (Wladimir Bogomoletz) ; Sherlock Holmes et les hôtels de Londres et d'ailleurs (Bernard Oudin) ; Louis La Rothière. Au secret du roi (Juan A. Requena) ; Holmes, héritier d'Horace Vernet ou Quand Baudelaire discourt sur la Méthode... (Xavier Mauméjean) ; Le Greuze de Moriarty. La vente de Portalis de 1865 (d'après Jack Tracy).
Presses de la Cité, oct. 1981, fort in-8°, 756 pp, broché, couv. illustrée, tranche salie, sinon bon état. Edition originale pour laquelle il n'a pas été imprimé de grands papiers
Edition originale peu courante (octobre 1981). L'ouvrage sera retiré de la vente suite à une décision judiciaire du tribunal de Grande Instance de Paris du 9 novembre 1981, à la demande de Mme Denyse Simenon-Ouimet, et réimprimé avec des passages supprimés et une note de Simenon concernant la suppression de ces passages pages 495, 496, 719 et 721 (31 lignes supprimées en tout, dont 25 de Marie-Jo). — "Une chose paraît évidente : Simenon a voulu écrire une suite à 'Pedigree', et, sans la moindre pudeur, se mettre à nu. Il livre toute sa vie, qu'il raconte à Marie-Jo et à ses trois fils, Marc, Johnny et Pierre. Cette vie, il la raconte « la mémoire enfin débarrassée du sordide » et avec une stupéfiante précision. Les lieux, les gens, l'atmosphère, tout est noté. Tel quel. Ce n'est pas le romancier qui tient la plume, mais l'ethnologue. L'ethnologue de la tribu Simenon. Femmes et enfants en tête, bien sûr, mais aussi gouvernantes, nurses, chauffeur, secrétaires, amis et amies, animaux, maisons, voitures. Désormais, n'importe qui ayant lu ces Mémoires pourra parler de Simenon comme s'il avait partagé sa vie. Tout y est dit. Des bobos aux troussages de dames et de demoiselles. Car Simenon, chacun le sait, n'a pas pêché par manque d'amour envers son prochain, surtout pas au féminin pluriel. L'étonnant, c'est que malgré la crudité des détails, le récit n'a rien du déballage. Simenon n'analyse ni ne dilue. Il aligne les faits d'une vie ordinaire. Pas d'argent, mais une folle envie de vivre ! Simenon a été petit journaliste et grand reporter, secrétaire d'un marquis, conteurs sous différents pseudonymes. Il a essayé la boxe en salle, s'est marié une première fois à dix-neuf ans, a roulé sur une grosse moto américaine sur la route des Ardennes et réalisé lui-même les plans de sa somptueuse maison d'Epalinges (Vaud, Suisse). Mémoires intimes, c'est encore le récit des rencontres avec ses grands amis : Pagnol, Cocteau, les frères Kessel, Pierre Lazareff, Picasso, Chaplin, Fellini... L'accablant témoignage des rapports passionnels, puis de plus en plus tumultueux, avec Denyse, sa seconde femme, qui rêve de se hisser à la hauteur de son mari, de briller et de dominer, mais qui boit et sombre dans la dépression nerveuse... Le cri de douleur ; l'hommage à Marie-Jo, sa fille adorée, qui mythifie son père, rêve d'un amour incestueux, lit tous ses livres, cherche désespérément sa voie et, malgré les soins prodigués par d'éminents psychiatres, perd peu à peu son équilibre mental... Le dialogue entre le père et la fille devient pathétique ; c'est pour elle que Simenon, pour clore ses Mémoires, ouvre le Livre de Marie-Jo : la reproduction des lettres, des poèmes et des cassettes qu'elle lui a adressés. Des pages brûlantes d'une tendresse excessive, d'amour de la vie, de larmes, de supplications..."