8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Gallimard, 1930, in-12, 210 pp, une sculpture d'Antoine Bourdelle représentant Héraklès archer en frontispice, broché, bon état (Coll. Les Vies légendaires)
Fayard, 1963, in-8° carré, 223 pp, 92 photos, figures, carte et plans, biblio, reliure toile éditeur, bon état (Coll. Résurrection du passé)
"Cet ouvrage est un classique sur la question : il renseignera ceux qu'intéresse le passé gaulois, et en particulier les touristes qui s'arrêtent au Mont-Auxois. Joël Le Gall, professeur à la Sorbonne et directeur des fouilles, y raconte l'histoire d'Alésia et les péripéties des travaux archéologiques qui y ont été menés depuis Napoléon III. D'importants vestiges ont été dégagés, qui authentifient le site comme celui où César fit le siège de l'armée gauloise : ils aident à comprendre la stratégie employée. De nombreux objets ont été exhumés ; ils témoignent de la vie et de l'art dans la cité devenue gallo-romaine, puis chrétienne. Certaines pièces sont reproduites par les illustrations du livre et donnent envie de visiter le musée d'Alésia où elles sont conservées." (Pierre Frison, revue Études, 1980) — "Mis à part le livre de J. Carcopino, “Alésia et les ruses de César” (1958), consacré essentiellement à l'épisode de 52 av. J.-C. et à l'identification du lieu de la bataille, on ne disposait pas jusqu'ici d'une étude d'ensemble sur le site gaulois et gallo-romain du mont Auxois à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or). Cette lacune est maintenant comblée grâce à un ouvrage vraiment exhaustif, agréable à lire, agrémenté de nombreuses photographies et cartes. L'auteur, M. Joël Le Gall, professeur à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Paris, est le guide le plus compétent pour nous présenter ce haut lieu de notre histoire nationale, puisqu'il y assume depuis 1958 la direction des fouilles. (...) Il nous reste donc à espérer que les fouilles actuelles et futures apportent de quoi confirmer et compléter le tableau que fournit cet excellent ouvrage d'un site aussi célèbre et combien attachant." (André Chastagnol, Annales ESC, 1969)
Editions Errance, 1990, in-8°, 235 pp, troisième édition, 2 cartes, 5 plans et 94 illustrations dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Mis à part le livre de J. Carcopino, “Alésia et les ruses de César” (Paris, 1958), consacré essentiellement à l'épisode de 52 av. J.-C. et à l'identification du lieu de la bataille, on ne disposait pas jusqu'ici d'une étude d'ensemble sur le site gaulois et gallo-romain du mont Auxois à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or). Cette lacune est maintenant comblée grâce à un ouvrage vraiment exhaustif, agréable à lire, agrémenté de nombreuses photographies et cartes. L'auteur, M. Joël Le Gall, professeur à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Paris, est le guide le plus compétent pour nous présenter ce haut lieu de notre histoire nationale, puisqu'il y assume depuis 1958 la direction des fouilles. (...) Il nous reste donc à espérer que les fouilles actuelles et futures apportent de quoi confirmer et compléter le tableau que fournit cet excellent ouvrage d'un site aussi célèbre et combien attachant." (André Chastagnol, Annales ESC, 1969) — "On se réjouira de la réédition de cet ouvrage paru pour la première fois en 1963. C'est un classique sur la question : il renseignera ceux qu'intéresse le passé gaulois, et en particulier les touristes qui s'arrêtent au Mont-Auxois. Joël Le Gall, professeur à la Sorbonne et directeur des fouilles, y raconte l'histoire d'Alésia et les péripéties des travaux archéologiques qui y ont été menés depuis Napoléon III. D'importants vestiges ont été dégagés, qui authentifient le site comme celui où César fit le siège de l'armée gauloise : ils aident à comprendre la stratégie employée. De nombreux objets ont été exhumés; ils témoignent de la vie et de l'art dans la cité devenue gallo-romaine, puis chrétienne. Certaines pièces sont reproduites par les illustrations du livre et donnent envie de visiter le musée d'Alésia où elles sont conservées." (Pierre Frison, revue Etudes, 1980)
PUF, 1987, in-8°, 673 pp, une carte, généalogies, biblio, index, reliure toile verte éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Peuples et Civilisations)
L'Occident n'a jamais connu une paix aussi profonde et pendant aussi longtemps ; elle lui a permis de développer des institutions, un droit, une langue, un art, une civilisation aux origines diverses. — "Cette refonte de l'ouvrage d'Eugène Albertini, datant de 1927, écrit par J. Le Gall et M. Le Glay, s'arrête en 235.. Elle se distingue par la grande clarté du plan et du récit, par une sobriété d'expression qui n'exclut pas le souci du détail ; on admire en effet, pour prendre un exemple, la manière dont est exposée la genèse du régime augustéen." (André Chastagnol, Revue Historique, 1988) — "Les auteurs constatent, dans leur préface, que les lecteurs actuels, auxquels s'adresse en premier lieu leur essai de synthèse, n'ont plus guère qu'une connaissance imparfaite de l'histoire événementielle. Aussi leur ouvrage accorde-t-il la préséance aux événements de l'histoire impériale, qui leur apparaît avant tout comme une succession de règnes absolutistes..." (Lectures, juin 1988)
Armand Colin, 1971, in-12, 351 pp, index des sources, biblio, broché, état correct (Coll. U2)
Perrin, 1989, gr. in-8°, 401 pp, préface de Pierre Chaunu, chronologie des conquêtes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire et décadence)
"M. Le Glay fournit ici un tableau complet de la Rome antique à l'époque républicaine, sous tous les aspects de son histoire, générale et événementielle ; politique, économique, sociale ; ses institutions, ses mentalités, sa civilisation. Des lecteurs de tout niveau et de toute compétence trouveront ici leur compte, les spécialistes comme les étudiants, les élèves et leurs enseignants, les amateurs et les curieux. De plus récits et descriptions sont intégrés dans une réflexion menée autour du thème qui définit la collection, « histoire et décadence ». Car on « attendait » là, comme P. Chaunu le dit dans sa préface, cette Rome à propos de laquelle la notion de décadence a fait son entrée dans la réflexion historique au XVIIIe siècle (...) Le souci et la nécessité pour M. Le Glay de traiter le thème auquel la collection est consacrée a fait que le développement croît et la précision augmente à mesure que se déroule la chronologie de cette partie de l'histoire romaine, et aucun lecteur ne s'en plaindra. La réponse apportée au problème central qui résulte de ce thème, – y a-t-il décadence à travers ou à cause des crises successives de la « république » ? – est présentée avec netteté et appuyée sur des arguments particulièrement convaincants..." (Robert Combès, Latomus, 1992) — A l'origine simple village de cabanes, Rome l'a emporté sur ses riches voisins, Grecs et Etrusques. Devenue maîtresse de l'Italie, la République a fait la grandeur de l'Urbs en fondant un immense empire territorial autour d'une Méditerranée transformée en lac romain. Mais, en dominant les royaumes hellénistiques, elle se laisse dominer par les civilisations de ces pays nourries des héritages grecs et orientaux. Si bien qu'en deux siècles, Rome a connu à la fois une véritable "Renaissance" culturelle et des crises complexes, de plus en plus violentes, qui ont abouti à une "crise sans alternative" et à la chute de la République. Ce livre est devenu un classique de l'histoire de l'Antiquité.
SEDES, 1986, in-12, 330 pp, 87 figures, broché, qqs soulignures crayon, bon état (Coll. Regards sur l'histoire)
LE GOFF (Jacques) et René RÉMOND (dir.).
Reference : 68269
(1988)
ISBN : 9782020100151
Seuil, 1988, fort in-8° carré, 572 pp, très nombreuses illustrations dans le texte, 16 pl. en couleurs hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Volume dirigé par Jacques Le Goff. Par Jacques Le Goff, Paul-Albert Février, Jean-Charles Picard, Jean-Claude Schmitt, André Vauchez. — "L'histoire de la France religieuse n'est pas l'histoire religieuse de la France, pas davantage l'histoire de la religion en France, encore moins l'histoire de la croyance et de la culture, encore qu'elle touche à tous ces domaines en même temps. Si le christianisme occupe nécessairement une place dominante, les auteurs de la collection ont pris le parti délibéré de l'étudier de l'extérieur, comme un phénomène important, majoritaire,mais jamais exclusif, et de l'étudier dans son expression, sans aucun souci d'apologétique ou de critique. Rien de plus étranger à l'esprit qui les anime que le souci d'écrire l'histoire d'une Église à vocation œcuménique et dont le projet est d'abord eschatologique. Ce qui les intéresse est l'étude du phénomène religieux comme comportement : reconnaissance d'une relation transcendentale à un divin caché ou révélé, réponse individuelle et collective à un enseignement moral et théologique, diversification croissante des expériences, engagements et institutions qui en résultent. Rythmée par un va-et-vient incessant entre le fait religieux directement observable et l'intention qui le suscite, l'entreprise relève de la quête anthropologique autant que de la sociologie religieuse naguère illustrée par Gabriel Le Bras. (...) L'Histoire de la France religieuse n'est ni un traité apologétique ni un manuel d'enseignement ; pour la première fois, une équipe d'historiens a porté sur le phénomène religieux le regard serein de l'analyste ; nous avons ici une première tentative d'histoire culturelle du christianisme, histoire culturelle qui, au Moyen Âge, se confond avec l'histoire de la culture. Soulignons enfin la richesse de l'illustration iconographique qui prolonge le texte et dialogue avec lui ; la « lecture » de l'une et de l'autre doit être menée conjointement." (Michel Zimmermann, Revue de l'histoire des religions, 1990)
Picard, 2002, gr. in-8°, 188 pp, 89 figures, 5 cartes et plans, biblio, glossaire, index, broché, couv. illustrée, bon état (Antiqua, 6)
"L'historien (et papyrologue) français B. Legras fournit ici le résultat de l'enquête qu'il a menée sur les livres et les lecteurs dans l'Antiquité gréco-romaine. La place que l'Egypte a inévitablement prise dans son enquête explique le titre de l'ouvrage, mais le propos dépasse souvent le cadre géographique et chronologique ainsi annoncé. La synthèse est dense, richement documentée, excellemment illustrée. L'auteur rend bien compte des débats qu'ont suscités livres et lecteurs antiques" (Alain Martin, L'Antiquité Classique, 2004) — L'histoire du livre grec et latin trouve dans les découvertes archéologiques d'Egypte une part majeure de ses sources. Les sables des franges désertiques de la vallée du Nil et des oasis ont en effet restitué, par milliers, les plus anciens manuscrits grecs et latins, souvent de mille ans antérieurs aux copies médiévales. Ces livres sur papyrus ou sur parchemin conservaient parfois aussi des œuvres inédites. La sécheresse du climat a assuré leur préservation. Cet ouvrage s'inscrit dans le cadre d'une Egypte multiculturelle, où cohabitent, dès avant la conquête d'Alexandre le Grand (332 av. J.-C.), Grecs et Egyptiens, puis, avec son intégration dans l'Empire romain, Grecs, Egyptiens et Romains. Il s'achève avec la conquête arabo-musulmane (639-642) qui met un terme à plus d'un millénaire d'intense vie culturelle grecque. Cette étude permet de réfléchir aux relations réciproques entre les civilisations. Elle aborde le contenu des livres grecs qui rassemblent les œuvres de la culture écrite grecque et les traductions des "sagesses barbares". A travers l'examen des supports du livre et de leur typologie on découvre les conditions dans lesquelles les Grecs d'Egypte renoncèrent au livre en rouleau, le "livre ancien" pour adopter cette invention romaine qu'est le codex, le "livre moderne". Notre objectif est de présenter ces livres perdus et retrouvés dans leur contexte social et culturel, en nous intéressant à la sociologie des lecteurs et aux pratiques de la lecture. Nous allons pour cela à la rencontre des lecteurs - et des lectrices -, aussi bien à Alexandrie qui accueille - entre autres - la célèbre bibliothèque du Musée, que dans les provinces égyptiennes (les "nomes"), dans cette chôra où s'est épanouie une vie culturelle brillante. Aujourd'hui la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie apparaît comme l'héritière de sa prestigieuse aînée.
P., Centre National de la Recherche, 1956, gr. in-8°, 280 pp, une planche hors texte, bibliographie mycénienne, reliure toile éditeur, bon état
Ces Actes ne contiennent pas seulement les Éphémérides (pp. 9-14), les Rapports avec leur discussion (p. 207-271), et les Résolutions. (pp. 273-277), mais encore seize Communications (pp. 15-206). La variété des sujets abordés montre l'ampleur prise par l'étude des textes en linéaire B.
Seuil, 1963, in-8°, 526 pp, biblio, index, couv. lég. abîmée
Fayard, 1959, in-8°, 364 pp, une carte dépliante hors texte, biblio, cart. éditeur, rhodoïd imprimé lég. sali, bon état (Coll. Le Temps et les Destins)
Les Galates (appelés aussi Gallogræci) sont des peuples celtes qui, dans l’Antiquité, ont migré dans le centre de l’Asie Mineure, région nommée d’après eux Galatie. — "M. Fernand Lequenne a consacré son ouvrage à un rameau des Celtes qui, à travers les Balkans, gagna la mer de Marmara et s'établit sur les hauts plateaux de l'Asie mineure." (Revue des Deux Mondes, 1960)
Imprimerie Nationale, 1990, in-8°, 138 pp, nombreuse illustrations en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Guides archéologiques de la France)
Métailié, 1983, in-8°, 156 pp, 58 illustrations, index, broché, couv. illustrée, bon état
Belfond, 1982, in-8°, 296 pp, 14 pp de figures, biographie, biblio, broché, couv. illustrée, état correct
PUF, 1976, in-12, 157 pp, 16 pl. de figures, biblio, broché, bon état (Coll. Mythes et religions)
P., Ministère de la Culture, Imprimerie Nationale, 1984, in-8°, 94 pp, 52 illustrations, 16 photos en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Guides archéologiques de la France)
"Tous les préhistoriens savent qui est A. Leroi-Gourhan et ce qu'est Pincevent. Ils savent donc bien que l'homme qui depuis vingt ans s'identifie à la fouille de ce site ne pouvait le présenter que de façon magistrale. Ce petit livre concerne Pincevent, évidemment, avec son histoire, sa stratigraphie, ses structures archéologiques... Et l'on y trouvera pas mal d'informations jusque-là inédites. Il comporte, en outre, un exposé des méthodes de fouille et d'étude qui ont permis de dégager et d'interpréter les vestiges conservés dans les dépôts d'inondation de la Seine. A. Leroi-Gourhan a tenu à aller plus loin encore à la rencontre de son lecteur, lui donnant « le moyen d'exercer son jugement critique ». C'est pourquoi toute une partie de l'ouvrage est rédigée sous la forme de questions et de réponses distinguant les « informations matériellement explicites » de celles « marquées d'un degré de probabilité plus ou moins élevé qui laisse entrouverte la porte de l'imagination ». Ainsi, à l'occasion de cette présentation, c'est à une véritable leçon d'ethnologie préhistorique que nous sommes conviés." (Gilles Gaucher, Bulletin de la Société préhistorique française, 1985)
Editions Ouest-France, 1990, in-8°, 219 pp, 16 pl. de photos et illustrations hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
On a tant écrit sur les Celtes que la question de leur identité se pose : hordes incapables de toute création, barbares grossiers que Rome a heureusement convertis, par le glaive d'abord, par la persuasion ensuite, à la "civilisation" ? Ou bien une aristocratie militaire brillante, conduite par des chefs spirituels, les druides, détenteurs de la plus haute initiation, et que Rome a délibérément détruite ? Les Celtes apparaissent enfin ici pour ce qu'ils sont réellement, de l'Antiquité au Moyen Âge : non pas des barbares ou des primitifs, mais des peuples différents, ayant sur la religion, la société, l'Etat, des conceptions traditionnelles, inconciliables avec celles de la Rome antique sur lesquelles s'est fondée l'Europe médiévale et moderne. Mieux encore : ce sont les Celtes d'Irlande qui, profondément et sincèrement christianisés, ont sauvé la culture classique du néant des temps mérovingiens.
LE ROUX (Françoise) et Christian-J. GUYONVARCH.
Reference : 68553
(1991)
ISBN : 9782737309021
Editions Ouest-France, 1991, in-8°, 200 pp, biblio, broché, couv. illustrée, qqs annotations crayon, surlignures stabilo sur 3 pp, sinon bon état
Après la description des druides et celle de l'ensemble de la civilisation, les auteurs traitent de la société celtique, non pas dans le détail de descriptions qu'un seul livre aurait de la peine à contenir, mais dans le principe de son organisation et de son fonctionnement, c'est à dire dans le cadre d'une idéologie traditionnelle et religieuse, ternaire et tri fonctionnelle indo-européenne, qui règle et équilibre les capacités et les compétences de chacun : druides qui administrent le sacré ; guerriers détenteurs d'une force brutale canalisée et commandée par le roi pour la défense et la tranquillité de tous ; artisans et producteurs qui procurent à la communauté le moyen de subsister. Ce sont les fondements et les articulations des trois classes indo-européennes, sacerdotale, guerrière et productrice, dans leur stricte définition "dumézilienne" qui sont examinées minutieusement, du point de vue celtique, par référence et par comparaison à l'archétype indien raidi et durci en castes étanches et définitives. Il en ressort l'existence d'une société celtique des hommes et des dieux, non pas primitive ou embryonnaire, grossière et cruelle, telle qu'on s'est souvent plu à la décrire, mais au contraire parfaitement équilibrée, dans laquelle l'autorité spirituelle du druide et le pouvoir temporel du roi, favorisent la coexistence et la pratique d'innombrables techniques, intellectuelles et artisanales. Les brillantes réalisations de la civilisation celtique que nous découvrent les archéologues n'ont pas d'autres causes. — Les auteurs travaillent depuis très longtemps à la même œuvre. Françoise Le Roux est spécialiste de l'histoire des religions. Christian-J. Guyonvarc'h est professeur de celtique à l'Université de Rennes 2. Il est spécialisé dans l'étude des textes irlandais médiévaux. Ils ont notamment publié "Les Druides" aux Editions Ouest-France.
Rennes, Ouest-France, 1986, gr. in-8°, 448 pp, glossaire, broché, couv. illustrée, trace d'humidité en marge des derniers feuillets, bon état (Coll. De mémoire d'homme : l'histoire)
"A travers l'histoire antique et la légende médiévale, de la Gaule à la Bretagne insulaire et à l'Irlande, les auteurs ont patiemment cherché la définition du druide, premier personnage de la société celtique, détenteur d'une autorité spirituelle immense, serviteur et représentant des grandes divinités souveraines. Deux chapitres décrivent ainsi le druide dans la société, dans ses rapports avec le roi et la classe guerrière. La classe sacerdotale des Celtes ne peut être comparée qu'aux brahmanes de l'Inde : il fallait en définir la hiérarchie et les spécialisations : bardes, poètes, devins, juges, échansons, historiens, harpistes, architectes. Un long chapitre étudie les techniques rituelles et magiques ; un autre décrit les fêtes et les sanctuaires. Le dernier, et le plus important, étudie les doctrines, les croyances et les principales conceptions religieuses, du non-usage de l'écriture à l'immortalité de l'âme. De très nombreux extraits de textes, classiques et insulaires, ont été minutieusement choisis et traduits. Dans un domaine difficile, chargé d'hypothèses dont il fait le plus souvent justice, ce livre ne présente que des faits." (4e de couverture) — Sommaire : Le Druide ; Le Druide dans la société ; Techniques rituelles et magiques des Druides ; L'espace et le temps du druidisme ; La doctrine et les origines du druidisme ; Conclusion ; Répertoire des titres de récits ou de manuscrits irlandais et gallois médiévaux ; Glossaire des termes techniques gaulois, irlandais et divers.
Editions Dupont, 1990, in-12, 155 pp, 86 illustrations, broché, bon état
Editions Trismégiste, 1980, in-8°, 279 pp, préface de René Joffroy, 16 pl. de photos hors texte, 40 figures, notes, glossaire, biblio, reliure pleine toile bordeaux, titres dorés au 1er plat et au dos, une figure dorée au 1er plat, bon état
Ce livre fait apparaître la place de premier plan que le chien tenait dans les cultes de la Gaule romaine. Il est associé à de très nombreuses divinités, tant locales que d'importation. L'ouvrage se compose de deux parties : 1) Une synthèse dans laquelle les amateurs trouveront de quoi satisfaire leur curiosité. La confrontation avec les textes grecs et latins a permis de définir les races de chiens connues à l'époque gallo-romaine. Une analyse de divinités et du rôle tenu par les chiens qui les accompagnent fait avancer dans la connaissance des mythes gallo-romains encore si obscurs. De cette étude se dégagent des faciès régionaux et une évolution stylistique. – 2) Un catalogue de 220 monuments figurés (ronde-bosse, bas-relief, figurines de terre cuite, céramiques sigillées, bronzes, orfévrerie) représentant des dieux gallo-romains ou orientaux trouvés en Gaule en compagnie de chiens. Il apportera aux spécialistes et aux collectionneurs une documentation rigoureuse.
Tallandier, 2000, in-4°, 144 pp, 152 photos en noir et en couleurs, dans le texte, à pleine page et sur double page, glossaire, biblio, relire éditeur, jaquette illustrée, bon état
A 97 ans, Jean-Philippe Lauer est devenu une légende vivante. Son nom est à présent indissociable du site qu'il a fait renaître : le complexe funéraire du roi Djoser à Sakkara. Cet ensemble architectural, unique dans l'art égyptien, gisait en ruine sous les sables autour de la fameuse pyramide à degrés lorsque Lauer jeune architecte, commença à l'étudier en 1926. Depuis, il a reconstitué, avec les pierres d'origine, un ensemble de monuments qui ont rendu sa splendeur a l'architecture de son génial concepteur, Imhotep, qui les érigea vers 2 700 avant J-C. Cet ouvrage fait revivre, grâce aux photographies prises par Lauer en Egypte depuis 1926, les paysages autant que les souvenirs de Jean-Philippe et de son épouse Mimi, un couple dont l'histoire restera à jamais liée ci l'histoire de Sakkara.
Club Français du Livre, 1958 in-8°, (18)-718-(8) pp, 32 illustrations hors texte, notes et lexiques, biblio, reliure toile écrue de l'éditeur avec une illustration runique estampée en noir au 1er plat, dos lisse (lég. sali) avec titres en rouge, bon état (Coll. Merveilles). Edition numérotée
Mythologies gréco-romaine, hindoue, iranienne, celtique, scandinave/germanique, ougro-finnoise, chinoise, africaine, sémitique.
P., Arthur Rousseau, 1900-1904, 4 forts vol. gr. in-8°, lxxxviii-715, 988, xix-ciii-749 et 912 pp, brochés, couv. lég. abîmées, dos recollés (un dos manquant), intérieurs propres et sans rousseurs, bon état. Rare complet
La meilleure édition de l' « Histoire des classes ouvrières », publiée 40 ans après la première (1859). — "Le contenu de chaque chapitre a été très modifié ; plusieurs chapitres ont même été entièrement refaits. L'ensemble a plus que doublé d'importance ; c'est presque un ouvrage nouveau, composé sur l'ancien plan. (...) Cette histoire contient ainsi en quelque sorte plusieurs histoires distinctes : histoire de la législation économique (moins celle de l'agriculture), histoire de l'industrie, histoire du salaire, histoire de l'instruction populaire, histoire de la politique douanière, histoire de la condition physique et morale des personnes adonnées à l'industrie, histoire des idées sociales sur l'organisation du travail, lesquelles s'enchevêtrent se complètent et s'expliquent l'une par l'autre." (préface de l'auteur) — "Cette seconde édition d'une oeuvre devenue classique, et depuis longtemps épuisée en librairie, est en réalité une refonte entière de ce grand travail. Le plan général n'en a pas été changé. M. Levasseur suit et expose par périodes, depuis les origines gauloises et gallo-romaines jusqu'à la Révolution de 1789, l'histoire économique française. Ces périodes sont découpées le plus souvent sur les divisions de l'histoire politique ou de l'histoire générale ordinaire. Et l'histoire qui nous est donnée est plus qu'une histoire proprement dite des classes ouvrières : sauf l'agriculture qu'elle laisse de côté complètement, on peut dire qu'elle embrasse presque tout le domaine économique, industrie, production, régimes de la production, grande et petite industrie, commerce, commerce extérieur, action de l'Etat sur la vie économique, classes économiques, condition des personnes... (...) Il n'est pas besoin d'insister sur la valeur de cette oeuvre et sur les services qu'elle est en mesure de rendre à la science économique. L'ensemble est une mine abondante où l'économie positive pourra puiser, et d'où elle devra partir pour de nouvelles et autres recherches." (F. Simiand, L’Année sociologique, 1902, à propos des 2 premiers volumes)